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L'envie, pouvons nous y résister?


deja-utilise

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Membre, Posté(e)
omnibus Membre 207 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tant que l'envie reste accessible, qu'elle est anodine, qu'elle sera bénéfique

alors pourquoi y résister, le plaisir fait parti de la vie !

A partir du moment où notre envie n'a pas d'impact négatif sur autrui

alors assouvissons là.

Il y a des gens qui sont dans la frénésie de l'achat, qui ne peuvent se freiner

et ont un besoin fondamental de satisfaire ce besoin. Ils sont insatiables

n'ont pas de contrôle sur leur envie. tout posséder ! C'est de l'envie maladive.

Je préfère céder à certaines de mes envies ex :culinaire que de me dire non non

je risque de grossir ... Quant à mon envie d'aller à l'autre bout du monde

ben celle-ci restera à l'état de rêve car mes moyens ne me le permettent pas.

Belle façon de voir les choses en matiére de maitrise des envies. simplement dit mais bien vu. (+1)

Dans le cadre du contrôle de son existence oui l'impact négatif sur soi même et sur autrui est le critère de sélection.

le but étant de préserver autrui de son fait et soi même de l'esclavage et de l'avilissement (oui c'est un écueil) et où de la maladie (au sens propre et figuré).

pour le reste allons y gaiment la limite étant les moyens disponibles.(pas ceux des autres biggrin.gif)

Ensuite il y a l'atruisme: se priver pour autrui. c'est beau. aussi.smile.gif trés beau même.

bonne journée.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

L'envie c'est comme les émotions, etc etc .....nous devons les apprivoiser

Plus facile à écrire qu'à faire, non? Surtout quand l'envie ressemble plus à un besoin par son intensité croissante!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Il parait que la dépression est le mal de notre culture.

La dépression, c'est courant, et c'est bien l'envie de rien...

Plutôt que d'y voir des causes dans l'exploitation, la non-reconnaissance etc... comme on le fait systématiquement.

D'autant que je ne pense pas que les esclaves ou les gens d'autres époques bien plus exploités que nous ai été plus dépressif que nous.

Il ne faudrait peut être pas voir dans les plaintes/préoccupation "politiques" qui nous importent la cause de nos dépression.

Peut être n'est-ce plus simplement qu'un ré-équilibrage naturel ?

Un repos de l'envie, qui a été trop sollicité ?

( Sans être comblé d'ailleurs. )

À force d'utiliser l'envie comme moteur de nos actions (travail etc...), finalement le fait de ne plus avoir envie ne fait que "casser" le moteur habituel avec lequel on ne cesse d'être sollicité.

( Il s'agit donc finalement peut être bien d'une résistance à l'exploitation, mais pas forcément "à but de reconnaissance", plus simplement un cassage du moteur sans cesse employé. )

J'ai bien peur que "l'envie de rien " dans la dépression soit un symptôme plus que ce qui la caractérise vraiment ( i.e.: ses causes ), à l'image de la fièvre lors de la grippe par exemple.

Je viens de constater un état dépressif chez un jeune enfant, pourtant loin d'être trop sollicité par la société, mais plutôt encore au contraire dans sa jouissance exclusive. Ce qui n'exclut pas totalement que corrélativement quand l'envie ne peut être satisfaite de tomber parfois dans une dépression.

Je dirais même que l'envie souffre exactement de l'inverse, plus on la sollicite, sans l'assouvir, et plus elle grandit/s'amplifie, comme dans le cas de besoins naturels, dont elle partage toutes les caractéristiques, sauf celui, soulevé par Quasi-modo que j'approuve, de son mode de déclenchement.

( Nota: tu ne m'as pas répondu sur ton Topic de "la critique des droits de l'homme", pas envie, pas le temps, oublié ou pas intéressant?! )

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
If you don't want, you Kant...,
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Oui j'aurai plutôt vu cela comme une envie prise isolément, ce qui exclue les phénomènes d'obésité ou encore de façon générale les attitudes d'excès.

Concernant les problèmes d'addiction je considère qu'il ne s'agit plus d'une envie mais d'un besoin.

Dans ce cas je reformule pour toi, pouvons nous résister à un besoin non naturel/inné? :D

Il me semble qu'au sujet de la loi - même si je ne suis pas un spécialiste - tous ces critères ont valeur de circonstances atténuantes mais n'enlèvent rien au fait que l'auteur soit considéré coupable. Néanmoins il ne s'agit pas tant ici de la loi - enfin je crois - que de la responsabilité dans le fait d'enfreindre une forme d'éthique du désir que nous essayons d'établir.

Ce n'est pas tant la loi que les gens qui la font appliquer dans un tribunal, et pour eux à ma connaissance il y a un découplage entre responsabilité et culpabilité, je crois qu'il est arrivé d'être condamné donc coupable mais parallèlement reconnu non responsable de ses actes.

J'avoue que ce n'est pas le coté moral ou immoral qui me perturbe, que le fait de vouloir y résister, ou succomber, et les conséquences que cela peut engendrer!

Tout à fait c'est ici une question de bien et de mal et donc de métaphysique. Mais j'imagine puisque tu semblais te plaindre à priori des effets dévastateurs de l'envie que tu as une petite idée de ce que tu souhaiterai modifier dans la société et donc qu'il peut y avoir progression dans la compréhension de ces concepts de façon à considérer comme négatif ce que ton expérience aura désigné comme indésirable. Ce serait donc un faux problème?

Je vais certainement te décevoir, mais non, puisque ce qui m'intéresse n'est pas l'impact psychologique de la reconnaissance ( ou de sa démonstration ) de la "déviance".

Il y aurait une sorte de devoir de savoir les conséquences (donc l'impact) de ses actions qui devront répondre à l'impératif de ne pas avoir de conséquences destructrices ou altérer la vie d'un autre être humain, mais qui se heurte de façon contradictoire à l'impossibilité de connaître les conséquences exactes de nos actes. Un peu dans la veine de Hans Jonas (dont je connais très peu les thèses) peut-être devrions nous nous inviter alors à imaginer les causes possibles de ces conséquences indésirables, en jouant à nous faire peur, et donc d'absolument prohiber toute action dont l'exécution pourrait avoir les conséquences redoutées.

Ainsi je peux établir la liste des conséquences que je juge indésirables dans mon observation quotidienne, avec le devoir d'en rechercher les causes, et de m'interdire toute action comportant ne serait-ce qu'un minimum de risques d'avoir ces conséquences sur autrui ou sur moi.

Par exemple :

-Constat de l'indésirable : Je souhaiterai qu'il n'y aie plus de marginaux

-Cause : Le jugement d'autrui

-Conséquences : Interdiction de juger autrui.

-Constat de l'indésirable : Alcoolisme, cigarettes

-Cause : Industries corrompues

-Conséquences : Boycott

Le problème de la prohibition c'est qu'elle a la fâcheuse tendance à exacerber notre envie, qui ne convoite pas ce qui est interdit/inaccessible/rare? Et donc hélas, même si je suis conscient que c'est pour mon bien, cela ne réduira pas forcément mon désir, comme avec la cigarette par exemple, dont on a régulièrement dans notre entourage toute la problématique, l'inconvénient majeur de l'envie c'est qu'elle ne rend pas de compte à la raison!!! J'aurais beau identifier de bonnes raisons de ne pas me laisser aller à sa satisfaction, elle reviendra inlassablement, pire même quand il y a eu accomplissement, l'envie comme le phénix renaitra inexorablement, sauf envie passagère légère, mais celles, qui me motivent, sont justement les plus coriaces. Comment s'en prémunir efficacement?

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Membre, Posté(e)
omnibus Membre 207 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le problème de la prohibition c'est qu'elle a la fâcheuse tendance à exacerber notre envie, qui ne convoite pas ce qui est interdit/inaccessible/rare? Et donc hélas, même si je suis conscient que c'est pour mon bien, cela ne réduira pas forcément mon désir, comme avec la cigarette par exemple, dont on a régulièrement dans notre entourage toute la problématique, l'inconvénient majeur de l'envie c'est qu'elle ne rend pas de compte à la raison!!! J'aurais beau identifier de bonnes raisons de ne pas me laisser aller à sa satisfaction, elle reviendra inlassablement, pire même quand il y a eu accomplissement, l'envie comme le phénix renaitra inexorablement, sauf envie passagère légère, mais celles, qui me motivent, sont justement les plus coriaces. Comment s'en prémunir efficacement?

Pour ce qui est en rouge : je concois que la raison peut ne pas être d'un grand secours dans le combat contre certaines envies mais il n'y a pas que cette instance qui peut intervenir dans mon combat éventuel contre une envie pressante ou "irrésistible". La conscience est très souvent dissuasive aussi quand on a pas fait une auto ablation de cet instrument.

le respect de soi-même aussi parce que l'assouvissement de certaines envies, en dehors du fait que cela nous met dans de sales draps avec la justice des hommes sont avilissantes : ex. la pédophilie. le viol ..le meurtre .

Si on ne se soumet ni à la raison ni à la conscience ni aux impératifs de sa propre dignité alors c'est qu'on a perdu le statut d'être humain . tu nous parle d'un animal alors D. utilisé blush.gif

meme l'animal ne tue pas par plaisir dois-je le rappelersmile.gif

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

1-Pour ce qui est en rouge : je concois que la raison peut ne pas être d'un grand secours dans le combat contre certaines envies mais il n'y a pas que cette instance qui peut intervenir dans mon combat éventuel contre une envie pressante ou "irrésistible". La conscience est très souvent dissuasive aussi quand on a pas fait une auto ablation de cet instrument.

le respect de soi-même aussi parce que l'assouvissement de certaines envies, en dehors du fait que cela nous met dans de sales draps avec la justice des hommes sont avilissantes : ex. la pédophilie. le viol ..le meurtre .

2-Si on ne se soumet ni à la raison ni à la conscience ni aux impératifs de sa propre dignité alors c'est qu'on a perdu le statut d'être humain . tu nous parle d'un animal alors D. utilisé blush.gif

3-meme l'animal ne tue pas par plaisir dois-je le rappelersmile.gif

C'était bien tenté, mais prends le temps de répondre à ceci :D:

1-Quand j'ai formulé cette remarque, pour moi et dans ce propos la raison et la conscience sont synonymes, j'aurais très bien pu utiliser l'autre, donc je ne vois pas bien la distinction que tu veux opérer, peux tu développer?

Le censeur qu'est le surmoi devrait normalement empêcher ce genre de dérive, mais force est de constater que cette instance est prise en défaut aussi, et si je comprends bien, seule la peur, des conséquences intérieures ou extérieures, peut compenser se déséquilibre, c'est bien ça?

2-le sado-masochisme semble coller à cette anti-définition, mais c'est bien un comportement humain! Un autre pour la route: l'inceste! Désolé, y a que ça qui m'est venu spontanément ( merci de ne pas y voir une quelconque révélation sur ma personne :( )

3-Consensuellement, d'un point de vue observationnel humain sur les animaux oui, mais est ce réellement le cas? En premier lieu, qu'appelles tu plaisir? Car si c'est une réaction biochimique, il y a de fortes chances que cela soit le cas avec d'autres animaux, puisque d'un point de vue phylogénique on a beaucoup de caractéristiques communes à partir d'un ancêtre commun, mais si par plaisir tu entendais gratuit/sans raison, je ne sais même pas si c'est possible à moins d'être complètement fou, et dans ce cas un animal qui a la rage présente les caractéristiques de la folie. Qu'en penses tu, finalement?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Tout à fait c'est ici une question de bien et de mal et donc de métaphysique. Mais j'imagine puisque tu semblais te plaindre à priori des effets dévastateurs de l'envie que tu as une petite idée de ce que tu souhaiterai modifier dans la société et donc qu'il peut y avoir progression dans la compréhension de ces concepts de façon à considérer comme négatif ce que ton expérience aura désigné comme indésirable. Ce serait donc un faux problème?

Il y aurait une sorte de devoir de savoir les conséquences (donc l'impact) de ses actions qui devront répondre à l'impératif de ne pas avoir de conséquences destructrices ou altérer la vie d'un autre être humain, mais qui se heurte de façon contradictoire à l'impossibilité de connaître les conséquences exactes de nos actes. Un peu dans la veine de Hans Jonas (dont je connais très peu les thèses) peut-être devrions nous nous inviter alors à imaginer les causes possibles de ces conséquences indésirables, en jouant à nous faire peur, et donc d'absolument prohiber toute action dont l'exécution pourrait avoir les conséquences redoutées.

Ainsi je peux établir la liste des conséquences que je juge indésirables dans mon observation quotidienne, avec le devoir d'en rechercher les causes, et de m'interdire toute action comportant ne serait-ce qu'un minimum de risques d'avoir ces conséquences sur autrui ou sur moi.

Par exemple :

-Constat de l'indésirable : Je souhaiterai qu'il n'y aie plus de marginaux

-Cause : Le jugement d'autrui

-Conséquences : Interdiction de juger autrui.

-Constat de l'indésirable : Alcoolisme, cigarettes

-Cause : Industries corrompues

-Conséquences : Boycott

Je crois que je n'ai pas assez pris en compte ce questionnement, et je m'en excuse, il faut dire que lorsque j'en suis arrivé ici j'avais essayé de rattraper mon retard pris sur les réponses des forumeurs sur le Topic de l'intelligence, et après presque trois heures à y répondre, j'ai enchainé sur ce Topic et j'ai certainement mal estimé ton propos à cause de la fatigue, je tâcherai d'y revenir ultérieurement..........

Crdlt,

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Membre+, débatteur invétéré, 39ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
39ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

voici mon opinion sur ce sujet interressant (tres interressant meme):

je pense que le denominateur commun a tous les humains c'est que nous sommes des etres hedonistes.

nous allons SYSTEMATIQUEMENT et INDUBITABLEMENT vers notre plaisir.

c'est meme je suis convaincu, la finalite de notre existence.

puisque nous sommes eternellement insatiables, nous vivions pour jouir et jouir encore, et jouir toujours.

mais chacun a son vecteur, sa maniere differente de jouir:

_certains jouissent en s'empiffrant de chocolat

_certains jouissent en se saoulant d'alcool

_d'autre memes trouvent leur jouissance en se fesant souffrir ou en fesant souffrir autrui

mais je repete et conclue que PERSONNE ne fait ou ne veut faire quelque chose qui est contre son interet, qui ne l'arrange aucunement, qui l'inconforte.

ainsi, meme lorsqu'on rale parce qu'on doit aller diner chez ses beaux-parents, ou se lever a 6h du mat pour le boulot, on le fait en echange d'un autre plaisir qui compense (la reconnaissance, ou un salaire)

bref l'humain n'agit pas contre son plaisir.

et comme le desir c'est la promesse d'un plaisir, il est difficile (et insense) d'y resister.

le probleme c'est d'en assumer TOUTES les consequences.

(et ca helas nous sommes de beaux irresponsables)

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Membre, Posté(e)
omnibus Membre 207 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'était bien tenté, mais prends le temps de répondre à ceci :D:

1-Quand j'ai formulé cette remarque, pour moi et dans ce propos la raison et la conscience sont synonymes, j'aurais très bien pu utiliser l'autre, donc je ne vois pas bien la distinction que tu veux opérer, peux tu développer?

C'était bien tenté, mais prends le temps derépondre à ceci :

1-Quand j'ai formulé cette remarque, pour moi etdans ce propos la raison et la conscience sont synonymes, j'aurais très bien puutiliser l'autre, donc je ne vois pas bien la distinction que tu veux opérer,peux tu développer?

Laraison est l’instance de la réflexion, de la rationalité, l’instance de lacogitation et des choix refléchis.

La conscienceest le siège des acquis sociaux de nature éthique ou morale, de la censuresociale. Des valeurs sociales inculquées et /ou admises comme telles.

Il estbien évident que les deux instances ne sont pas fermées l’une à l’autre, elles interagissent entre elles. La raison intervient comme un tamis pour « nettoyer laconscience de tout ce qui se révélerai anachronique désuet ect...ou pour refuser toute morale. .

Laconscience « bride » la raison .

Ce n’estdonc pas des synonymes.

Le censeur qu'est lesurmoi devrait normalement empêcher ce genre de dérive, mais force est deconstater que cette instance est prise en défaut aussi, et si je comprendsbien, seule la peur, des conséquences intérieures ou extérieures, peutcompenser se déséquilibre, c'est bien ça?

Oui. Enfin selon mon opinion. Lasociété se donne un mal fou pour nous faire peur et nous mettre à l’abri (en mêmetemps quelle se protège) de pas mal de tentations dans notre recherche effrénéesouvent et naturelle du plaisir.

Elle crée évidemment (la société) de la frustration et la nature à trouvé le moyen de nous débarrasserde façon hallucinatoire de nos frustration.( le rêve) . Je peux avoir l’envieincommensurable de mettre fin à tes jours pour une raison fondamentalechatouillée par de la haine mais je ne vais pas au meurtre. Pourquoi ? par lâcheté ? perhaps ! ce n’estpas exclu. Mais il y a aussi ce fait que le plaisir de te voir disparaître m’engageradans un « déplaisir immense durable puisque non seulement la loi humaine m’attendraau tournant, mais ma conscience aussi ( une sorte d’œil de Cain dans le poèmede Victor Hugo ) ensuite je peux avoir aussi fait miens profondément desvaleurs du genre respect de la vie humaine- rejet de la violence ect… qui vontme dissuader

-MD.Rire -Mais jepeux évacuer ma frustration en révant que j’ai accompli le crime parfait pourbien dormir.laugh.gif

Voilà brièvement!

2-le sado-masochismesemble coller à cette anti-définition, mais c'est bien un comportement humain!Un autre pour la route: l'inceste! Désolé, y a que ça qui m'est venuspontanément ( merci de ne pas y voir une quelconque révélation sur ma personne )

3-Consensuellement, d'un point de vueobservationnel humain sur les animaux oui, mais est ce réellement le cas? En premierlieu, qu'appelles tu plaisir? Car si c'est une réaction biochimique, il y a defortes chances que cela soit le cas avec d'autres animaux, puisque d'un pointde vue phylogénique on a beaucoup de caractéristiques communes à partir d'unancêtre commun, mais si par plaisir tu entendais gratuit/sans raison, je nesais même pas si c'est possible à moins d'être complètement fou, et dans ce casun animal qui a la rage présente les caractéristiques de la folie. Qu'en pensestu, finalement?

Le censeur qu'est le surmoi devrait normalement empêcher ce genre de dérive, mais force est de constater que cette instance est prise en défaut aussi, et si je comprends bien, seule la peur, des conséquences intérieures ou extérieures, peut compenser se déséquilibre, c'est bien ça?

2-le sado-masochisme semble coller à cette anti-définition, mais c'est bien un comportement humain! Un autre pour la route: l'inceste! Désolé, y a que ça qui m'est venu spontanément ( merci de ne pas y voir une quelconque révélation sur ma personne :( )

3-Consensuellement, d'un point de vue observationnel humain sur les animaux oui, mais est ce réellement le cas? En premier lieu, qu'appelles tu plaisir? Car si c'est une réaction biochimique, il y a de fortes chances que cela soit le cas avec d'autres animaux, puisque d'un point de vue phylogénique on a beaucoup de caractéristiques communes à partir d'un ancêtre commun, mais si par plaisir tu entendais gratuit/sans raison, je ne sais même pas si c'est possible à moins d'être complètement fou, et dans ce cas un animal qui a la rage présente les caractéristiques de la folie. Qu'en penses tu, finalement?

Bonne soirée .

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Membre, Posté(e)
omnibus Membre 207 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

voici mon opinion sur ce sujet interressant (tres interressant meme):

je pense que le denominateur commun a tous les humains c'est que nous sommes des etres hedonistes.

nous allons SYSTEMATIQUEMENT et INDUBITABLEMENT vers notre plaisir.

c'est meme je suis convaincu, la finalite de notre existence.

puisque nous sommes eternellement insatiables, nous vivions pour jouir et jouir encore, et jouir toujours.

mais chacun a son vecteur, sa maniere differente de jouir:

_certains jouissent en s'empiffrant de chocolat

_certains jouissent en se saoulant d'alcool

_d'autre memes trouvent leur jouissance en se fesant souffrir ou en fesant souffrir autrui

mais je repete et conclue que PERSONNE ne fait ou ne veut faire quelque chose qui est contre son intérêt qui ne l'arrange aucunement, qui l'inconforte. ou qui le même en péril

Oui!

Et je crois que c'est un fort pouvoir dissuasif .

ainsi, meme lorsqu'on rale parce qu'on doit aller diner chez ses beaux-parents, ou se lever a 6h du mat pour le boulot, on le fait en echange d'un autre plaisir qui compense (la reconnaissance, ou un salaire)

bref l'humain n'agit pas contre son plaisir.

et comme le desir c'est la promesse d'un plaisir, il est difficile (et insense) d'y resister.

le probleme c'est d'en assumer TOUTES les consequences.

(et ca helas nous sommes de beaux irresponsables)

Ou de beaux salauds laugh.gif aussi.

Le principe du plaisir qui nous anime n'est pas absolu . Il est bridé par la raison et la conscience . autrement comme j'ai tenté de l'expliquer à l'auteur du topic nous auront perdu le statut d'être humain. smile.gif

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
If you don't want, you Kant...,
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1-Tout à fait c'est ici une question de bien et de mal et donc de métaphysique. Mais j'imagine puisque tu semblais te plaindre à priori des effets dévastateurs de l'envie que tu as une petite idée de ce que tu souhaiterai modifier dans la société et donc qu'il peut y avoir progression dans la compréhension de ces concepts de façon à considérer comme négatif ce que ton expérience aura désigné comme indésirable. Ce serait donc un faux problème?

2-Il y aurait une sorte de devoir de savoir les conséquences (donc l'impact) de ses actions qui devront répondre à l'impératif de ne pas avoir de conséquences destructrices ou altérer la vie d'un autre être humain, mais qui se heurte de façon contradictoire à l'impossibilité de connaître les conséquences exactes de nos actes. Un peu dans la veine de Hans Jonas (dont je connais très peu les thèses) peut-être devrions nous nous inviter alors à imaginer les causes possibles de ces conséquences indésirables, en jouant à nous faire peur, et donc d'absolument prohiber toute action dont l'exécution pourrait avoir les conséquences redoutées.

Ainsi je peux établir la liste des conséquences que je juge indésirables dans mon observation quotidienne, avec le devoir d'en rechercher les causes, et de m'interdire toute action comportant ne serait-ce qu'un minimum de risques d'avoir ces conséquences sur autrui ou sur moi.

Par exemple :

-Constat de l'indésirable : Je souhaiterai qu'il n'y aie plus de marginaux

-Cause : Le jugement d'autrui

-Conséquences : Interdiction de juger autrui.

-Constat de l'indésirable : Alcoolisme, cigarettes

-Cause : Industries corrompues

-Conséquences : Boycott

1-Peut-être pas un faux problème, mais un problème avant tout individuel, chacun ayant son(ses) pêché(s) mignon(s), donc relatif et subjectif.

2- Anticiper toutes les actions à répercussions négatives et s'en prémunir collectivement, ne risque t-on pas à terme que le remède soit pire que le mal individuellement, il y a déjà tant d'interdit, si nous en rajoutions cela engendrerait encore de la frustration à certaines envies! Devrions nous interdire les gâteaux au chocolat, les publicités avec des femmes dévêtues ou que mon voisin ait des trucs mieux/plus que moi?

Comme les envies se heurtent à différentes conséquences négatives comme le mal physique/psychologique à ma personne, à autrui, la façon dont nous sommes perçus si nous ne respectons pas la loi, les moeurs ou une morale de groupe d'appartenance, qui dépendent très fortement de l'individu considéré, il me parait donc plus que difficile de trouver notre salut par l'interdiction générale.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 013 messages
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bref l'humain n'agit pas contre son plaisir.

et comme le desir c'est la promesse d'un plaisir, il est difficile (et insense) d'y resister.

le probleme c'est d'en assumer TOUTES les consequences.

(et ca helas nous sommes de beaux irresponsables)

Très bien, mais dire qu'il est insensé de résister, c'est oublier que nous sommes par-dessus tout des animaux éminemment sociaux, et que comment nous voient les autres est fondamental pour chacun de nous, et que donc les conséquences du passage à l'acte auront plusieurs retombées, et pas toujours que sur soi-même, donc assumer des répercussions qui ne me touchent pas n'est pas très difficile à vivre comme pour certains violeurs, il faut avant tout partager certaines valeurs pour mesurer les dégâts après coup. De plus quand on sait que l'on va mourir/s'amoindrir à cause d'une pratique addictive, je me demande ce qui est le plus insensé, mais comme je l'ai écrit un peu avant l'envie n'a pas de compte à rendre à la raison, c'est pourquoi je pense que ce n'est ni insensé/irraisonnable, ni sensé/raisonnable, pas plus qu'il y a opposition entre réfléchir et vivre ses émotions, ce sont deux facettes de mon être. Ce qu'il faut c'est qu'elles ne rentrent pas en conflit, et c'est ce qui arrive parfois, d'où le Topic.

Je crois que tu voulais dire que nous n'assumons pas nos actes, et non que nous sommes vraiment des irresponsables (= pas responsable ), car sinon dans ce cas il n'y aurait plus de problématique!:gurp:

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