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L'influence de la race sur le Moi


jean ghislain

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Membre, 51ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

" Ce facteur, la race, doit être mis au premier rang, car à lui seul il est beaucoup plus important que les autres. Nous l'avons suffisamment étudié dans un précédent volume pour qu'il soit utile d'y revenir longuement. Nous y avons montré ce qu'est une race historique, et comment, dès que ses caractères sont formés, alors ses croyances, ses institutions, ses arts, en un mot tous les éléments de sa civilisation, deviennent l'expression extérieure de son âme. "

Sigmund Freud.

Psychologie des foules et analyse du moi. (1921)

Je trouve ce passage de Freud particulièrement intéressant car il me semble correspondre à une difficulté principale, dès lors qu'un individu veut se construire et devenir autonome. Je veux dire, la difficulté de faire face à des siècles (ou millénaires) d'histoire et de culture qui ont forgés les différents peuples dans toute l'histoire de l'humanité. Ce problème, par exemple, Spinoza l'a bien compris pour en avoir été la victime. Qu'en est-il en fait quand on subit dès l'enfance l'influence d'une tradition forte ? Peut-on sortir de son sentiment d'appartenance à son peuple ? En d'autres termes, que vaut l'individu en regard de sa propre race ?

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VIP, 39ans Posté(e)
MacGyver VIP 3 992 messages
Forumeur en herbe ‚ 39ans‚
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C'est quoi une race chez les humains?

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, je verrais plus l'influence de la culture que de la race.

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Membre, 42ans Posté(e)
Californication Membre 9 058 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

De mon humble point de vue, les Humains (tous, sans exception) forment une seule et même race/espèce. Après, il est intéressant de se pencher sur le fait que lorsque l'on regarde, par exemple certaines séries Américaines, on fait mention de formules comme : " individu de race... " ; je pense que c'est mieux d'employer la formule " personne de type... ". Mais bon, on joue surtout sur les mots...

C'est un fait , la race Humaine est composée de plusieurs " types " d'individus... ce n'est pas une connotation raciste simplement une constatation logique... La diversité étant d'ailleurs une de nos plus belles richesses je trouve...

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Membre, Posté(e)
lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
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La culture et les traditions nous influencent. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il faille les subir et ne jamais les remettre en question. Dans la série traditions ineptes, l'humanité a de quoi faire le ménage. Au nom de nos prétendues racines, qu'est-ce qu'on peut nous faire avaler comme stupidités!

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Membre, Posté(e)
homerehr Membre 1 014 messages
Baby Forumeur‚
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Ce n'est pas tant l'influence d'une "race" sur l'expression du moi qui compte, car chaque différence de caractère, de culture, de religion, d'être et de façon d'être permet une interprétation de moi.

Que mon environnement influence mon "moi" certes, mais serai-je moi sans cette influence ?

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Membre, ptitevalseuse, 54ans Posté(e)
ptitepao Membre 12 807 messages
54ans‚ ptitevalseuse,
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Aaah, Sartre... fichu existentialiste !

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Membre, Posté(e)
homerehr Membre 1 014 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Par le je pense, contrairement à la philosophie de Descartes, contrairement à la philosophie de Kant, nous nous atteignons nous-mêmes en face de l'autre, et l'autre est aussi certain pour nous que nous-mêmes. Ainsi l'homme qui s'atteint directement par le cogito découvre aussi tous les autres et il les découvre comme la condition de son existence. Il se rend compte qu'il ne peut rien être (au sens où on dit qu'on est spirituel ou qu'on est méchant, ou qu'on est jaloux) sauf si les autres le reconnaissent comme tel. Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre. L'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi. Dans ces conditions, la découverte de mon intimité me découvre en même temps l'autre, comme une liberté posée en face de moi, qui ne pense et qui ne veut que pour ou contre moi. Ainsi, découvrons-nous tout de suite un monde que nous appellerons l'intersubjectivité et c'est dans ce monde que l'homme décide ce qu'il est et ce que sont les autres. En outre, s'il est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la nature humaine, il existe pourtant une universalité humaine de condition. Ce n'est pas par hasard que les personnes d'aujourd'hui parlent plus volontiers de la condition de l'homme que de sa nature. Par condition ils entendent avec plus ou moins de clarté l'ensemble des limites a priori qui esquissent sa situation fondamentale dans l'univers. Les situations historiques varient : l'homme peut naître esclave dans une société païenne ou seigneur féodal ou prolétaire. Ce qui ne varie pas, c'est la nécessité pour lui d'être dans le monde, d'y être au travail, d'y être au milieu des autres et d'y être mortel. (...) En conséquence, tout projet, quelque individuel qu'il soit a une valeur universelle".

L'Existentialisme est un humanisme

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
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C'est quoi une race chez les humains?

Bonjour, je verrais plus l'influence de la culture que de la race.

Je tiens à tout prix à corriger ici un point, erreur classique du regard d'une autre époque : vous regardez avec les yeux de l'individu du XXIème siècle un travail opéré 100 ans plus tôt minimum, travail qui a subi d'énormes évolutions, tant dans les théories que les notions.

Il est important donc de remettre en forme la chose, en prenant en compte un contexte précis : ici, le mot race (comme chez Gustave le Bon et d'autres auteurs de l'époque) fait référence à ce qu'on appelle l'ethnie maintenant.

Donc attention : n'oubliez jamais le contexte d'une oeuvre.

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Invité Frankygoztovalhalla
Invités, Posté(e)
Invité Frankygoztovalhalla
Invité Frankygoztovalhalla Invités 0 message
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C'est difficile de répondre.

Est-ce Freud aborde la question de façon biologique ?

Si oui... Des boliviens ont débarqué dans ma région via l'Espagne, je vois bien qu'ils ont à peu près le même stock génétique. Améridiens, très petits physiquement, viennent de la même région reculée de Bolivie.

Ethnie ?

Peut-être y'a t-il comme ça des poches de gens qu'on peut rattacher biologiquement ?

Ou est-ce que Freud aborde cette question du point de vue de la race selon un agrégat statistique particulier ?

(Blanc, noir, jaune....crâne eurasien, crâne...venant de telle région du globe etc). ??

En 1921, comment un psychanaliste voit "la race" ?

Neurologue allemand (Quand on incube les bases de l'antiracisme en France fin 18ème, pratiquement dans le même temps les allemands dévellopent tout un tas de classifications raciales : Blumenbach par ex.).

Je n'esssaierais même pas de répondre.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il ne s'agit bien sur pas de race mais de culture... La vie est un long fleuve tranquille l'illustre assez bien puisqu'on va échanger deux enfants français, et que le pauvre va vivre une vie de riche et que le riche va vivre une vie de pauvre... Chacun aura le poids de sa famille sur le dos, mais la nature même de l'enfant ne rentre pas en compte...

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Invité PopPorn
Invités, Posté(e)
Invité PopPorn
Invité PopPorn Invités 0 message
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Nous sommes tous frères par la nature et devenons distincts par le fait culturel me semble t-il...

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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Il me parait aussi évident que si on récupère un nouveau né de Marseille et qu'on l'échange avec un nouveau né du Nord, il y a peu de chance qu'ils chopent l'accent de leurs "gènes" :smile2:

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

C'est difficile de répondre.

Est-ce Freud aborde la question de façon biologique ?

Si oui... Des boliviens ont débarqué dans ma région via l'Espagne, je vois bien qu'ils ont à peu près le même stock génétique. Améridiens, très petits physiquement, viennent de la même région reculée de Bolivie.

Ethnie ?

Peut-être y'a t-il comme ça des poches de gens qu'on peut rattacher biologiquement ?

Ou est-ce que Freud aborde cette question du point de vue de la race selon un agrégat statistique particulier ?

(Blanc, noir, jaune....crâne eurasien, crâne...venant de telle région du globe etc). ??

En 1921, comment un psychanaliste voit "la race" ?

Neurologue allemand (Quand on incube les bases de l'antiracisme en France fin 18ème, pratiquement dans le même temps les allemands dévellopent tout un tas de classifications raciales : Blumenbach par ex.).

Je n'esssaierais même pas de répondre.

Il ne l'aborde pas de façon biologique, mais comportementaliste (en bon psy qu'il est) : le poids de la "race" dans les comportements individuels. Non pas par raison de la génétique, mais par raison des coutumes, cultures, et autres déterminants du même genre qu'il qualifie "une race historique" (élaborée par une accumulation de coutumes, culture, etc.).

Gustave Le Bon parlait de race aussi à son époque pour différencier les multiples cultures arabes (dans l'ouvrage "La Civilisation des Arabes"). Il n'y a pas forcément une intention strictement biologique, mais les disciplines de l'époque s'inspiraient énormément de la méthodologie naturaliste pour édifier des théories. Il faudra attendre un peu pour voir de nouvelles méthodologies apparaître pour considérer l'objet social (par exemple) autrement qu'en mécanique semblable à celle d'un corps humain, etc.

Donc il faut prendre un certain recul et ne surtout pas lire au pieds de la lettre les écrits de l'époque.

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Invité Frankygoztovalhalla
Invités, Posté(e)
Invité Frankygoztovalhalla
Invité Frankygoztovalhalla Invités 0 message
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"Nous y avons montré ce qu'est une race historique"

Qu'entend-il par "race historique" ?

Edit : merci pour la précision The Black Cat

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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Je tiens à tout prix à corriger ici un point, erreur classique du regard d'une autre époque : vous regardez avec les yeux de l'individu du XXIème siècle un travail opéré 100 ans plus tôt minimum, travail qui a subi d'énormes évolutions, tant dans les théories que les notions.

Il est important donc de remettre en forme la chose, en prenant en compte un contexte précis : ici, le mot race (comme chez Gustave le Bon et d'autres auteurs de l'époque) fait référence à ce qu'on appelle l'ethnie maintenant.

Donc attention : n'oubliez jamais le contexte d'une oeuvre.

Pour ma part, je faisais surtout référence au titre et non à l'article après c'est vrai que le titre ne peut être qu'en rapport avec le sujet.

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
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Certes. Mais je préfère relativiser très rapidement le propos, sinon, on se retrouvera avec un débat empoisonné. wink1.gif

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
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Tout à fait^^

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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
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En comparant le contexte où freud écrit et celui où nous vivons, j'ai l'impression qu'il devient difficile de discerner des races, même si des différences subsistent.

Dans son contexte, je crois qu'on peut encore prendre une distance sur sa propre race en rencontrant le représentant d'une autre, par la poésie en quelque sorte.

Aujourd'hui pour trouver un tel décentrement qui ne tourne pas autour de ta seule capacité réflexive mais se fonde à la croisée d'un cosmos culturel radicalement étranger (et vivant) il faut beaucoup pagayer.

Cela dit, le monde n'est pas uniforme et on peut tout à fait de soi-même prendre une certaine distance. Je ne suis pas non plus certain qu'il n'y ait pas d'individus "innés", qui ont ça dans l'"âme", même si je vois bien que ça ne semble pas être la majorité

Perso je désire que mon agir fasse du sens avec les autres, sinon j'ai le sentiment d'être amputé et impuissant. Mais c'est peut-être parce que à la base je me sens étranger, de fait, et cela encore a peut-être été induit par ma "race" ?

En tout cas je peux appliquer à moi-même ce que Freud dit.

Il faut aussi voir le conflit. Je crois avoir remarqué que lorsqu'on s'affronte (surtout en famille, entre amis/frères) et qu'on passe un certain stade de violence, là où tout devient possible, si l'on survit quelque chose s'est décanté, épuré, quelque chose est "mort" et par la suite il devient possible qu'autre chose survienne. Dans la violence nous faisons l'épreuve de ce que Sartre disait : nous sommes condamnés à être libres. Peut-être parce qu'à se mettre des coups dans la gueule pour de vrai on est obligés de reconnaître que l'autre et soi-même sommes entiers et en un sens égaux. C'est difficile à exprimer ça. Mais enfin donc, au sortir de ça, l'horizon peut s'être dégagé

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Membre, Posté(e)
vesto Membre 1 578 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En généalogie,on peut maintenant découvrir le berçeau historique d'un individu grâce une analyse de ses gènes . cela montre la transmission de caractères héréditaires sur des millénaires.

dernièrement une nouvelle découverte remet en cause pas mal d'idées reçues:

Un os d'être humain à été découvert en espagne et on est parvenu à en extraire le plus viel ADN humain au monde,il date de 400000ans. cette découverte laisse les chercheurs perplexes: les restes n'ont pas révélé d'affinité avec les Néanderthaliens... est-ce que des traits psychologiques peuvent se transmettre de générations en générations ?

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