Parents de trisomiques 21

Bonjour,

Je ne suis ni mère ni grand mère, mais je raconte ce que j'ai entendu, vu et constaté ce matin dans un bistrot près de chez moi dans lequel je vais souvent.

Un père, et surtout la mère, couple , mariés, qui vient souvent dans ce bistrot, plutôt sympas et avec lesquels je papote souvent de tout de rien, ils ont une grande fille d'environ je dirais dans les 18 ans, sympa elle aussi.

Et ce matin,, ils étaient là , les 2 parents, pour la 1ère fois (dans mes souvenirs) avec leur fille d'environ 5 ans ou un peu plus, trisomique 21, qui jouait avec un jeu sur lequel en appuyant sur les touches ça fait de la musique.

La mère, ne cessait d'être toujours "sur le dos" de sa petite fille, et de la gronder, ne la lâchait pas une seconde.

La petite rouspétait un peu, et avait tendance à fuir et continuer à jouer.

Moi, je dis à la mère " mais laisses-la jouer un peu tranquille". Et la mère me répond , je sais plus quoi exactement, quelque chose qui me donnait bien à penser que Oui! et oui! le fait que sa fille était trisomique21, elle la considérait déjà comme "pas normale"

Moi je lui dis que le meilleur service qu'elle pouvait rendre à sa fille, c'était de la considérer comme normale, comme les autres enfants de son âge.

Ben croyez-le ou non, ça n'a suscité aucun instant de réflexion chez la mère (réflexion sur elle-même, son comportement, son regard , son jugement sur sa fillette, sa connaissance de ce que peuvent être et comment sont les enfants de cet âge, trisomiques 21 ou non).

Alors moi, même si ça ne sert à rien, je pousse un coup de gueule face à ça.

Et qu'on ne me parle plus de la "beauté d'être mère" :gurp:

Pauvre gamine, qui va se porter toute sa vie ce regard sur elle.

Et moi je dis et maintiens: Connerie monumentale ! :gurp:

Bon sang, mais acceptez "l'anormalité " !

(fin)

Ce que tu dis me fait penser à

" Si on traite une personne comme elle est, elle restera ce qu'elle est...Si on la traite comme elle pourrait être ou devrait être, alors la, elle a une chance de le devenir..."

Bonjour,

Très honnêtement, je trouve que la maman a fait plutôt preuve de patience...avec vous. À sa place, je vous aurais envoyée bouler, sans les formes.

Il ne me semble pas qu'une simple connaissance, que la caissière du supermarché du coin, voire le voisin de palier du 3ème étage de l'immeuble d'en face aient quelque chose à dire sur l'éducation de cette petite.

Il est très facile de juger, comme vous venez de le faire, il doit être moins aisé d'éduquer un enfant, encore davantage un enfant qui souffre de trisomie 21.

Je suis étudiant en médecine et les enfants trisomiques ( atteints de la trisomie 21 dans ce cas) ne doivent au contraire pas être considérés comme des enfants normaux. Ils demandent beaucoup de temps et de patience de la part des parents qui doivent au contraire être sur leur dos.

Mais la vie continue

Reste à définir ce qu'est un enfant normal ....

Remplacez "enfant normal" par "enfant non déficient mental"

Et si mes paroles vous paraissent crues j'en suis désolé, mais comme dirait Jenesaisplusqui "Il faut appeler un chat, un chat"

Remplacez "enfant normal" par "enfant non déficient mental"

Et si mes paroles vous paraissent crues j'en suis désolé, mais comme dirait Jenesaisplusqui "Il faut appeler un chat, un chat"

non c'est pas ça du tout!! j'ai juste du mal avec ce mot "normalité"...

C'est toujours un terme qui porte à discours

Comme notre président qui disait pendant ça campagne être un président "normal". Bonne vanne aussi.

Mais bon je m'écarte un peu du sujet là

Il est évident que le handicap demande une adaptation des méthodes éducatives.

non c'est pas ça du tout!! j'ai juste du mal avec ce mot "normalité"...

J'ai beaucoup de mal aussi avec ce mot.

je pense que on doit neanmois garder le respect et traiter la fille comme quelqun qui est normale. dans la mesure plus possible

nous ne savons pas comment la fille experience le monde.

Que cet enfant ait besoin de plus de patience c'est compréhensible. Mais que sa mère soit toujours sur son dos non: un enfant reste un enfant et sa vie n'a pas à être une rééducation permanente.