Crise financière en Chine : 60% de risque

Bloomberg

http://www.bloomberg...om-june-22.html

Charlene Chu, responsable senior de la branche institutions financières de Fitch Rating prévient d' une situation explosive du secteur bancaire en Chine. "Ces cinq dernières années, les banques chinoises ont engrangé des actifs égaux à ceux du système bancaire américain. Le montant total des prêts s'est monté à 198% du PIB contre 125% quatre ans plus tôt. Il ne peut y avoir de solution à ce problème, quand le crédit est deux fois plus élevé que le PIB et qu'il progresse deux fois plus vite.

La hausse de 45 points au Japon de 1985 à 1990 et celle de 47 points en Corée de 1994 à 1998 ont toutes les deux déclenché des crises bancaires. Une telle hausse du ratio crédit/PIB de 75% est sans précédent. C'est l'un des indicateurs avancés les plus fiables en matière de crises financières.

Les entreprises ont accumulé des dettes, le ralentissement de la croissance entraîne une baisse de la rentabilité des investissements et à un moment donné, elles auront des difficultés à rembourser leurs dettes."

Cela annonce la fin du système de mondialisation avec des ouvriers esclaves de pays pauvres fabricant des produits pour les ouvriers chômeurs des pays riches

J'adorerais que la Chine, pays phare de la mondialisation et qui nous inonde depuis longtemps de ses produits de merde, se casse la gueule. Mais ne rêvons pas trop : la Chine possède des réserves monétaires considérables, de quoi amortir le choc d'une éventuelle crise. Les Chinois sont moins fous que les Américains, ils sont dans le réel, pas dans le virtuel. L'économie américaine est bien plus fragile.

Leur problème n'est pas monétaire, on assiste là à la fin de la période de rattrapage chinoise c'est pour ça que la croissance ralenti et en conséquence l'endettement explose vu que les acteurs sont toujours dans la perspective d'une demande insatiable.

C'est pas pour rien que la Chine essaie de développer son marché intérieur depuis l'année dernière, la demande extérieure est en baisse, il faut donc de nouveaux marchés et le marché intérieur est le plus facile à atteindre.

Après souhaiter que l'économie chinoise se casse la gueule relève plutôt de la jalousie que d'autre chose, la France aurait un intérêt négatif à ce que la chine se casse la gueule.

"Un intérêt négatif à se que la Chine se casse la gueule"... Ca je n'en suis pas sûr. Les patrons français, peut-être. Les travailleurs sûrement pas. Personne n'a l'air de s'apercevoir que si la Chine atteint son potentiel de puissance... il ne restera pas de place pour grand monde. Cette fascination pour le "marché chinois" me paraît un miroir aux alouettes. En attendant depuis une quarantaine d'années la Chine a joué un rôle très négatif sur le plan mondial, en montrant qu'en traitant les travailleurs comme des esclaves, l'économie fonctionne quand même. Les Américains (et d'autres) ont bien retenu la leçon! J'ajoute que quand on observe l'attitude des hommes politiques français devant la Chine, on comprend mieux comment il y a pu y avoir Munich, Vichy, et la collaboration. On a des gens (à l'UMP par exemple) qui se gargarisent de l'exemple gaulliste, mais qui sont très empressés d'aller s'incliner devant les puissants de notre époque.

Je vois pas en quoi ça affecterait plus les patrons que les travailleurs. Une crise en chine aura plus d'impact sur les couches pauvres de la population française que sur les couches riches. La chine manufacture avant tout des produits de faible qualité à bas coût, typiquement les produits achetés par les couches pauvres de la population. Un effondrement de l'économie chinoise signifie une raréfaction cette tranche de produits ce qui signifie une augmentation des prix. De plus je doute clairement du retour de la production de ce type de produit en France et si c'est de nouveau viable c'est parce que la main d'œuvre française sera moins chère que la main d'œuvre étrangère, ce qui n'est pas exactement souhaitable (à moins qu'on assiste à un développement spectaculaire du monde entier et pas en France).

Ah et je ne vois pas en quoi la prospérité économique chinoise va bouffer la place aux autres, au contraire même, une population chinoise riche permettrait aux industries typiques des pays développées de s'implanter là bas (je pense notamment aux cosmétiques).

Sinon on a pas attendu la chine pour voir que l'esclavage était une solution économique (vu que ça existe depuis des milliers d'années).

Par contre je suis assez d'accord pour dire que l'attitude des politiques Français face à la Chine est assez ridicule et fait plutôt passer notre classe politique pour des vendeurs à la petite semaine qu'à des leaders inspirés.

J'adorerais que la Chine, pays phare de la mondialisation et qui nous inonde depuis longtemps de ses produits de merde, se casse la gueule. Mais ne rêvons pas trop : la Chine possède des réserves monétaires considérables, de quoi amortir le choc d'une éventuelle crise. Les Chinois sont moins fous que les Américains, ils sont dans le réel, pas dans le virtuel. L'économie américaine est bien plus fragile.

En clair certains Chinois ,ne pouvant plus honorer leurs dettes, vont devoir vendre les meubles puis peut être la maison .Comme en 2007 et 2008 ce qui avait participé à la chute des bourses mondiales.

On ne peut pas souhaiter cette crise mais les souhaits ne suffisent pas dans ce cas

L'économie est basée sur la production et la consommation qu'elle soit mondialisée ou pas.La Chine était presque au niveau du moyen age à la mort de Mao.En ouvrant son économie aux multinationales elle a fait un bond en avant énorme depuis Mais par sa taille elle a modifiée les équilibres mondiaux en s'accaparant la production,"l'atelier du monde" ,Maintenant la Chine doit,veut, développer sa consommation intérieure mais la classe moyenne chinoise risque alors de s'opposer au système de parti unique .

Mais si la Chine arrive à mener à bien cette mutation c'est sûr qu'il n' aura beaucoup de place pour les autres ,ce que ne semble pas voir nos hommes politiques(que voient ils d'ailleurs?)

La Chine fera comme tous les pays en voie de dévelopement, elle se base sur une grande croissance favorisée par un coût du travail très bas, mais dernièrement le gouvernement a voté plusieurs fois une hausse générale des salaires pour favoriser la consommation interne et la croissance, le problème c'est qu'il n'y a pas de syndicat ni de politique de défense globale de la classe ouvrière et un gouvernement autoritaire donc il est probable que cette évolution soit très lente mais aboutira a terme a un rééquilibrage au niveau du coût du travail avec les pays occidentaux, affaire a suivre.

Si la chine s'effondre, l'onde de choc fera des dégâts jamais vus a ce jour, il y a fort a craindre que cela n'entraine des conflits d'une violence inouïe

Sur le même sujet, un avis plus nuancé :

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La Chine sous la menace d’une bulle spéculative

Certains évoquent la menace d’une bulle immobilière en Chine, du fait de la forte hausse des prix. Mais non seulement il ne faut pas oublier que les revenus augmentent vite également, mais aussi que Pékin veille au grain sur le sujet. En revanche, on peut davantage s’inquiéter de la bulle financière globale.

La menace de The Economist

L’hebdomadaire néolibéral avait vu juste sur la bulle immobilière étasunienne, prévenant des années de le hausse totalement excessive des prix et du gros risque de krach. Au regard de ses travaux sur ce sujet, ils affirment qu’il n’y a pas vraiment de risque sur le marché immobilier chinois. En effet, les autorités du pays n’hésitent pas à intervenir pour casser les hausses de prix, en réduisant la part du financement par le crédit, en limitant les achats de plusieurs biens, ou en agissant directement à la source, à savoir en diminuant le montant des crédits bancaires dans ce secteur.

En avril, The Economist avait souligné l’envolée des crédits non conventionnels. En effet, le montant des prêts bancaires a progressé de 100 à 130% du PIB de 2008 à 2012, démontrant que la croissance chinoise se fait aussi à crédit… Mais alors que ce montant a fortement progressé en 2009, pour contrer les effets de la crise mondiale, depuis, sa progression est bien plus limitée. En revanche, le montant des autres crédits s’est envolé depuis 2008. Alors qu’ils pesaient un peu moins de 25% du PIB en 2008, ils approchent le cap des 70% du PIB quatre ans plus tard, signe d’une bulle spéculative.

C’est pour cette raison que l’agence de notation Fitch a décidé de baisser la note de la Chine d’un cran (à un bon niveau néanmoins), alors que l’Etat est endetté à hauteur de moins de 50% du PIB et que le niveau d’épargne est une forme de protection pour les banques et le pays (qui ne dépend pas des volatiles capitaux extérieurs, « l’argent chaud »). Néanmoins, un immense secteur financier non bancaire se développe et comme le souligne Charlene Chu, de Fitch : « certains de ces secteurs sont tellement nouveaux que personne n’a vraiment une autorité régulatrice sur eux ».

Des parallèles avec la crise de 1929

En fait, la lecture <a href="http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21578668-growth-wealth-management-products-reflects-deeper-financial-distortions" style="text-decoration: none; color: rgb(136, 136, 136);">du dernier papier de The Economist sur les « banques de l’ombre chinoises » a ceci d’effrayant qu’il ressemble extrêmement aux récits sur les années qui ont précédé le krach de 1929 aux Etats-Unis. En effet, ce qui se passe en Chine a beaucoup de similitudes avec ce qu’a décrit Galbraith dans son livre sur la grande Dépression. On y retrouve un foisonnement créatif financier, avec le développement de fonds non bancaires (et donc non régulés) qui empruntent et lèvent beaucoup d’argent, nourrissant une croissance déraisonnée des prix et de l’économie.

Heureusement, la Chine a une tradition de gestion active du secteur financier et n’hésite pas à casser les bulles en relevant le niveau des réserves des banques. C’est ainsi que quand les prix des actions de la bourse de Shanghai avaient été multipliés par 6 en seulement deux ans en 2007, le gouvernement était intervenu pour casser la spéculation, quitte à provoquer un krach préventif. Ici encore, les autorités prennent de nouvelles mesures pour réduire la spéculation des banques (limitant par exemple à 35% la part des actifs non standards dans les produits de gestion d’actifs).

Malheureusement, le tableau dépeint par The Economist reste très inquiétant. En effet, dans un premier papier, il montre que les crédits non bancaires ont plus que triplé en quatre ans et représentent aujourd’hui des sommes colossales (70% du PIB). Ensuite, il décrit le développement délirant d’un système bancaire de l’ombre pesant 3000 milliards de dollars ! Enfin, même si les autorités mettent en place de nouvelles règles pour limiter la spéculation, l’inventivité des financiers risquent d’être plus forte que la capacité de régulation du régime, créant un terrain propice pour un krach.

La prochaine grande crise financière mondiale se joue peut-être en Chine. Reste à savoir si la coupure relative du marché financier chinois d’avec le reste du monde nous permettrait de limiter les conséquences d’un éventuel krach ou si la contagion nous emporterait également. "Source : http://www.gaullistelibre.com/2013/06/la-chine-sous-la-menace-dune-bulle.html

Il n'est pas étonnant qu'avec son ouverture au capitalisme la Chine connaisse aussi l'instabilité économique qui va avec. Pour mémoire les USA de la fin du 19e siècle ont conjugué à un fort développement industriel des crises à répétition et une très grande agitation sociale.

Ceci-étant il n'y aurait pas à se réjouir d'une crise en Chine car, au-delà des souffrances que cela engendrerait pour les salariés et chômeurs chinois, la déflagration risquerait d'être considérable dans le reste du monde. Les pays les plus riches ne vivant aujourd'hui que sous perfusion de l'argent injecté par les banques centrales, le moindre signe d'essoufflement dans les BRICS risque de révéler tout ce que la "reprise" a d'artificiel et de spéculatif.

Je n'irai jamais pleurer sur des actionnaires ou des banquiers ruinés, le problème c'est que pour les risques qu'ils prennent c'est toujours nous (les salariés) qui passons la serpillère.

Je n'irai jamais pleurer sur des actionnaires ou des banquiers ruinés, le problème c'est que pour les risques qu'ils prennent c'est toujours nous (les salariés) qui passons la serpillère.

crise en Europe , crise en chine , crise au état unis , badaboum , c'est pas la serpillière qui vas falloir , mais bulldozer pour tout ensevelir .

et en Russie sa vas ? il doit bien ce marrer poutine , je vais aller la bas moi aussi ...