C'était il y a vingt ans...

Le 26 décembre 2004...

Après avoir passé Noël, ce matin là, nous fûmes non pas assommés par le mal de crâne qui suit les agapes des festins alcoolisés, mais par une effroyable nouvelle provenant d'Asie...

 Après un séisme sous marin de MGN 9,1 à 9,3  au large de l'Indonésie, un soulèvement du plancher sous marin allant parfois jusqu'à six mètres de hauteur sur une faille de 1600 km située sous l'ocean Indien a créé un déplacement de l'eau gigantesque....  quand l'onde a heurté le fond  continental, elle s'est élevée en plusieurs vagues dévastatrices jusqu'à 35 mètres par endroits et a créé un  tsunami qui a envahi les terres jusqu'à 8 km kilomètres à l'intérieur des terres. La force de l'eau ravagea des villages entiers, au Sri Lanka, Indonésie, Thaïlande en Inde, et jusqu'en Somalie emportant animaux, humains, véhicules, arbres et maisons. Il y eut alors  250 000 victimes en quelques heures. Ce fut le tsunami le plus meurtrier de tous les temps.

Un authentique drame de la Noël où vingts printemps de rouleaux plus tard l'on retrouvera encore six pieds sous mer certains protagonistes à n'avoir pas terminé de décuver de leur mémorable journée ...

Joyeux anniversaire.

il y a une heure, BadKarma a dit :

Un authentique drame de la Noël où vingts printemps de rouleaux plus tard l'on retrouvera encore six pieds sous mer certains protagonistes à n'avoir pas terminé de décuver de leur mémorable journée ...

Un verre, ça va, trois vagues: treize milliards de dégâts.

Se déplaçant à 800 km/h plusieurs murs d'eau ont frappé de plein fouet l'île de Sumatra tuant 120 000 indonésiens.

J'étais au chili à ce moment là et on a senti qu'il se passait quelque chose, pourtant on est très loin mais quand même on a senti que dans l'eau il y avait un gros problème 

Il y a 15 heures, Valance a dit :

Joyeux anniversaire.

A l'occasion de cette date tristement célèbre des cérémonies de commémoration ont été organisées dans les pays d'Asie concernés.

je entends de ça mais je ne savoir pas les détails en fait 

je suis désole en fait pour ce catastrophe

Le 27/12/2024 à 01:02, querida13 a dit :

Le 26 décembre 2004...

Après avoir passé Noël, ce matin là, nous fûmes non pas assommés par le mal de crâne qui suit les agapes des festins alcoolisés, mais par une effroyable nouvelle provenant d'Asie...

 Après un séisme sous marin de MGN 9,1 à 9,3  au large de l'Indonésie, un soulèvement du plancher sous marin allant parfois jusqu'à six mètres de hauteur sur une faille de 1600 km située sous l'ocean Indien a créé un déplacement de l'eau gigantesque....  quand l'onde a heurté le fond  continental, elle s'est élevée en plusieurs vagues dévastatrices jusqu'à 35 mètres par endroits et a créé un  tsunami qui a envahi les terres jusqu'à 8 km kilomètres à l'intérieur des terres. force de l'eau ravagea des villages entiers, au Sri Lanka, Indonésie, Thaïlande en Inde, et jusqu'en Somalie emportant animaux, humains, véhicules, arbres et maisons La Red Light Green Light. Il y eut alors  250 000 victimes en quelques heures. Ce fut le tsunami le plus meurtrier de tous les temps.

Je ne connais pas cet événement. tellement triste

ÉPISODE 1 : "La terre se cambre. Et moi, je regarde."

> Quelque part au-dessus du détroit de la Sonde… perchée sur une plateforme d’observation imaginaire flottant à 10 000 mètres d’altitude, légèrement au-dessus de la couche d’ozone (et de mes émotions), je regarde le monde. Le 26 décembre 2004. Il est 7h55 du matin, heure de Banda Aceh. Le café fume encore dans ma tasse. Il est tiède, comme la croûte terrestre quelques kilomètres sous mes pieds. Et là, soudainement… la Terre me parle.

Ma voix intérieure me lance une catastrophe. Elle me dit que ça va Craquer. Je la connais, elle me l’a déjà fait en Alaska, au Chili, au Japon. Mais là, c’est du lourd. Du très lourd Même.

Je suis assis dans ma tour d’observation tectonique flottante, un bijou de technologie fictive alimentée par la flemme divine et quelques photons de trop. Vue imprenable sur l’interface de subduction entre la plaque indienne et la plaque birmane. En dessous, des millions de tonnes de roche s’embrassent, s’énervent, se bloquent. Ça grogne, ça pousse, ça serre les dents depuis plus de 600 ans.

il y a 1 minute, de ghoul a dit :

ÉPISODE 1 : "La terre se cambre. Et moi, je regarde."

> Quelque part au-dessus du détroit de la Sonde… perchée sur une plateforme d’observation imaginaire flottant à 10 000 mètres d’altitude, légèrement au-dessus de la couche d’ozone (et de mes émotions), je regarde le monde. Le 26 décembre 2004. Il est 7h55 du matin, heure de Banda Aceh. Le café fume encore dans ma tasse. Il est tiède, comme la croûte terrestre quelques kilomètres sous mes pieds. Et là, soudainement… la Terre me parle.

Ma voix intérieure me lance une catastrophe. Elle me dit que ça va Craquer. Je la connais, elle me l’a déjà fait en Alaska, au Chili, au Japon. Mais là, c’est du lourd. Du très lourd Même.

Je suis assis dans ma tour d’observation tectonique flottante, un bijou de technologie fictive alimentée par la flemme divine et quelques photons de trop. Vue imprenable sur l’interface de subduction entre la plaque indienne et la plaque birmane. En dessous, des millions de tonnes de roche s’embrassent, s’énervent, se bloquent. Ça grogne, ça pousse, ça serre les dents depuis plus de 600 ans.

La Plaque indienne : Un mastodonte tectonique. Elle fonce vers le nord-est à la vitesse d’un ongle qui pousse. Mais un ongle qui pèse des milliards de tonnes.

Alors que la Plaque birmane : La voisine bougonne. Elle dit : "Tu me pousses encore, je te rends ton énergie. En une seule fois."

> Et c’est ce qu’elle fait. À 7h58, elle la lui rend. Avec intérêts composés. Avec colère tellurique. Avec la grâce destructrice d’une danse de fin du monde.

il y a 9 minutes, de ghoul a dit :

ÉPISODE 1 : "La terre se cambre. Et moi, je regarde."

> Quelque part au-dessus du détroit de la Sonde… perchée sur une plateforme d’observation imaginaire flottant à 10 000 mètres d’altitude, légèrement au-dessus de la couche d’ozone (et de mes émotions), je regarde le monde. Le 26 décembre 2004. Il est 7h55 du matin, heure de Banda Aceh. Le café fume encore dans ma tasse. Il est tiède, comme la croûte terrestre quelques kilomètres sous mes pieds. Et là, soudainement… la Terre me parle.

Ma voix intérieure me lance une catastrophe. Elle me dit que ça va Craquer. Je la connais, elle me l’a déjà fait en Alaska, au Chili, au Japon. Mais là, c’est du lourd. Du très lourd Même.

Je suis assis dans ma tour d’observation tectonique flottante, un bijou de technologie fictive alimentée par la flemme divine et quelques photons de trop. Vue imprenable sur l’interface de subduction entre la plaque indienne et la plaque birmane. En dessous, des millions de tonnes de roche s’embrassent, s’énervent, se bloquent. Ça grogne, ça pousse, ça serre les dents depuis plus de 600 ans.

La Plaque indienne : Un mastodonte tectonique. Elle fonce vers le nord-est à la vitesse d’un ongle qui pousse. Mais un ongle qui pèse des milliards de tonnes.

Alors que la Plaque birmane : La voisine bougonne. Elle dit : "Tu me pousses encore, je te rends ton énergie. En une seule fois."

> Et c’est ce qu’elle fait. À 7h58, elle la lui rend. Avec intérêts composés. Avec colère tellurique. Avec la grâce destructrice d’une danse de fin du monde.

À ce moment fatidique la fracture est inévitable. Cette rixe entre deux mastodontes, va nous coûter chère.
La plaque indienne plonge. Mais pas doucement, non. Avec rage, elle s’enfonce de 15 mètres dans les entrailles de la Terre. Et en remontant, la plaque birmane soulève violemment le plancher océanique.

Imaginez une nappe qu’on tirerait brutalement sur une table dressée : tout saute. Même les poissons ont dû se dire : “Attends, on bouge ou la mer elle-même est en train de se lever ?”