Commencer en philosophie.

Et de ce point de vue, je me demande à quoi servent les connaissances pures si elles ne se rapportent pas à une réflexion plus profondes entre le reste de mes contemporains et moi même donc à la nature des échanges que je tente d'avoir avec grande maladresse.

C'est un deuxième aspect que je me plais à rappeler à cet éventuel débutant en philosophie pour qui le sens de la connaissance en philosophie n'est peut être pas évident.

car si le philosophe est avide de connaissance, il sait que la sagesse nécessite une quête inlassable qui sera fatalement inaboutie et que l'accumulation des connaissances sera moins importante que l'homme qui cherche à s'élever au dessus de sa condition humblement en se trompant.

Et c'est pourquoi je pense intimement qu'il faut vivre et se tromper voire se fourvoyer totalement pour s'améliorer en Philosophie.

Je crois que justement, contrairement à bon nombre de scientifiques de diverses branches, le philosophe est en lien avec l'homme et pas uniquement sur le savoir seul. Et je te rejoins sur la maladresse que je peux avoir avec mes semblables, mais elle n'est pas liée à la philosophie, bien au contraire elle m'aide à la surmonter comme les sciences sociales. Lorsque l'on n'est pas naturellement doué pour les relations humaines, il est sans doute bon de faire appel à son cerveau, et aux connaissances disponibles pour palier ce handicap.

Je suis encore d'accord pour dire que la philosophie est comme le chemin emprunté pour se rendre quelque part, il est parfois bien plus important que la destination, et que donc cette arrivée puisse ne jamais exister.

Je vois surtout le fait de philosopher comme une activité critique, déjà sur ses propres connaissances, puis sur le savoir en général, ce n'est pas indispensable, ce n'est pas vital non plus, mais peut s'apparenter à un besoin dans mon cas, non pour m'élever au-dessus de quelque chose ou de quelqu'un, mais pour tisser plus de liens entre différentes connaissances/domaines/savoirs, pousser le raisonnement aussi loin que possible, découvrir des vérités, rendre le monde moins obscur/effrayant/incompréhensible/douteux, de vivre plus en harmonie avec moi-même, autrui et mon environnement. Et sur ce site on peut partager ses points de vue, confronter ses idées, faire partie d'une communauté qui partage en partie cette vision de la philosophie, car je le reconnais depuis quelque temps déjà, il est assez rare de rencontrer dans la vraie vie, des gens qui partagent le goût de philosopher.

Je ne pense pas qu'il faille faire des erreurs pour progresser, par contre lorsque celles-ci se produisent il est préférable/souhaitable de les tourner à notre avantage, avec profit/positivement afin qu'elles ne reste pas un échec inutile.

Je ne pense pas qu'il faille faire des erreurs pour progresser, par contre lorsque celles-ci se produisent il est préférable/souhaitable de les tourner à notre avantage, avec profit/positivement afin qu'elles ne reste pas un échec inutile.

Je suis d'accord.

Une erreur ne devient une faute que si on ne sait en démordre.

Il faut apprendre de ses erreurs, si tenté qu'on y parvienne.

Dans le même temps, on apprend jamais tant que de ses erreurs.

L'adversité est seule à nous placer face à nos faiblesses et à nos vertus, pour qui y trouve la force.

L'expérience, ce qui nous construit n'est pas la connaissance.

C'est un guide sur le chemin mais il y a une différence entre connaître le chemin et arpenter le chemin.

Elle est de taille.

Une erreur ne devient une faute que si on ne sait en démordre.

Il faut apprendre de ses erreurs, si tenté qu'on y parvienne.

Effectivement, en premier lieu il faut reconnaitre son erreur, pas dans le sens l'admettre, mais dans celui de l'identifier, sinon on ne peut pas aller à l'étape suivante, celle d'en tirer profit. Comme le trouble psychologique ne pourra être traité qu'après sa mise en lumière par l'individu lui-même.

On ne peut malheureusement pas toujours tirer des leçons de ses erreurs, surtout si elles ont une origine involontaire, comme la maladresse ou l'étourderie, ou même volontaire, où ce sont les autres qui vont subir les conséquences, cas du suicidé.

Dans le même temps, on apprend jamais tant que de ses erreurs.

L'adversité est seule à nous placer face à nos faiblesses et à nos vertus, pour qui y trouve la force.

L'expérience, ce qui nous construit n'est pas la connaissance.

C'est un guide sur le chemin mais il y a une différence entre connaître le chemin et arpenter le chemin.

Elle est de taille.

Ça dépend, ceux qui réussissent particulièrement bien dans la vie, sont sans doute ceux qui ont su tirer parti de leurs réussites premières, une sorte d'effet boule de neige. Le facteur chance étant un paramètre également important, parfois plus que les véritables qualités de la personne, pourquoi untel sera célèbre et pas tel autre, pourquoi tel joueur de football et pas un autre tout aussi méritant si ce n'est plus, sauf qu'il n'était pas au bon endroit et au bon moment!

Tout dépend finalement de l'intensité ressentie de la réussite ou de l'échec, c'est cela qui est marquant.

L'expérience est une condition sine qua none, mais elle n'est pas suffisante en effet pour en extraire la connaissance/le savoir, juste des connaissances/savoirs, il faut justement l'activité d'analyse et de critique pour transformer le jus de treille en vin. Suivre des sentiers battus n'est pas une mauvaise chose en soi, mais arrive un temps où il est souhaitable de faire sa propre route, ses propres cheminements sans pour autant se forcer à soigneusement éviter tout sentier déjà tracé! Ici comme ailleurs, tout est question d'équilibre, être ni un anarchiste forcené, ni un suiveur "lobotomisé"!

Tout à fait.

Je pointerai juste la distinction entre Réussite et Philosophie.

Ceux qui "réussissent dans la vie" n'étant pas toujours philosophes ou intéressés par la philosophie, le philosophe n'étant pas systématiquement à la recherche de la réussite ou définissant cette réussite de manière sensiblement différente.