Voyage

Mes mots écrits sur son instant

Mais nulle dérobade juste notés

Au temps où lui je l'aimais tant

Nos regards pétillants de gaieté

J'admire tout ce qui m'entoure

Mère Nature les fleurs les forêts

Ces petits rien remplis d'amour

Ce monde splendeur, ces bleuets

Ces gens qui s'agitent sans fin

Tels des fourmis me fatiguent

Me heurtent en courant en vain

Tout prêt à faire rompre ma digue

Je me hâte vers mon havre

Trésors de vie mon bonheur

Sans me détourner mon brave

Même si distance demeure

Dans la brume de l' étang

Là où je me suis réfugiée

Vol perdrix à l'horizon s'étend

En ce palais empli de félicité.

Ce qui ne peut être extrait

Comme un songe se flétri

Oh mon très cher ce n'était

Qu'un de ces mille feux épris

Réduite en peau de chagrin

Ma bulle floconneuse étoilée

Sphère de senteurs au jasmin

Vaporeuse blanche illuminée

Dans mon rêve avec toi

Constellation nous berce

Nébuleuse enchainée à moi

Titanesque en une pièce

Viens vers moi n'aie pas peur

De ce vide au dessus de nous

Unis ensemble en cette heure

Au sein de notre univers doux

Fantasmes et images ailées

Me voilà enfin prête à courir

Vers ta cabane et ses vallées

Venir dans tes bras pour en jouir

En cette terre mon infante

Ton reflet dans l'eau si flou

Image de toi que j'invente

Se baignant dans ce tout

Ton être que je désire

De mes doigts toucher

Désormais en mon délire

Glisse hors des pensées

Tes ailes sur ta robe sage

Ton regard qui m'attire

Fait naitre d'un autre âge

Sur ma peau Un martyre

Aucune rivale ne t'égale

En ce lieu bleu de plaisir

Fée de glace ma cigale

A tes pieds je suis ivre

En cette nuit lunaire

Frémissante enivrante

A l'unisson dans cet air

Je te rejoins ma galante

Entre caresses et baisers

Jouir ensemble de ce feu

Sur cette surface enjolivée

Plongeant dans l'entre deux

En ce lieu vit une louve mystique

Partie à la chasse du cerf et du faon

Parcourant la forêt de pin magnifique

En ce matin unique tout frais et blanc.

Ses petits louveteaux présents

Jouant à cache cache ici et là

Attendent au petit jour naissant

Sur la neige brillante leur repas.

Le vent souffle fort sur la plaine

Froid mordant étincelant émerveille

Allant entre les plants de verveine

Leurs museaux humant l'air en éveil.

Petits bruits sons et chuchotements

Grouillants de vie sur ce soleil figé

Vent dans les branches souffle chantant

Roulent cristaux multicolores dispersés.

Paisible et calme est cette montagne

Reposant et glacé est cet hiver

Bois alentours loin de ma campagne

Où réside un peuple de loups fiers.

Petite fille encore un bébé

Dorlotée par maman adulée

Un petit être très heureux

Au pays douceur de Materna.

Ce n'était qu'une belle vision

A cette période nommée illusion

Qui n'exista qu'un tout petit peu

Avant que les autres ne l'emporta

A la fin du jour de ce moment

Loin de sa chair de son sang

De son univers si tendre joyeux

Dans cette région inconnue là bas.

Parmi tous ces gens de la rue

Marchant sans la perdre de vue

Cette femme aux genoux cagneux

En ses propres ténèbres l'emmena.

Séparée de son amour maternel

Elle pense à son retour vers elle

Alors non possible étant avec eux

En ce monde ne lui appartenant pas.

Petite fille aux confins de l'univers

Rebelle contre tous ces gens d'hier

Sa maman lui manquant en ce lieu

Elle s'échappait en pensée dans ses bras.

Elle avait en tête le désir de liberté

Et son âme lui permettait de rêver

Dans contes et imaginaire hasardeux

Filant droit tenant bon la barre et son mât.

Assise à l'avant du voilier

A la barre est son équipier

Mer d'Iroise au ciel clair

Vers cet horizon ouvert

Il tangue sur ces eaux

Sur ce bleu vert des flots.

La houle le vent soufflent fort

Dirigeant des poussières d'or

Sur ce soleil à demi dissimulé

Noyant toutes ses pensées

Se percutant en vaguelettes

Regard tourné vers ses mouettes.

Sur l'océan un très bel oiseau

Ressemble à un fragile roseau

Ses ailes brisées immobile

Attend à l'avant de la quille

Que le remous du bateau cesse

Et soit emmené par sa princesse.

Retour vers la terre ferme

Voyage arrivé à son terme

Ce cormoran contre son sein

Elle câline son tout petit bien

En changeant de cap pour rentrer

Serrant contre elle son protégé.

Une page se tourne et s'en va

Cette enseigne disparait de là

Mes habitudes le soir la nuit

Où j'allais et venais sans bruit.

Si soudain surprise fâchée

Je me sens flouée et volée

Ils partent comme des voleurs

Laissant en place leur labeur.

Il me restait encore 26 euros

Cet argent je leur fais cadeau

Finalement ils partent très loin

Sans remord ni regret ni chagrin.

C'était coloré et assez lumineux

Cette façade aux teintes de bleu

J'aimais aussi regarder cet écran

Où défilait des images de brigands.

Encore un départ qui fait mal

Un pan du passé devenu banal

Cette technologie qui l'emporte

Et mon coeur qui prend la porte.

Désormais à présent en marchant

A tout ce qui fût pendant un temps

Je penserais aux souvenirs déchus

Où résidaient des personnages touffus.

Une page est tournée hélas

Je pleure à ce qui trépasse

J'avance seule sans entrain

En poursuivant mon chemin.

Un jardin aux fraîches senteurs

Ephémères sont ces fleurs

Au loin des passants en aval

Marchent vers ces pétales.

La bise souffle dans les branches

Cet arbre arrondi comme une hanche

Prémices aux amours d'un jour

Son amante secrète pour un retour.

Que sont devenues ses promesses

Ce feu brûlant déclaré à sa poétesse

Couvant sous l'ombre d'un regard

S'éloignant comme un train en gare.

Il est de ces mirifiques aquarelles

Que l'on peint en des ritournelles

Se moquant de cet ancien lieu dit

Attablé pensif face au soleil qui luit.

Pensées vagabondes et imaginaires

Il va et vient calme le long de sa rivière

Léger insouciant sifflotant , ce fripon

L'esprit déjà projeté vers son pont.

Rejoignant la ville et ses bruits

Amis du passé futur de ses nuits

Entre ange et démon il batifole

Virevoltant en cette farandole.

L'attendant patiemment fatiguée

Se promenant en cette forêt boisée

Elle rentre seule au petit matin sombre

Le long de cette route semée d'ombres.

L'aurore encore rosée peine à se lever

Le ciel teinté est encore bleu foncé

Chant de ces petits oiseaux heureux

Nouvelle ère s'ouvre sous ces cieux.

Fragment joint ..

Une page se tourne et s'en va

Cette enseigne disparait de là

Mes habitudes le soir la nuit

Où j'allais et venais sans bruit.

Si soudain surprise fâchée

Je me sens flouée et volée

Ils partent comme des voleurs

Laissant en place leur labeur.

était coloré et assez lumineux

Cette façade aux teintes de bleu

J'aimais aussi regarder cet écran

Où défilait des images de brigands.

Une simple feuille sur un fil

Allant funambule vers son île

Je ne suis que virtuelle aussi

Dans ce beau monde de vie.

Nul amour ne peut être

Ce jour ou demain naître

Si du rêve ne puisse exister

Un avenir réel non inventé

La lune est pleine et ronde

Elle illumine sa nuit féconde

Cette silhouette frêle longiligne

Avançant au delà de la ligne

Elle n'est ni épouse ni maitresse

Aimant écrire en toute allégresse

Son coeur est grand et tendre

Sa vie imaginaire de battante

Sa passion une envie dévorante

Mais pas comme une amante

Seul le monde réel la fascine

Dans ses proses et contines

D'un de ces prés fleuris au loin

Du linge mouillé sur un fil tendu

J'arrive sur une terre suspendue

Entre ces deux infinis du point.

Je navigue à présent à vue

Lunettes vissées sur mes yeux

Cet air étrange d'un demi dieu

Distinguant avec peine ma rue.

Que d'air et brassage de vent

Je ne m'y retrouve plus ici

En ce lieu et itinéraire aussi

M'emportant hors du temps

Chaleur sur la terre d'argile d'été

Se rejoignant s'assemblant en un

Univers unique d'ambre où d'aucun

Ne semble ce jour s'en préoccuper.

Je fatigue et difficile est ma marche

Avançant en plein et épais brouillard

Me voilà escortée par des fuyards

A l'humeur fantasque sous ces arches.

Stop arrêtons nous un moment

Laissez moi respirer en vain

L'envie d'étendre mes mains

Toucher ces pétales doucement.

Je laisse le bruit derrière moi

Communiant avec la nature

Mes pieds foulant le sol dur

Rejoignant mon beau paradis roi.

En une douce ambiance feutrée

Moment d'extase en demi teinte

Sur velours tendre et froissé

Entonnant avec grâce sa complainte

Rivée à son cher désir palpable

Ses sens à l'écoute de son corps

En cet unique instant mémorable

Gémissante elle attend son accord.

Une main laissée en suspend

Regard hypnotisant son délice

Il s'abime en ce flux, mouvement

Emotions d'envies qui se tissent

De tendres et touchantes caresses

Sensations à en perdre toute raison

Jouissance à venir ma douce déesse

Lapant toujours et encore ton bouton.

Ses yeux à demi fermés attentive

Dans le silence de la pièce sombre

A ce tournant où ils quittent la rive

Il s'apprête à faire sienne son ombre.

Un astre qui luit dans ma nuit

La lune dévorante qui illumine

Ce paysage aride sec d'ennui

Tous ces cailloux gris en ruine

Comment avancer dans ce désert

En cette immensité à perte de vue

Ce sable étendu comme une civière

De cette époque, à cet âge révolu

Pas à pas continuons en plein éveil

Des souvenirs éperdus un frisson

En cet instant devenu presque irréel

J'écoute un bruit, ce lointain son

J'écris des mots sur ce blanc

L'air si chaud les fait s'envoler

Levant ma tête dans le doux vent

Poussières et musique enchantées

Je me retourne et me revoilà

Propulsée dans un vif tourbillon

Enroulée en boule dans les draps

Ce n'était qu'un rêve, une connexion

1. De première je pensais être
   Ou de tes toutes premières
   Illusions et beaux mensonges
   Je n'étais alors que la seconde
   Jamais postée en tête de file
   Moi installée sur ma belle île
   Des rivales j'en possédais
   Et toi hélas qui les aimait.
   Nul ne pouvait être mon égale
   En ton coeur ta vie malléable
   J'aimais le claironner à l'envie
   Et très loin de moi tu es parti.
   Tes silences tes yeux clairs
   De ton regard et ce petit air
   Ton sourire ton rire ta moue
   Me faisaient devenir rouge.
   Il y a eu les sentiments la vie
   Puis un jour d'été de pluie
   Ta photo que je contemplais
   Sur mon mur plus rien n'était.
   Un grand vide une interrogation
   Là où j'aimais écrire à foison
   Tous les mots d'amour du matin
   Beau et simple sur ces chemins.
   J'allais le coeur en joie
   Tu étais mon unique roi
   Ame confiante allégresse
   Mais disparu toi l' ivresse
   Il n'y a donc plus personne
   Juste ton souvenir en somme
   Dorénavant je suis orpheline
   Et elle et toi et sa vie en rime.

bjr! tiens elbaid , une petite prose écrite en quelques minutes

D'élite tu n'es point

D'érudit moi non plus

Parcourant les chemins

Ensemble dans cette rue

Foisonne bon nombre d'idées

Au détour de nos réflexions

Allant et venant en gaieté

Jetant les mots à l'unisson

Toi mon trublion préféré

Semant avec envie les graines

Moi à l'âme poète éclairé

Je te suis le coeur en veine.

:)

:blush: .....

1. Toi l'inconnu d'un jour
   Rencontré à un détour
   Ainsi semant des roses
   Avec ces lettres qui osent
2. 
   Et en chantant je marche
   Trottinant sous cette arche
   Allant et venant sur ce chemin
   Je fredonne des airs enfantins.
3. 
   De l'aurore au crépuscule
   Je te suivais sans préambule
   De te serrer contre moi
   Dans mes rêves de toi
4. 
   Mille étoiles qui scintillent
   Dans mon ciel qui brille
   Ma nuit sans aucune lune
   Et tous ces réveils nocturne
5. 
   Sans retenue je m'élance
   Un geste puis ma révérence
   Obscur destin qu'est mien
   Composé de petits riens.
6. 
   Immobile je contemple à l'infini
   Cette clairière sans faire de bruit
   Vent bruissant dans les feuilles
   Doux frémissement en ce seuil.
7. 
   Il est tard le soleil dort
   En ce vert parsemé d'or
   J'aime ce paysage reposant
   Je ferme les yeux en pensant.
8. 
   Je t'embrasse de très loin
   Baisers en forme de points
   Oh belle nature que j'aime
   Nul besoin d'autre ici même.

Je me réveille en sursaut soudain

Aujourd'hui souvenir c'est ton Jour

En cette aube de ce certain matin

Tu étais encore là son bel amour.

Tu l'aimais tant à en mourir

Ses paroles flot d'étincelles

Tourbillons à n'en plus finir

De ses apparitions émerveille.

Un jour tu étais là

Et le soir disparue

Une bougie en bas

Son feu éclaire ma vue.

Epanouie tu le regardais

Contemplation à l'infini

Oh combien il te plaisait

Toi l'amoureuse de ce bandit.

J'étais heureuse pour toi

Installée sur ton petit nuage

Fabie! si loin déjà de moi

Partie un beau jour d'orage.

Pourquoi nous as tu quitté si vite

Nous t'aimions tous avec ton sourire

Ton frère adoré ces instants magique

Tout a été effacé en un unique soupir

Ta vie plongée à jamais dans l'obscurité

Plus de tes mains d'aquarelles teintées

Plus de caresses dans tes cheveux frisés

Fantômes et squelettes dérivant hors pensées.

Tout s'absorbe alors et se mélange

Rage et colère ressenties contre lui

Sans cesse comme cette avalanche

Ton départ à jamais ne sera puni.

Tes cendres pour toujours enterrées

En ce jour d'été où tu rayonnais

Pour ce bébé attendu en toi non né

Plus jamais hélas je ne le reverrais.

Aujourd'hui est ton anniversaire

Celle de ta funeste disparition

Et lui debout toujours si fier

Ta vie retirée sans concession.

Sous cette belle chaleur intense

Je reprends à nouveau ce parcours

Emprunté en cette forêt dense

En ce temps jadis encore si lourd

Rien n'a changé, rien n'a bougé

Je retrouve ici la petite fontaine

Au gré de mes pas mes pensées

Penchée au dessus l'âme en peine

J'entends encore son rire clair

Ses petites moues, des gestes

Quant elle évoquait le bruit de Mer

Là où elle n'était jamais en reste

Je marche toujours et je me souviens

Je traine les pieds et je continue

A chaque pierre roulant sur ce terrain

Mes larmes coulent sans retenue

Cette après midi dans ce sous bois

Je me suis promenée le coeur serré

Dans ces lieux paisible d'autrefois

Pour y déposer tes fleurs préférées

Je prie ainsi sur ta terre d'enfance

Un frisson soudain me parcourant

Je me recueille pleine de silence

Pour tous ces mois, ces deux ans.

A Fabie,