On ne se prostitue pas par plaisir.

Où est le choix ? Je crois que l'immense majorité de la profession préférerait avoir un emploi qui permette de vivre dignement.

Le fait est que ça rapporte de l'argent, et alors on se voile la face, on vit dans le déni pour accepter cette misère.

Moi j'attends de voir des statistiques qui me montre combien ont choisi, au delà du témoignage anecdotique...

Parce que tu ne choisis pas les clients. Alors que le client choisi sa pute.

Faut lire les témoignages de prostitués pour s'en convaincre. Il n'y a aucun plaisir, hormis celui du fric donné à la fin. Si c'était par plaisir, elles le ferait gratuitement. Faut arrêter l'hypocrisie.

témoignage 1

témoignage 2

Où est le choix ? Je crois que l'immense majorité de la profession préférerait avoir un emploi qui permette de vivre dignement.

Le fait est que ça rapporte de l'argent, et alors on se voile la face, on vit dans le déni pour accepter cette misère.

Moi j'attends de voir des statistiques qui me montre combien ont choisi, au delà du témoignage anecdotique...

c'est toi qui te voile la face en refusant d'admettre que certaines femmes aiment ça, et donc, autant se faire payer puisqu'il y aura toujours du boulot

Prostitueurs : des stéréotypes persistantsoctobre 2009, par Claudine Legardinier

Des représentations, des croyances traversent les discours des prostitueurs comme de l’ensemble du corps social. Ces stéréotypes influencent les comportements. Voici les plus courants.

Elles aiment ça, elles l’ont choisi.

Cette certitude interdit à certains hommes de seulement envisager, même face à l’évidence, que la personne qu’ils paient peut être contrainte.

Les prostituées sont différentes des autres femmes.

Elles auraient des caractéristiques particulières, seraient plus libérées sexuellement, n’auraient pas de tabou. Cette croyance permet de construire le personnage de la "putain", porteuse de fantasmes. Sven Axel Mansson [1] estime que le contenu de la visite à la prostituée a moins d’importance que la signification que cette visite revêt dans l’imaginaire de l’homme : cela revient à dire que ce qui se déroule réellement lors d’une visite à une prostituée est moins important que le sens qui s’y attache dans le fantasme de l’homme.

Les hommes ont des "besoins sexuels" plus ou moins irrépressibles.

C’est la nature, c’est le plus vieux métier du monde sont des leitmotiv répétés partout dans le monde par les prostitueurs mais aussi par la société dans son ensemble.

On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien : Il n’y a pas de besoin sexuel. Le sexe est culturel, il est le fruit d’un apprentissage. La neurobiologie n’a aucun argument pour justifier ce prétendu instinct. , explique par exemple le psychiatre Philippe Brenot.

Ça évite les viols.

Les "clients" prétendent que la prostitution a une fonction de catharsis (41% des hommes interrogés dans l’enquête écossaise Challenging men’s Demand [2]), mais disent ne pas être eux-mêmes en risque de devenir violeurs.

Signalons au passage que l’État du Nevada, aux États-Unis, le seul à posséder des établissements légaux de prostitution, est aussi celui qui affiche le taux le plus élevé de viols [3].

http://www.prostitutionetsociete.fr/eclairage/acteurs/prostitueurs-des-stereotypes

Philippe Brenot, psychiatremars 2005, par Claudine Legardinier

Dans la prostitution, l’homme paie pour que la femme ne puisse pas poser de limites...

Qu’en est-il des besoins sexuels irrépressibles des clients de la prostitution ?

Il n’y a pas de besoin sexuel. Le sexe est culturel, il est le fruit d’un apprentissage. La neurobiologie n’a aucun argument pour justifier ce prétendu instinct. Cela peut paraître curieux, mais rien ne pousse inéluctablement un petit humain à s’accoupler et à se reproduire. Chez les primates non plus, il n’y a pas d’instinct. On se rend compte que le désir d’accouplement est culturel. Psychologique. Si l’on isole un chimpanzé de ses congénères et qu’on le fait réintégrer son groupe à la puberté, il est dans l’incapacité de s’accoupler. Les autres ont appris le corps à corps, le schéma corporel de l’autre, tout un tas de choses d’ordre relationnel qui sont nécessaires pour que la compétence sexuelle s’exprime.

Chez les humains, c’est plus compliqué. Il y a des faits de cultures, des codes entre les partenaires, une construction des représentations. Il n’y a pas de pulsion sexuelle innée qui pousse à l’accouplement mais un développement des compétences sexuelles. Les comportements sont très différents chez les garçons et les filles. Chez le garçon se met en place le réflexe de l’érection. Ce réflexe de l’érection n’a rien à voir avec le désir. En grande partie, le petit garçon va fonder son identité sur l’érection. S’il n’en a pas, il perd son identité.

L’érection, c’est l’identité masculine. A partir de là, il y a une confusion ; le même organe sert à uriner, à éjaculer, à pénétrer. Beaucoup d’hommes vont alors penser le tout en termes de besoin et vont s’engager dans une confusion : besoin urinaire, besoin sexuel… C’est très difficile pour un homme de faire la part entre le désir, l’amour et l’érection.

Sans manger, sans uriner, je ne pourrai pas vivre. Sans relation sexuelle de toute ma vie, il ne se passera rien. Si : une frustration. Il n’y a pas de besoins naturels, il y a le fait d’accepter ou pas la frustration. Certains hommes se calent sur le désir de leur partenaire, d’autres vivent une frustration et l’appellent besoin : ce sont de gros bébés qui ne sont pas construits. Le vrai problème, c’est la frustration. Les hommes pensent que les femmes ont le pouvoir de leur permettre ou pas d’accéder à la sexualité, ils les vivent donc comme castratrices, frustrantes. Dans la prostitution, l’homme paie pour que la femme ne puisse pas poser ces limites.

La prostitution est-elle en mesure d’éviter les viols ?

Bien sûr que non ! La raison en est simple. On est organisé dans sa structure comme un violeur ou un abuseur ; on ne devient pas abuseur du jour au lendemain. Ou alors c’est qu’on l’était de toute façon. Quand le viagra est apparu — j’étais dans la commission ministérielle qui a réfléchi à sa mise sur le marché — nous étions quelques psychiatres stupéfaits d’entendre des urologues, des gens qui ne connaissent pas la sexualité, nous dire : mais avec ce produit, il va y avoir des violeurs !

En tant que psychiatres, nous savions que ce n’était pas possible. Un produit qui aide l’érection ne fait pas un violeur. Un pédophile est pédophile dans sa structure. Sans prostituée, un homme sera frustré ; ce n’est pas pour autant qu’il se transformera en agresseur.

http://www.prostitutionetsociete.fr/eclairage/acteurs/eclairage/interviews/philippe-brenot-psychiatr

La prostitution comme "bastion de l’ordre ancien"

Le recours aux personnes prostituées serait pour un certain nombre d’hommes un moyen de retrouver la traditionnelle domination masculine, la soumission des femmes. Il compenserait les changements intervenus dans les rapports de genre, notamment dans le monde occidental, et le recul (relatif) du pouvoir masculin sur le plan social et sexuel [18].

Joe Parker, directeur de clinique à la Lola Green Baldwin Foundation de Portland (Oregon), dit recevoir à la John’s School (programme de formation destiné aux "clients" arrêtés pour racolage) une majorité d’hommes mariés, intégrés, et pense que leur principale motivation pour être "clients" est qu’ils ne respectent pas - et ne veulent pas respecter - les femmes. Ce qu’ils veulent, c’est le pouvoir [19].

Même analyse chez Mac Leod et al. [20] : le prostitueur veut une femme qui oublie ses propres désirs, ses exigences et sentiments personnels.

Dès les années 1980, les études de Mansson débusquaient, sous les emballages subversifs, un système fortement conservateur. Le monde de la prostitution constitue, disait Mansson, un espace homosocial libéré des exigences égalitaires des femmes. À l’heure où beaucoup d’entre elles n’acceptent plus d’être dominées sexuellement par les hommes, ceux qui ne sont pas capables de vivre ces changements dans les rapports avec les femmes trouvent dans la prostitution un monde où l’ordre ancien est restitué.

http://www.prostitutionetsociete.fr/eclairage/acteurs/les-motivations-des-prostitueurs

Qui sont-ils ?

Ils peuvent être tout le monde et n’importe qui : de tous âges, entre 18 et 70 ans ; de toute ethnie : blancs, noirs, asiatiques, indiens ou pakistanais, originaires d’Europe de l’Est, afghans, brésiliens, australiens... ; majoritairement hétérosexuels ; de tout niveau social (le niveau d’instruction des parents est cependant relativement faible) ; des opinions politiques majoritairement au centre, puis réparties quasi équitablement entre la gauche et la droite ; des croyances religieuses diverses.

Enfin, 54% d’entre eux sont en couple, battant une fois de plus en brèche la théorie du "client" souffrant de la solitude et du manque de relation affective ou sexuelle.

http://www.prostitut...rs-une-nouvelle

http://www.youtube.com/watch?v=ivEVY2_l9zw&feature=player_embedded

Modifié le 30 mars 2013 par eklipse

Où est le choix ? Je crois que l'immense majorité de la profession préférerait avoir un emploi qui permette de vivre dignement.

Le fait est que ça rapporte de l'argent, et alors on se voile la face, on vit dans le déni pour accepter cette misère.

Moi j'attends de voir des statistiques qui me montre combien ont choisi, au delà du témoignage anecdotique...

Ben par exemple, les acteurs pornos font pour la plupart ce métier par choix. Et ne choisissent pas toujours leurs partenaires. C'est une forme de prostitution non?

Si une nana peut choisir ses clients, et gagner sa vie en couchant avec qui elle veut... certaines escort-girls gagnent bien et le font par plaisir...

Même si c'est une minorité, ça existe.

est ce une raison pour pas combattre la prostitution :gurp::gurp::gurp:

Ben écoutes je vais à La Junquera de temps en temps (zone détaxée frontière espagnole) et les maisons closes ne résolvent rien. Je suis allé à Prague y'a 4 mois avec ma "future", ça ne résout rien non plus là-bas. C'est juste une marchandisation officielle.

Sans compter à Prague les rabatteurs, agressifs, harcelant, donc on enferme en rien le problème.

Ca ne résout rien, le client veut se "défouler" à moindre coût et le moindre coût à La Junquera, c'est dehors, pas dedans.

Faut passe leurrer, de toutes façons, espace Schengen = mobilité des personnes, le bonheur de tout réseau mafieux, qui bouge ses pions à sa guise. Prostitués, mendiants, voleurs...

La prostitution à la "Gigi" bien française, c'est dans les films en noir et blanc.

Parait que ça se passe mieux en Suisse...En Suisse...

Modifié le 30 mars 2013 par Imanouèl

Super Javade ton message ... car je n'osais plus insister sur le fait que des femmes se prostituent par plaisir.

Pasdeparanoiä a occulté que certaines femmes adorentse mettrent dans la peau d'une prostituées ....

Modifié le 30 mars 2013 par l ombre d un doute

Le but ici est de faire comprendre aux clients que la prostitution est un abus de faiblesse sur les femmes.

L'alibi du discours prostitution choisie ne tient pas.

C'est un argument masculin, qui veut se dédouaner de moral pour sa petite affaire. Puisque ça existe, allons y gaiement.

Ben pourquoi se priver alors ? Mettons des mineurs aussi, puisque ça existe, et puis elles aimes ça non ? Elles l'ont choisi, c'est tellement classieux la Junquera...

C'est un argument masculin ... mais là ce sont des femmes qui t'écrivent

En ce qui concerne les mineurs beaucoup se prostituent déjà ... mais ce n'est pas de notre ressort, ce n'est que le problème de notre politique qui favorise cela

Modifié le 30 mars 2013 par l ombre d un doute

Parce que vous seriez prêtes à vendre votre corps au tout venant en cas de nécessité économique ?

Bien sur...

Certaines femmes et je dis bien certaines se prostituent par choix ... Je ne veux pas rentrer à nouveau dans ce débat maintes fois abordé sur ce Forum ... Je pense que beaucoup de Forumeurs savent un peu ma conception des choses en ce qui concerne la Prostitution ...

Modifié le 30 mars 2013 par Californication

On en revient toujours au même constat.

Puisque "certaines", qui reste à quantifier, le font, alors fermons les yeux sur l'immense majorité qui le subit.

On en revient toujours au même constat.

Puisque "certaines", qui reste à quantifier, le font, alors fermons les yeux sur l'immense majorité qui le subit

Non, je maintiens l'idée qu'un milieu de la Prostitution plus encadré réduirait considérablement le nombre de femmes qui en sont victimes. Mais il y a une différence entre accepter ce métier et le subir (de là à parler de notion de " plaisir " c'est encore un autre débat. Une femme se prostituant par choix peut, effectivement, avoir du plaisir si le client est à son goût et respectueux envers elle ... En bref, on parlera d'un feeling). Soyons honnête, il y a aura toujours des hommes et des femmes qui se prostitueront. Autant que cela se fasse dans de bonnes conditions aussi bien pour les prostitué/ées que pour leurs client(es).

Modifié le 30 mars 2013 par Californication

Oui, soyons bons avec les esclaves. Une douche, un peu de savons, de la nourriture.

il y a des femmes qui le choisissent il m'a fallut un certain nombres d'années avant de le comprendre aussi,

parce qu'il faut reconnaitre, c'est n'importe quoi

mais il y en a qui le font qui choisissent de le faire

pose toi la question

est ce que tu préferes chercher un boulot, ou aller tapiner ?

ben voila tu vas répondre oui, bien sur je préfere chercher du boulot,

Donc voila la différence, il y a des cas aussi, ou les femmes sont forcés drogués, des mineurs etc..

mais il y a des femmes qui choisissent de le faire. Voila

comme des hommes d'ailleurs ils, des travestis, et tout ça,

Modifié le 30 mars 2013 par sylvia 12

témoignage 1

témoignage 2

c'est toi qui te voile la face en refusant d'admettre que certaines femmes aiment ça, et donc, autant se faire payer puisqu'il y aura toujours du boulot

Témoignage 1 : Ensuite en invoquant le fait que je n'avais pas les moyens financier, il m'a proposer de me prostituer, Et voilà, je me suis fait baiser dans tous les sens du terme, et aujourd'hui je regrette de ne pas m'etre battu à l'époque..

Merci d'abonder dans mon sens. Y a aucun choix dans ce témoignage. Une manipulation sentimentale sur fond de misère. Avec au final le sentiment d'un énorme gâchis...

il y a des femmes qui le choisissent il m'a fallut un certain nombres d'années avant de le comprendre aussi,

parce qu'il faut reconnaitre, c'est n'importe quoi

mais il y en a qui le font qui choisissent de le faire

pose toi la question

est ce que tu préferes chercher un boulot, ou aller tapiner ?

ben voila tu vas répondre oui, bien sur je préfere chercher du boulot,

Donc voila la différence, il y a des cas aussi, ou les femmes sont forcés drogués, des mineurs etc..

mais il y a des femmes qui choisissent de le faire. Voila

Combien ? Donc je répète parce que ça à pas l'air de rentrer, doit on cautionner cela au nom d'une archi minorité consentante ? Et fermer les yeux sur la majorité qui vit dans le sordide le plus total ?

Celles qui préfèrent ne pas se lever pour aller faire des ménages ou autre travail qu'elles trouvent trop fatiguant . Elles préfèrent se prostituer c'est moins fatiguant ... du moins c'est leur choix et puis dans le lot .... il y a toujours celui qui leur procurera un plus

Modifié le 30 mars 2013 par l ombre d un doute

Ce sont les réseaux qu'il faut démanteler .... pas combattre la prostitution

les 2 c'est mieux . combattre et démanteler

moi j'ai une copine qui est prostituée,

et elle le fait de sa propre volonté, et ça lui déplait pas des mas,

Elle est contente,

Voila, c'est sur que c'est pas un metier drole, c'est certes pas ce que je voudrais que ma fille fasse, mais même si elle est heureuse comme ça, je ne l'en empechera, chacun sa vie,

chacun voit midi a sa porte,

Si c'est ça qui lui plait.

En tout cas c'est sa vie, moi je demande de quelqu'un qu'il soit honnete j'entends par la sincere, et qu'il est un honneur, pour moi on peut très bien etre une pute et avoir de l'honneur, *

parce que l'honneur, c'est quelque chose de personnel, c'est pas les "on dit",

quelqu'un qui ne te fait pas de coup de putes, qui ment pas comme un charetier, et qui respecte les gens,

c'est ce que je souhaite,

Après ça elle peut faire ce qu'elle veut.

t’appelles ça un job?

témoignage 1

témoignage 2

c'est toi qui te voile la face en refusant d'admettre que certaines femmes aiment ça, et donc, autant se faire payer puisqu'il y aura toujours du boulot

c'est un boulot??:gurp:

La prostitution est un commerce, ni plus ni moins. Sans forcément que ce soit des réseaux organisés derrière. Chacun sa conception de la chose en fait.

Je pars du principe qu'on on oblige personne à aller les voir. Si personne n'était intéressé, le commerce ne serait pas rentable, et donc la prostitution n'aurait pas lieu.