Je suis vieux, malade et déprimé

... et je vis dans un désert médical !

Quand je parviens à obtenir une consultation chez mon généraliste,(qui est tout sauf bon psychologue) il me reproche gentiment de trop m'écouter.

J'aurais tendance à te dire de changer de médecin, mais si c'est le seul à des kilomètres à la ronde, cela sera difficile.

Je pense que tu as besoin de voir du monde. Peut-être pourrais-tu être mis en relation avec des associations qui organisent des activités pour les séniors, histoire de te changer les idées ?

Bienvenue à la campagne cher Rasibus. Nous sommes les laissé-pour-compte de la France. Plus de docteur, plus d'école primaire, plus de gendarme, plus de transport en commun pour rejoindre les villes ! Seule solution, partir et rejoindre une ville. Hélas.

Bonjour rasibus :)

Et pourquoi ne pas carrément aller voir un psychologue ? Lui c'est son métier d'écouter.

C'est difficile de vieillir, c'est difficile d'être isolé, c'est difficile, tout simplement, de ne plus "trouver sa place".

Rassurez vous dans les grandes villes ce n'est pas mieux; Parfois on est malade et on ne peut pas avoir de rendez vous avant 15 jours alors la seule possibilité c'est d'aller à l'hôpital ou on doit attendre pendant des heures et des heures parce que forcément toutes les personnes qui n'ont pas pu avoir de rendez vous se retrouve là; Et évidemment les médecins de l'hôpital ne sont pas du tout content de se retrouver avec des patients qui viennent pour des maladies bégnines alors que d'autres sont là pour des urgences surtout qu'ils ont un lourd protocole à respecter; Je pense que quand c'est possible il faut passer directement par l'étape pharmaciens qui sont souvent aussi compétents pour ce qui est sans gravité et puis pour ce qui est de la psychologie ben il faut aller voir un psychologue (ou alors directement un psychiatre si on n'a peu de moyens financiers c'est préférable parce que pris en charge par la sécurité sociale); En général les spécialistes sont moins surbookés que les généralistes;

J'aurais tendance à te dire de changer de médecin, mais si c'est le seul à des kilomètres à la ronde, cela sera difficile.

Je pense que tu as besoin de voir du monde. Peut-être pourrais-tu être mis en relation avec des associations qui organisent des activités pour les séniors, histoire de te changer les idées ?

En effet, il n'y a pas d'autre médecin dans mon patelin de 2.000 habitants.

Et j'en suis au point de ne pas être capable de me déplacer en voiture.

Merci à tous ceux qui m'ont répondu.

Et tu ne peux pas embaucher quelqu'un qui pourrait te servir de chauffeur en mettant une petite annonce ?

Est ce que tu envisagerais rasibus de rejoindre une résidence pour personnes âgées ?

C'est une solution tu sais, moins de solitude et pourtant un endroit bien à soi, et de l'aide peut être en cas de besoin (déplacements ou autre).

bonjour rasibus

un médecin doit-ètre aussi psychologue , c'est très important pour les malades .j'espère que tu va aller mieux et garder le moral .

bonne journée

Tout le monde en a rasibus si je puis dire.

Mais il faut apprendre à lâcher prise, dans tous les domaines. Ce n'est pas simple, mais pas si compliqué non plus.

Savoir pardonner et pardonner.

Les choses ont l'importance qu'on leur donne.

Ne pas se mettre martel en tête

Ne pas se rabâcher des choses négatives, mais trouver le bon côté des choses (tout à son bon côté)

La maladie en général exprime un certain déséquilibre quelque part, nous sommes tous malades. Le mal a dit ! Après faut savoir quoi !

Imaginons nous qu'ailleurs qu'en France, tout pourrait être pire.

Mais en effet, il faut faire des rencontres.

Les associations permettent de rencontrer du monde pour se changer les esprits. Dans un patelin de 2000 hab. il n'y en a pas pléthore en général, mais cela peut être aussi l'occasion d'en monter une. Quitte à passer des annonces (boulangerie, journal du coin, etc.). IL y a forcément d'autres personnes dans une situation proche qui ont les mêmes besoins.

Un RERS ou un SEL par exemple sont des assos fortes utiles pour beaucoup de monde.

http://www.rers-asso.org

http://www.selidaire.org/spip/

Tout le monde en a rasibus si je puis dire.

Mais il faut apprendre à lâcher prise, dans tous les domaines. Ce n'est pas simple, mais pas si compliqué non plus.

Savoir pardonner et pardonner.

Les choses ont l'importance qu'on leur donne.

Ne pas se mettre martel en tête

Ne pas se rabâcher des choses négatives, mais trouver le bon côté des choses (tout à son bon côté)

La maladie en général exprime un certain déséquilibre quelque part, nous sommes tous malades. Le mal a dit ! Après faut savoir quoi !

Imaginons nous qu'ailleurs qu'en France, tout pourrait être pire.

C'est joli, mais c'est tout.

Quand on en peut plus, "tout le monde", "les autres", "ailleurs", on s'en fout. Ca c'est pas joli, mais c'est honnête.

D'où le lâcher prise . Dépasser ses convictions les remettre en cause !

Comme nul n'a la vérité, chacun se trompe.

Sinon, après il ne reste plus que la prière ma chère !

D'où le lâcher prise . Dépasser ses convictions les remettre en cause !

Comme nul n'a la vérité, chacun se trompe.

Sinon, après il ne reste plus que la prière ma chère !

Bien malin est celui qui connaît parfaitement la souffrance de son voisin et comment avec ses moyens à lui il peut y remédier.

Je parle d'instant T, pas de "toile de fond" :)

Ensuite je comprends January, mais là l'instant T, c'est nos posts quelque part.….

Je parle d'instant T, pas de "toile de fond" :)

Le lâcher prise doit se faire en permanence, et surtout aux instants T.

Je ne comprends pas très bien ton point de vue fabule j'avoue.

Si l'on m'annonce demain que ma fille est décédée je ne vois pas comment "dépasser mes convictions et les remettre en cause" (J'exagère à peine mais c'est surtout pour qu'on se comprenne).

J'ai l'impression que tu es en train de "moraliser" et de dire, en bref : faut s'pousser au c!.. oui. Mais des fois c'est pas possible. Faut l'avouer aussi.

Peut être, mais étant passé au moins 2 fois à côté de la mort cette année, je me permets de relativiser aujourd'hui.

Quand l'on perd quelqu'un pour reprendre ton exemple, ce qui nous attriste, c'est notre condition, c'est nous à qui va manquer la personne, on ne pleure pas pour elle mais pour nous.

Alors que si l'on pensait exclusivement à elle, la tristesse ne serait plus.

Comme j'ai dit c'est simple et compliqué à la fois.

Ensuite, il ne faut pas attendre d'être déprimé, car là c'est le plus compliqué tu as raison.

Mais même, le temps est là pour nous aider dans cette situation, il faut essayer de se changer les idées, voir des gens, bouger, créer, etc.

Le changement, c'est maintenant !

La semaine dernière, j'ai trouvé le moyen d'aller voir mon docteur. Il le fallait; c'était pour me faire vacciner contre la grippe, car nous allons recevoir à la maison un bébé fragile. Il a pris ma tension, et m'a dit qu'elle était parfaite. Du coup, je n'ai pas jugé utile de l'embêter avec mes autres symptômes et je lui ai donné ses 23 €...

Cette nuit, j'ai mal dormi; j'avais chaud, j'avais froid, je ne sais pas. Alors, aujourd'hui, je ne vais sûrement pas faire grand chose. A part déambuler sur le forum.

Peut être, mais étant passé au moins 2 fois à côté de la mort cette année, je me permets de relativiser aujourd'hui.

Quand l'on perd quelqu'un pour reprendre ton exemple, ce qui nous attriste, c'est notre condition, c'est nous à qui va manquer la personne, on ne pleure pas pour elle mais pour nous.

Alors que si l'on pensait exclusivement à elle, la tristesse ne serait plus.

Comme j'ai dit c'est simple et compliqué à la fois.

Ensuite, il ne faut pas attendre d'être déprimé, car là c'est le plus compliqué tu as raison.

Mais même, le temps est là pour nous aider dans cette situation, il faut essayer de se changer les idées, voir des gens, bouger, créer, etc.

Le changement, c'est maintenant !

Je ne sais pas à côté de quelle mort tu es passé deux fois, mais je peux te dire que si c'est celle qui guette le dépressif, alors je suis passé au moins dix fois à côté. Comme je l'ai dit dans le sujet sur la dépression, il ne faut JAMAIS dire à un dépressif de se "secouer" faire ceci ou cela. C'est précisément ce qu'il aurait envie de faire mais que la maladie l'empêche de mettre à exécution. A quel point est arrivé Rasibus ? On ne le sait pas, mais si j'ai un conseil à lui donner, c'est, non pas de se secouer, mais de secouer son toubib pour qu'il l'envoie consulter un spécialiste du mental. Les déplacements peuvent être pris en charge par la sécu.