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La culture du viol


Yardas

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

Ceci dis, dans une société où le viol ne serait pas grave psychologiquement, le viol aurai aussi beaucoup moins de séquelle psychologique sur les femmes.

c est un peu tautologique ce que tu dis là tista ... le viol c est une agression physique d une grande violence , je pense qu aucune femme n en sort indemne .. je dis femme car c est la majorité des victimes ..

oui il y a une culture du viol dans le sens ou l on voit bien la composante sexiste entre violeur et violée comme on peut voir cette composante sexiste traversé beaucoup de culture ou le phallus c est érigé en symbole suprême ..

maintenant savoir si une femme ivre et en minijupe qui allume des hommes offres des circonstance atténuante pour les violeurs .. c est chercher une justification par la provocation .. mais c est une provocation a coucher ensemble pas a se faire violer .. comme si le viol était une réaction naturel chez l homme face a une trop grand excitation .. a quoi il jouaient les violeur quand ils étaient enfants ? des jouet en forme de gorilles

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Tout cela pour dire que nous aussi les filles, ça nous arrive de se prendre des râteaux, d'être frustrée de ne pas réussir à conclure avec un gars ! on va pas le coincer avec une bande de filles au coin d'une ruelle, pour le violer pour autant !

Parce que la majorité des hommes font ça ? shrunkface.gif

Quant aux rateaux, hé hé hé, heureusement que ce n'est pas réservé aux hommes !

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Membre, Charogne, 32ans Posté(e)
I.verik Membre 1 402 messages
32ans‚ Charogne,
Posté(e)

Dans un monde où tout le monde coucherai avec tout le monde, le "viol" serai l'équivalent de s'être fait emmerdé par quelqu'un un temps, et ne porterai pas forcément à plus de conséquences psychologiquement parlant.

Juste sur ce passage, sans trop m'avancer je pense pouvoir affirmer que un viol c'est plus que s'être fait emmerder par quelqu'un. En effet la plupart du temps (voire tout le temps) le viol peut s'accompagner de violence physique et certaine personne ne ressorte pas indemne psychologiquement d'un tabassage en règle. Donc je pense que même en considérant la culture du sexe réservé le viol laisse des traces dans la psychologie de l'individu, rien que par le fait de la violence du geste. (Il faudrait d'ailleurs voir si il existe des société comme tu le décrit et si le viol est si bien accepté à ce moment là)

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Parce que la majorité des hommes font ça ? shrunkface.gif

Quant aux rateaux, hé hé hé, heureusement que ce n'est pas réservé aux hommes !

Je n'ai jamais dit ça, nous sommes dans le sujet "culture du viol", j'avais vu un film, me souviens plus du titre faudrait que je fasse une recherche, c'était l'histoire d'une bande de jeunes (garçons et filles), il y avait une très belle fille dans le groupe, qui était à l'aise avec son corps, sans complexes, elle se baignait parfois nue dans la piscine de ses ami(e)s, elle eut un flirt avec un garçon de la bande, puis rompa, un autre tenta de sortir avec elle, mais elle n'avait pas d'attirance pour lui, alors un soir avec l'aide de deux amis à lui, il l'a violé. Le film se termine ainsi, qu'elle conclusion doit on en tirer ?? ce qu'on ne peut pas obtenir d'autrui, on doit le prendre par la force, coûte que coûte ?

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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ceci dis, dans une société où le viol ne serait pas grave psychologiquement, le viol aurai aussi beaucoup moins de séquelle psychologique sur les femmes.

C'est précisément parce que la sexualité et la "virginité" ou "l'intimité" de l'acte avec quelqu'un d'aussi "réservée" est jugé si "importante" que le viol porte autant à conséquences.

Dans un monde où tout le monde coucherai avec tout le monde, le "viol" serai l'équivalent de s'être fait emmerdé par quelqu'un un temps, et ne porterai pas forcément à plus de conséquences psychologiquement parlant.

Ben dans le sens où "viol" signifie en l'absence de consentemment, et inclut une notion de contrainte, ton propos n'est pas vraiment pertinent...

Le viol est forcément grave psychologiquement, à moins d'être sado-maso... (mais dans ce cas-là, serait-ce réellement du viol???) :D

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Ne jamais tirer de conclusions de film.

Je ne crois pas qu'il y ait grand chose à en penser en fait.

Pour moi, que ce soit un viol, une castagne, une agression, un meurtre, c'est presque pareil.

Ce sont les pulsions qui agissent en dehors de toute réflexion rationnelle.

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Invité pako
Invités, Posté(e)
Invité pako
Invité pako Invités 0 message
Posté(e)

salut ,

c 'est vrai que le viol est devenu presque banal , ca ne choque presque plus ...pourtant , c est une vraie barbarie , un acte d 'une cruauté abominable ...

je suis désolé derevenir sur le cas DSK , mais pour moi , ce mec devrait croupir en prison ....et pas bien installé sur son divan en fumant son cigare tranquille ...cet arrangement financier me reste en travers de la gorge ....

La loi doit s 'appliquer pour tous , riches ou pauvres ...

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Ne jamais tirer de conclusions de film.

Je ne crois pas qu'il y ait grand chose à en penser en fait.

Pour moi, que ce soit un viol, une castagne, une agression, un meurtre, c'est presque pareil.

Ce sont les pulsions qui agissent en dehors de toute réflexion rationnelle.

Ben non, dans ce film, ce n'est pas une pulsion instantanée, le jeune avait prémédité son acte et demandé à deux potes de l'aider à maitriser la fille, c'est réfléchi, pensé, c'est un crime sexuel prémédité.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Juste sur ce passage, sans trop m'avancer je pense pouvoir affirmer que un viol c'est plus que s'être fait emmerder par quelqu'un. En effet la plupart du temps (voire tout le temps) le viol peut s'accompagner de violence physique et certaine personne ne ressorte pas indemne psychologiquement d'un tabassage en règle. Donc je pense que même en considérant la culture du sexe réservé le viol laisse des traces dans la psychologie de l'individu, rien que par le fait de la violence du geste. (Il faudrait d'ailleurs voir si il existe des société comme tu le décrit et si le viol est si bien accepté à ce moment là)

La plupart des viols se font sans séquelles physique grave.

Et dans ceux qui en ont, ils n'ont aucune commune mesure avec la gravité psychologique de l'acte.

Ben dans le sens où "viol" signifie en l'absence de consentemment, et inclut une notion de contrainte, ton propos n'est pas vraiment pertinent...

Le jugement de gravité d'une contrainte reste quelque chose de subjectif.

ça ne va pas te marquer plus que ça d'avoir été contrains par un flic à payer une amande.

Une semaine après tu aura oublié.

La gravité d'un viol est la plupart du temps uniquement psychologique.

Ce qui ne veux pas dire "pas grave", je dirais même au contraire, mais ça signifie que c'est uniquement une histoire théorique, qui se met à revêtir une importance considérable, alors que physiquement il n'y a pas eu grand chose qui porte à séquelles véritablement.

Le traumatisme d'un accident laisse des séquelles physiques qui se font sentir en permanence après.

Le traumatisme d'un viol est uniquement un égo qui a été blessé, et la découverte d'une réalité sur le pouvoir des autres sur toi qui n'est traumatisante que parce qu'on passe notre vie dans notre culture à ignorer cette réalité.

Cette découverte crée un décalage avec les autres qui vivent dans leur petite bulle alors que nous on sait que ce sont des mensonges, et que la réalité est bien différente. Ce décalage renforce l'effet psychologique d'un isolement, d'une "différence" qui s'est tissé entre nous et les autres.

Différence qu'il faut cacher, sinon on ne serait plus considérer comme avant. Mais comme porteuse d'une "tare".

Le fait de considérer si "grave" le viol contribue aussi, dans un effet pervers, à en renforcer les effets psychologiques, et le traumatisme.

C'est précisément parce qu'il est jugé extrêmement grave socialement que ces femmes ne peuvent pas en parler.

La vraie question est de savoir si ce qui nous préoccupe c'est de "punir" ceux qui se comportent mal, ou d'aider celles qui ont vécu ces expériences.

La plupart du temps, c'est plus la volonté de punir les "mauvais comportement" qui prime dans cette lutte contre le viol qu'un réel intérêt et soutiens pour ces femmes. Dont le sort, après, est la plupart du temps totalement ignoré dans ce genre de débat.

Seul compte le fait de cracher sur les monstres. et de renforcer coute que coute pour ce faire "l'horreur" de leur acte.

Le problème est le même pour l'inceste ou les victimes de la pédophilie.

Les enfants vivent et se font entre eux des crosses bien plus malsaines et bien plus vicieuses, mais ces choses considérée comme "normale" ne tissent pas une différence considérable entre eux et le reste du monde.

Ne crée pas un "isolement", quelque chose dont elle ne peuvent pas parler sans être cataloguée et donc discriminée.

ça n'est pas quelque chose s'aussi "grave" d'avoir été forcé dans son enfance d'avaler tout un pot d'insecte par ses camarades que d'avoir été obligé de toucher la quequette d'un adulte...

ça ne portera donc pas aux mêmes conséquences psychologique, alors que la contrainte peut avoir été beaucoup plus forte pourtant.

Tout viens donc de la façon dont notre culture et notre société considère ces actes.

Autant je pense normal de condamner ces actes, car c'est la responsabilité des gens qui les commentent de savoir et d'assumer les conséquences de la gravité de leur acte. Car c'est un acte qui aura de très grandes conséquences, et ils ont à le savoir, sous peine de mériter le mépris profond pour leur incapacité à comprendre ce qui est vraiment important pour les autres.

Autant j'accuse la société elle-même de la réalité de l'origine de ces traumatisme psychologique et de ces conséquences. De l'isolement de ces femmes, et de leur souffrance réelle.

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

La plupart des viols se font sans séquelles physique grave.

Et dans ceux qui en ont, ils n'ont aucune commune mesure avec la gravité psychologique de l'acte.

Le jugement de gravité d'une contrainte reste quelque chose de subjectif.

ça ne va pas te marquer plus que ça d'avoir été contrains par un flic à payer une amande.

Une semaine après tu aura oublié.

La gravité d'un viol est la plupart du temps uniquement psychologique.

Ce qui ne veux pas dire "pas grave", je dirais même au contraire, mais ça signifie que c'est uniquement une histoire théorique, qui se met à revêtir une importance considérable, alors que physiquement il n'y a pas eu grand chose qui porte à séquelles véritablement.

T'as un problème Titsa, donc si un gars balaise, te trouve à son goût, vient te pénétrer de force l'anus, avec l'aide de deux camarades, et recommence toutes les semaines car ça lui plait, et que tu n'oses pas dénoncer ces viols répétitifs, tu vas me dire que ce ne sera pas traumatisant pour ton corps et ton psychisme ?? car toi, tu ne serais pas "conditionné" par la société "répressive", par les dire des psychologues, médecins, qui soi disant exagérerait les conséquences négatives du viol, Une pénétration qu'elle soit anale ou vaginale, si elle n'est pas désirée, c'est d'abord souvent source de souffrance physique et puis après cela peut laisser des séquelles psychique , car pour apprécier la volupté d'une pénétration, il faut en avoir envie, et désirer son partenaire, c'est bien plus complexe que Titsa le pense, un vagin, c'est pas juste un trou sans âme, sans sensibilité, qui s'ouvre à volonté, pour qui n'en veut !

Et c'est faux une pénétration forcée peut être source de souffrance physique intense , tu n'y connais rien ! de plus un vagin c'est pas pénétrable à volonté, les muqueuses sont irritables si les frottements, pénétration dure trop longtemps, et la lubrification pas toujours au rendez vous, ni intarissable, les gynécologues te le confirmeront. En plus tu ne connais pas le vaginisme ?

Le vaginisme est une contraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles du plancher pelvien qui entourent l'ouverture du vagin. Cette action réflexe, involontaire et incontrôlable, empêche de façon persistante toute pénétration vaginale désirée, même par un doigt ou un tampon hygiénique quand le vaginisme est total, il peut être également partiel ou situationnel lorsque la contraction ne se produit que dans certaines tentatives de pénétration (pénétration du pénis notamment). Sa source est toujours psychologique, mais découle souvent d'une source physiologique. Une tentative de pénétration en dépit d'un vaginisme peut entraîner de graves douleurs (dyspareunie) qui vont souvent l'exacerber

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaginisme

(faut arrêter de regarder du Porno, qui ne reflète pas du tout la réalité gynécologique des femmes )

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

[quote]

Conséquences médicales du viol

SocialePhysiquePsychologique Physique

conséquences physiques d'un viol: des lésions relativement mineures à des lésions plus graves,entraînant le décès ou un handicap permanent, IST/VIH, maladies inflammatoires pelviennes,stérilité, syndromes de douleur chronique, grossesse non désirée, avortement compliqué etpratiqué dans de mauvaises conditions de sécurité

l'objectif numéro 1 de la consultation consiste à identifier les soins médicaux àprévoir. Cependant, des preuves médicolégales peuvent aussi être recueillies pour aider le/lasurvivant(e)/victime à obtenirune réparation juridique.

précisez que des preuves seront prélevées pendant la consultation. Pour confirmer un rapport sexuel récent : sperme Force ou contrainte:lésions,bleus,traumatismes Pour identifierl 'agresseur: ADN Corroboration du récit: résultats appuyant la version des faits de la victime.Les documents médicaux (résultats documentéspendant la consultation) constituent souvent les seules preuves disponibles dans les situationsd'urgence.Ils sont donc particulièrement importants. Les autres types de preuves pouvant être prélevés sont les suivants: Vêtements déchirés à conserver( uniquement si vous pouvez proposer des vêtements de rechange).. Matières étrangères: terre,feuilles, herbe sur les vêtements,le corps ou les cheveux

http://www.ippfeseaor.org/NR/rdonlyres/3DCDC3A4-BEB2-4D1B-BA6E-528FD0AD80CF/0/FacilitatorsManualFRENCHMay09Part2.pdf

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)
spacer.gifopenbook.gifGestion clinique des victimes de viols - Guide pour le développement des protocoles à adopter avec les réfugiés et les personnes déplacées dans leurs propres pays (OMS; 2002; 58 pages) [EN] spacer.gifitext.gifPréambule spacer.gifitext.gifRemerciements spacer.gifitext.gifAbréviations et acronymes utilisés dans ce manuel spacer.gifitext.gifIntroduction spacer.gifitext.gifPHASE 1 - Opérations préalables pour offrir une assistance médicale aux victimes de viol spacer.gifitext.gifPHASE 2 - Préparation de la victime avant l’examen spacer.gifitext.gifPHASE 3 - Anamnèse et récit des faits spacer.gifitext.gifPHASE 4 - Collecte des preuves médico-légales spacer.gifitext.gifPHASE 5 - Examen physique et génital spacer.gifitext.gifPHASE 6 - Prescription des traitements spacer.gifitext.gifPHASE 7 - Assistance psychosociale de la victime spacer.gifclsdfldr.gifPHASE 8 - Suivi médical de la victime spacer.gifitext.gifAnnexe 1 - Informations nécessaires pour développer un protocole local spacer.gifitext.gifAnnexe 2 - Exemple du formulaire de consentement spacer.gifitext.gifAnnexe 3 - Exemple du formulaire d’anamnèse et d’examen spacer.gifitext.gifAnnexe 4 - Pictogrammes spacer.gifitext.gifAnnexe 5 - Protocoles pour le traitement des MST spacer.gifitext.gifAnnexe 6 - Protocoles pour la prophylaxie post-exposition au VIH spacer.gifitext.gifAnnexe 7 - Protocoles pour la contraception d’urgence spacer.gifitext.gifAnnexe 8 - Assistance minimale des victimes de viol dans les endroits disposant de moindres ressources spacer.gifitext.gifAnnexe 9 - Documentation supplémentaire spacer.gifspacer.gifspacer.gifspacer.gif<a id="Js2874f.5" name="Js2874f.5" class="dn9072">

PHASE 1 - Opérations préalables pour offrir une assistance médicale aux victimes de viol

Le service médico-sanitaire doit se préparer pour répondre de manière approfondie et compatissante aux exigences des personnes qui ont été violées. Le coordinateur sanitaire doit veiller à ce que les opérateurs médico-sanitaires (médecins, assistants médicaux, infirmières, etc.) aient reçu la formation nécessaire pour prêter l’assistance requise et qu’ils disposent des équipements et des fournitures indispensables. Les opératrices médico-sanitaires doivent être formées en priorité, mais leur pénurie ne doit certes pas empêcher le service de prêter son assistance aux victimes de viol.

Lors de la création d’un service, il est nécessaire de prendre en compte les questions suivantes et de développer des procédures standard.

De quoi la collectivité doit-elle être au courant?

Les membres de la collectivité doivent savoir:

- quels sont les services mis à la disposition des personnes qui ont été violées;

- pourquoi les victimes de viol auraient-elles besoin d’une assistance médicale;

- où se trouvent ces services;

- que les victimes de viol doivent se rendre auprès du service médical aussitôt après avoir subi la violence, sans se laver ni changer leurs vêtements;

- que les victimes de viol peuvent être sûres que le service médical les traitera avec dignité et confidentialité et assurera leur sécurité;

- que les services sont accessibles 24 heures sur 24.

Quelles sont les lois et les politiques en vigueur dans le pays d’accueil?

- Quel est l’opérateur médico-sanitaire qui doit fournir l’assistance? Et quel type d’assistance doit-il/elle fournir? Si la personne désire dénoncer officiellement le viol aux autorités, les lois nationales peuvent demander qu’un médecin certifié ou habilité prête l’assistance et remplisse la documentation officielle.

- Quelles sont les exigences juridiques en matière de preuves médico-légales?

- Quelles sont les lois nationales en matière de gestion des possibles conséquences médicales d’un viol (par exemple, contraception d’urgence, avortement, tests et traitement préventif contre le virus de l’immunodéficience humaine ou VIH)?

Quelles sont les ressources et les capacités disponibles?

- Quels sont les équipements de laboratoire disponibles pour les tests médico-légaux (analyses ADN, phosphatase acide) ou le dépistage des maladies (MST, VIH)? Quels sont les services d’assistance psychosociale disponibles?

- Est-ce qu’il existe des protocoles de gestion des viols et des “kits à viol” pour documenter et collecter les preuves médico-légales?

- Est-ce qu’il existe un protocole national de traitement des MST, un protocole de prophylaxie post-exposition (PEP) et un programme de vaccination? Quels sont les vaccins disponibles?

- Quelles sont les possibilités de renvoi de la victime à une structure médico-sanitaire secondaire (psychiatrie, chirurgie, pédiatrie ou gynécologie/obstétrique)?

Où l’assistance doit-elle être prêtée?

Généralement, une clinique ou un service de consultations externes proposant déjà des services en matière de santé reproductive, d’accouchements ou de gestion des MST, peut offrir l’assistance aux victimes de viol. Des services de renvoi peuvent être nécessaires au niveau hospitalier.

Qui doit prêter l’assistance?

L’ensemble du personnel des structures médico-sanitaires qui est en contact avec les victimes de viol - du personnel d’accueil aux professionnels médico-sanitaires - doit avoir reçu une formation spécifique. Le personnel doit toujours faire preuve de compassion et respecter la confidentialité.

Comment l’assistance doit-elle être prêtée

L’assistance doit être prêtée:

- suivant un protocole expressément développé pour la situation en question.

Les protocoles doivent contenir des informations relatives aux aspects médicaux, psychsociaux et éthiques (responsabilités de l’opérateur) ainsi que sur les options en matière d’assistance psychosociale;

- avec une attitude compatissante;

- en se concentrant sur la victime et ses besoins;

- en prenant en compte la sensibilité et les attitudes des opérateurs, le contexte socioculturel, les perspectives, les pratiques et les croyances de la collectivité.

De quoi a-t-on besoin

- L’assistance sanitaire pour les victimes de viol doit être fournie dans un endroit situé à l’intérieur de la structure sanitaire, de manière à ce que la victime ne soit pas obligée de se déplacer d’un lieu à l’autre.

- Les services doivent être disponibles 24 heures sur 24, par jour, 7 jours sur 7.

- Toutes les fournitures énumérées dans la liste de contrôles (pages 5 et 6) immédiatement accessibles. Doivent être préparées et rangées dans un conteneur ou un lieu spécial, de manière à ce qu’elles soient immédiatement disponibles.

Comment organiser la coordination avec les autres acteurs

- La coordination inter-agences et intersectorielle doit être établie de manière à assurer une assistance globale des victimes de violences sexuelles.

- Veiller à impliquer les représentants des services sociaux/publics, de protection (police et système judiciaire) et de sécurité. Suivant les services disponibles dans un contexte particulier, d’autres acteurs peuvent être inclus.

- En tant qu’équipe multisectorielle, établir des réseaux de renvoi, des systèmes de communication, des mécanismes de coordination et des stratégies de suivi.

http://helid.digicol.../Js2874f/5.html

Allez Titsa va leur dire à tous ces medecins, psychologues, que leur protocole c'est du vent, que le viol c'est pas grave, que ça laisse pas de séquelles !

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

PHASE 5 - Examen physique et génital

Le principal objectif de l’examen est de déterminer quel est le traitement à administrer à la victime.

Travailler systématiquement à partir du formulaire d’examen médical (voir Annexe 3).

Le contenu de l’examen physique dépendra de la précocité avec laquelle la victime se présente au service médico-sanitaire après l’agression. Si elle se présente dans les 72 heures qui suivent l’agression, suivre les instructions de la Partie A; si la victime se présente après ce délai, voir la Partie B. Les lignes de conduite générales ci-après s’appliquent dans les deux cas.

Lignes de conduite générales

- S’assurer que les équipements et les fournitures aient été préparés.

- Toujours observer d’abord la victime, avant de la toucher, et noter son aspect et son état mental.

- Toujours expliquer à la victime ce qu’on va faire et lui demander sa permission avant de procéder.

- Lui assurer qu’elle a le plein contrôle, qu’elle peut poser des questions et qu’elle peut interrompre l’examen à tout moment.

- Enregistrer les signes vitaux de la patiente (pouls, pression sanguine, fréquence respiratoire et température).

- L’évaluation initiale pourrait révéler de graves complications médicales qui doivent être traitées de toute urgence et pour lesquelles la patiente doit être hospitalisée. Parmi ces complications, figurent:

- vaste traumatisme (région génitale, tête, poitrine ou abdomen),

- enflure asymétrique des articulations (arthrite septique),

- déficits neurologiques,

- difficultés respiratoires.

Le traitement de ces complications n’est pas illustré dans le présent manuel.

- Se procurer le consentement informé volontaire pour l’examen et le prélèvement des échantillons pour les analyses médico-légales (voir exemple de formulaire dans l’Annexe 2).

Partie A: la victime se présente dans les 72 heures qui suivent l’agression

Examen physique

- Ne jamais demander à la patiente de se déshabiller ou se découvrir complètement. Examiner d’abord la partie supérieure de son corps, puis la partie inférieure, ou bien lui donner une blouse pour qu’elle puisse se couvrir.

- Examiner minutieusement et systématiquement le corps de la patiente, à commencer par sa tête. Ne pas oublier de regarder dans les yeux, le nez, la bouche, dans et derrière les oreilles; examiner les avant-bras, les poignets et les chevilles. Prendre note du stade pubertaire.

- Rechercher des signes cohérents avec le récit de la victime: morsures, coups de poing, signes d’immobilisation au niveau des poignets, zones du cuir chevelu où les cheveux ont été arrachés, tympans perforés à la suite de gifles.

- Noter tous les éléments constatés dans le formulaire d’examen et les pictogrammes du corps humain (voir Annexe 4), en précisant le type, les dimensions, la couleur et la forme des bleus, des lacérations, des ecchymoses et des pétéchies.

- Prendre note de l’état mental et émotionnel de la victime (repliée sur elle-même, en pleurs, calme, etc.).

- Prélever des échantillons des corps étrangers présents sur le corps ou les vêtements de la victime (sang, salive, liquide séminal, ongles, tampons de morsures, etc.), selon le protocole local de collecte des preuves.

- Prélever un échantillon du sang de la victime, si nécessaire.

Examen des parties génitales

Même lorsque les parties génitales féminines sont examinées aussitôt après le viol, les dommages sont identifiables dans moins de 50% des cas. Effectuer un examen gynécologique comme décrit ci-dessous. Collecter les preuves selon le protocole local. Noter l’emplacement des lacérations, des abrasions et des bleus sur le pictogramme et dans le formulaire d’examen.

- Inspecter systématiquement le pubis, l’intérieur des cuisses, le périnée, l’anus, les grandes et petites lèvres, le clitoris, l’urètre, l’orifice d’entrée et l’hymen:

- Noter les éventuelles cicatrices de mutilations génitales féminines précédentes.

- Vérifier la présence de lésions génitales, telles que bleus, égratignures, abrasions, lacérations (souvent situées au niveau de la fourchette postérieure).

- Rechercher d’éventuels signes d’infection (ulcères, pertes vaginales ou verrues).

- Vérifier la présence de lésions au niveau de l’orifice d’entrée et de l’hymen, en saisissant les lèvres par leur bord postérieur entre deux doigts et en les tirant délicatement vers l’extérieur et vers le bas. Les lacérations de l’hymen sont plus courantes chez les petites filles et les adolescentes (voir «Assistance aux enfants victimes de viol», pages 25-27).

- Prélever des échantillons selon le protocole local de collecte des preuves médico-légales. En cas de collecte d’échantillons pour les analyses ADN, prélever des tampons d’abord dans la zone anale et périnéale, puis au niveau de la vulve, afin d’éviter tout risque de contamination.

- S’il y a eu pénétration vaginale, introduire délicatement un spéculum lubrifié avec de l’eau ou une solution saline ordinaire (ne pas utiliser le spéculum lors de l’examen des enfants; voir «Assistance aux enfants victimes de viol», pages 25-27):

- Sous un bon éclairage, inspecter le col, puis le fornix postérieur et la muqueuse vaginale à la recherche de traumatismes, saignements et signes d’infection.

- Prélever des tampons et des secrétions vaginales, selon le protocole local de collecte des preuves médico-légales.

- Si cela est suggéré par l’anamnèse et par la reste de l’examen, effectuer un examen à deux mains et palper le col, l’utérus et les annexes, à la recherche de signes de traumatisme abdominal, grossesse ou infection.

Note: Dans certaines cultures, il est inconcevable de pénétrer le vagin d’une femme vierge à l’aide de n’importe quel objet, y compris un spéculum, un doigt ou un tampon. Dans ces cas, il est parfois nécessaire de limiter l’examen à l’inspection des organes génitaux extérieurs, à moins que des symptômes ne fassent penser à la présence de dommages internes.

Examen de l’anus et du rectum

- Pour l’examen anal, la patiente doit changer de position. Noter sa position pendant l’examen (couchée pour l’examen génital; à plat ventre, les genoux repliés contre le buste ou latérale allongée pour l’examen anal).

- Noter la forme et la dilatation de l’anus. Remarquer les éventuelles crevasses autour de l’anus, la présence de matière fécale sur la peau du périnée et les saignements depuis les lacérations rectales.

- Si cela est suggéré par l’anamnèse, prélever des échantillons au niveau du rectum, selon le protocole local de collecte des preuves médico-légales.

- Si nécessaire, effectuer un examen rétro-vaginal et inspecter la zone rectale à la recherche de traumatismes, lacérations ou fistules recto-vaginales, saignements et pertes. Noter le tonus du sphincter.

Tests de laboratoire

Hormis les échantillons collectés à titre de preuves médico-légales, il n’est pas nécessaire de prélever d’autres échantillons pour les tests de laboratoire, à moins que l’anamnèse ou les résultats de l’examen en suggèrent autrement. Des échantillons pour les test MST peuvent être prélevés à des fins médicales.

- Si la victime se plaint de symptômes qui indiquent la présence d’une infection urinaire, prélever un échantillon d’urine pour les tests des érythrocytes/leucocytes et, si possible, pour une culture.

- Faire un test de grossesse, si cela est conseillé et disponible (voir Phase 3).

- D’autres examens diagnostiques (par exemple, radiographies et examens aux ultrasons) peuvent s’avérer utiles pour détecter des fractures ou des traumatismes abdominaux.

Partie B: La victime se présente plus de 72 heures après l’agression

Examen physique

Il est rare de trouver des preuves physiques plus d’une semaine après une agression. Si la victime se présente dans la semaine qui suit le viol ou parce qu’elle se plaint de maladies, effectuer un examen physique complet, comme décrit ci-dessus. Dans tous les cas:

- noter les dimensions et la couleur des bleus et des cicatrices;

- noter toute trace de possibles complications dues au viol (surdité, fractures, abcès, etc.);

- noter l’état mental de la victime (normale, repliée sur elle-même, déprimée, suicidaire).

Examen des parties génitales

Si l’agression a eu lieu plus d’une semaine avant et il n’y a ni bleus, ni lacérations ni symptômes (par exemple, pertes vaginales/anales ou ulcères), rien n’indique la nécessité de procéder à un examen génital. Toutefois, si l’on dispose de structures de laboratoire, il est possible de prélever des échantillons dans le vagin et l’anus pour le dépistage des MST.

Dépistage de laboratoire

Si possible, dépister les MST. Suivre les instructions du laboratoire local. Le dépistage peut comprendre:

- test de réagine plasmatique rapide (RPR) pour dépister la syphilis;

- coloration de gram et culture pour la gonorrhée;

- culture ou test immunoenzymatique (ELISA) pour la chlamydia;

- dépistage VIH (mais seulement si la patiente le veut et après assistance psychosociale).

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Attention : Il s'avère que le sondage date de 1979.

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Membre, Posté(e)
chris10 Membre 782 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Certaines femmes savent très bien utiliser le mot viol pour assouvir des intérêts personnels.Garde d'enfants ,chantage , vengeance et autres...

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Tout ça me fait penser à une réflexion du philosophe et humaniste Silvio Berlusconi, qui avait déclaré, peu ou prou, qu'il y avait trop de jolies femmes en Italie pour pouvoir empêcher qu'elles se fassent violer.

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Parfois il suffit simplement de t'habiller en "femme" pour te faire violer, ce qui veut bien dire dans ce cas là, que le sexe de la personne ne rentre pas en compte, c'est surtout une agression genré!

Un étudiant déguisé en femme se fait violer alors qu'il rentrait d'un baptême

A la mi-octobre, un étudiant de la HUB (Hogeschool Universiteit Brussel) rentrait d’un baptême déguisé en femme lorsqu’il a été attaqué par deux mineurs. Emmené à l’écart, il a été violé. L'affaire aurait dû rester discrète sauf que son école a décidé, en réaction, d'interdire aux étudiants de se déguiser en femmes. Depuis, tous les journaux flamands en parlent.

  • L’agression a eu lieu place des Martyrs, à Bruxelles. Le violeur a 15 ans, son complice 17. Ils ont depuis été arrêtés. Ils sont au centre fermé de Saint-Hubert. Ils ont déjà un casier judiciaire.
    Au départ, l’étudiant ne tenait pas à ce que cette affaire s’ébruite. Mais la réaction de l’école a eu l’effet contraire. La Hogeschool Universiteit Brussel a décidé d’interdire aux étudiants de se déguiser en femmes lors des fêtes et baptêmes (Ndlr : lors de ce baptême, les garçons devaient se déguiser en filles, et les filles en garçons). Une réaction contestée de toutes parts, notamment sur les réseaux sociaux.
    Tout ce que la Flandre compte de sociologues et de criminologues s’exprime dans le même sens. Plutôt que d’interdire le travestissement, il fallait réaffirmer la liberté de se déguiser. Pour le secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, Bruno De Lille, le directeur de la HUB a envoyé un mauvais signal car il rend implicitement l’étudiant responsable de son viol.
    Devant cette avalanche de réactions, la direction de l’école parle désormais de conseil plutôt que d’interdiction et dit avoir agi en bon père de famille pour assurer la sécurité des étudiants.
    Anina Meeus

http://www.rtbf.be/i...teme?id=7881988

Mais allez y certains mecs vous balader en jupette et talons haut dans certaines cités sensibles, zones de non droits, et après avoir subi une tournante de plusieurs heures, dire que le viol cela ne laisse pas de séquelles, que ça fait même pas mal !

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Désolé de te choquer dans mes termes et ma réflexion eklipse. :/

Je n'ai jamais cherché à réduire l'importance de la souffrance ou les conséquences des viols.

Je réfléchis à la racine et aux causes réelles de la souffrance psychologique.

Ce qui est un exercice qui peut beaucoup choquer, car la plupart du temps, on se refuse à réfléchir réellement sur la souffrance et ses raisons réelles.

Tu me parles des souffrances physique. Je ne les nie pas.

Mais je maintiens que les séquelles physiques n'ont que peu d'importances par rapport aux séquelles psychologiques.

Ce sont elles les vraies souffrances. Physiquement ont subit parfois des douleurs bien supérieures sans qu'elles portes des conséquences psychologiques aussi profondément bouleversantes. Ce ne sont pas les souffrances physique le vrai problème.

Ce serait une erreur de le penser, sinon je peux te dire que l'accouchement serait autrement plus traumatisant, or ça n'est pas le cas.

Qui plus est, le viol n'est pas forcément qu'un viol "physiquement forcé". La drogue du violeur, ou les nanas violées pendant un coma éthylique ne ressentent aucune souffrance physique. C'est un fait. Le traumatisme n'en est pas moins grands, et pour en avoir fréquenté qui ont connu les deux, de leur propres aveux ce dernier est de loin le pire des viols, celui de ne même pas savoir ce qu'on t'as fait, car tu n'étais pas consciente.

Je pense que si on souhaite réellement s'intéresser à régler la souffrance psychologique, il est important de ne pas se voiler la face sur les causes, les raisons réelles qui font que ces actes physiques ont de telles conséquences psychologiques.

Ces raisons sont purement psychologiques. Donc issues de concepts abstraits.

concepts qui n'en sont pas moins important car nous bâtissons nos vies entières dessus, dans nos sociétés.

L'importance accordée à la "souffrance" vue comme très négative dans nos société fait partit des choses qui rendent le viol un peu important. Mais c'est très loin d'être l'élément psychologique le plus important.

Le concept fondateur réellement attaqué par un viol, c'est celui de l'individualisme (valeur majeure de notre société), et en particulier de la souveraineté sur notre propre corps. Le droit absolu de faire ce qu'on veux de son corps.

Nous sommes tous éduqués dans l'idéologie que nous sommes totalement souverains de nos propres corps.

ça en devient une telle "évidence" que personne n'est préparé en à accepter le fait que ça n'est pas le cas, en réalité.

Qu'il n'existe aucune souveraineté qui soit forcément acquise.

Le monde est dur. C'est dur ce que je raconte. Mais la réalité, c'est que la souveraineté de nos corps est une illusion.

Ce qui est difficile a accepter, ce qui rend le viol si difficile et si traumatisant, c'est que les femmes (ou les hommes) qui l'ont subit se retrouve obligé par les fait d'accepter la réalité qu'ils n'ont pas été, donc ne sont pas forcément souverain de leur propre corps.

Cette réalité est extrêmement difficile à accepter, car en total contradiction avec tout ce qu'on a toujours appris dans notre monde aseptisé.

Il y a des viols qui sont plus facilement accepté que d'autres. ça va encore beaucoup choquer ce que je raconte car il "faudrait" nécessairement toujours décrire le viol comme la chose la plus affreuse possible et imaginable (pourtant il y a pire... l'horreur est humaine. )

C'est pourtant un fait. Certaines femmes arrivent mieux à surmonter la choses que d'autres.

Et là aussi, si on cherche vraiment à aider les femmes qui en souffre, il faut oser regarder cette réalité en face. Et se demander qu'est-ce qui fait que certaines femmes le surmontent mieux que d'autres ?

Entre autres, celles qui arrivent a accepter la dure réalité que la souveraineté de leur propre corps ne leur est pas garantie.

Celles qui considèrent que la sexualité n'est pas forcément "intime".

Celles qui n'accordent pas à la sexualité, a sa pratique ou au choix du partenaire, la plus grande des importances.

Ces valeurs culturelles sont par ailleurs souvent les premières à êtres adoptées par les femmes violées, qui cherchent (sainement) à utiliser et explorer des concepts ou des modes de vies, qui seront bien plus apte à s'adapter à la réalité qu'elles ont vécu.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Ps: ce que tu racontes sur les protocoles médicaux en cas de viols est important.

ce qu'ils tentent de faire, c'est précisément de ramener la femme qui l'a vécu à vire une situation ou les choses sont "gérée", contrôlée.

Un contrôle sur ce qu'il se passe est rétablis, donc sa souveraineté est (partiellement) rétablie.

Le viol est dédramatisés aussi, par ce protocole. Car qui dit protocole dis "opération normale" (même si le crime ne l'est pas). la chose à même été "prévue" par ces choses très "ordinaires" que sont des "kits".

Qui dis utilisation de kit, autant que procédure, ramène à une utilisation "normale", "ordinaire".

Le fait qu'il existe un protocole renforce l'idée que la chose suit un cours normal, ce qui aide très fortement a accepter, et éviter le déni, qui aura des conséquences psychologiques bien plus importantes.

Le fait même d'entrer dans une procédure de défense et d'attaque de son agresseur est très important pour rétablir une souveraineté, un pouvoir.

ça fait partit des choses qui rendent moins "grave" le viol psychologiquement parlant. Tout en aidant à lutter contre l'acte criminel lui même.

Ramener la chose à un acte médical est important aussi, car ça ramène précisément la femme à des préoccupations matérielles. Et l'empêche de trop penser, justement, aux choses d'ordres psychologiques. C'est aussi une manière de rassurer et de montrer qu'au moins physiquement les choses vont bien.

Dans ces formations, c'est souvent précisément pointé qu'il est important de ne pas dramatiser la choses et de prendre un point de vu médical et matériel, sans rentrer dans les détails d'ordre psychologique.

Ceci dis, ces opérations ne sont pas toujours très bien perçues, ni toujours très efficaces.

Car avec toutes les bonnes intentions du monde, si les choses sont mal faites, la femmes pourra au contraire continuer de se sentir dépossédée de sa souveraineté sur elle même.

Si on s'occupe trop d'elle "pour son bien", sans lui demander son avis, par exemple.

Ce peut être la constatation d'une distance considérable d'une société qui cherche plus le coupable que de se préoccuper d'elle et de ce qu'elle vient de vivre réellement.

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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'importance accordée à la "souffrance" vue comme très négative dans nos société fait partit des choses qui rendent le viol un peu important. Mais c'est très loin d'être l'élément psychologique le plus important.

Le concept fondateur réellement attaqué par un viol, c'est celui de l'individualisme (valeur majeure de notre société), et en particulier de la souveraineté sur notre propre corps. Le droit absolu de faire ce qu'on veux de son corps.

Nous sommes tous éduqués dans l'idéologie que nous sommes totalement souverains de nos propres corps.

ça en devient une telle "évidence" que personne n'est préparé en à accepter le fait que ça n'est pas le cas, en réalité.

Qu'il n'existe aucune souveraineté qui soit forcément acquise.

Le monde est dur. C'est dur ce que je raconte. Mais la réalité, c'est que la souveraineté de nos corps est une illusion.

Ce qui est difficile a accepter, ce qui rend le viol si difficile et si traumatisant, c'est que les femmes (ou les hommes) qui l'ont subit se retrouve obligé par les fait d'accepter la réalité qu'ils n'ont pas été, donc ne sont pas forcément souverain de leur propre corps.

Cette réalité est extrêmement difficile à accepter, car en total contradiction avec tout ce qu'on a toujours appris dans notre monde aseptisé.

Il y a des viols qui sont plus facilement accepté que d'autres. ça va encore beaucoup choquer ce que je raconte car il "faudrait" nécessairement toujours décrire le viol comme la chose la plus affreuse possible et imaginable (pourtant il y a pire... l'horreur est humaine. )

C'est pourtant un fait. Certaines femmes arrivent mieux à surmonter la choses que d'autres.

Et là aussi, si on cherche vraiment à aider les femmes qui en souffre, il faut oser regarder cette réalité en face. Et se demander qu'est-ce qui fait que certaines femmes le surmontent mieux que d'autres ?

Entre autres, celles qui arrivent a accepter la dure réalité que la souveraineté de leur propre corps ne leur est pas garantie.

Celles qui considèrent que la sexualité n'est pas forcément "intime".

Celles qui n'accordent pas à la sexualité, a sa pratique ou au choix du partenaire, la plus grande des importances.

Ces valeurs culturelles sont par ailleurs souvent les premières à êtres adoptées par les femmes violées, qui cherchent (sainement) à utiliser et explorer des concepts ou des modes de vies, qui seront bien plus apte à s'adapter à la réalité qu'elles ont vécu.

Plutôt que le droit absolu de faire ce que l'on veut de son propre corps, je parlerais de respect de l'Autre, et de son intégrité.

Tu parles de souveraineté d'un corps, là où le violeur parle d'objet.

Il est extrêmement fréquent (pour ne pas dire systématique, car exceptions il y a) que les victimes de viol aient une longue période de repli sur soi, et de refus de contact physique.

Je ne dirais donc pas que la "liberté sexuelle" (je ne sais pas comment qualifier ton propos) fasse partie des premières valeurs adoptées par les femmes violées...

Le viol peut avoir des séquelles psychologiques ET physiques, comme toute agression, tout traumatisme corporel. Dans les séquelles physiques il ne faut pas oublier la somatisation qui peut en découler, et la potentielle grossesse non-désirée, bien entendu.

Il n'est pas rare qu'un viol soit accompagné de violences, encore des séquelles physiques..

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