Relancer le bâtiment pour lutter contre le chômage

Relancer le bâtiment pour lutter contre le chômage

Depuis quelques mois l'activité du bâtiment plonge dangereusement et 40.000 emplois sont menacés. Une catastrophe pour le gouvernement, conscient que le chômage est la préoccupation numéro un des Français.

L'année dernière, on a bâti seulement 341.000 logements, contre 421.000 en 2011. Crédit: François Bouchon/Le Figaro

Ce n'est pas vraiment une surprise. «Les ordonnances portent sur un seul sujet, très limité, qui concernera la nécessité de mettre en œuvre très rapidement des modifications en matière d'urbanisme», souligne Alain Vidalies, ministre en charge des Relations avec le Parlement. En clair, elles viseront à dynamiser la construction de logements neufs. Un thème que, lors de son déplacement à Dijon lundi et mardi, François Hollande a abordé deux fois.

C'est qu'il y a urgence: depuis quelques mois, l'activité du bâtiment plonge dangereusement. L'année dernière, on a bâti seulement 341.000 logements contre 421.000 en 2011. Et si aucune mesure n'est prise, les experts s'attendent à un nouveau recul cette année avec seulement 313.000 mises en chantier. Pour un président de la République qui avait promis de s'attaquer au mal-logement et de construire 500.000 nouveaux appartements par an, cela fait désordre. D'autant plus que les ventes en berne des promoteurs immobiliers ont des conséquences sur l'emploi. Sans mesure forte, la Fédération française du bâtiment a promis la perte de 40.000 emplois cette année. Une catastrophe pour le gouvernement, conscient que le chômage - touchant plus de 10 % de la population active, soit 3,2 millions de personnes - est la préoccupation numéro un des Français. Or, s'il y a bien une activité non délocalisable où des mesures peuvent avoir un impact favorable très rapide, c'est bien le bâtiment.

Lire la suite (Le Figaro).

Je ne pense pas que ça ne concerne que le logement neuf, les questions d’économies d'energie doivent être concernées aussi

Avec des normes telles que la RT2012 qui augmentent le cout d'un logement neuf de 15%, des terrains dont le prix a flambé en 10 ans et des salaires qui stagnent, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.

Si je compare l'achat de ma soeur au nôtre, pour une superficie inférieure de 20m2, une maison neuve en lotissement (contre une maison en pierres), à 10 ans d'écart, le tarif en multiplié par 3 !

Comment voulez vous que les jeunes couples puissent acheter ?

En empruntant sur 40 ans pardi.

Bonjour

Ah cette bonne vieille idée du : quand le bâtiment va ... tout va ... Y a qu'à demander aux américains comment ils s'en sont sortis après la tentative de relance par le bâtiment via les subprimes . Et oui, le problème actuellement est bien celui de la rigueur imposée et donc du pouvoir d'achat ... alors il ne reste plus comme Zeds_Dead le dit : des emprunts à 40 ans ou même à vie !!

Voilà ce qui me fait rire.>.:smile2:Quand on demande aux salariés d'être de plus en plus mobile, c'est à dire d'accepter de changer en permanence de lieu de travail pour bien satisfaire la "flexibilité"que veulent imposer les patrons avec la bénédiction de certains syndicats, comment voulez-vous que ces mêmes salariés achètent leur logement..?

Il faut acheter des roulottes :smile2:

pour l'immobilier aussi les allemands sont plus compétitifs

Va t on diminuer les loyers baisser le prix du foncier?

En empruntant sur 40 ans pardi.

Où à l'Espagnol ?

Et qui va aller se geler les burnes, sur un immeuble pour gagner une paye de misère?

Pas un jeune, encore moins un vieux,.... pas étonnant que ça plonge dans le bâtiment

On pourrait prendre les Roms, mais même avec un fusil dans le dos , il iraient pas !

le bâtiment est un secteur qui recrutes c'est un fait

mais n'est pas fait pour tout le monde

et est souvent mal payer pour la dureté de ce travail

En même temps cette tension immobilière est compréhensible : pourquoi le secteur privé aurait intérêt a construire massivement ? pour faire baisser les prix ? arrêter la spéculation ?

Le bâtiment on le dynamise avec des politiques de grands travaux de type keynésien sauf qu'il n'y en a aucun Keynésien sur ce forum (ou en tout cas c'est communément pensé que c'est le mal), faut savoir ...

Si j'avais a choisir entre le batiment et l'usine je choisirai le bâtiment et de loin.

Le métier est plus varié et plus libre.

Si le temps est mauvais on est en intempérie et s'il fait beau on bronze

Avant que tu sois aux intempéries, tu va subir le froid, la pluie , la chaleur, et tu vas en baver , on voit que tu regardes ça d'en bas !

il y a un bon poste , c'est grutier, sauf qu'il faut pas avoir de problèmes à la prostate

et est souvent mal payer pour la dureté de ce travail.

Bah ! Peut-être en France mais pas ici au Québec. En 2013 au Québec un manœuvre (ne détenant aucune qualification ou compétence particulière) gagne un salaire hebdomadaire de 1 201,42$ (899,26 euros) brut par semaine de 40 heures (8 heures par jour, du lundi au vendredi. Au-delà c’est tarif horaire doublé). Un compagnon charpentier-menuisier c’est 1 522,72 (1 139,76 euros), électricien c’est 1 547,26 (1 158,12 euros), idem pour un plombier, peintre c’est 1 437,48 (1 075,95 euros). Et ainsi de suite pour 47 métiers dans le bâtiment. L’accès à l’industrie est toutefois hyper réglementé (une chatte n’y retrouve pas ses chats!) et protéger mur à mur par les syndicats (obligation d’être membre d’un syndicat).

tu va subir le froid, la pluie , la chaleur, et tu vas en baver , on voit que tu regardes ça d'en bas !

On est douillet dit donc!

En 2013 cela fera 36 ans à temps plein que j’œuvre dans la construction au Québec, dont 9 ans dans le nord du Québec (au delà du 55^e parallèle) et 3 ans dans l’Arctique canadien. Bien que le climat canadien ne soin pas aussi clément que celui de la France, je ne suis pas mort.

Con testeur.

En France je pense que tu peux diviser le salaire par 4, et à ce tarif là on est plus douillet.

En empruntant sur 40 ans pardi.

sur 80 ans je dirais et tu donne tout a la banque , et pour manger tu vas au resto du coeur .

Si le temps est mauvais on est en intempérie et s'il fait beau on bronze

toi ta rêver ... quand c'est pas praticable , tu vas ailleurs ou sa l'est .

sur 80 ans je dirais et tu donne tout a la banque , et pour manger tu vas au resto du coeur .

J'ai mis 40 mais une banque a sorti des crédits à 50 ans il y a 2 ans, et même le crédit inter générationnel pour les entreprises.

J'ai mis 40 mais une banque a sorti des crédits à 50 ans il y a 2 ans, et même le crédit inter générationnel pour les entreprises.

je veut bien , mais bon faut pas être au SMIC

j'ai hérité d'une petite villa , qui aujourdhui est estimé a 800 000€ et qui l'époque en valais 4 fois moins , si je devais la payé et ben non 800 000€ en une vie ?

aujourdhui la majorité des gens ne peuvent pas

ce qu'il y a de sur , c'est que je vais pas attendre ma retraite , je vais prendre les sous , et m'exiler avant qu'on me les voles .

Hollande : "le changement dans le logement, c'est maintenant"

TVA, permis de construire, rénovation... Le président a dévoilé jeudi 20 mesures destinées à relancer la construction de logements en France.

Pour tenter d'enrayer la crise du bâtiment, François Hollande a dévoilé jeudi une batterie de 20 mesures saluées par le mouvement HLM et les entreprises, qui réclament toutefois un geste supplémentaire en faveur de la rénovation thermique. Une TVA réduite à 5 % en 2014 sur la construction de logements sociaux, la limitation des recours contre les permis de construire, une subvention de 1 350 euros pour les travaux de rénovation effectués par les classes moyennes ainsi qu'un moratoire de deux ans sur les nouvelles normes sont les dispositions phare de ce "plan d'urgence" présenté par le président de la République à Alfortville (Val-de-Marne).

La crise frappe sévèrement le secteur. Les ventes de logements neufs ont chuté de 17,9 % l'an dernier. Les mises en chantier ont plongé de 28 % entre novembre 2012 et janvier 2013, faisant craindre que la France passe sous la "barre" des 300 000 logements neufs en 2013 alors que l'objectif est de 500 000 par an. "Le changement dans le logement, c'est maintenant", a plaisanté le chef de l'État, concluant son discours par une allusion au slogan de campagne du candidat Hollande.

"Choc de confiance"

Défendant "un choc de confiance" pour relancer le bâtiment "face à l'urgence économique, sociale et environnementale", le chef de l'État a affiché son souhait de lever "tous les freins à la construction". La TVA réduite à 5 % dans les logements sociaux (au lieu des 10 % prévus à partir de 2014 et 7 % actuellement) représente un coût de 660 millions d'euros pour les finances publiques, a indiqué l'Élysée, précisant que celle-ci portait sur la construction mais aussi la rénovation de ces logements.

La prime aux ménages - qui pourra potentiellement profiter à deux tiers des Français - représente, elle, un coût de 500 millions sur deux ans. Parmi les mesures retenues, le gouvernement entend aussi diviser par deux la durée moyenne du traitement des contentieux de permis de construire, pour les ramener de 3 ans à 18 mois. Autre mesure très attendue des professionnels : la suppression en 2014 des incitations fiscales à la rétention de terrains constructibles pour provoquer un "choc foncier" et la mise sur le marché de milliers de terrains dès 2013.

Tout l'article (Le Point).