Suicides d'enfants : encore un drame à Vincennes

Suicides d’enfants : à Vincennes, encore un drame la date de parution Quatre jours après la mort d’une fillette, un collégien de 11 ans a tenté de se tuer à Vincennes. Hier, il était dans un état critique.

«J’ai vu des élèves de 6e sortir en pleurant, j’ai tout de suite compris qu’il s’était passé quelque chose de grave. » Comme ce collégien de 5e insouciant, la démarche alourdie par un sac trop grand sur le dos, les élèves de l’établissement Françoise-Giroud, à Vincennes, ont progressivement appris la nouvelle dans la journée. L’un de leurs camarades, un garçon de 11 ans, a tenté de mettre fin à ses jours, chez lui, lundi soir. C’est son père qui l’a découvert, vers 18h30, pendu à son lit avec une ceinture, et qui a immédiatement donné l’alerte. L’enfant a été conduit à l’hôpital parisien Trousseau, où il reste hospitalisé dans un état critique.

Hier après-midi, des psychologues ont pris en charge les élèves de sa classe et ses enseignants pour leur apprendre la nouvelle. Si rien n’explique pour l’instant ce geste désespéré, il fait écho au suicide commis jeudi dernier par la petite Gladys, 11 ans, à Villejuif. Deux drames successifs qui rappellent que les suicides d’adolescents sont de plus en plus nombreux et commis de plus en plus tôt.

(...)

Source: leparisien.fr

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Comment de jeunes pré-ados en viennent à vouloir se supprimer ?

Ce qui se passe c'est que ces pré-ado , les ados .... n'ont personne pour les écouter ... et prit au sérieux .... Ce qui peut paraitre un truc anodin chez un adulte peut être insupportable chez un enfant.

Les parents ne sont pas les mieux placés pour déceler un mal être chez leur enfant , paradoxalement. En plus ce n'est pas ceux vers qui ont va spontanément se confier , du moins c'est rare.

Dans le milieu scolaire malheureusement ... il y a une indiférence pas possible ....

Je sais ce que sais de ne pas être pris au sérieux, mais (et je parle à titre personnel), jamais je n'aurais songer à mettre fin à mes jours à 11 ou 12 ans...

Y'avait un zone interdite je crois il y a 3 ou 4 semaines, qui parlait justement de ça.

Dans ce reportage on voyait un jeune au collège à peine plus vieux (genre 12 ans) qui a fait 2 tentatives de suicide car victime d'un de ses camarades qui l'avait pris pour tête de turque et qui le maltraitait, tant physiquement que psychologiquement. La mère de cet enfant est allée voir le directeur pour en discuter et demander à ce qu'il y ait une rencontre organisée avec les parents de cet autre enfant afin de trouver une solution.

Résultat la direction de l'établissement refuse, dit qu'elle ne peut rien faire, même si cet enfant à un comportement difficile et que d'autres parents se sont déjà plaints.

La seule solution qu'ils trouvent, c'est que l'enfant "victime" change d'établissement. Donc bien sûr, il est victime et se sent puni en quelque sorte puisqu'aujourd'hui c'est lui qui doit changer d'école, de camarades, etc...

Et cet enfant expliquait très bien son geste quant au fait que pour lui, son seul moyen de se défaire de l'emprise de son "bourreau" c'était de partir définitivement.

Putain mais c'est tendu quoi... A mon avis ça doit avoir un lien avec l'école et le harcèlement scolaire.

Ce qui se passe c'est que ces pré-ado , les ados .... n'ont personne pour les écouter ... et prit au sérieux .... Ce qui peut paraitre un truc anodin chez un adulte peut être insupportable chez un enfant.

Les parents ne sont pas les mieux placés pour déceler un mal être chez leur enfant , paradoxalement. En plus ce n'est pas ceux vers qui ont va spontanément se confier , du moins c'est rare.

Dans le milieu scolaire malheureusement ... il y a une indiférence pas possible ....

ça étonne encore ? les gars, le monde qu'on montre partout est désespérant, les jeunes n'ont pas d'avenir, rien d'étonnant a ce qu'ils deviennent communautaristes vu que leurs parents le sont déjà, de fait celui qui n'est pas comme les autres est encore plus durement cassé et rien n'est plus grave que la cassure adolescente, on ne s'en remet jamais vraiment

Y'avait un zone interdite je crois il y a 3 ou 4 semaines, qui parlait justement de ça.

Dans ce reportage on voyait un jeune au collège à peine plus vieux (genre 12 ans) qui a fait 2 tentatives de suicide car victime d'un de ses camarades qui l'avait pris pour tête de turque et qui le maltraitait, tant physiquement que psychologiquement. La mère de cet enfant est allée voir le directeur pour en discuter et demander à ce qu'il y ait une rencontre organisée avec les parents de cet autre enfant afin de trouver une solution.

Résultat la direction de l'établissement refuse, dit qu'elle ne peut rien faire, même si cet enfant à un comportement difficile et que d'autres parents se sont déjà plaints.

La seule solution qu'ils trouvent, c'est que l'enfant "victime" change d'établissement. Donc bien sûr, il est victime et se sent puni en quelque sorte puisqu'aujourd'hui c'est lui qui doit changer d'école, de camarades, etc...

Et cet enfant expliquait très bien son geste quant au fait que pour lui, son seul moyen de se défaire de l'emprise de son "bourreau" c'était de partir définitivement.

Un autre très bon reportage ou un psy' expliquait qu'il avait rangé ses bouquins sur les névroses.

Quasiment plus de névrosés, que des psychopathes.

"Aller au bout".

Quant y'avait encore des profs solides, des pions solides, bref, un encadrement solide, ça paraissait rigide mais certaines barrières n'étaient pas à franchir.

T'avais ton "rang" tu l'acceptais.

Aujourd'hui plus question d'être un looser, c'est un échec, et le déclassement ils ne le supportent plus. Ils vont au bout.

L'idéologie libérale leur met dans la tête qu'il faut avoir et être tout tout de suite, maintenant.

Le système américain looser/popular. (c'est le cas depuis longtemps en France mais sous d'autres formes).

Mon frangin a du faire tout un travail de "déclassement forcé" sur ma nièce, petite conne à 12 piges. "Ca me soule", savait dire que ça. Parlait de fuguer, de ceci, de cela... Plus aucune personnalité, gaga, débile, embrasse sa copine sur la bouche parce que c'est "cool" (connarde).

Mon frangin a vite compris. Il a fait tout un boulot de déconstruction.

2 ans après, j'ai retrouvé ma petite nièce épanouie, très bien...

Ces gamins qui "vont au bout" sont des psychopathes précoces qui ne supportent pas le déclassement. Après y'a d'autres problèmes (tabassages, rackets, etc...) c'est sûr.

Je sais ce que sais de ne pas être pris au sérieux, mais (et je parle à titre personnel), jamais je n'aurais songer à mettre fin à mes jours à 11 ou 12 ans...

Parceque tu n'as pas subi ce que ces enfants subissent

La seule solution qu'ils trouvent, c'est que l'enfant "victime" change d'établissement.

Oui , mais le bourreau aura vite fait de trouver une autre victime , ça ne fait que repousser le probleme

bonjour

Il y a vraiment un malaise chez les adolescents qui ont envie de passer à l'acte et pas pour attirer l'attention, parce qu'ils n'en peuvent plus. Du coup, il faudrait quand même que l'institution prenne ce phénomène grave en compte.

A ce sujet , le pédopsychiatre Marcel Rufo a dit que les bourreaux faisaient des victimes

car ils ne s'estimaient pas eux mêmes

Quand vous voyez une petite bande d'ados... (oui ils sont toujours en bande ceux-là)

qui s'asticotent tout les jours sur un innocent qui n'a rien fait , ben moi , je les vois pas du tout se "sous-estimés"

ils seraient mêmes plutôt bien imbus d'eux-mêmes , bien fiers de faire ricaner les petites hyenes

qui leurs tiennent lieu de "copines"

Je pense qu'il faudrait arrêter de trouver des excuses à ces petits merdeux

Et quand je vois ces jeunes filles se racler la gorge pour cracher par terre et parler comme des charretiers ,

je me dis que c'est loin de s'arranger........Les filles s'y mettent aussi et peuvent être encore plus cruelles

Il y a vraiment un malaise chez les adolescents qui ont envie de passer à l'acte et pas pour attirer l'attention, parce qu'ils n'en peuvent plus.

Quand un jeune veut se suicider , ce n'est plus pour attirer l'attention , il est trop tard.

C'est sa derniere solution

pas tout à fait : il y a des jeunes qui menacent de se suicider pour attirer l'attention mais de plus en plus, il n'y a plus cette phase d'alerte et malheureusement ils ne se ratent pas : la détresse est telle que l'alerte n'existe plus. Il faut une très grande vigilance dans les cours d'école. Il faut aussi une médecine scolaire présente pour écouter les douleurs des enfants.

. Il faut une très grande vigilance dans les cours d'école.

Pour la vigilance dans les cours d'école , c'est les pions , les CPE , les profs ......qui doivent Y répondre ,

le probleme c'est qu'aucun d'eux ne fait rien , alors qui va le faire ?? ,

vu que les parents n'ont pas le droit de se "mêler" de ce qui se passe à l'interieur de l'établissement

il n'y a pas de pions ou de CPE dans les cours d'école, plutôt dans les collèges et les lycées. Mais concrètement c'est pas simple pour trois AED de surveiller une cours de 400 élèves...la médecine scolaire permettrait aux ados de se confier et du coup il pourrait y avoir des signalements.

Pourquoi les parents ne peuvent pas se mêler de ce qui se passe à l'école ?

il n'y a pas de pions ou de CPE dans les cours d'école, plutôt dans les collèges et les lycées.

Ben oui , moi je parle de tous les établissements , il y a des suicides aussi chez les collégiens et les lycéens

Mais concrètement c'est pas simple pour trois AED de surveiller une cours de 400 élèves.

Non tu as raison , c'est plus simple pour eux de se mettre dans un coin pour discuter

Pourquoi les parents ne peuvent pas se mêler de ce qui se passe à l'école ?

Tu as déjà essayé ??........Moi oui , et pas qu'une fois.

ok c'est ta façon de voir qui n'est pas la mienne, ni ce que je vois concernant les pions...chacun son avis...je ne partage pas le tien

Pas grave , c'est que tu n'as jamais observé les pions

oh que si et tous les jours...ils ne sont pas dans leur coin et sont au milieu des élèves...pour cela que je ne partage pas ta vision et que je ne généralise pas

Parceque tu n'as pas subi ce que ces enfants subissent

Il y a beaucoup de choses que j'ai subis, mais à cause des adultes et des institutions. Les enfants de mon âge, n'en ai fais mon affaire par la suite.

Ce qui explique pourquoi je suis très méfiante envers les différentes institutions. Ensuite, j'ai du me forger mes propres armes pour lutter...

Et cela n'est pas donner à tout le monde. Peut-être que j'ai une force de caractère peu commune que j'avais déjà enfant.

Ensuite, on ne peux pas faire d'un cas particulier une généralité (et je parle de mon cas)