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Sommes nous ce que nous faisons ou faisons nous ce que nous sommes?


deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

A titre d'illustration du Topic, je donnerai le cas suivant:

Est ce que c'est parce que je suis individualiste que je choisirai un sport individuel, ou est ce que c'est en faisant un sport collectif que cela fera de moi un être sociable? Lors de l'approche d'un premier sport, donc en général dans l'enfance, mais pas exclusivement.

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Membre, Posté(e)
Manumax Membre 939 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je fais du forum, je suis un forumeur :D

Si je suis un internaute, je fais de l'internet :p

Quand je dors, je suis un dormeur :dort:

Etc...

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Membre, 58ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 036 messages
Forumeur activiste‚ 58ans‚
Posté(e)

Est ce que c'est parce que je suis individualiste que je choisirai un sport individuel, ou est ce que c'est en faisant un sport collectif que cela fera de moi un être sociable? Lors de l'approche d'un premier sport, donc en général dans l'enfance, mais pas exclusivement.

il y a le caractère innée , qui dépend peut être de l’astrologie et de la date de naissance , et peut être aussi héréditaire .

mais l'entourage peut aussi nous obliger à changer notre caractère innée pour être en phase avec notre entourage ,

mais dés qu'on est libre et indépendant , je pense qu'on va retourner à notre caractère inné .

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Une personnalité n'est jamais figé dans le temps... Le concept d'ipséité illustre le fait d'être toujours soi de notre naissance jusqu'à maintenant alors que je ne suis déjà plus le même entre le moment où j'ai ouvert ce sujet et le moment je termine ma phrase par un point.

Je peux avoir des tendances individualistes mais je suis aussi un animal social: En fonction de mon humeur je choisirais alors un sport individuel ou collectif. L'individualiste ou le social sont des concepts qui n'existe pas dans la réalité, pareil que le salaud ou le chic type... Quand je prends ma voiture, en fonction de mon humeur je vais laisser passer tous les piétons ou je vais klaxonner toutes les voitures qui font mettre plus de 2 dixièmes à passer au feu quand il revient au vert.

Ma personnalité est malléable et ce sont les expériences qui vont me forger... et parfois des contres expériences vont me faire réaliser que j'avais tord sur ceci ou cela. Je peux donc choisir un sport co en me disant soit que j'ai envie d'être avec du monde, soit en me disant que ça me fera du bien de voir du monde... Et je peux choisir un sport individuel soit en me disant que j'ai envie de voir personne, soit en me disant que ça me fera du bien de m'isoler un peu. Je peux même faire du rugby et de la natation...

Il y a encore une perception de la solitude ou du groupe... Le karaté? Sport co ou individuel? D'un coté je suis seul contre un adversaire, mais de l'autre je suis en cours avec d'autres élèves et j'apprends aussi bien du prof que de mes adversaires... N'est pas la même chose avec un sprinter? Quand au foot, combien de footballeurs a t'on sifflé parce qu'il jouait personnel?

Voilà, nous sommes à la fois individualiste et social en même temps...

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Membre, Posté(e)
La Suggestion Membre 438 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A titre d'illustration du Topic, je donnerai le cas suivant:

Est ce que c'est parce que je suis individualiste que je choisirai un sport individuel, ou est ce que c'est en faisant un sport collectif que cela fera de moi un être sociable? Lors de l'approche d'un premier sport, donc en général dans l'enfance, mais pas exclusivement.

C'est très complexe.

Si je prend un jeune enfant quelques moi après la naissance. Que je lui propose une activité à deux par exemple. Si le caractère inné ne favorise pas cette interaction (peur/timidité naturelle, indifférence ou autre..) l'étendue de l'influence de l'inné sera déterminée par mon comportement:

- Si je trouve le moyen de l'intéresser au jeu/activité sportive je peux l'accoutumer aux interactions sociales et aux jeux collectifs à son insu. Si l'activité est régulière et plaisante il y a fort à parier qu'il associera progressivement les activités collectives aux activités positives et par contraste, les activités individuelles à des activités faiblement positives voire négatives (si on s'arrange pour que les jeux individuels soient particulièrement rébarbatifs par exemple ce qui n'est pas conseillé car il faut tout de même qu'il puisse également agir seul et que le but n'est pas de le mettre en conflit avec sa "nature initiale" en le poussant à être tout l'opposé).

-Si au contraire je le soumet à des activités de concurrence, d'efforts injustifiés car peu récompensés, dans l'ensemble négatives et ce de façon relativement régulière l'inné trouvera confirmation dans l'acquis et générera une appréhension naturelle aux jeux collectifs. Qui ensuite, si ils sont mal encadrés (à la garderie par exemple) provoqueront des phénomènes d'exclusion ou d'auto-exclusion volontaire ou non.

La légère appréhension des jeux collectifs se traduira par un manque d'expression d’enthousiasme, un manque d'initiative et une réticence à fournir des efforts. Si ces jeux collectifs sont laissés aux soins des enfants (les enfants peuvent sélectionner les joueurs de leur équipe), par exemple un choix systématiquement tardif de l'enfant "timide" amplifiera le sentiment d'exclusion etc..

Le résultat sera évident: l'enfant qui à l'origine n'avait qu'une légère appréhension développera une aversion aux jeux collectifs. Parfois ce sera même par auto-suggestion car l'enfant, ne comprenant pas ce qui l'a amené à être "rejeté" va "rejeter" la communauté à son tour et donner raison à sa propre attitude : << Ce sont eux les idiots, ils courent après la balle sans savoir pourquoi, ils se font concurrence et se blessent eux-même et les autres>> etc... Ce phénomène d'auto-suggestion peut même produire des "convictions" qu'il sera difficile d'abolir car elles seront (assez souvent) confortées par le vécu et l'experience.

Si dans la petite enfance ces expériences ne sont pas compensées (ne serait-ce par des interventions directes du "personnel encadrant") elle créeront à chaque nouvelle étape (chaque année, chaque rentrée de classe etc..) des appréhensions supplémentaires qui se traduiront dans le comportement de façon de plus en plus intenses et reproduiront les mêmes effets.

Dans la réalité, en moyenne, ces expériences ont tendances à s'équilibrer. Comme l'a dit Crabe-fantôme, les changements d'humeur d'un jour à l'autre, le hasard des rencontres et/ou contextes etc... vont pouvoir offrir à l'individu une diversité d'expérience qui auront tendance à limiter les "convictions auto-suggestives" , tempérera son appréhension naturelle etc... c'est pourquoi les introvertis purs seront rares et les extravertis purs aussi.

Que l'enfant soit initialement introverti ou pas, ça se percevra toujours par des tendances mais le gros de la vie sociale peut-être constituée artificiellement.

Mais bien sûr si la question est de savoir si nous sommes déterminés on en revient au débat sur les théories quantiques etc...

Cordialement.

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Membre, Zero Point Energy, 47ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
47ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)

Encore une question croustillante ...

:D

Après avoir réfléchi un bon moment , au moins 15 secondes éparpillées sur une bonne demie-heure ,

j'en viens à l'instant de me dire que l'un ne va pas sans l'autre ,

tout comme le moment présent comporte à la fois le moment d'après et celui d'avant .

Ensuite et toujours en comparaison , on pourrait espérer que ce soit nous qui formons le présent ,

et non le présent ( résultante d'un passé " mémorable " surtout dans les livres où l'histoire ment )

qui nous forme .

Seulement , aussi , en imaginant que nous avons beaucoup de choix que nous pourrions prendre

dans le moment présent qui s'annonce à chaque instant ,

c'est à ce moment là que l'on arrive à faire ce que note expression dégage ...

:)

... et que donc , on devient ce que l'on exerce .

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

il y a le caractère innée , qui dépend peut être de l’astrologie et de la date de naissance , et peut être aussi héréditaire .

mais l'entourage peut aussi nous obliger à changer notre caractère innée pour être en phase avec notre entourage ,

mais dés qu'on est libre et indépendant , je pense qu'on va retourner à notre caractère inné .

Mais avons nous vraiment un caractère inné? Ou se forme t-il en même temps que nos premières expériences, qui commencent avec notre vie intra-utérine.

Des instincts je n'en doute pas, mais un caractère déjà formé me parait difficile à soutenir, l'enfant naissant qui a une santé fragile avec de forte douleur au ventre conduira ses parents à agir d'une certaine manière avec lui, mais le même enfant sans ses coliques bénéficierait d'un autre traitement et donc en retour l'enfant grandira en fonction de cet environnement qui peut être fort différent du premier cas, ce qui modifiera profondément sa personnalité balbutiante.

Il me semble que le couplage parent-enfant est primordial sur l'évolution caractérielle de l'individu, mais qu'à l'age adulte il soit aussi possible d'être profondément transformé après un évènement majeur dans notre vie, et qu'après j'agirai en tenant compte de cet acquis/transformation, c'est ce que j'ai fait ou vécu qui déterminera ce que je ferai dorénavant. A l'inverse c'est parce que je suis d'une certaine manière, qu'avec le temps se renforcera, qui me conduira à faire toujours les mêmes types d'activités, avec la même trame sous-jacente.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Et bien nous naissons pourtant tous différent avec des taux d'hormones par exemple qui nous sont propre. Ce qui fait que dès les premières secondes de notre vie, peut être même in utero, nous agissons différemment, avec notre "inné". Pour schématiser grossièrement certaines hormones nous poussera à penser, agir ou réagir de telle ou telle façon. Si on prend des jumeaux homozygote dès leur naissance: vont ils pleurer de la même manière, sur les mêmes fréquences, la même intensité, avec la même durée. Sans doute pas... De là il me semble que l'inné est véritablement inné, qu'il ne s'agit pas d'une succession de conditionnement.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je peux avoir des tendances individualistes mais je suis aussi un animal social: En fonction de mon humeur je choisirais alors un sport individuel ou collectif. L'individualiste ou le social sont des concepts qui n'existe pas dans la réalité, pareil que le salaud ou le chic type... Quand je prends ma voiture, en fonction de mon humeur je vais laisser passer tous les piétons ou je vais klaxonner toutes les voitures qui font mettre plus de 2 dixièmes à passer au feu quand il revient au vert.

Que l'humeur du moment ou les émotions, puissent faire prendre une orientation à un moment donné, je peux l'entendre, mais c'est bien notre personnalité qui interfèrera avec la nouvelle activité et qui permettra de continuer ou pas dans le temps, celui qui a peur du vide et qui se retrouve pour une raison ou une autre à proximité du vide, se rappellera violemment que ce n'est pas son truc, il fera donc machine arrière, préférant quelque chose de plus familier/rassurant: nous n'agissons pas sans motivation et sans raison. Je pense qu'il faut bien distinguer une réaction ponctuelle et une action qui dure, bien que les mécanismes psychiques doivent être les mêmes, j'avais plus en tête nos actions que nos réactions, car celles-ci risquent fort d'être uniquement inconscientes, alors que les actions auront les deux.

Ma personnalité est malléable et ce sont les expériences qui vont me forger... et parfois des contres expériences vont me faire réaliser que j'avais tord sur ceci ou cela. Je peux donc choisir un sport co en me disant soit que j'ai envie d'être avec du monde, soit en me disant que ça me fera du bien de voir du monde... Et je peux choisir un sport individuel soit en me disant que j'ai envie de voir personne, soit en me disant que ça me fera du bien de m'isoler un peu. Je peux même faire du rugby et de la natation...

Oui effectivement, on peut choisir avec de bonnes résolutions initiales, mais pouvons nous lutter contre notre nature ( ce que nous sommes devenus ), celui qui est très exigeant ne pourra peut-être pas supporter des coéquipiers laxistes, ou encore celui/celle qui ne supporte pas les ordres/consignes n'acceptera pas très longtemps qu'on lui dise comment procéder, à l'inverse de celui qui n'aime pas prendre des responsabilités/décisions sera bien content qu'on le fasse à sa place, etc....

On voit bien toutes les peines du monde pour ceux, justement, qui timide en public cherche à y être à l'aise, qu'un autre qui a toujours son mot à dire, peinera beaucoup à rester bouche close lors d'une réunion quelconque où une ou plusieurs autres personnes s'expriment. N'est-il pas au contraire préférable de bien se connaitre pour faire ce qui est en adéquation avec sa personnalité, puisque se contraindre ne dure qu'un temps en général, sauf à trouver un intérêt existant plus fort que la contrainte nouvelle.

Voilà, nous sommes à la fois individualiste et social en même temps...

C'est vrai, mais la question n'était pas vraiment là!

mon Être conduit ce que je fais, ou ce que je fais Me conduit?

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Les deux mon général. Notre liberté "réelle" est minuscule entre nos conditionnements et notre propre biologie.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

C'est très complexe.

Si je prend un jeune enfant quelques moi après la naissance. Que je lui propose une activité à deux par exemple. Si le caractère inné ne favorise pas cette interaction (peur/timidité naturelle, indifférence ou autre..) l'étendue de l'influence de l'inné sera déterminée par mon comportement:

- Si je trouve le moyen de l'intéresser au jeu/activité sportive je peux l'accoutumer aux interactions sociales et aux jeux collectifs à son insu. Si l'activité est régulière et plaisante il y a fort à parier qu'il associera progressivement les activités collectives aux activités positives et par contraste, les activités individuelles à des activités faiblement positives voire négatives (si on s'arrange pour que les jeux individuels soient particulièrement rébarbatifs par exemple ce qui n'est pas conseillé car il faut tout de même qu'il puisse également agir seul et que le but n'est pas de le mettre en conflit avec sa "nature initiale" en le poussant à être tout l'opposé).

-Si au contraire je le soumet à des activités de concurrence, d'efforts injustifiés car peu récompensés, dans l'ensemble négatives et ce de façon relativement régulière l'inné trouvera confirmation dans l'acquis et générera une appréhension naturelle aux jeux collectifs. Qui ensuite, si ils sont mal encadrés (à la garderie par exemple) provoqueront des phénomènes d'exclusion ou d'auto-exclusion volontaire ou non.

La légère appréhension des jeux collectifs se traduira par un manque d'expression d’enthousiasme, un manque d'initiative et une réticence à fournir des efforts. Si ces jeux collectifs sont laissés aux soins des enfants (les enfants peuvent sélectionner les joueurs de leur équipe), par exemple un choix systématiquement tardif de l'enfant "timide" amplifiera le sentiment d'exclusion etc..

Le résultat sera évident: l'enfant qui à l'origine n'avait qu'une légère appréhension développera une aversion aux jeux collectifs. Parfois ce sera même par auto-suggestion car l'enfant, ne comprenant pas ce qui l'a amené à être "rejeté" va "rejeter" la communauté à son tour et donner raison à sa propre attitude : << Ce sont eux les idiots, ils courent après la balle sans savoir pourquoi, ils se font concurrence et se blessent eux-même et les autres>> etc... Ce phénomène d'auto-suggestion peut même produire des "convictions" qu'il sera difficile d'abolir car elles seront (assez souvent) confortées par le vécu et l'experience.

Si dans la petite enfance ces expériences ne sont pas compensées (ne serait-ce par des interventions directes du "personnel encadrant") elle créeront à chaque nouvelle étape (chaque année, chaque rentrée de classe etc..) des appréhensions supplémentaires qui se traduiront dans le comportement de façon de plus en plus intenses et reproduiront les mêmes effets.

Dans la réalité, en moyenne, ces expériences ont tendances à s'équilibrer. Comme l'a dit Crabe-fantôme, les changements d'humeur d'un jour à l'autre, le hasard des rencontres et/ou contextes etc... vont pouvoir offrir à l'individu une diversité d'expérience qui auront tendance à limiter les "convictions auto-suggestives" , tempérera son appréhension naturelle etc... c'est pourquoi les introvertis purs seront rares et les extravertis purs aussi.

Que l'enfant soit initialement introverti ou pas, ça se percevra toujours par des tendances mais le gros de la vie sociale peut-être constituée artificiellement.

Mais bien sûr si la question est de savoir si nous sommes déterminés on en revient au débat sur les théories quantiques etc...

Cordialement.

Merci pour ce développement, auquel j'adhère. ( sauf * )

Mais cela revient à dire que nous sommes complètement conditionnés, et donc totalement prévisibles! Moi j'adore....:D

* Selon ton acquiescement aux propos de Crabe_fantome, tu dis qu'il y a équilibrage, mais es-tu certain de cela? N'as tu pas remarqué que l'on choisit toujours selon les mêmes critères, en nombres restreins d'ailleurs, et que nos goûts sont stables dans le temps. Comme tout conditionnement, il est assez difficile de passer outre naturellement, c'est bien souvent des situations plutôt violentes/cataclysmiques pour l'individu qui le font changer, sinon il est très régulier dans ses actes, tant soit peu que l'on est compris "son fonctionnement" ou ses motivations.

Je pense plutôt que les fléaux de la balance penchent toujours du même coté, et que comme les phénomènes physiques avec leurs lois, les personnes se comprennent très bien aussi avec quelques règles communes et spécifiques: sinon comment expliquer l'efficacité du cinéma, des publicités et l'engouement pour certaines destinations vacancières ou certains sports?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Encore une question croustillante ...

:D

Après avoir réfléchi un bon moment , au moins 15 secondes éparpillées sur une bonne demie-heure ,

:smile2:

j'en viens à l'instant de me dire que l'un ne va pas sans l'autre ,

Bien vu! Effectivement, c'est une interaction permanente entre l'être et ses expériences passées et présente.

Une machine qui fait des calculs est une calculatrice à minima, et une calculatrice sert à faire des calculs, mais pour un être humain, n'y a t-il pas de temps en temps un libre arbitre ou plus facilement des accidents de parcours qui le façonne, et cette nouvelle forme en retour lui permet d'appréhender le monde différemment qu'avant.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Je pense au contraire qu'il est assez facile de changer... Avant j'adorais jouer aux playmobiles, maintenant j'aime bouquiner... Je détestais les petits pois et les épinards que j'adore aujourd'hui... Je change tout le temps tout en restant moi même.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Et bien nous naissons pourtant tous différent avec des taux d'hormones par exemple qui nous sont propre. Ce qui fait que dès les premières secondes de notre vie, peut être même in utero, nous agissons différemment, avec notre "inné". Pour schématiser grossièrement certaines hormones nous poussera à penser, agir ou réagir de telle ou telle façon. Si on prend des jumeaux homozygote dès leur naissance: vont ils pleurer de la même manière, sur les mêmes fréquences, la même intensité, avec la même durée. Sans doute pas... De là il me semble que l'inné est véritablement inné, qu'il ne s'agit pas d'une succession de conditionnement.

Je ne dis pas que l'inné n'existe pas, puisque je parle aussi d'instinct.

On sait également que même des clones ne sont pas rigoureusement identiques, il y a autre chose que l'action pure des gènes dans la genèse d'un être vivant: par exemple les tâches sur la peau des vaches clonées ne sont pas identiques, à la même place ou la même forme entre les différents clones!

Mais je ne parlais pas de ces différences anatomiques ou biologiques au-dessus, ce que je remettais en cause c'est le processus de caractère inné d'un individu. Au contraire, puisque je me suis servi des infimes différences à la naissance pour dire que celles-ci induiront un comportement spécifique des éducateurs, et que donc la personnalité/le caractère de l'enfant se fera en fonction de ce comportement, lui-même engendré par ses propres différences, et ainsi de suite, je dirai qu'il y a co-évolution, mais pas dans le sens écologique.

Je pense au contraire qu'il est assez facile de changer... Avant j'adorais jouer aux playmobiles, maintenant j'aime bouquiner... Je détestais les petits pois et les épinards que j'adore aujourd'hui... Je change tout le temps tout en restant moi même.

Je crois que ces changements sont mineurs, et c'est plus la forme qui change que le fond, ce n'est pas en lien direct avec ta personnalité, ce sont les centres d'intérêts qui ont changés:

tu ne joues certes plus aux Playmobiles, mais tu as certainement une activité ludique quelconque, tes goûts culinaires ont évolués/se sont transformés, mais tu manges toujours.

Si par exemple, je ne supporte pas d'être commandé, cela ne dépendra pas de l'ordre lui-même, mais de l'état de fait d'obéir! ( même si parfois je me plis aux consignes, c'est que d'un autre coté je suis gagnant sur un autre plan: travail-argent ) Vois tu?

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Ce n'est pas qu'extérieurement... je peux avoir un taux d'hormones qui vont me faire réagir de telle ou telle manière.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Tout à fait, tout comme des douleurs que toi seul ressens!

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Membre, Un petit Socrate, 111ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
111ans‚ Un petit Socrate,
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A titre d'illustration du Topic, je donnerai le cas suivant:

Est ce que c'est parce que je suis individualiste que je choisirai un sport individuel, ou est ce que c'est en faisant un sport collectif que cela fera de moi un être sociable? Lors de l'approche d'un premier sport, donc en général dans l'enfance, mais pas exclusivement.

Les deux, en proportion variable, selon notre tempérament naturel, acquis, notre environnement proche, éloigné, à des moments clés de notre vie, selon notre âge... le tout en proportion très variable d'un individu à l'autre.

Retenons que nous sommes ce que nous faisons ET nous faisons ce que nous sommes, paradoxe vaincu, ainsi le Destin nous dirige ET nous dirigeons notre destin. Dans quelle mesure ?Voici le mystère éternel :).

Aucune expérience scientifique ne saurait l'évaluer, car la vie n'est pas réductible à des schémas simples... mais vous pouvez toujours essayer !

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Membre, Posté(e)
La Suggestion Membre 438 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Merci pour ce développement, auquel j'adhère. ( sauf * )

Mais cela revient à dire que nous sommes complètement conditionnés, et donc totalement prévisibles! Moi j'adore....:D

Totalement peut-être pas mais dans l'ensemble oui. On ne peut nier l'influence de ce genre d’expériences (dans laquelle beaucoup se reconnaîtrons sur nos fonctionnements).

Selon ton acquiescement aux propos de Crabe_fantome, tu dis qu'il y a équilibrage, mais es-tu certain de cela? N'as tu pas remarqué que l'on choisit toujours selon les mêmes critères, en nombres restreins d'ailleurs, et que nos goûts sont stables dans le temps. Comme tout conditionnement, il est assez difficile de passer outre naturellement, c'est bien souvent des situations plutôt violentes/cataclysmiques pour l'individu qui le font changer, sinon il est très régulier dans ses actes, tant soit peu que l'on est compris "son fonctionnement" ou ses motivations.

Je pense plutôt que les fléaux de la balance penchent toujours du même coté, et que comme les phénomènes physiques avec leurs lois, les personnes se comprennent très bien aussi avec quelques règles communes et spécifiques: sinon comment expliquer l'efficacité du cinéma, des publicités et l'engouement pour certaines destinations vacancières ou certains sports?

Je ne suis pas sûr de mon interprétation de ta réponse mais je vais répondre en la suivant:

Nous sommes effectivement régulier, mais là où je parle d'équilibrage c'est dans la surface. Par exemple, même si ma tendance générale reste l'introversion dans le quotidien on me verra parfois dehors , parfois non. Parfois très renfermé, parfois, si par exemple quelque chose pendant la journée m'a mis de mauvaise humeur ou m'a rappelé à un raisonnement qui me déplaisait -Ex: je n'aime pas l'injustice et j'ai non-seulement été le témoin mais parfois aussi la victime de plusieurs injustices- me rappelle telle ou telle vielle pensée, générée par mon passé et ma nature introvertie "ce sont tous des idiots ils blessent les autres et eux-mêmes".

Autrement dit, le quotidien et les relations de surfaces me permettent d'être différent dans les actes de ce que je suis et parfois d'oublier tout ce que j'ai été pendant une période où je désire être différent, où j'aspire à l'extraversion par exemple, car dans l'instant on me présente un jeu collectif très amusant. Je ne m'oublie pas vraiment car j'aurais du mal à rentrer dans le sport collectif etc... mais il me sera possible de me comporter pendant un temps comme un extraverti.

Il y a aussi des fausses introversions. Si les gens sont effectivement violent alors l'introverti choisit l'introversion par sécurité , si ils ne l'étaient pas il choisirait l'extraversion qui serait plutôt son comportement naturel (et en théorie même , celui qui est le plus fréquent car il y a plus de fausses introversion que de véritables introversions). Un changement d'environnement va le révéler bien au contraire du début, très extraverti.

Tout cela en l'absence de véritable choc.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Les deux, en proportion variable, selon notre tempérament naturel, acquis, notre environnement proche, éloigné, à des moments clés de notre vie, selon notre âge... le tout en proportion très variable d'un individu à l'autre.

Retenons que nous sommes ce que nous faisons ET nous faisons ce que nous sommes, paradoxe vaincu, ainsi le Destin nous dirige ET nous dirigeons notre destin. Dans quelle mesure ?Voici le mystère éternel :).

Que l'acquis et l'inné se mélangent et co-interfèrent pendant la période de développement de la petite enfance l'enfance je le comprends volontiers, mais passé l'age des 3 ans, les psychologues s'entendent pour dire que la personnalité est formée.

C'est à dire que celui qui n'aime pas se retrouver dans l'eau, ne prendra aucun plaisir à le faire et cherchera systématiquement à s'y soustraire, à l'inverse la personne qui ne vit qu'à travers autrui, ne supportera qu'à doses infinitésimales les activités individuelles ou la solitude, donc d'une part ces individus font ou ne font pas ce qu'ils sont ou ne sont pas, et d'autre part ils sont ou ne sont pas ce qu'ils font ou ne font pas, il n'y a pas de réel changement, même si il est possible par moment de se contraindre légèrement par convention ou nécessité, mais la nature profonde de l'individu le ramènera à ce qu'il est ou à ce qu'il fait et qui lui convient.

Si je découvre une nouvelle activité, par exemple comme un autre forumeur, le Karaté, peut être apprécierais je ce sport puisque je suis droit ou tend à l'être, je suis intimement humble et que je recherche la maitrise du combat pour différents raisons, mais cela peut me déplaire aussi, car je n'aime pas me sentir inférieur vis à vis des plus anciens élèves ou du sensei, je n'aime peut-être pas souffrir dans ma chair pour apprendre quelque chose ou ce sport de combat est trop limitatif par rapport à mes ambitions: est ce donc le sport le Karaté qui fera de moi le modèle-type du karatéka ou plutôt l'inverse, j'aurais choisi une activité qui me correspond, et que donc je n'ai pas vraiment changé même après des années de formation?!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

Totalement peut-être pas mais dans l'ensemble oui. On ne peut nier l'influence de ce genre d’expériences (dans laquelle beaucoup se reconnaîtrons sur nos fonctionnements).

C'est comme un programme informatique dont je n'ai que des bribes, j'aurais quelques informations sur ce qu'il peut faire, plus ou moins précisément, mais il restera une part d'ombre qui m'échappera lors de son fonctionnement, je pourrais être surpris car ignorant une partie de ses possibilités. Je crois qu'il en va de même avec une personne, elle possède plusieurs programmes de fonctionnement dont elle n'a que très partiellement conscience et connaissance, et encore moins une personne de son entourage, c'est à dire que l'on se retrouve à connaitre certaines réactions typiques de la personne, mais on peut être surpris par d'autres car parfaitement inconnues jusqu'alors.

Mais ce n'est pas parce que l'on n'a pas accès complètement à toutes les informations, que le programme ou la personne ne soient pas parfaitement déterminés, c'est simplement que de l'extérieur nous n'avons pas tous les éléments nécessaires à cette parfaite connaissance, car en tant que parent il m'est assez facile de connaitre les réactions de mes enfants, car je les connais très bien, ma femme/ma mère également, mais moins puisqu'il me manque leurs expériences premières, et la personne qui me surprend le moins étant moi-même, la seule différence étant donc l'étendue des connaissances que l'on détient sur les individus pour les comprendre.

Nous sommes effectivement régulier, mais là où je parle d'équilibrage c'est dans la surface. Par exemple, même si ma tendance générale reste l'introversion dans le quotidien on me verra parfois dehors , parfois non. Parfois très renfermé, parfois, si par exemple quelque chose pendant la journée m'a mis de mauvaise humeur ou m'a rappelé à un raisonnement qui me déplaisait -Ex: je n'aime pas l'injustice et j'ai non-seulement été le témoin mais parfois aussi la victime de plusieurs injustices- me rappelle telle ou telle vielle pensée, générée par mon passé et ma nature introvertie "ce sont tous des idiots ils blessent les autres et eux-mêmes".

Autrement dit, le quotidien et les relations de surfaces me permettent d'être différent dans les actes de ce que je suis et parfois d'oublier tout ce que j'ai été pendant une période où je désire être différent, où j'aspire à l'extraversion par exemple, car dans l'instant on me présente un jeu collectif très amusant. Je ne m'oublie pas vraiment car j'aurais du mal à rentrer dans le sport collectif etc... mais il me sera possible de me comporter pendant un temps comme un extraverti.

Il y a aussi des fausses introversions. Si les gens sont effectivement violent alors l'introverti choisit l'introversion par sécurité , si ils ne l'étaient pas il choisirait l'extraversion qui serait plutôt son comportement naturel (et en théorie même , celui qui est le plus fréquent car il y a plus de fausses introversion que de véritables introversions). Un changement d'environnement va le révéler bien au contraire du début, très extraverti.

Tout cela en l'absence de véritable choc.

Je suis d'accord, mais tout ceci reflète des contraintes plus ou moins passagères, jusqu'à ce que le naturel puisse à nouveau s'exprimer, il n'y a pas véritablement de changement, mais adaptation ou émotion éphémère, j'avais moi aussi donné l'exemple de celui qui n'aime pas recevoir des ordres et pourtant dans le cadre du travail, se contraindra à les subir car un avantage compensera cette révulsion, ce sera l'argent, mais à faire disparaitre cet effet antagoniste et l'individu montrera à nouveau les signes de l'insoumis: les changements ne sont qu'apparents ( tout comme les lois physiques peuvent se contrariées entre elles, par exemple la pesanteur vs la poussée d'Archimède, on peut manifestement analyser la situation qui ne sera plus paradoxale ou exceptionnelle )

Je continue à penser que les changements véritables seront du fait d'un évènement majeur pour la personne, et quoique les thérapies comportementales donnent quelques résultats, bien souvent ce ne sont que les apparences qui sont sauves, tout comme on ne traite que les symptômes de la grippe et non la maladie elle-même!

cordialement,

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