L'espoir

Lorsque l'on estime ne pas avoir ce que l'on mérite/aspire, ou que l'on ait perdu ce que l'on avait/cherchait, il ne reste bien souvent plus que l'espoir pour reprendre le cours de nos existences.

Mais qu'arrive t-il si ce dernier bastion lui-même ne se fait pas/plus ressentir, à partir de quoi rebondir pour continuer sa vie, sur quelle base bâtir pour un nouveau départ?

Oui, l'espoir est le dernier rempart de l'esprit.

Et c'est au pied du mur que l'on voit la valeur du maçon.

Tu vois ce que je veux dire ?

Dans les pires moments, on ne fait plus le beau, on est face à soi-même.

C'est là qu'il faut réussir. Celui qui sait rebondir, sait le mieux s'élever.

Pour répondre à ta question, je dirais qu'on peut très bien cheminer toute une vie sur de fausses bases. Chacun n'a pas la même chance, ni la même puissance.

Pourquoi vouloir continuer sa vie si on n'a plus d'espoir? l'espoir fait vivre!

continuer a vivre par simple mécanisme

un reflex d’existence

pas par espoir

l’existence pour une cause , pour autrui (ceux qui nous aiment) ..

ceux qui nous aiment ...

ou nous ignorent

nous oublient ou nous méprisent

tous ces cœurs conjugués assemblés

puis dispersés

oiseaux épuisés entre deux îles

rongé par l angoisse les regrets

futur nié évacué

impasse sans issus

et au fond a droite une maison vide

avec des punk ivres morts

des chats crevés

quand il y a plus d espoir reste l acte insensé

ce martyre ou l on met un excès d espoirs

le sens de nos vies devient absurde

un leurre sourire factice :)

illusion d un bien être

avenir présentable a offrir a nos proches

a ceux qui nous aiment ...

quand il n y a plus d espoir reste la distraction et le futur immédiat .. les habitudes du quotidien , d une vie normal , s accrocher a ces petit rien et attendre attendre qu on reprennent enfin gout a la vie qu on re-leve la tête pour revoir enfin ce putain d horizon se remettre a nouveau a regarder les étoiles ..

.. on se met a voyager sans même s en rendre compte on se fait parfois surprendre au détour d une note ..et puis derrière la colline on sent un soleil qui ne demande qu a naitre ...

Lorsque l'on estime ne pas avoir ce que l'on mérite/aspire, ou que l'on ait perdu ce que l'on avait/cherchait, il ne reste bien souvent plus que l'espoir pour reprendre le cours de nos existences.

Mais qu'arrive t-il si ce dernier bastion lui-même ne se fait pas/plus ressentir, à partir de quoi rebondir pour continuer sa vie, sur quelle base bâtir pour un nouveau départ?

Camus te dirait qu'il y a la révolte et ma foi, ce ne serait pas si con.

"L'Espoir est une joie inconstante,née de l'idée d'une chose future ou passée dont l'issue nous paraît douteuse.

La Crainte est une tristesse inconstante, née de l'idée d'une chose future ou passée dont l'issue nous paraît douteuse.

Supprimez le doute et l'espoir se change en sécurité, et la crainte se change en désespoir."

Spinoza

Pour combattre le désespoir, appliquer la règle de Montaigne qui dit :"Les hommes sont tourmentés par l'opinion qu'ils ont des choses et non pas par les choses elles-mêmes." Une même chose peut être agréable, désagréable ou indifférente, tout dépend de l'opinion. La musique est agréable à qui est joyeux, désagréable à qui est triste et indifférente au sourd. Donc c'est une question d'opinion, donc on peut la modifier.

Camus te dirait qu'il y a la révolte et ma foi, ce ne serait pas si con.

Aristote quant à lui faisait de l'indignation une vertu (avec deux excès à éviter : la haine/envie et la joie maligne/jalousie). Vertu décapante et tonique.

bonjour

je pense que l'espoir serait de croire que tout est possible , même le revirement d'une sitution qui parait inextricable ou irréversible. je pense qu'il est toujours bon d'espérer car ,tout peut arriver , même ce que l'on attend pas , ou auquel on ne croit plus .

bonne journée

Camus te dirait qu'il y a la révolte et ma foi, ce ne serait pas si con.

Mais la révolte, c'est l'espoir.

Pour se révolter il faut de l'espoir, il faut pouvoir se projeter vers un ideal. C'est ce qui déclanche l'idée de révolte.

Mais la révolte, c'est l'espoir.

Pour se révolter il faut de l'espoir, il faut pouvoir se projeter vers un ideal. C'est ce qui déclanche l'idée de révolte.

Justement, non. Il y a des révoltes qui n'ont d'autre perspective que ceci: ne pas abdiquer. Il faut entendre ici l'idée de révolte comme étant un état corporel, un état primitif du corps et de l'esprit lorsqu'ils sont acculés aux difficultés de la vie. Je dirai même que cette révolte-là suppose l'abandon de tout idéal, car son efficacité nécessite un abandon de l'être à ses couches inférieures, primitives. Il s'agit de laisser parler la bête humaine.

Oui, l'espoir est le dernier rempart de l'esprit.

L'espoir est le mot doux (pas le vaudou, tu vois ce que je veux dire) de l'espérance.

l'espoir c'est la lumiere qui nous eclaire notre chemin et qui nous donne la certitude que tout est possible , il suffit d'y croire de tout son etre :)

Bon... Il y a une invasion de bisounours ici...

Lorsque l'on estime ne pas avoir ce que l'on mérite/aspire, ou que l'on ait perdu ce que l'on avait/cherchait, il ne reste bien souvent plus que l'espoir pour reprendre le cours de nos existences.

Mais qu'arrive t-il si ce dernier bastion lui-même ne se fait pas/plus ressentir, à partir de quoi rebondir pour continuer sa vie, sur quelle base bâtir pour un nouveau départ?

L'espoir est le remède le plus dangereux au monde... à manier avec précaution, donc.

bonjour

je pense que l'espoir serait de croire que tout est possible , même le revirement d'une sitution qui parait inextricable ou irréversible. je pense qu'il est toujours bon d'espérer car ,tout peut arriver , même ce que l'on attend pas , ou auquel on ne croit plus .

bonne journée

tout à fait d'accord avec toi

cet espoir tenu qu'un jour la balance penchera enfin du bon côté et ce p'tit quelque chose qui fera que l'on s'en sortira, on ne sait pas comment ni où ni quand mais...cette certitude en soi que ça ne peut pas continuer comme ça à l'infini ce marasme dans lequel on vit

et puis un jour, on perd l'espoir et hop bye bye la vie! (j'espère ne jamais connaitre cet ultime étape :(), ...

Justement, non. Il y a des révoltes qui n'ont d'autre perspective que ceci: ne pas abdiquer. Il faut entendre ici l'idée de révolte comme étant un état corporel, un état primitif du corps et de l'esprit lorsqu'ils sont acculés aux difficultés de la vie. Je dirai même que cette révolte-là suppose l'abandon de tout idéal, car son efficacité nécessite un abandon de l'être à ses couches inférieures, primitives. Il s'agit de laisser parler la bête humaine.

tout à fait d'accord, hélas!

mais comme il ne sert à rien de se révolter si on ne peut pas atteindre son but ou faire triompher sa justice, ou ce à quoi et pour quoi on se bat, il vaut mieux ne rien faire, la révolte détruisant plus qu'elle ne construit car on perd toujours quelque chose dans la révolte, son estime de soi, sa sérénité, son âme , sa santé, ses espoirs aussi! tout ça pour quoi? pour refuser l'innaceptable? pour refuser ce qui nous arrive et dont on ne peut rien faire contre?

tout à fait d'accord, hélas!

mais comme il ne sert à rien de se révolter si on ne peut pas atteindre son but ou faire triompher sa justice, ou ce à quoi et pour quoi on se bat, il vaut mieux ne rien faire, la révolte détruisant plus qu'elle ne construit car on perd toujours quelque chose dans la révolte, son estime de soi, sa sérénité, son âme , sa santé, ses espoirs aussi! tout ça pour quoi? pour refuser l'innaceptable? pour refuser ce qui nous arrive et dont on ne peut rien faire contre?

Un exemple: un homme au bout du rouleau. Plus de perspectives de vie, de travail ou d'amour. Il sait plus quoi faire. Il est isolé. Il pense au suicide. Et puis un jour il se fâche: il décide de tout laisser et d'aller passer 1 an à l'autre bout du monde. Il a besoin d'air. Il a besoin de vivre. Il a besoin de ne pas accepter la situation. Il a besoin de provoquer les choses.

Voilà ce que j'appelle de la révolte saine.

La révolte détruit, bien sûr. Mais pour construire, il faut parfois détruire. En particulier lorsque plus rien ne semble avoir de sens. Quiconque a déjà fait une dépression sait qu'il faut se révolter à un moment où l'autre pour s'en sortir (à moins de ne pas l'avoir comprise !). Quiconque connaît les replis profonds de sa solitude connaît aussi cette révolte dont je parle.

Camus te dirait qu'il y a la révolte et ma foi, ce ne serait pas si con.

Justement, non. Il y a des révoltes qui n'ont d'autre perspective que ceci: ne pas abdiquer.

car son efficacité nécessite un abandon de l'être à ses couches inférieures, primitives. Il s'agit de laisser parler la bête humaine.

La révolte détruit, bien sûr. Mais pour construire, il faut parfois détruire.