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Tout est question de questions.


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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Certains philosophes comme Popper ont finalement été conduits à considérer que la connaissance devait porter sur des énoncés réfutables plutôt que des énoncés vérifiables (étant donné que personne ne peut vérifier qu'une loi se vérifie en tous temps et en tous lieux). Et lui aussi d'ailleurs soutient que la théorie précède l'observation et seule la conditionne pour lui donner un sens. La théorie prime sur l'observation, ce que les scientistes forcenés (notamment les positivistes) ont toujours cherché à nier.

La science (à l'image de toute entreprise de connaissance) débute par des problèmes scientifiques, et alors la curiosité du chercheur intervient pour mettre en question et générer des expériences. Si une observation fait problème et appelle une explication, c'est seulement parce qu'il y a préexistence d'une théorie qui rend l'observation curieuse, singulière, originale. Prenons un exemple.

Dans cette optique, ce ne sont effectivement pas les réponses qui sont importantes à posséder, mais bel et bien les questions qui sont importantes à se poser, car elles permettent d'étoffer et d'explorer les possibilités théoriques concurrentes et ainsi de fournir le contenu empirique qui permettra de tester et de corroborer ou non les théories préalablement établies. Ainsi, de proche en proche, à défaut de valider une théorie au détriment d'une autre, on pourra au moins s'assurer que certaines d'entre elles sont fausses. En réalité, ce sont les théories concurrentes qui vont permettre d'imaginer des expériences falsificatrices selon le protocole décrit par la méthode scientifique. Donnons un exemple qui sera certainement plus parlant, car mon langage est ici très abstrait.

Alors j'ai deux remarques principalement à faire, du moins à rajouter, puisque je ne conteste aucunement ce que tu as écrit, simplement je voudrai en limiter la portée:

- Il ne faudrait surtout pas oublier le phénomène de sérendipité, où l'on trouve/découvre ce que l'on ne cherchait pas! Y compris en science, donc la démarche de Popper bien qu'intéressante, n'est pas la seule à envisager. ( ce qui ne remet pas en cause la réfutabilité, sinon c'est la porte ouverte à n'importe quoi ), je pense à Archimède dans son bain, ou la découverte des micro-ondes, le rayonnement cosmologique, etc...

- Maintenant il faut également se méfier d'une théorie fétiche, dogmatique, qui fait consensus, "endoctrinante", car c'est aussi le meilleur moyen de rester à l'écart de la réalité, je pense " au tout génétique " qui aura durait presque 50 ans, et celles où les animaux n'agissaient que par instinct, qui elle aura résistait presque 400 ans, que les marées sont dues exclusivement à l'attraction lunaire, que le principe d'incertitude d'Heisenberg est une limite physique intrinsèque, etc...

@Deja-Utilise. Non, je t'assure qu'il n’ y a aucun problème ;)

Ok , tant mieux. A+

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

J'ai fait quelques recherches :

De la problématologie: philosophie, science et langage (Michel Meyer)

Ce ne sont pas seulement des philosophes qui cherchent un sens à notre vie, c'est aussi les astrophysiciens, les médecins, et bien d'autres personnes encore. Seulement existe-t-il un sens à notre vie ? Voilà une question mille fois ressassée, des présocratiques jusqu'aux chercheurs d'aujourd’hui, et qui ne trouve pas réponse parce qu'elle est toujours présentée sous un même voile, celui de la tradition philosophique, celui d'une histoire de la philosophie – certes très importante – mais qui ne sort pas d'un système qui, à première vue, peut paraître clos. Michel Meyer casse cette approche classique pour renouer avec les fondements même de la pensée – de notre pensée -, de notre existence et des questions qui s'y rattachent.

’’De la problématologie: philosophie, science et langage’’ de Michel Meyer est l’œuvre inaugurale et finale du paradigme problématologiste des sciences humaines, culminant et substituant le postmodernisme, le poststructuralisme, la phénoménologie et la critique, œuvre dans laquelle l’auteur interroge le questionnement par si même. Il part de la crise actuelle de la philosophie qui le conduit au « dialogue constant » avec Platon, Aristote, René Descartes, Martin Heidegger et Ludwig Wittgenstein, entre autres.

Ce dialogue est motivé par des questions qui « font partie intégrante de cette pensée que » Meyer appelle « ‘’problématologie’’ et qui n’est rien d’autre que l’étude du questionnement ». Son problème de base est, de certaine manière, que « depuis Descartes, le fondement était l’homme vu comme un sujet qui instaurait, par sa liberté, ses normes d’action comme son savoir, c’est-à-dire les conditions d’accès à l’objet »2. Selon l’auteur, avec « Karl Marx, Friedrich Nietzsche et Sigmund Freud, cette conception de l’homme, donc du fondement, perd toute légitimité »

(...)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Meyer_%28philosophe%29

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Membre, 45ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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Et donc de quelle question dépend la capacité à en poser ?

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Alors j'ai deux remarques principalement à faire, du moins à rajouter, puisque je ne conteste aucunement ce que tu as écrit, simplement je voudrai en limiter la portée:

- Il ne faudrait surtout pas oublier le phénomène de sérendipité, où l'on trouve/découvre ce que l'on ne cherchait pas! Y compris en science, donc la démarche de Popper bien qu'intéressante, n'est pas la seule à envisager. ( ce qui ne remet pas en cause la réfutabilité, sinon c'est la porte ouverte à n'importe quoi ), je pense à Archimède dans son bain, ou la découverte des micro-ondes, le rayonnement cosmologique, etc...

- Maintenant il faut également se méfier d'une théorie fétiche, dogmatique, qui fait consensus, "endoctrinante", car c'est aussi le meilleur moyen de rester à l'écart de la réalité, je pense " au tout génétique " qui aura durait presque 50 ans, et celles où les animaux n'agissaient que par instinct, qui elle aura résistait presque 400 ans, que les marées sont dues exclusivement à l'attraction lunaire, que le principe d'incertitude d'Heisenberg est une limite physique intrinsèque, etc...

Et pourtant , et pourtant ... je pense à la théorie des Multivers , Univers cycliques ,rebond perpétuel etc etc ..et là on dépasse le cadre la réfutabilité , ce que certains scientifiques dénoncent d'ailleurs .

L'impasse philosophique ne devrait pas conduire à des idées scientifiques, quasi- voir- indémontrables tout court ou inversement .

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 112 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Lorsque le philosophe pose une question, il s'efforce d'apporter une réponse qui, si argumentée soit-elle, n'est qu'un jugement déproblématisé. Ce jugement devient alors une nouvelle proposition qui sera l'objet d'une nouvelle question et de nouvelles propositions. Ce faisant, le questionnement de la question est chaque fois perdu de vue, refoulé, mis à l'écart. Seule compte la réponse. La problématologie de Michel Meyer est donc une nouvelle philosophie qui se propose d'étudier ce que n'a jamais fait aucun philosophe depuis plus de 2000 ans : questionner le questionnement, en prenant le questionnement pour objet et, ce faisant, restant fidèle à l'esprit même de la philosophie qui est fondamentalement problématisante.

Pour qui serait intéressé, Meyer est l'auteur d'un petit Que-sais-je ?, La problématologie, n°3811, 2010, où sont exposées les grandes questions que se posent l'homme depuis toujours, la science ne suffisant pas à donner sens à l'ensemble des pratiques humaines. L'auteur montre comment s'articulent les concepts clés de la problématologie en proposant des axes de lecture multiples (par exemple: ethos, logos, pathos, ou encore : historicité, efficacité, altérité).

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Membre, Bonjour !, Posté(e)
Lucianise Membre 3 582 messages
Bonjour !,
Posté(e)

si a tel question ont as pas la réponse , cela voudrai dire que c'est une affirmation ; de .... ou de ....

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

1) question: la vie a t-elle un sens ? oui !

2) question le fait de vivre en société a t-il un sens ? Non aucun sens sauf celui que chacun veut bien lui donner.

pour expliquer le sens de la vie la philo c'est bien, la science c'est mieux .

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 112 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

1) question: la vie a t-elle un sens ? oui !

[...]

pour expliquer le sens de la vie la philo c'est bien, la science c'est mieux .

Ta première question est une question philosophique. Aucune science n'a pour objet de répondre à une telle question. La science accumule les bonnes réponses, mais son objet n'est pas de répondre à des questionnements premiers, moraux, éthiques, esthétiques, etc. Tu compares ce qui n'a pas lieu d'être comparé. La science obtient de meilleurs résultats que la philosophie, mais la philosophie n'a pas à se plier aux idéaux de la science.

La science va davantage vers les réponses, la philo davantage vers les questions. Mais ni l'une ni l'autre (à part Meyer), ne se sont questionné jusqu'à présent sur le questionnement. Sur ce point, et si tu tiens absolument à comparer philo et science, eh bien la philo a, et aura toujours, une pointure d'avance.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

je reformule ma première question la vie organique biologique a t-elle un sens ?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
La science va davantage vers les réponses, la philo davantage vers les questions. Mais ni l'une ni l'autre (à part Meyer), ne se sont questionné jusqu'à présent sur le questionnement.

à part Meyer... et Théia^^ (*battement d'ailes angéliques*) Bon Théia est juste partie sur une intuition sans trop savoir où et comment la mener. Et je n'aurais pas été capable d'aller bien loin toute seule, d'où mes recherches sur le net. Meyer va peut-être m'y aider, je ne connaissais pas, apparemment toi oui alors tu pourras peut-être m'éclairer : Sur wikipedia le chapitre qui développe "les principaux mécanismes de la théorie du questionnement" m'a vite perdue. Je n'y ai quasiment rien compris. Tu saurais en résumer les lignes essentielles ?

Sinon, pour ceux que les travaux de Meyer intéressent, j'ai aussi trouvé ce pdf : Qu'est ce que la problématologie

1) question: la vie a t-elle un sens ? oui !

2) question le fait de vivre en société a t-il un sens ? Non aucun sens sauf celui que chacun veut bien lui donner.

pour expliquer le sens de la vie la philo c'est bien, la science c'est mieux .

je reformule ma première question la vie organique biologique a t-elle un sens ?

Justement, ce n'est pas du domaine de la science de se poser cette question, ni celle du sens de la vie. Alors je ne comprends pas comment tu peux en conclure que "pour répondre à ces questions la science c'est mieux". Ou alors tu veux dire qu'il est inutile de se poser ces questions ?

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Membre, Bonjour !, Posté(e)
Lucianise Membre 3 582 messages
Bonjour !,
Posté(e)

la vie organique biologique a t-elle un sens ?

oui..

Voici les 12 étapes, une pour chaque mois de l’année, qui vont vous permettre de démarrer sur la route à un mode de vie organique et vous aller de l’avant dans les mois à venir. Étape 1 (janvier): prendre la décision de commencer une vie organique plus sain.

Parlez à votre famille. Partager toute information que vous avez jusqu’à présent et vos raisons pourquoi vous pensez que la vie organique est un bon choix. Leur demander de partager ce qu’ils savent ou pensent et ensuite faire des recherches ensemble.

Étape 2 (février): Incorporer un produit biologique dans chacun de vos repas quotidiens.

Pensez à des choses votre famille mange sur une base régulière et essayer quelques solutions organiques. Cela aidera tout le monde se familiariser avec les variétés biologiques et leur montrer que le goût est meilleur, s’il y a une différence notable du tout.

Étape 3 (mars): Plan d’un légumes biologiques, fruits ou herb jardin.

Encore une fois, impliquer votre famille et de plan d’un jardin organique que tout le monde peut avoir une partie de. Plan de l’espace, que vous aurez besoin, les plantes que vous désirez cultiver, le matériel que vous aurez besoin et les rôles de maintenance pour tout le monde.

Étape 4 (avril): Démarrer un tas de compost organique.

Une fois votre jardin organique est en croissance, vous aurez besoin d’une source continue des sols organiques et vous aurez beaucoup de déchets organiques à jeter. Tant que votre style de vie organique pousse, auront les matériaux que vous pourrez ajouter à votre compost avec le temps.

Voir « Compostage organique » à la maison organique de mamans pour plus d’informations détaillées sur la façon de créer et de maintenir le compost organique.

Étape 5 (mai): Essayer 3 méthodes ou nouveaux produits de nettoyage biologiques.

Pensez à des produits que vous utilisez pour nettoyer votre maison avec et comment vous pouvez éliminer certaines et remplacer d’autres.

Il y beaucoup de produits chimiques nocifs dans les produits de nettoyage traditionnels tous les jours sur le marché aujourd’hui. Lorsque nous utilisons ces produits, nous exposons nous-mêmes et nos familles à ces produits chimiques sur une base quotidienne. Nous sommes aussi impactant l’environnement avec un grand nombre de ces produits non biologiques, de manière négative.

Essayez 3 organiques ou toutes les solutions naturelles de nettoyage. Vous pouvez commencer à apprendre davantage sur certains articles ménagers très communs que sont les grands nettoyeurs naturels comme le vinaigre, le bicarbonate de soude et de citrons.

Étape 6 (juin): Boire plus d’eau.

Avec l’été vient le besoin de plus d’hydratation. Si vous êtes famille sert à atteindre pour les boissons sucrées ; Soda, limonade, thé sucré ou boissons pour sportifs, introduire et de les encourager à boire plus d’eau.

Considérons un refroidisseur d’eau pour votre maison. Le coût est raisonnable et les avantages sont importants. Il deviendra la boisson « in between repas » de choix, pour tout le monde, avant que vous la connaissez.

Garder au froid de l’eau embouteillée et de prendre avec vous lorsque vous êtes en plein air ou voyageant pour toute période de temps dans la voiture. Une petite glacière peut facilement être vante ainsi qu’une bouteille d’eau pour tout le monde.

C’est un bon moment pour tenir compte de la quantité d’eau que vous utilisez pour cuisiner et d’où elle vient. Un système de filtration de l’eau pour la cuisine peut être utilisée pour des fins de cuisson et aide à réduire l’apport chimique de votre famille.

Certains autres choix de boisson grande que vous pouvez faire à la maison est des jus de fruits bio et de smoothies, qui sont toujours un régal d’été accueillis.

Étape 7 (juillet): La récolte de vos légumes biologiques.

Maintenant que vous avez une récolte biologique de peut-être des fruits, des légumes ou des herbes, vous aurez besoin de les mettre à bon escient.

Bien sûr, vous voudrez utiliser comme une grande partie de votre organiques produisent des que possible, frais du jardin à la table, mais il est probable, vous aurez supplémentaires ainsi.

Envisager la mise en conserve ou la protection, le cas échéant. Réfléchir à différentes façons que vos fruits, les légumes et les herbes peuvent être conservés pour les utiliser plus tard. Encore une fois, faire un projet de famille, pour toutes les personnes impliquées dans la planification et de traitement. Vous serez surpris par toutes les différentes idées et vous pourrez trouver des solutions.

Étape 8 (août): réviser votre plan de vie organique et d’ajuster, si nécessaire.

Revue de mode de vie organique à votre famille. Participe à votre famille et vous voient des résultats ? Sont des produits organiques il y maintenant vous achetez et consommer sur une base régulière ? Vous êtes constamment l’introduction de nouvelles solutions organiques ? Est votre famille « pensée » sur ce qu’ils mangent et les produits qu’ils utilisent ?

Y a-t-il place à l’amélioration et pouvez vous faire plus ?

Procéder à des ajustements, si nécessaire et de continuer la recherche, de parler et de faire les choses qui soutiendront votre plan de vie organique et le mode de vie.

Étape 9 (septembre): Introduire 3 nouveaux produits de soins bio ou naturels de la peau.

Notre peau est le plus grand orgue et il absorbe 70 % de ce que nous mettons sur elle. Shampooing, savons, maquillage, désodorisant, lotion, crème solaire, savon, etc. à la main et sont traditionnellement remplie de produits chimiques et les agents de conservation que notre peau absorbe directement dans notre corps.

Considérons 2 nouvelles alternatives biologiques ou naturels pour les produits de soins de la peau quotidienne que vous utilisez maintenant. Vous devrez peut-être essayer quelques marques ou types de trouver les produits qui vous conviendront mieux, mais il vaut la peine.

Vous pouvez également envisager un système de douche filtrée. Ainsi que les produits chimiques et les agents de conservation dans nos produits de soins de la peau, l’eau nous doucher avec contient aussi malsaines contamine que notre corps absorbe, chaque jour.

Un tête et système de douche filtrée enlève une quantité importante de ces produits chimiques nocifs, et il laissera votre peau et cheveux plus sains que vous l’avez probablement déjà vu dans un certain temps.

Étape 10 (octobre): Stimuler votre système immunitaire, organiquement.

Comme l’été s’estompe et définit le temps froid, rhume et grippe sont plus fréquentes. Vous pouvez réellement faire des choses pour stimuler votre système immunitaire, maintenant et dans les mois d’hiver.

Manger des fruits et des légumes plus organique sur une base régulière. Un des absolument de meilleurs moyens d’obtenir la valeur nutritionnelle plus hors de ces fruits et légumes est de jus de leur cru.

4-6 Oz de l’alcool. De fruits frais, biologiques ou de jus de légumes, deux fois par jour, est un grand moyen entièrement naturel pour stimuler votre système immunitaire. Les vitamines et les minéraux fournis aideront à garder votre corps en bonne santé, donc il peut combattre plus efficacement les virus et les bactéries.

Vous pouvez également prendre en considération certains suppléments à base d’herbes organiques. Il existe de nombreuses herbes disponibles qui permettra de soutenir votre système immunitaire avant, pendant et après vous attrapez froid.

Sommeil, exercice et l’eau. Non organiques dans la nature, mais essentiel à la santé et le bien-être de notre corps, en particulier au cours de ces moments où notre corps peut être plus vulnérable.

Étape 11 (novembre): Plan d’un menu de vacances organique.

Il y a beaucoup de chance cette saison des fêtes de cuisson et cuire au four avec des produits biologiques. Plan d’un repas de vacances organique ensemble et si vous avez des invités, voir que si elles remarquent même toute différence autre que la délicieuse tout le goût.

Est maintenant un bon moment aussi pour avoir du plaisir et créer certains desserts biologiques que pourront profiter de toute votre famille.

Et n’oubliez pas d’intégrer certains de ces jus de fête fruits biologiques, naturels ou les smoothies, que vous avez fait tout au long de l’année !

Étape 12 (décembre): Quelqu’un d’acheter un cadeau organique.

Maintenant il est temps de partager ce que vous et votre famille a appris, avec les autres.

Offrez un cadeau qui aidera d’autres à créer ou maintenir leur propre mode de vie organique. Livres sont toujours grands cadeaux ou certificats-cadeaux dans les magasins biologiques, et même une douche filtre ou fruits et de légumes juicer ferait pour un cadeau organique.

C’est vraiment amusant de « donner » un cadeau que vous connaissez que quelqu’un bénéficieront. Et qui sait, votre don peut être juste la chose qui commence à eux sur leur propre voyage d’une vie organique.

AU-DELÀ DES 12 ÉTAPES

Une fois que vous commencez à faire des choix de vie plus organiques, vous commencerez à voir et sentir les nombreux avantages merveilleuses et vous aurez envie de faire et d’en apprendre davantage.

Simplicité et prendre des mesures, chaque jour et vous vous retrouvez surpris des résultats.

Toujours garder à l’esprit que ce que vous êtes d’apprentissage et partage avec votre famille, aujourd’hui, sur l’organique vivant, servira les pour une durée de vie. Vous leur donnez une éducation qui leur permettra de faire les meilleurs choix absolus pour leur propre santé et le bien-être, tout au long de leur vie. :)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

à part Meyer... et Théia^^ (*battement d'ailes angéliques*) Bon Théia est juste partie sur une intuition sans trop savoir où et comment la mener. Et je n'aurais pas été capable d'aller bien loin toute seule, d'où mes recherches sur le net. Meyer va peut-être m'y aider, je ne connaissais pas, apparemment toi oui alors tu pourras peut-être m'éclairer : Sur wikipedia le chapitre qui développe "les principaux mécanismes de la théorie du questionnement" m'a vite perdue. Je n'y ai quasiment rien compris. Tu saurais en résumer les lignes essentielles ?

Bon je ne connaissais pas ce philosophe, et j'ai lu le lien wiki, et j'en retiens trois choses, même si concrètement d'autres se sont posés les mêmes problématiques sans en faire un livre dédié:

1- Le problème de la première question irréductible, sur l'axiome de départ:

Notre réflexion doit s'appuyer sur au moins des objets tangibles, universels, matériaux/briques de constructions, sinon il y aurait récursivité/rétro-bouclage infinie ou simplement la frontière où bute le savoir/la connaissance. ( comme en science avec les quarks )

2- Sur le support de la réflexion, la contradiction/l'antinomie être-étant, la boucle auto-reproductive :

Nos questionnements, comme les dictionnaires sont circulaires, ils se réfèrent les uns aux autres, pour sortir de cette impasse, il faut s'appuyer sur nos expériences/vécues/sens, seuls à même de donner des repères/références fixes/stables.

3- Les réponses qui apportent leur lot de problèmes/questions épineuses, les réponses problèmatologiques:

En phase avec notre développement tout azimut, où les connaissances progressent exponentiellement, il n'est pas étonnant que les questions qu'elles engendrent restent pour l'heure sans réponses, c'est comme le grand collisionneur du CERN qui produit et stocke des informations en 1 mois qui pourraient demander 1 siècle d'analyses, nous faisons évoluer notre environnement plus vite que nous sommes capables de l'intégrer, c'est le revers de la médaille de la coopération, le tout dépasse très largement les compétence d'un seul. Néanmoins, il faut savoir distinguer des questions essentielles, d'autres moins importantes, et ne pas les traiter identiquement, sous peine d'être submergé, ramener la problématique à la taille de l'individu/de l'humain.

Et comme l'a dit Madame sur un autre Topic, le philosophe ne peut plus faire l'économie d'ignorer les faits scientifiques, ce qui ne lui garantit pas une réponse, mais au moins l'éventail est plus restreint, et d'autre part, le scientifique est conscient de laisser en suspens certains aspects, ou alors conjectures pour se soulager de l'angoisse.

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deja-utilise Membre 5 992 messages
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Et pourtant , et pourtant ... je pense à la théorie des Multivers , Univers cycliques ,rebond perpétuel etc etc ..et là on dépasse le cadre la réfutabilité , ce que certains scientifiques dénoncent d'ailleurs .

L'impasse philosophique ne devrait pas conduire à des idées scientifiques, quasi- voir- indémontrables tout court ou inversement .

C'était bien le propos de Quasi-modo, de dire que des scientifiques proposent des théories, puis les faits viennent étayer ou réfuter telle ou telle théorie. La science cherche avant tout des modèles compatibles avec les données, les observations, il y a longtemps qu'elle a renoncé à décrire la réalité telle qu'elle est.

La philosophie bien que partageant nombre de caractéristiques avec le science, n'est pas expérimentale, donc non soumise au critère de réfutabilité directement!

Elle est au contraire la discipline qui va poser des questions, critiquer/décortiquer/analyser nos avoirs, leurs cohérences, leurs implications, etc...

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tison2feu Membre 3 112 messages
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à part Meyer... et Théia^^ (*battement d'ailes angéliques*) Bon Théia est juste partie sur une intuition sans trop savoir où et comment la mener. Et je n'aurais pas été capable d'aller bien loin toute seule, d'où mes recherches sur le net. Meyer va peut-être m'y aider, je ne connaissais pas, apparemment toi oui alors tu pourras peut-être m'éclairer : Sur wikipedia le chapitre qui développe "les principaux mécanismes de la théorie du questionnement" m'a vite perdue. Je n'y ai quasiment rien compris. Tu saurais en résumer les lignes essentielles ?

Sinon, pour ceux que les travaux de Meyer intéressent, j'ai aussi trouvé ce pdf : Qu'est ce que la problématologie

En m'excusant d'avoir éludé la paternité de cette intuition tienne puisque je trouve cela vraiment remarquable. :bo:

L'apport de Meyer devrait en effet permettre d'aller plus loin. Je ne le connais guère plus que toi, mais ce topic m'a suffisamment mis l'eau à la bouche pour me mettre à relire dès à présent ce petit Que-sais-je ? de Meyer, et apporter éventuellement quelque contribution au débat.

J'ai réagi comme toi en lisant l'article Wikipedia, parfois trop obscur (il n'y a pas d'articulations logiques entre chaque paragraphe) et qui contraste du tout au tout avec l'autre document pdf de 8 pages (mentionné par toi) beaucoup plus éclairant et d'autant plus appréciable qu'il est écrit par Meyer dans une langue concise.

Ce qui me semble essentiel chez Meyer, c'est d'avoir réactualisé le concept de refoulement freudien en l'appliquant au questionnement. Le philosophe belge distingue deux types de refoulement problématologique. Pour les définitions, je me permets de citer le bref article Wikipedia intitulé "Problématologie" :

"La problématologie est la théorie du questionnement, des mécanismes fondamentaux de la pensée, qui a vu le jour il y a plus de vingt-six ans sous la plume de Michel Meyer.

Présentation

La problématologie est une théorie philosophique prenant comme prémisse le concept du refoulement problématologique, inspiré du refoulement de Freud, mais appliqué au questionnement.

Un refoulement problématologique faible consiste ainsi en un refoulement faible des questions. Une période de refoulement problématologique faible est donc une période ou l'on se questionne davantage : par exemple le temps de Socrate, Platon, Aristote, Kant, Heidegger, Wittgenstein, ou plus généralement la Renaissance et les Lumières.

À l'inverse, un refoulement problématologique fort est caractérisé par un plus grand refus des questions ; les identités y sont fortes. Les mathématiques en sont un exemple : A est égal à A, A ne peut être non-A, Pi = 3,141592654, sont des identités fortes. Elles contrastent alors avec celles du refoulement problématologique faible, dans lequel les identités sont faibles : A peut être A, mais aussi B. Dans ce cas, il y a confusion : « J'ai un tigre dans mon moteur ». S'il y a confusion des sens, cet excès de littéralité conduit à l’humour, au rire (voir Le Rire de Bergson), à la comédie au théâtre. À l’inverse, un excès de métaphoricité conduit à la tragédie au théâtre.

On peut contrer le refoulement problématologique, si l'on veut favoriser le questionnement. On peut dans ce but faire appel à un refoulement apocritique (apocrisis : la réponse), consistant à refuser les réponses, permettant ainsi de compenser le rejet des questions."

Je termine en faisant le lien avec la conclusion de Meyer dans son article de 8 pages : "Le refoulement problématologique qui diminue fait éclore nos désirs à l’esprit, les mêle à notre discours, et il faut bien un refoulement compensatoire pour que la réalité reprenne ses droits." ("nos désirs" mis en gras par moi). En clair, plus le refoulement problématologique diminue, plus les incertitudes augmentent et nos désirs profonds refont surface.

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tison2feu Membre 3 112 messages
Forumeur expérimenté‚
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Bon je ne connaissais pas ce philosophe, et j'ai lu le lien wiki, et j'en retiens trois choses, même si concrètement d'autres se sont posés les mêmes problématiques sans en faire un livre dédié:

Dans le cas de Meyer, la problématologie est le concept-clé de sa philosophie tout entière. C'est beaucoup plus qu'un livre dédié à ce concept.

De plus, Meyer explique que la tension problématologique est fonction de l'Histoire et de ses coups de butoirs. Or, le monde occidental traverse actuellement une crise sans précédent, crise d'absence de repères absolus, puisque plus rien ne va de soi, comme si l'Histoire avait tout bousculé sur son passage : les valeurs, la morale, la famille, le couple, la profession, l'économie, la religion, l'esthétique qui est partie dans tous les sens. Il suffit de voir qui descend dans la rue en plus grand nombre depuis 1968, et pour quelles raisons - assurément pas pour des questions purement politiques.

En clair, c'est le contexte historique actuel qui pousse le philosophe à s'interroger avec autant d'acuité sur le questionnement du questionnement.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
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Dans le cas de Meyer, la problématologie est le concept-clé de sa philosophie tout entière. C'est beaucoup plus qu'un livre dédié à ce concept.

De plus, Meyer explique que la tension problématologique est fonction de l'Histoire et de ses coups de butoirs. Or, le monde occidental traverse actuellement une crise sans précédent, crise d'absence de repères absolus, puisque plus rien ne va de soi, comme si l'Histoire avait tout bousculé sur son passage : les valeurs, la morale, la famille, le couple, la profession, l'économie, la religion, l'esthétique qui est partie dans tous les sens. Il suffit de voir qui descend dans la rue en plus grand nombre depuis 1968, et pour quelles raisons - assurément pas pour des questions purement politiques.

En clair, c'est le contexte historique actuel qui pousse le philosophe à s'interroger avec autant d'acuité sur le questionnement du questionnement.

J'ai trouvé ce lien récapitulatif de la pensée de Meyer: http://alain.laurent-faucon.over-blog.com/article-24829734.html

Sinon, il existe aussi d'autres approches plus disparates:

Emmanuel Kant: Critique de la raison pure

Henri Poincaré: La science et l'hypothèse

Ernst Mach: La connaissance et l'erreur

Karl R. Popper: Conjectures et réfutation

Jean Largeault: Intuition et intuitionnisme

Blaise Pascal: L'art de persuader

Schopenhauer: Le monde comme volonté

Hegel: La raison dans l'Histoire

Descartes: Discours de la méthode

Jacques Goldberg: Éthologie et Sciences sociales

C. Chabrol et M. Radu: Psychologie de la communication et persuasion

Aucun philosophe/savant ne part de rien, il s'appuie nécessairement sur ces prédécesseurs, il développe un point plus particulier, analyse, synthétise, met le doigt sur un trait passé sous silence/implicite/délicat, etc...

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 112 messages
Forumeur expérimenté‚
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Aucun philosophe/savant ne part de rien, il s'appuie nécessairement sur ces prédécesseurs, il développe un point plus particulier, analyse, synthétise, met le doigt sur un trait passé sous silence/implicite/délicat, etc...

Qui a dit le contraire ?

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Dans ton exemple, c’est parce qu’une observation fait problème que les questions se posent. Et c’est le cadre théorique préexistant qui vient questionner l’observation. On peut ainsi remonter la chaîne des théories jusqu’à "la toute première question". Mais il faut avoir été confronté au réel pour se poser une question ; c’est l’observation problématique qui implique la question.

Je me demande alors, naïvement, s’il ne faudrait pas s’attacher aussi - tant dans la démarche scientifique que philosophique - à "problématiser" ce qui ne semble pas l'être. Faire en sorte que la question précède l’observation (problématique), de sorte qu’elle nous ouvre un nouveau champ de perception, jusqu’alors insoupçonné (ton exemple de Bell va peut-être dans ce sens, mais comme je ne l’ai pas compris... :-S)

A vrai dire je ne suis pas très sur de comprendre ce que tu voulais dire toi non plus, ou peut-être veux-tu dire que la voie à encourager serait de multiplier les théories alternatives, de sorte à finalement fournir la possibilité d'enrichir nos observations? Si c'est cela que tu voulais dire, oui, c'est effectivement l'idée que j'essaye d'exprimer ici. Car ce sont les théories alternatives qui vont permettre de fournir des expériences. Prenons par exemple une fois de plus le cas de la chauve-souris : observant que dans l'obscurité elle arrive à s'orienter et éviter les obstacles, on pourra être tenté d'imaginer qu'elle est comme le chat et que ses yeux lui permettent de voir dans le noir ou la très faible clarté (voici une théorie concurrente). Alors, on inventera l'expérience consistant à lui mettre un bandeau sur les yeux (pour finalement constater que la chauve-souris s'oriente toujours aussi bien cette bougresse!) donc éliminer cette nouvelle théorie alternative qui était néanmoins, jusque là, compatible avec les observations et les expériences.

Alors j'ai deux remarques principalement à faire, du moins à rajouter, puisque je ne conteste aucunement ce que tu as écrit, simplement je voudrai en limiter la portée:

- Il ne faudrait surtout pas oublier le phénomène de sérendipité, où l'on trouve/découvre ce que l'on ne cherchait pas! Y compris en science, donc la démarche de Popper bien qu'intéressante, n'est pas la seule à envisager. ( ce qui ne remet pas en cause la réfutabilité, sinon c'est la porte ouverte à n'importe quoi ), je pense à Archimède dans son bain, ou la découverte des micro-ondes, le rayonnement cosmologique, etc...

- Maintenant il faut également se méfier d'une théorie fétiche, dogmatique, qui fait consensus, "endoctrinante", car c'est aussi le meilleur moyen de rester à l'écart de la réalité, je pense " au tout génétique " qui aura durait presque 50 ans, et celles où les animaux n'agissaient que par instinct, qui elle aura résistait presque 400 ans, que les marées sont dues exclusivement à l'attraction lunaire, que le principe d'incertitude d'Heisenberg est une limite physique intrinsèque, etc...

Je ne suis pas véritablement partisan de Popper à titre personnel : je cherchai seulement un moyen de défendre l'idée que les questions sont plus importantes que les réponses et je remarquai que dans l'optique de Popper alors cela semble effectivement le cas... Je trouve par ailleurs que les difficultés théoriques qu'ouvrent son critère de démarcation sont trop sérieuses pour être éludées (voir par exemple la critique de Chalmers) mais c'est une autre question.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Excusez moi pour cette autre approche qui ne dissocie pas la question de la réponse en ce sens qu'ils sont tous deux le fruit d'une conduite raisonnée de la pensée.

Peut on imaginer une réponse qui ne se refère pas à une question ou une question qui ne suciterait aucune recherche de réponse ?

Nous parlons du pile et du face d'une même pièce à savoir la réflexion et la raison consciente.

C'est évident que répondre sans comprendre la question ne peut que générer une réponse inapropriée ou que poser une question d'une grande banalité ne peut apporter qu'une réponse elle même banale.

Selon moi, le sujet n'est pas la question à opposer à la réponse mais une même faculté que nous avons d'utiliser le ressort de nos pensées en les structurant par des affirmations qui nous structurent et nous rassurent ou par des questions qui nous aident à avancer dans l'inconnu avec cette force propre à l'homme qui est la force de structuration du langage et sa capacité à matérialisatiser le concept.

Donc se poser la/les bonnes questions est une faculté de poser les problématiques centrales et d'éviter le hors sujet.

Et tenter d'y répondre procède de la même rationalité dans le but d'une meilleure efficacité.

Apporter systématiquement la même réponse à une même problématique ne permet d'ailleurs pas de s'améliorer.

Il n'y a pas forcément une bonne réponse même si elle apparait évidente.

Se remettre en cause, remettre en cause sa solution, remettre en cause les solutions, penser différemment, c'est exprimer la force de sa raison.

Si on neutralise ce débat question / réponse par le rôle et les mécanismes de la structuration de notre rationalité, n'en reste pas moins que questions et réponses ne permettent pas de structurer selon moi l'ensemble de notre 'réalité'.

La conscience est un mécanisme rationnel qui permet assurément de cheminer et qui s'appuie en complément sur notre inconscient, sur nos émotions, sur nos personnalités, sur notre environnement.

Le nombre d'idées dont la genèse sort du périmètre de la réflexion pure est conséquent.

Le 'repos' de l'esprit, son évasion, notre faculté à évacuer le problème ouvre parfois des perspectives étonnantes et les réponses à de vieilles questions apparaissent parfois par des chemins détournés sans qu'on ait rationnellement traité la question initiale.

Appelons celà de l'intuition, un sixième sens, un coup de génie, une révélation...

La force de la pensée dépasse l'opposition question / réponse qui forme un tout cohérent.

Et il est clair que d'apporter systématiquement des réponses sans se poser les bonnes questions n'est pas le signe d'un cheminement de pensées efficace.

Le langage et l'écrit ont ils été les accélérateurs de notre raison ?

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

je reformule ma première question la vie organique biologique a t-elle un sens ?

La science ne pourra pas te répondre dans l'absolu car nos connaissances sont limitées, même en procédant par élimination. La philosophie est ce relais, c'est pour ça que beaucoup de grands scientifiques versent aussi dans la philosophie. C'est un moyen de prolonger leurs recherches formelles.

Le fait est que la science et la philo n'apportent jamais de réponses totales et absolues. Ce sont des chemins et les humains font des haltes sur des concepts forts ou utiles, sans savoir vraiment où ils sont, ni s'ils sont dans la bonne direction ou s'il fallait tourner à gauche ou à droite ou pas, si on a la bonne boussole ?

Plus on réfléchit et plus on se rend compte à quel point on est paumés dans un grand point d'interrogation. C'est vertigineux de s'allonger pour regarder le ciel étoilé et se poser des questions sur tout ce qu'on ne sait pas (et qu'on n'imagine même pas ne pas savoir).

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