On raconte que...

C'est encore d'actualité (preuve en est dans les transports en commun).

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En URSS en juin 1941, sur ordre de Staline, Gerasimov, anthropologue russe, se met à l'ouvrage : sa mission est de procéder à la reconstitution faciale du visage du conquérant turco-mongol Tamerlan, dont les restes ont été exhumés en Ouzbékistan, en dépit de la malédiction légendaire pesant sur son tombeau. Or, le jour même de cette exhumation, l'Allemagne nazie attaque l'Union soviétique. La vox populi en aurait longtemps tenu Gerasimov pour responsable (et peut-être Staline aussi, mais ça mieux valait pas le dire, même pas en murmurant).

A propos de restauration faciale, la première remonte à 1865 et fut l'œuvre de l'Allemand Hiss, qui, grâce à sa méthode, parvint à identifier le crâne de Jean Sébastien Bach.

Intéressant ! :)

Le médecin qui a accouché l'impératrice Marie-Louise a demandé à Napoléon, comme la naissance du futur roi de Rome se présentait assez mal: "Sire, dois-je sauver la mère ou l'enfant" ?

Les historiens racontent que la réponse fut "la mère".

Je tiens de ma mère, qui était une arrière petite-fille de la petite-fille du médecin en question, que la réponse fut: "Les deux!".

Dans ses moments intimes, Napoléon Bonaparte aimait l'odeur de faisandé : ça l'excitait ! On lui connait à ce titre cette phrase célèbre d'une de ses lettres à Joséphine : "Chérie, ne te lave pas, j'arrive".

Bonjour,

J'ai entendu dire que Napoléon Bonaparte avait perdu la bataille de Waterloo parce qu'il avait chiffonné un papier où se trouvait toute sa stratégie de battre son adversaire; qu'il avait jeté à la poubelle et qu'une dame de ménage passant par là aurait retrouvé ce papier chiffonné dans la poubelle qu'elle vidait à ce moment-là et alla le donner au camps adverse.

Est-ce vrai? Parce que cela me paraît toujours confus dans ma tête en tout cas. :gurp:

Cette histoire parait peu probable...

Une histoire de femme de ménage qui est vraie, par contre, c'est celle à l'origine de l'affaire Dreyfus: La femme de ménage de l'ambassade allemande a rapporté aux services de renseignements français (moyennant finances ?) le contenu de la corbeille à papiers de son employeur..

Là, je peux dire merci à Secrets d'Histoire pour m'avoir fait découvrir cela :

On a toujours pensé que Gavrilo Prinzip était le seul homme impliqué dans l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand. Or, ils étaient en tout 6 personnes à être impliquées et réparties sur tout le trajet de la voiture de l'archiduc. Le premier qui assassinait l'archiduc était considéré comme un héros et le gagnant de ce pari.

Il se trouve que les 4 premières personnes ont raté l'archiduc, soit parce qu'ils ne l'avaient pas vu, soit parce qu'ils avaient peur...

Le cinquième a voulu leur lancer une bombe dans la voiture, mais celle-ci a tout simplement rebondi et a explosé à côté. Il s'est fait arrêté juste après. Ce qui fait qu'il ne restait que le 6ème homme pour cette tâche : Gavrilo Prinzip.

Avec tous ces ratés, l'archiduc et son épouse ont eu le temps d'arriver au palais de Sarajevo (enfin je crois...:D) pour rencontrer le maire. Ils sont restés une demi-heure et sont repartis dans leur voiture.

Alors que Prinzip sort d'un restaurant, il voit que la voiture de l'archiduc arrive dans sa rue. En effet, le chauffeur s'était trompé de route et l'archiduc lui a bien dit : "Hé chauffeur, ce n'est pas par là". Donc il a fallu faire demi-tour et bien sûr s'arrêter. C'est à ce moment-là que Prinzip sort de sa cachette et tire 2 balles tuant l'archiduc et son épouse.

Ha là là ! Quelle histoire !

Pour être plus précis, il me semble me souvenir que le deuxième trajet devait être modifié suite à l'attentat à la bombe raté de la veille puisque Louis Ferdinand avait décidé d'aller rendre visite aux blessés du dit attentat : Or, la personne responsable de transmettre le trajet au chauffeur étant justement à l’hôpital, l'itinéraire reste donc inchangé.

Réalisant qu'on se trompe de route, on dit au chauffeur de s’arrêter : Malchance incroyable, la voiture de Ferdinand s'arrête juste devant une terrasse de café ou se restaure le sixième larron, buvant une bière et mangeant un morceau, en ruminant probablement cet attentat raté....Et là la voiture du couple royal s'arrête juste devant lui ! il a du y voir un effet de la grâce divine...

Ni une ni deux, il prends son pistolet et à la temps de tirer deux coups au jugé avant de se faire attraper par la foule : La malchance continue, alors que ce type n'a jamais appris à tirer au pistolet, simple étudiant extrémiste, les deux coups qui font mouche et le coupe royal n'y survivra pas. On connait la suite...

Ça ne nous dit évidemment pas si la guerre aurait eu lieu même si cet improbable concours de circonstance n'avait pas eu lieu, mais il est vrai qu'on se dit in manquablement que parfois, l'histoire dans sa dimension la plus tragique tient à peu de choses.

bonjour

quand on regarde le passé ,on à l'illusion que les causes à effets sont logique et leurs aboutissement obligé .

il semble qu'il n'en est rien . le hasard à souvent son mot à dire et il intervient souvent quand on si attend le moins .

mais le hasard n'est qu'une infinité de possibilités de cause à effet exterieur à l'évènnement principal et qui , comme le grain de sable , interviennent dans l'évènement à cause de circonstances logique mais imprévue .

bonne journée

Oui, c'est vrai. Je le savais aussi, mais j'en avais pas parlé, parce que j'en avais marre d'écrire ! :D

Pour être plus précis, il me semble me souvenir que le deuxième trajet devait être modifié suite à l'attentat à la bombe raté de la veille puisque Louis Ferdinand avait décidé d'aller rendre visite aux blessés du dit attentat : Or, la personne responsable de transmettre le trajet au chauffeur étant justement à l’hôpital, l'itinéraire reste donc inchangé.

Réalisant qu'on se trompe de route, on dit au chauffeur de s’arrêter : Malchance incroyable, la voiture de Ferdinand s'arrête juste devant une terrasse de café ou se restaure le sixième larron, buvant une bière et mangeant un morceau, en ruminant probablement cet attentat raté....Et là la voiture du couple royal s'arrête juste devant lui ! il a du y voir un effet de la grâce divine...

Ni une ni deux, il prends son pistolet et à la temps de tirer deux coups au jugé avant de se faire attraper par la foule : La malchance continue, alors que ce type n'a jamais appris à tirer au pistolet, simple étudiant extrémiste, les deux coups qui font mouche et le coupe royal n'y survivra pas. On connait la suite...

Ça ne nous dit évidemment pas si la guerre aurait eu lieu même si cet improbable concours de circonstance n'avait pas eu lieu, mais il est vrai qu'on se dit in manquablement que parfois, l'histoire dans sa dimension la plus tragique tient à peu de choses.

On raconte que dans le journal L'Humanité, le 4 juillet 1940, on lit ce passage incroyable :

« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante»

Propagande... Ou ironie...

Très possible. Gallica ne présente pas l'archive 1940 pour ce journal, on ne peut pas vérifier.

Il me semble que l'Humanité était un journal communiste durant la Seconde Guerre Mondiale. Je pencherais donc plutôt pour le deuxième.

Ah oui je suis du même avis oui, plutôt de l'ironie.

C'est impressionnant le nombre de phrases sorties de leur contexte, d'historiettes déformées, qui pullulent aujourd'hui dans toutes les "anecdotes" de l'histoire

Surtout durant les périodes de troubles.

Je crois même que l'Humanité a été publié clandestinement durant la SGM - à vérifier cependant, je ne suis pas très au fait des historiques de nos journaux nationaux. Parce qu'un journal qui s'appelle l'Humanité et qui prône la fraternisation avec les nazis euh... :D

Il s'agissait en réalité de "ménager" les forces d'occupation pour que le journal continue de paraître. Mais Vichy va l'interdire quand même et effectivement, il paraîtra clandestinement.

L'Humanité parait clandestinement pendant cinq ans (383 numéros diffusés à 200 000 exemplaires) et s'abstient de s'en prendre aux Allemands jusqu'à août 1940 (date de la fin des négociations). De nombreux journalistes de sa rédaction périrent dans la lutte contre l'occupant nazi, comme Gabriel Péri (responsable de sa rubrique internationale, fusillé le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien), Lucien Sampaix... Le journal reparait librement le 21 août 1944 durant la Libération de Paris.

On peut lire dans L'Humanité clandestine du 20 mai 1941, l'appel du PCF concernant la création du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France : « Le PCF s'adresse à tous ceux qui pensent français et veulent agir français... Dans ce Front national pour l'indépendance il y a de la place pour tous les Français sauf les capitulards et les traîtres au service de l'envahisseur, pour que la France soit la France et ne devienne pas une colonie nazie, l'unité nationale doit se faire... contre les envahisseurs et les traîtres, contre le gouvernement de Vichy qui obéit aux ordres des occupants allemands. »

Au fur et à mesure de l'Occupation, l'Humanité devient de plus en plus dure avec les Allemands et avec le Régime de Vichy.

(wiki)

Ah Péri était de l'Humanité ? Je savais pas.

Dans le style, il y a la propagande russe : Un Allemand de tué, tu as gagné ta journée.

Je crois que ça peut rentrer dans cette rubrique. Ils ont fait de tous les Allemands des démons nazis qu'ils ont déclenché une boucherie chez les civils et des milliers d'Allemandes ont été violées.

Les dessous sulfureux et peu reluisants de l'Histoire...

« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante»

Pas ironique du tout. Au début de la guerre, avec le pacte germano soviétique, le PC et son organe, l'humanité, sont ouvertement collaborationnistes. Ils encourageront même les soldats français à déserter et saboter. C'est la fin brutale du pacte provoquée par Hitler qui change l'attitude du PCF, en juin 41.

Pour la petite histoire, Onfray a récemment écrit que l'humanité avait créé de toute pièce un faux numéro de l'humanité pour faire croire à la résistance communiste de la première heure ^^...Mais je n'ai pas vérifié l'information.

Autre petite histoire qui manque pas de sel, le fameux guy moquet, avec son émouvante lettre, distribuait des tracts qui d'appeler à la résistance, en appelait au contraire au collaborationnisme. tel que celui ci :