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L'intelligence

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deja-utilise

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Membre, Zero Point Energy, 45ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
45ans‚ Zero Point Energy,
Posté(e)

Pour le truc de la sépulture, je relèverais pas trop mais bon je le redis au cas où: on a tous un ego, le mien est probablement gros (au vu de l’énergie que je met à me préserver ) mais c'est pas non plus l'olympe. Et je reste ouvert à la possibilité aussi que mes réflexions soient motivées par l'altruisme. Mais bon , on me dit que c'est une qualité rare par les temps qui court, alors par humilité/précaution je pars du principe que si c'est ce qui me motive c'est coup de chance mais sinon je dois bien vivre avec mon ego.

J'aurai plutôt dis un défaut courant par les temps qui stagnent ...

Mais j'ai tout de même plus l'impression que ta motivation se trouve plus dans la curiosité que dans l'altruisme .

Ne te jetterais tu pas dessus des fleurs en épine de barbelés ?

Il vaut mieux vérifier par sois-même qu'il n'en est rien , je pense , car le bonheur des autres peut déjà assurer notre non-malheur ,

et c'est peut-être déjà une mini démonstration .

:)

Le bonheur des uns ne fait pas nécessairement le malheur des autres .

Exemple , si les salariés sont rémunérés correctement et que les grosse firmes internationales arrêtent le trafic avec les banques et l'état ;

bref que l'on arrêtent de nous prendre pour des vaches à lait cautionnant indirectement et non intentionnellement leur guerre géo-stratégico-politicarde ,

je crois que les gens n'auraient pas l'envie de faire grève , et auraient même l'intention de s'investir et se responsabiliser dans l'entreprise ,

pour la faire évoluer à son rythme naturel , inconditionnellement .

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Membre, Posté(e)
La Suggestion Membre 438 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:)

Le bonheur des uns ne fait pas nécessairement le malheur des autres .

Exemple , si les salariés sont rémunérés correctement et que les grosse firmes internationales arrêtent le trafic avec les banques et l'état ;

bref que l'on arrêtent de nous prendre pour des vaches à lait cautionnant indirectement et non intentionnellement leur guerre géo-stratégico-politicarde ,

je crois que les gens n'auraient pas l'envie de faire grève , et auraient même l'intention de s'investir et se responsabiliser dans l'entreprise ,

pour la faire évoluer à son rythme naturel , inconditionnellement .

+1

Ne te jetterais tu pas dessus des fleurs en épine de barbelés ?

Tout à fait, c'est une possibilité non-négligeable. Après tout "si je me présente égocentrique certains peut être s'empresseront de le démentir pour moi, et donc je me présente egocentrique pour susciter un élan qui me sera en fin de compte favorable" comment savoir?

Il vaut mieux vérifier par sois-même qu'il n'en est rien , je pense , car le bonheur des autres peut déjà assurer notre non-malheur ,

et c'est peut-être déjà une mini démonstration .

J'ai vécu un certain temps dans l'introspection et j'en suis plus ou moins arrivé à la conclusion que l'introspection devait rester permanente pour discerner nos dérives mais qu'il ne fallait pas espérer renverser la "dictature de l'inconscient" ou plutôt " le coup d'avance de l'Ego" et donc rester ouvert aux pires possibilités. Comment savoir si ce quand je fais traverser une vielle dame je le fais spontanément parce que c'est "dans ma nature" ou si c'est mon Ego qui profite à plein poumons de la valorisation qu'induit les comportements connotés (ex: faire traverser la vielle dame = par ex: être gentil/serviable / complaisance dans ma propre vertu)?

Sachant que mon Ego pourrait se reposer sur :

1- le fait que je me sente animé d'un bon sentiment (qu'il a peut être lui même suscité ou conçu de toute pièce)

2-qu'au fond l'acte est "utile" et participe à un bien vivre général ce qui "l'excuse" en quelque sorte etc...

Comment discerner? Après tout les deux se valent: mon ressenti ne permet pas de décider car il peut être factice et mon raisonnement n'est pas sûr car mon Ego peut me faire croire que je l'ai enfin saisi pour mieux se dérober. Dans ces conditions on ne peut pas trancher. Il faut donc se croire capable des deux. Quand j'entreprend une démarche quelle qu'elle soit je pars du principe qu'elle peut être autant le fruit d'une manipulation de mon Ego que le reflet d'un "bon état d'esprit". Par contre en m'assurant qu'elle soit "productive" j'essaie de "compenser" l'éventuelle dérive de mon Ego.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Me re-voili me re-voilà,

Je n'ai malheureusement pas eu beaucoup de temps, et je n'en n'aurai certainement pas beaucoup ces prochains jours, j'ai donc pris du retard, et dois reprendre là où j'avais laissé le débat, ( j'aimerais bien ne pas avoir rater les meilleures vagues ), sans vouloir faire d'anachronisme j'espère ne pas froisser si je reviens sur ce qui sera développé par la "suite", je m'en excuse d'avance.

l intelligence on la mesure a la capacité a pouvoir vivre ensemble sans se foutre sur la gueule tout les jours , ca n a rien a voir avec une réaction ou une adaptions un savoir ou un apprentissage mais un vœux aussi vieux et irréelle que peut l etre cette notion obscure et douce qu est l'amour .. comme une intuition qui dépasse toute rationalité ..

Je vais attaqué le problème soulevé ici, à mon sens, de front, et sans vouloir être désagréable à ton encontre, assez froidement comme La suggestion. :)

Tu suggères que l'intelligence aurait un fondement émotionnelle comme l'amour, et donc irrationnel, je dirais non pour le premier et oui pour le second:

Comme déjà dit, je considère l'intelligence des êtres humains assez proche ( qualitativement et non quantitativement, et bien qu'il y ait une autre dimension que je tais volontairement ) de celle d'une colonie de fourmis ( polycéphale entre autre), et qu'à ma connaissance les fourmis ne font pas preuve d'émotion, mais qu'elles sont intelligentes, dans leur propre système de vie et non relativement au notre, j'en déduis que les émotions ne sont pas une condition nécessaire à l'intelligence. Par contre, pour les intuitionnistes, dont je fais parti, il ne fait aucun doute que l'intelligence est présente aussi dans l'inconscience, en cela je te rejoins sur "l'intuition qui dépasse toute rationalité", par contre comme je l'ai soulevé par ailleurs, l'intelligence a ceci de particulier qu'elle est capable de s'auto-modeler, et comme elle agit à tous les niveaux de nos activités/comportements, y compris dans la conscience, c'est pour cela qu'elle a pris l'apparence et les fonctions de la conscience.

Si on devait recherché une origine à notre intelligence, je chercherai plus volontiers à partir de notre instinct de survie. les émotions sont ce qui permettent de se sentir vivre, alors que l'intelligence est ce qui permet de mieux vivre ou survivre.

Tu me diras qu'il y a des inductions de l'un dans l'autre, et c'est vrai, les émotions nous conduisant à agir ou faire des choix dans un processus "intelligent", ou que l'intelligence représentée par "mieux" se retrouve dans se sentir mieux vivre ou mieux sentir, je ne l'occulte pas, mais pour moi ce sont des notions à la base bien distinctes, même si elles peuvent interagir.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Si nous ne trouvons pas de définition négative de l'intelligence, c'est que soit nous ne sommes pas intelligent, soit tout est intelligent ; Ce qui revient au même. Pour conserver le concept, il est nécessaire de le relativiser en toute humilité.

Pas exactement, je ferai la métaphore suivante, si j'entends par définition positive une construction et par définition par la "négative" une approche par étapes successives/dégrossissement, alors soit on attaque le problème comme un modeleur ( approche constructive à partir de rien ), soit comme un sculpteur ( approches successives à partir d'un bloc plus ou moins informe ou grossier ), en mathématiques il arrive fréquemment de devoir prendre le problème "par l'autre bout", pour finalement arriver au même endroit. Le chemin peut être plus long, plus tortueux, mais on peut finir par arriver, alors qu'une approche directe est impossible ou par ce que l'on ne sait pas comment l'aborder "positivement", il vaut mieux un chemin même compliqué/complexe que pas du tout, non?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Bonjour,

Ici , je définis l'intelligence comme : capacité de traitement + résolution de problèmes spontanément+ anticipation /projection dans le temps + perméabilité (réceptivité à d'autres intelligences) .

Cette rétro-action me semble être une extension du conditionnement. Voilà ce qui m'incite à le penser:

De la même façon que l'on forme des soldats a développer des réflexes perceptifs (reconnaître rapidement certains sons, certaines textures ou odeurs et surtout, certaines formes) par l'entraînement il est possible de conditionner le cerveau pour que des associations cognitives soient faites plus rapidement.

De même, un individu doué pour la réflexion ne peut avoir accès à certains niveaux que par le niveau de complexité des objets de réflexion .

Prenons l'exemple d'un individu doué pour le mensonge (intelligence liée à l'analyse psychologique et à la maîtrise du langage):il ne peut développer de mécanismes plus sophistiqués à moins de rencontrer un individu particulièrement doué pour détecter les mensonges.

En réponse à ce "prédateur" l'intelligence se doit de se renforcer : les détails négligés jusque là et les approximations tolérées jusque là sont remises en question pour donner naissance à des mensonges encore plus difficiles à discerner. De fait, l'individu deviens plus conscient de l'importance de ces détails qui le trahissent et pousse encore plus loin l'analyse et la maîtrise du langage.

Son intelligence se développe à des niveaux supérieur car elle apprend à traiter des problèmes d'un niveau de complexité supérieur et, parfois, la nature des détails change par rapport aux détails habituels: si celui qui tente de discerner le mensonge peut le faire en analysant la gestuelle, le menteur ,par conséquent, se doit de prendre en compte sa gestuelle dans l'élaboration du mensonge et non plus seulement la parole. Son intelligence se met donc à développer des réseaux neuronaux prévus pour analyser sa propre gestuelle et également celle des autres.

C'est une nouvelle "compétence" en quelque sorte. L'intelligence apparaît donc liée à l’expérience mais de façon trop indirecte pour dire que l’expérience détermine l'intelligence. Car une partie de la méthode d'évaluation de l'intelligence repose sur l'analyse de la réaction à des problèmes nouveaux. Des problèmes qui n'ont pas de similitudes avec les précédents et qui, par conséquent, ne peuvent être résolus que par une "ingéniosité spontanée".

L'acquisition de savoir par les livres est aussi une forme "d’expérience".

De même , les choix moraux affectent " l'intelligence" (au sens capacité de traitement (analyse) + résolution de problème ) également : Si je me persuade que mentir est mal, mon cerveau va s'habituer à réfréner les comportements liés à la conception de mensonges.

Or la plupart du temps les choix moraux s'effectuent par l’expérimentation des conséquences du mensonge: lorsque le mensonge est découvert. Par la suite on peut soit décider d'apprendre à mieux mentir soit décider que le risque est proportionnellement trop grand : " le mensonge ne m'est pas suffisamment utile en comparaison des conséquences d'un mensonge découvert" comme le risque d'être découvert n'est jamais nul .....

Intuitivement, dans les pays développés c'est le deuxième choix qui prévaut. Bien que l'on mente, l'honnêteté reste une valeur globalement partagée. Les raisons sont multiples:

-certains mentent le moins possible pour accumuler du crédit auprès des autres et dissimuler un mensonge plus important.

- De façon générale il n'y a pas à se battre en permanence pour la nourriture, l'eau etc... le mensonge n'est donc pas vital.

- Beaucoup de structures sont basées sur le traitement d'information. Dans l'antiquité comme aujourd'hui il existe des gouvernements, une économie (des échanges), des armées (même à l’échelle d'un village il y a un chef, des marchands/paysans, des sentinelles) etc...

Toutes ces choses observeraient en permanence des défauts de coordinations qui résulteraient du mensonge des uns et des autres. Ces défauts de coordinations pourraient prendre la forme de guerres (civiles également) , de famines, appauvrissement global etc....

- etc....

Or , une partie de ces mécanismes incluent l'analyse psychologique et la maîtrise du langage. Indirectement je vais donc réfréner mes capacités d'analyse psychologique et ma maîtrise du langage. Ex: Si je ne tolère absolument pas le mensonge, l' "euphémisme" disparaît de mon langage.

L'euphémisme est avant tout conçu pour minimiser la valeur négative d'un terme. En soi, un euphémisme est donc un petit mensonge car on décide sciemment d'utiliser un terme qui ne reflète pas fidèlement la réalité perçue. Or même si cela semble moralement malhonnête, en pratique l’euphémisme est salvateur:

Par exemple un enfant en échec scolaire a plus de chance de sortir de cet échec par l'encouragement, ce qui passe entre autre par minimiser les échecs pour diriger l'attention de l'enfant vers un travail futur à fournir. Comme une prophétie auto-réalisatrice, la suggestion peut pousser un individu à faire quelque chose dont il ne se croyait pas capable.

Si je me refuse à utiliser quelque forme de manipulation psychologique que ce soit (sachant que je peux manipuler sans en avoir conscience), je vais également diminuer mon "acuité". De façon schématique : "si je me force à ne plus voir (ex: je reste dans le noir très longtemps pour devenir photosensible) j'ai moins de chance de tuer quelqu'un en visant" mais de fait je deviens aveugle le jour et pas tellement plus voyant la nuit.

L'intelligence peut donc être altérée dans l'autre sens. La rétro-action que vous évoquez peut donc desservir l'intelligence.

En conclusion: dans l'exemple du menteur, l’expérience (une forme d'acquisition de savoir) peut l'amener à développer son "intelligence" mais également à la contraindre. Cette réciprocité indique une forte corrélation entre l’expérience et le niveau de développement d'une intelligence. Cependant, les facteurs qui agissent sur l'intelligence en question et forment "l'expérience" ne sont que des actions/stimulations extérieures, autrement dit: un conditionnement naturel . C'est une action/réaction de même nature que les réflexes des soldats mais à un niveau de complexité différent.

Cordialement.

Bonjour,

Belle analyse, sans trahir quoi que ce soit des messages suivants, j'ai cru lire que le tutoiement n'était pas mal venu, je vais donc l'utiliser à présent, et cela ne change rien au respect et la qualité des échanges.

Je veux bien reconnaitre que le mot rétro-action que j'ai utilisé ne soit pas des plus judicieux, c'était l'idée que je voulais transmettre et pas forcément une réalité stricto sensu.

Je ferais l'analyse métaphorique suivante, ce qui permettra peut-être de mieux saisir où était mon propos:

Bien que je sache que Nietzsche-junior ne partage pas cette vision, je pense que nous ne naissons pas vierge de tout, et qu'il existe en nous un "petit programme", au même titre que les divers instincts, qui nous permet d'appréhender le monde, ce BIOS je l'appelle l'intelligence. Nos connaissances se présenteraient sous forme d'une sphère ( pour le coté esthétique du propos uniquement ) dont le volume représente l'intelligence et la surface nos connaissances/savoirs ( au départ limités à nos instincts ), au fur et à mesure de l'accroissement de nos connaissances par l'expérimentation dès le plus jeune âge par ce petit programme élémentaire, notre surface voit naitre des protubérances de ci de là sur cette sphère initiale, et ce grâce au moteur à l'intérieur de la surface ( BIOS ), quand cet enchevêtrement d'excroissances a atteint une certaine densité, de nouveaux liens peuvent se créer entre deux prolongations, créant un passage pour l'intelligence et lui ouvrant de nouvelles perspectives pour s'exprimer, et ainsi de suite, plus j'acquière d'expériences et plus je suis apte à créer de liens et d'exprimer plus "pleinement" cette intelligence, elle n'est plus à l'étroit dans ce petit volume, mais agit à plusieurs niveaux, endroits et dans un espace plus vaste, elle s'affermit/se précise.

C'est pour cela que j'avais émis l'hypothèse d'un lien de corrélation avec l'augmentation de nos savoir-faire/connaissances! Et qu'également, à une moment de son développement ( des effets de son développement plus exactement ) l'intelligence pouvait se prendre "elle-même" ( plutôt l'architecture ainsi créée ) comme sujet d'expérimentation sur un secteur et ainsi créer de nouvelles connexions/extensions, etc de proche en proche, d'où l'idée de rétro-action, qui n'en est pas réellement une.

Je ne sais pas si c'est très claire ce que j'ai raconté, mais c'est grossièrement comme cela que je vois les choses, un peu comme un ordinateur qui a un vrai BIOS, qui est capable de faire de nouvelles tâches, par extensions sur ce BIOS ( applications/programmes incorporés/de base ou rajoutés ) , mais qu'en aucun cas celui-ci ne peut évoluer, mais que ces nouvelles expériences( = programmes )/données donnent l'impression que c'est le cas.

L'intelligence telle que je la vois partage le même handicap que le Temps, on en mesure les effets/conséquences, mais l'essence/nature même de ces concepts nous échappent, mais que cela ne doive pas nous empêcher de poursuivre nos investigations.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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1-Une question serait de déterminer s'il faut être intelligent pour débattre de la nature de l'intelligence.

2-Car bien que l'idiotie soit bien plus largement répendue, peu de débats existent sur les qualités à développer afin d'être un idiot.

Ce qu'a développé La suggestion derrière cette assertion n'est pas à reprendre.

Je me contenterai de répondre ceci:

1- si l'on veut débattre, il faut un langage, et pour beaucoup de personnes, ce simple constat suffit à dire qu'il y a intelligence, et que donc à partir du moment que l'on débat nous sommes doté d'une intelligence, on peut supposer de pouvoir orienter le débat sur la dite intelligence, mais est ce que ce sera les intelligence ou L'intelligence, ou simplement l'intelligence qui permet le langage?

2-C'est vrai que l'on ne s'attarde pas vraiment sur ceci, car certainement pas très valorisée :smile2: et donc pas un objectif à atteindre, et c'est là aussi que la réponse de La suggestion prend tout son sens!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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l intelligence n est rien d autre qu un instrument d analyse ; c est ce qui différencie le programme de celui qui le conçois .. on apprend aussi avec les émotions .. les sentiments .. on ne nait pas intelligent on le devient et ce devenir intelligent ou etre moins con depend aussi de nos affect .. énormément de nos affects .. la mise en confiance de l eleve passe par l affect .

Ce n'est certainement pas moi, qui te dirai que les sentiments ne sont pas importants, puisque le "premier" je maintiens que nous naissons avec un besoin quasi-vital d'amour, mais de là à hiérarchiser ces idées , je suis moins d'accord, même si je reconnais par ailleurs une intrication par moment.

En nous il y a les deux, les émotions/sentiments et l'intelligence, comme la nature ( animalité ) et la culture, sans que tout ceci soit en opposition/subordiantion, nous sommes ambivalents par "construction", c'est dans notre nature. Tout comme j'ai un biceps et un triceps, à première vue ils sont antagonistes et définis comme tel, mais dans la réalité ils concourent à la même utilité/fonction du bras entier, vois tu?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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tourner en rond, ce n 'est pas du tout faux, dans ce contexte précis

car justement comme je l'ai dit plus haut, la définition de l'intelligence

n'a pas un synonyme propre ni une définition unique, elle n'est pas un

théorème, même les spécialistes qui se sont penchés sur la question

depuis des lustres, chacun d'eux a apporté une explication différente

et qui diffère d'une époque à une autre..

Je me répète, de ma part il y a intelligence multiple et elle n'est

certainement pas UNE , et, a une définition selon un contexte, temps,

donnés et qui en plus diffère d'un individu à un autre

Dans une même intelligence nous trouvons des intelligences.

Et si il n y a pas de fin à notre débat, c'est que l'Homme a ses limites

mais sûrement pas l'intelligence, je la vois tel ce processus qui se prolonge

tant qu'il y a vie et peut être même au delà ?

Hé oui je tourne en rond, mais j'ai peut être cette intelligence d'accepter

et de respecter vos points de vue respectifs, je prends ce qui émane

de l'autre même si oui, je filtre et je prends ce qui m'intéresse.

En cet instant, je vois l'intelligence comme tolérance, acceptation, respect,

intégration, capacité d'écoute.

vla

Bonjour,

Effectivement il a plusieurs façons à ce que l'intelligence s'exprime, et celle que tu cites en dernier en est une des innombrables facettes.

Mais contrairement à ce que tu penses, si l'intelligence s'exprime différemment ou se voit dans toutes sortes d'activités ou comportements, son essence me semble être assez uniforme, bien que les émotions soient d'une autre nature, la colère ou la joie est identique pour chacun de nous, seules leurs expressions différent, ne pas confondre la chose et ses effets/conséquences, mais je conçois que ce n'est pas facile, surtout que nous n'arrivons pas à la définir "constructivement" ( pas plus que nos aïeuls ), et que nous avons tôt fait de faire l'amalgame comme avec cette autre notion qu'est le Temps par exemple.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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1-La mémoire fait-elle partie de l'intelligence ?

2-La conscience pourrait-elle se rapprocher ( englober ) de l'"intelligence" ?

Chose promise, chose dû, je reviens poster:

1-Oui et non, si par intelligence on entend aussi une réaction spontanée et adaptée à une situation nouvelle, conflictuelle, la mémoire ne semble pas jouer beaucoup, encore faut il distinguer la mémoire à long terme et la mémoire de travail ( comme sur l'ordi. la ROM et la RAM, ben nous c'est pareil ), je suppose que tu faisais référence à celle du long terme, car celle de travail me semble assez incontournable même pour une bactérie, si elle "oublie" une agression précédente elle n'a plus besoin de se protéger et donc risque de mourir illico presto :D. Les fourmis et abeilles n'ont pas à ma connaissance de mémoire sur du long terme, mais plutôt sur du court terme, ce qui ne les empêche pas d'avoir une forme d'intelligence qui leur est propre. Il y a certainement des exemples plus judicieux.

2-Pour faire dans l'évènementiel: Oui et non, il faut savoir que l'intelligence s'exprime aussi inconsciemment, combien de réponse à un problème surgissent sans y être consciemment confronté/concentré au moment de son apparition!

Il est vrai que pour beaucoup l'une ne va pas s'en l'autre, mais je dirais qu'une part d'intelligence fait parti de notre conscience, mais ne l'englobe pas, car pour moi la conscience n'est qu'un processus émergent de l'inconscient, qui elle est le siège de l'intelligence, puisque comme dit à Nietzsche-junior avant, l'intelligence seraient elle-même un phénomène émergent de notre instinct de survie, qui lui se trouve bien dans l'inconscient. Par contre notre intelligence, enfin ses effets, peuvent être grandement améliorés consciemment au plus haut point, ce qui peut laisser croire que celle-ci s'y situe. Comme croire que le temps c'est ce qu'indique une horloge aussi sophistiquée que l'on veut, peu importe la complexification de la pendule, le temps lui ne change pas de nature pour autant!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
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Pourtant la mémoire est une forme d'intelligence indispensable dans toute réalisation humaine. Comment jouer un morceau de guitare sans la mémoire du corps qui aura permis d'assimiler les accords? Comment faire du tennis à un haut niveau? Résoudre une équation du second degré sans se rappeler des formules? etc.. etc.. Concernant l'acquisition du langage je me bornerai à constater que nous ne connaissons pas encore très bien les ressorts de son apprentissage.

Si je pense que l'intelligence peut s'exprimer dans presque toute activité, disons humaines pour simplifier le problème un instant, je ne considère pas que le mimétisme ou l'exécution d'un programme inné ou acquis, ou encore un conditionnement quelconque puisse traduire cette fameuse intelligence.

Je discerne bien un processus automatique ou sur une base automatique d'un autre qui ferait appel à une adaptation non dû au hasard ou à un déterminisme quelconque, et cela peut paraitre contradictoire, et c'est peut être là que réside le noeud gordien!

L 'Intelligence serait une action non hasardeuse et non prédéterminée en même temps, et cela ne contredit pas forcément tes exemples sus-cités, mais cela agit très localement dans tout le cheminement. Pour le jouer de tennis par exemple, son panel d'expérience sera composé de plus de 90% d'apprentissage " bête et méchant" d'un coach, 9% d'expériences personnelles et 1% d'innovation pendant un match particulièrement difficile, et c'est précisément là que son intelligence interviendra, le reste du temps il sera en mode automatique grâce aux entrainements passés et anciennes épreuves.

La mémoire permet l'acquisition de connaissances et savoir-faire qui permet l'épanouissement de notre intelligence, façon de parler, c'est un peu comme les briques et le ciment, à partir de ces composants de base on peut réaliser d'innombrables édifices tout autant différents les uns des autres et pour des buts/fonctions différents ( je n'ignore pas le coté récursif d'une telle assertion, comme les fameux démons de Maxwell en thermodynamique ), mais cela permet juste d'illustrer mon point de vue, ici l'intelligence est l'analogie des briques et ciment, et les développements intellectuels dont nous sommes capables par expériences/apprentissages l'analogie des différentes réalisations/édifices. L'intelligence s'appuie sur la mémoire des faits/expériences/transmissions ou de ses constructions antérieures pour passer à l'action ou continuer à construire/améliorer/adapter les données en mémoire, l'intelligence l'utilise mais ne s'y réduit pas.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
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la parole a piaget ..

1-L’égocentrisme intellectuel « est la confusion inconsciente du point de vue propre avec ceux d’autrui » ; c’est la manifestation d’une pensée centrée sur elle-même.L’égocentrisme se manifeste dans le jeu symbolique : l’enfant agit «comme si … » transformant le réel au gré de sa fantaisie.Sur le plan social il s’exprime par le monologue :( cé pour moi ca ...) en maternelle, souvent les enfants ne communiquent pas réellement entre eux : chacun parle pour lui-même en présence des autres. (encore pour moi)

2-a quoi nous sert cela maintenant .. que Le produit de l'intelligence est un Verbe et que ce verbe est amour .. et qu au moins nous pouvons non définir l intelligence en elle même mais son cadre d expression .. une pensée discursive ..

1-Piaget a fait des erreurs sur les connaissances des nombres, entre autre, des très jeunes enfants ( avant même qu'on leur "apprenne" ces notions ), il les croyait vierges de notions mathématiques alors que l'on sait que c'est faux, donc je ne suivrais pas ce monsieur dans ses autres développements.

2-Très bien, finalement on dit la même chose, comme pour la notion de Temps.

Pour ce qui concerne les animaux pourvus d'un langage c'est intéressant, et pour les autres?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Weschsler donne une définition globale de l'intelligence, qui me plait bien :

“Intelligence is the aggregate or global capacity of the individual to act purposefully, to think rationally and to deal effectively with his environment"

J'ai plusieurs remarques à formuler à l'encontre de cette citation:

Je ne suis pas sûr qu'un But soit prérequis pour que l'intelligence s'exprime/se manifeste.

Le fait d'imposer de penser réduit drastiquement la liste des "participants".

Ce qui me laisse penser que son auteur avait au préalable une idée où il voulais en arriver, et qu'ensuite il a produit sa définition. Risque d'ailleurs que nous courrons tous ici, et qui constitue un biais cognitif important, et c'est pour cela que je trouve ton intervention pertinente.

Nous devons effectivement nous demander si c'est à partir de nos idéaux qui nous recherchons une réponse, ou bien cherchons nous vraiment ce à quoi se rapporte la notion d'Intelligence dans un sens général, non sélectif, subjectif, anthropocentrique, culturel, éducatif ou théologique, etc....

L'intelligence c'est une façon de réfléchir , d'aborder , d'anticiper certains événements .... c'est la légéreté , la finesse de l'esprit . Le problème c'est que nous n'avons pas toujours la même forme d'intelligence, ce qui fait qu'on peut très vite trouver l'autre inintelligent ....

Le problème c'est que nous n'avons pas toujours la même forme d'expression de l'intelligence, ce qui fait qu'on peut très vite trouver l'autre inintelligent

Voir également ma réponse à Vla, ;)

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 071 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Un exemple marquant.

L'homme parle d'intelligence artificielle alors qu'il ne parle pas de conscience artificielle.

Sans doute distinguons nous les processus fonctionnels permettant d'élaborer une solution à partir de problèmes avec ce côté analytique, l'appel à l'expérience, aux connaissances, aux méthodes de raisonnement et à la faculté d'élaborer une solution créatrice originale.

Appelons celà l'intelligence ou de l'adaptabilité.

Et dans ce domaine, nous percevons bien l'équivalence avec la mémoire morte et la mémoire vive d'un ordinateur ainsi que sa programmation logicielle.

L'intelligence artificielle ne nous pose pas de souci philosophique majeure.

La conscience artificielle nous poserait un souci.

On est dans le domaine du ressenti, de l'affect, de la perception de son existence et de son rapport à l'autre, de sa capacité à interragir en symbiose avec l'environnement et à contribuer à la construction du cosmos par son libre arbitre.

Imaginez que l'homme construise une machine doté de conscience et nous serions alors purement des meurtriers si nous la mettions sur le mode OFF.

Cette image afin de percevoir pourquoi le quotient intellectuel ne présume pas de l'humanisme ni de la conscience.

Si des savants ont pu expérimenter des théories complexes sur l'homme durant la seconde guerre mondiale avec grande intelligence, qu'en est il de leur quotient émotionnel et de leur conscience ?

Nulle.

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

L'intelligence n'est pas une fin en soi, ce n'est qu'un moyen.

Elle ne nous classe qu'en bonne ou en mauvaise machine matérielle et logicielle et peu importe le niveau dont on est pourvu si on utilise ce qu'on possède en bonne intelligence....

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

En lisant les différents arguments, il m'apparaît que l'intelligence peut en outre être comprise comme une différence de caractère dont la forme relève d'un contexte particulier, et notamment d'un système de valeurs particulier. En cherchant à définir l'intelligence dans une optique matérialiste, vous éludez le rapport entre la définition de l'intelligence et la valorisation de certaines compétences à une échelle sociale. Pourquoi pensez-vous que le thème de l'intelligence émotionnelle se développe ? N'est-ce pas le produit d'une "écologie" humaine particulière ? N'est-ce pas notamment la réponse à un déséquilibre dans nos sociétés entre la raison instrumentale et l'empathie ? Pourquoi l'empathie en vient-elle à entrer dans le domaine de l'intelligent ? Qu'est-ce que ce glissement signifie en termes de valeurs ?

Ce n'est pas tellement l'intelligence humaine que l'on cherche à définir, que l'Intelligence d'une manière générale, où l'intelligence humaine n'en serait qu'un cas particulier!

Non pas que votre idée d'empathie soit mauvaise en soi, mais ne répond pas exactement à l'attente formulée ici, merci quand même.

Bonsoir,

Une idée farfelue ?

Sommes nous réellement en train de débattre sur l'intelligence ?

comme a été demandé dans ce topic ? Ou débattre sur un

certain processus-réactif - réfléchi, qui en découle d'une certaine

"force" qu'on appelle INTELLIGENCE

On parle plutôt de l'Homme intelligent et non de l'intelligence

de ma part je ne peux prétendre avoir un terme exact qui défini

l'intelligence.

Question de contrecarrer mes messages précédents, je dirais et si

nous prenons le mot intelligence "seul" sans réactions, attitudes,

manifestations.... de l'Homme que dirons nous du mot "en solo"

qui est l'intelligence.

et si dans un futur, le mot intelligence aura son propre synonyme

une définition propre séparée de toutes ces réactions ? .....

vla

Bonne remarque qui rejoint celle formulée de mes voeux plus haut également!

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

..... l intelligence a travers cette dialectique qui veut que la théorie n est rien sans la pratique , chacun doit se nourrir de l autre pour cerner ce qu est l intelligence .. .la vie un jour t enseignera qu l autre n est pas une options mais une nécessité pour définir l intelligence .. pour moi elle se défini plus a travers une tache collective qu une méditation solitaire ...

Polycéphale donc.....:smile2:

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Membre, Posté(e)
permafrost Membre 8 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce serait donc une capacité naturelle, comme avoir un oeil, des racines, des tissus qui se régénèrent, des branchies ou des poumons?:)

La face de la lune s'est adaptée en se synchronisant avec la Terre, le lit d'une rivière s'adapte au passage de la dite rivière, est ce à dire qu'ils sont intelligents? :hu:

surment l oeuvre d une intelligence terrestre ..ou divine ....

l eau suit son chemin des riviere au nuage et des nuage aux riviere !le cycle de l eau est il denué d intelligence??

car sans le cycle parfait de l eau ..aucune forme de vie ni d intelligence sur terre !alors que nous soit disant intelligent .., nous remetton en cause cela en polluant les ocean...

on tente de maitriser les flots t on y arrive mais parfois on reprent tous dans la geu... alors dites moi qu est vraiment l intelligence ....???

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Membre, Posté(e)
permafrost Membre 8 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:noel: l intelligence humaine= la permaculture !....:noel:

la seul intelligence veritable c est le partage et l osmose qui se crée chaque jour , un échange entre animaux ,entre humain , entre plante et meme entre roches ou meme entre gaz et molecule ...

tout vien ou va vers un echange , une reaction , une action seul l egoiste devien idiots seul dans son coin a peter sa science ...

la science et la connaissance sont issue de partage et chez les animaux et les plante cela passe par des échanges et des arrangement ...

dans la nature l arbre nourrit l animal de ses fruit et ainsi disperse ses graines plus loin sans l animal pas de transport ...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Un exemple marquant.

L'homme parle d'intelligence artificielle alors qu'il ne parle pas de conscience artificielle.

Cette image afin de percevoir pourquoi le quotient intellectuel ne présume pas de l'humanisme ni de la conscience.

Si des savants ont pu expérimenter des théories complexes sur l'homme durant la seconde guerre mondiale avec grande intelligence, qu'en est il de leur quotient émotionnel et de leur conscience ?

Nulle.

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

L'intelligence n'est pas une fin en soi, ce n'est qu'un moyen.

Elle ne nous classe qu'en bonne ou en mauvaise machine matérielle et logicielle et peu importe le niveau dont on est pourvu si on utilise ce qu'on possède en bonne intelligence....

Ton post s'était glissé entre plusieurs miens, et je trouve qu'il est plein de bon sens. N'oublions pas toutefois qu'avec notre conscience nous n'exploitons que la partie émergée de l'intelligence, même si cela ne remet pas en cause tes conclusions, et que l'adaptabilité n'est qu'une facette de cette notion, et heureusement sinon les aspirateurs autonomes seraient donc intelligents, je crois que l'on devrait réserver ce terme à des organismes vivants, car quelque soit la machine elle ne sera que le fruit de ses concepteurs, sauf si l'on parvenait à y introduire comme tu le soulèves fort justement une conscience, encore faudrait il que l'on sache ce que c'est, et je crois qu'à ce sujet c'est encore moins claire que le concept d'intelligence, non? :gurp:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

surment l oeuvre d une intelligence terrestre ..ou divine ....

l eau suit son chemin des riviere au nuage et des nuage aux riviere !le cycle de l eau est il denué d intelligence??

car sans le cycle parfait de l eau ..aucune forme de vie ni d intelligence sur terre !alors que nous soit disant intelligent .., nous remetton en cause cela en polluant les ocean...

on tente de maitriser les flots t on y arrive mais parfois on reprent tous dans la geu... alors dites moi qu est vraiment l intelligence ....???

En tout cas je fais tout pour tempérer ce que l'Homme pense de lui-même et de son ego démesuré, habituellement avec cette notion d'intelligence!

Je ne peux pas dire que nous en sommes dépourvus, mais que nous n'en sommes pas les dépositaires exclusifs, et que comme tu le soulèves, il faut nuancer cette notion au sein de l'humanité car nous sommes capables du pire comme du meilleur, mais sans vouloir faire de vilain jeu de mots, dans le pire on peut faire aussi preuve d'intelligence, il suffit de voir toutes les atrocité perpétrées et tout leur raffinements, comme je l'ai signalé l'intelligence peut s'exprimer à peu près dans toutes nos activités.

L'intelligence ne présage pas de ce que nous allons en faire, c'est une faculté qui n'est ni bonne, ni mauvaise en soi!

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Désolé Déjà-utilisé, je n'ai pas du tout suivi votre discussion, je ne ferai donc que donner suite à ta réponse à mon post:

J'ai plusieurs remarques à formuler à l'encontre de cette citation:

Je ne suis pas sûr qu'un But soit prérequis pour que l'intelligence s'exprime/se manifeste.

Le fait d'imposer de penser réduit drastiquement la liste des "participants".

Un "but" oui, ou plutôt une intention. Jusqu'aux années 40 l'intelligence n'était considérée que comme une capacité unique. Wechsler introduit un nouveau concept, celui d'un ensemble de capacités en considérer dans leur globalité : celles qui permettent à l'individu "d'agir selon une intention, de penser rationnellement et de modifier effectivement son environnement".

Ce qui me laisse penser que son auteur avait au préalable une idée où il voulais en arriver, et qu'ensuite il a produit sa définition.

Et pour cause, il est à l'origine des batteries de tests les plus utilisées en occident (la Wechsler Intelligence Scale for Children et la Wechsler Adult Intelligence Scale).

Ces batteries sont un ensemble de tests qui n'ont pas vocation à mesurer l'intelligence dans sa globalité mais un large panel des facultés qui la constituent. Elles tiennent compte des capacités de conceptualisation et de raisonnement verbal d'une part (fortement dépendantes de l'environnement socio-culturel) ; et des capacité non-verbales d'autre part (analyse visuo-spatiale ; raisonnement catégoriel, déductif, abstrait, raisonnement analogique, flexibilité mentale, etc). Sans oublier les capacités d'attention et de mémorisation.

Mais il est évident que l'intelligence (qui aujourd'hui encore reste à définir) ne se limite pas aux compétences évaluées par ces batteries.

Modifié par Théia
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