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La propagande antilibérale

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latin-boy30

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

http://www.contrepoints.org/2013/01/07/110428-la-propagande-antiliberale

Comment la propagande antilibérale fonctionne-t-elle ? Comment lutter pour faire connaître les idées libérales et non leur caricature ?

Par Charles Anderson.

Peut-on réellement parler de propagande antilibérale en France tant sont répandues dans la population, avec l’actif soutien de tous les médias, partis politiques, institutions et évidemment de l’école, l’ignorance, la caricature et la condamnation du libéralisme ? Pourtant, il faut bien l’appeler ainsi car, même si la pensée libérale reste largement inconnue de ses ennemis (bénéficiaires directs ou indirects des mannes de l’État, à commencer par les journalistes), l’intuition qu’ont ces derniers à y sentir leur contradiction fondamentale les pousse à persévérer dans leurs attaques. Elles se développent en pratique selon trois axes, somme toute assez banals.

Le premier consiste à maintenir le silence au sujet de ce qu’est le libéralisme. Jamais un auteur libéral n’est cité. Les théoriciens du libéralisme restent ainsi totalement inconnus du grand public, en comparaison par exemple du panthéon marxiste. Pas d’auteurs, pas de citations, sinon la fameuse « main invisible » d’Adam Smith, toujours manipulée hors contexte – expression d’ailleurs malheureuse tant elle entretient l’idée de forces obscures et malfaisantes auxquelles la chape de plomb médiatique a tout intérêt à assimiler la pensée libérale. Pas de noms, donc pas d’hommes, ni de conflits entre les différents courants libéraux ; pas de repères historiques, pas davantage de nationalité – si ce n’est vaguement anglo-américaine, donc maléfique : tout vise à une inquiétante désincarnation (qui permettra ensuite le facile recours à l’expression « finance mondialisée ») prompte à entretenir l’ignorance, par l’incapacité à recourir aux textes, puis l’angoisse. L’État protecteur et ses sbires s’imposent alors pour, eux, bien incarner médiatiquement la résistance à cette « menace fantôme », spectre savamment entretenu. Cette première étape de la propagande antilibérale est nécessaire pour rendre possibles les suivantes.

La seconde partie du processus consiste à caricaturer le libéralisme en l’assimilant en pratique à ce qu’il n’est pas, et surtout, vous l’aurez compris à l’aide du livre Libres!, à son exact opposé. L’ignorance des grands noms, textes, et courants libéraux ayant été au préalable volontairement maintenue, cela passe comme une lettre à la poste. C’est même un soulagement pour l’inquiet citoyen de pouvoir enfin mettre un visage, ou du moins une fonction, une marque ou un logo, sur ce fameux mais insaisissable « libéralisme ». Concrètement, la propagande parlera à tort et à travers des « libéraux » ou du « libéralisme » à propos de n’importe quel sujet ou évènement économiquement contestables, même et surtout s’ils sont la conséquence directe de l’étatisme et de ses réglementations échevelées. La propagande antilibérale a tout intérêt à assimiler le libéralisme aux forces oligarchiques afin de le décrédibiliser et de camoufler le fait que ce sont bien les étatistes les premiers partenaires de l’oligarchie. Ainsi, par un tour de passe-passe, dans une conception binaire et avantageuse pour les deux, sont présentés en porte-à-faux l’État et ses ennemis (de théâtre) oligarchiques, avec lesquels on aura rangé les libéraux – sans leur demander leur avis, c’est bien plus simple. « Oligarchie ou État : choisis ton camp camarade ! » : il n’y a donc pas de troisième voie et on est bien assuré de rester dans le statu quo.

Le troisième angle d’attaque consiste à laisser s’exprimer des libéraux. Il n’y a pas de contradiction avec le précédent point : il ne s’agit que de clowns caricaturaux, ou caricaturés sans possibilité de répliquer. Leur point commun est de se confondre avec un utilitarisme matérialiste privé de toute réflexion morale, éthique et théorique (toujours cette absence de référents). On veut bien les laisser parler de sujets mineurs, ils semblent même parfois avoir raison, mais leur impétuosité coupée de toute structure théorique globale, en trois minutes trente chrono, n’arrive à les faire passer au mieux que pour de doux illuminés. Et je ne parle pas du mitraillage de questions hargneuses et biaisées, qui ne laisse même pas le temps de dire la moindre chose sensée, ni des attaques basses et de la veulerie à peine déguisée des « débatteurs ». Tout cela ressemble aux jeux du cirque et est complètement contre-productif. On l’aura compris, l’accès aux médias « classiques » est une fausse bonne idée tant le travail didactique est vaste pour les libéraux et le territoire volontairement hostile. On ne joue pas à un jeu dont les règles et l’arbitrage sont fixés par l’adversaire. Et il vaut mieux ne rien dire que de dire mal – qui plus est sous les quolibets – surtout lorsqu’il faut reprendre à zéro la montagne de préjugés, en France, sur les bienfaits du maternage d’État, des « droits acquis » et autres enfumages délibérément entretenus par leurs bénéficiaires.

Voilà une esquisse des pièges tendus à tout libéral désireux de faire partager ses idées. Mais tout cela, à l’heure d’Internet et des dettes d’État, n’est plus qu’une ligne Maginot. Internet est, à l’évidence, l’arme des futures générations ainsi que des esprits libres et doit être investi massivement. L’espoir d’entendre un jour s’exprimer longuement un véritable libéral sur un des médias institutionnels est à abandonner sans le moindre scrupule et sans la moindre hésitation. Sur Internet, donc, il est nécessaire, dans un premier temps et pour reprendre les points évoqués, de « donner un visage » à la pensée libérale. Citer les auteurs, les dates et les ouvrages.

Faire preuve de didactisme assuré, par étapes simples. Donner à découvrir les blogs – et donc les blogueurs – libéraux, il y en a déjà quelques-uns d’excellents et qui manient fort bien, chose essentielle, l’humour : tout lecteur curieux sent d’entrée de jeu qu’il se trouve en territoire libre et comprend alors que ce sont bien les antilibéraux qui manipulent la peur et le dogmatisme en plus de l’ennui. L’humour et la liberté sont intimement liés. Ensuite, dévoiler systématiquement les rapports entre étatistes et oligarques en soulignant leurs indéfectibles intérêts communs. Expliquer sans relâche ce qui relève ou non du libéralisme, et critiquer ainsi le capitalisme de connivence afin de « doubler » ingénieusement le socialisme par sa gauche, l’acculant ainsi dans ses contradictions et compromissions. Il faudra enfin estomper les craintes légitimes, encourager l’entrepreneuriat, la collaboration libre et la responsabilité. L’ouvrage que vous lisez en ce moment même en est la meilleure illustration.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 224 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

C'est bien joli d'évoquer une caricature du libéralisme, mais ne serait-ce pas plus utile de montrer en quoi le libéralisme échappe à cette caricature ? Bref, ce simple extrait est assez creux, car on pourrait par la même rhétorique défendre tout et n'importe quoi, puisque l'idéologie en question est à peine évoquée, servant juste à se poser en victime, martyre incompris des médias ...

Alors, certes, ce n'est qu'un préambule, mais n'y avait-il pas d'extrait vantant davantage le rôle, l'intérêt, l'essence du libéralisme ? Car là, de quoi parler au final ? Quelles sont ces idées qui ne trouvent pas echo ou sont galvaudées, biaisées dans notre société ?

Sinon, des libéraux à la télé, il me semble en avoir déjà croisé, par exemple sur le plateau de Tadéï.

Mais ce qui m'interpelle le plus dans ce texte, c'est le fait de présenter une sorte de neutralité entre l'Etat et le libéralisme, comme si la question même de l'Etat dans son aspect sociétal n'était pas justement ce à quoi le libéralisme avait tendance à s'opposer.

Modifié par Pheldwyn
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Membre, Posté(e)
maiboolsurtonez Membre 190 messages
Baby Forumeur‚
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Tiens, un liberal-victime, que c est original.

Ce pave pour nous expliquer que les autres sont mechants c est presque touchant. En meme temps le liberal est generalement touchant par nature.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Le premier consiste à maintenir le silence au sujet de ce qu’est le libéralisme. Jamais un auteur libéral n’est cité. Les théoriciens du libéralisme restent ainsi totalement inconnus du grand public, en comparaison par exemple du panthéon marxiste. Pas d’auteurs, pas de citations, sinon la fameuse « main invisible » d’Adam Smith, toujours manipulée hors contexte – expression d’ailleurs malheureuse tant elle entretient l’idée de forces obscures et malfaisantes auxquelles la chape de plomb médiatique a tout intérêt à assimiler la pensée libérale. Pas de noms, donc pas d’hommes, ni de conflits entre les différents courants libéraux ; pas de repères historiques, pas davantage de nationalité – si ce n’est vaguement anglo-américaine, donc maléfique : tout vise à une inquiétante désincarnation (qui permettra ensuite le facile recours à l’expression « finance mondialisée ») prompte à entretenir l’ignorance, par l’incapacité à recourir aux textes, puis l’angoisse. L’État protecteur et ses sbires s’imposent alors pour, eux, bien incarner médiatiquement la résistance à cette « menace fantôme », spectre savamment entretenu. Cette première étape de la propagande antilibérale est nécessaire pour rendre possibles les suivantes.

Ça ne sert à rien de citer des auteurs pour dire de la merde.

De plus, ça dépend de quel libéralisme on parle : celui de Friedman n'a rien à voir avec celui de Bentham, ni avec le modèle d'Adam Smith. Et la critique ne porte pas sur la liberté en général mais sur le libéralisme économique (d'ailleurs qualifié de néo-libéralisme) duquel la responsabilité personnelle et le bien commun sont absent. Où nous est proposé un système totalitaire d'impérialisme financier, de monopoles industriels et de stratégies de guerre, quand on ne tombe pas dans les logiques les plus débiles (obsolescence programmée, par exemple).

Libres, les citoyens ne le sont pas : nous sommes prisonniers des stratégies internationalisées qui sucent le sang des états, des consommateurs, de la terre, de la vie et donc de l'avenir.

Les auteurs du libéralisme économique ont été dépassés par la pratique. Même les idées nobles sur l'investissement sont totalement parasitées par les comportements réels de corruption, copinages, concurrence déloyale, etc... Comme toute idéologie, elle n'est parfaite que sur le papier. La réalité néo-libérale est désastreuse et nous entraîne vers l'inhumain, ce que sentent particulièrement bien les auteurs de SF.

De plus, les auteurs anti-libéraux décortiquent justement la théorie, les fondateurs et les dérives factuelles comme idéologiques.

La seconde partie du processus consiste à caricaturer le libéralisme en l’assimilant en pratique à ce qu’il n’est pas, et surtout, vous l’aurez compris à l’aide du livre Libres!, à son exact opposé. L’ignorance des grands noms, textes, et courants libéraux ayant été au préalable volontairement maintenue, cela passe comme une lettre à la poste. C’est même un soulagement pour l’inquiet citoyen de pouvoir enfin mettre un visage, ou du moins une fonction, une marque ou un logo, sur ce fameux mais insaisissable « libéralisme ». Concrètement, la propagande parlera à tort et à travers des « libéraux » ou du « libéralisme » à propos de n’importe quel sujet ou évènement économiquement contestables, même et surtout s’ils sont la conséquence directe de l’étatisme et de ses réglementations échevelées. La propagande antilibérale a tout intérêt à assimiler le libéralisme aux forces oligarchiques afin de le décrédibiliser et de camoufler le fait que ce sont bien les étatistes les premiers partenaires de l’oligarchie. Ainsi, par un tour de passe-passe, dans une conception binaire et avantageuse pour les deux, sont présentés en porte-à-faux l’État et ses ennemis (de théâtre) oligarchiques, avec lesquels on aura rangé les libéraux – sans leur demander leur avis, c’est bien plus simple. « Oligarchie ou État : choisis ton camp camarade ! » : il n’y a donc pas de troisième voie et on est bien assuré de rester dans le statu quo.

C'est une caricature de la vision actuelle. Les gens ont bien remarqué qu'il existe une caste, infiltrée même au sein du pouvoir politique et étatique, qui continue d'entraîner le monde dans le profit perpétuel, l'idéologie de la croissance, en essayant de maintenir la paix sociale mais en tuant le peuple. Les institutions d'états sont concurrencées et parasitées, détruites à petit feu pour mener à la libéralisation des marchés. Les frontières ont bougé et c'est clair pour les libéraux comme les autres.

C'est ce qui se passe dans TOUS les états et seuls un aveugle ne le verrait pas. Quant au cynisme libéral, je crois qu'on est souvent bien en dessous de la réalité, au vu des stratégies employées. Les oligarques ne sont que quelques verrues ostentatoires, la partie émergée de l'iceberg.

Le troisième angle d’attaque consiste à laisser s’exprimer des libéraux. Il n’y a pas de contradiction avec le précédent point : il ne s’agit que de clowns caricaturaux, ou caricaturés sans possibilité de répliquer. Leur point commun est de se confondre avec un utilitarisme matérialiste privé de toute réflexion morale, éthique et théorique (toujours cette absence de référents). On veut bien les laisser parler de sujets mineurs, ils semblent même parfois avoir raison, mais leur impétuosité coupée de toute structure théorique globale, en trois minutes trente chrono, n’arrive à les faire passer au mieux que pour de doux illuminés. Et je ne parle pas du mitraillage de questions hargneuses et biaisées, qui ne laisse même pas le temps de dire la moindre chose sensée, ni des attaques basses et de la veulerie à peine déguisée des « débatteurs ». Tout cela ressemble aux jeux du cirque et est complètement contre-productif. On l’aura compris, l’accès aux médias « classiques » est une fausse bonne idée tant le travail didactique est vaste pour les libéraux et le territoire volontairement hostile. On ne joue pas à un jeu dont les règles et l’arbitrage sont fixés par l’adversaire. Et il vaut mieux ne rien dire que de dire mal – qui plus est sous les quolibets – surtout lorsqu’il faut reprendre à zéro la montagne de préjugés, en France, sur les bienfaits du maternage d’État, des « droits acquis » et autres enfumages délibérément entretenus par leurs bénéficiaires.

Et mon cul c'est du poulet !

Les néolibéraux s'expriment partout et tout le temps, dans le bruit de fond de la société. Pourquoi tout le monde gobe cette idée de croissance à générer, exact parallèle de la progression constante des bénéfices ? Le Dogme a une force de communication très forte mais finalement, il n'a pas vraiment besoin de communiquer parce que les cordons sont déjà tirés et qu'ils se gargarisent entre eux, avec comme sujet principal "qui fait le plus de fric, et ses à côtés". La paix sociale s'achète par l'approbation idiote du peuple à ces logiques putrides qu'on rabâche comme étant le seul choix possible, avec les états et institution comme braves perroquets.

On prétend ensuite nous avoir apporté un pur progrès en démocratisant des putains de tablettes électroniques et les tomates calibrées sans aucun goût.

La finesse propagandiste est de voir poindre ce genre d'article totalement orienté et justement caricatural. Les trois points évoqués sont faux : je le constate en discutant avec des gens qui comme moi sont anti-néolibéraux et qui ont une bonne culture de cette idéologie, loin d'être les ânes décrits ici. Leur seul tort étant de ne pas souscrire à tout, ou de rejeter en bloc.

Voilà une esquisse des pièges tendus à tout libéral désireux de faire partager ses idées. Mais tout cela, à l’heure d’Internet et des dettes d’État, n’est plus qu’une ligne Maginot. Internet est, à l’évidence, l’arme des futures générations ainsi que des esprits libres et doit être investi massivement. L’espoir d’entendre un jour s’exprimer longuement un véritable libéral sur un des médias institutionnels est à abandonner sans le moindre scrupule et sans la moindre hésitation. Sur Internet, donc, il est nécessaire, dans un premier temps et pour reprendre les points évoqués, de « donner un visage » à la pensée libérale. Citer les auteurs, les dates et les ouvrages.

Un vrai libéral, selon moi, se doit d'être effaré par la tournure actuelle du monde. Le libéralisme a été littéralement pourri par l'impunité, le profit égoïste, le déraillement de toutes ses belles utopies, l'irresponsabilité envers la condition humaine ou l'écosystème, la virtualisation des échanges et décisions, etc...

Cette liberté a un coût beaucoup trop grand qu'on commence à peine à payer et ceux qui disent le contraire ne sont même pas forcément des libéraux : ce sont juste de gros enfoirés.

La révolution viendra d'en bas. Charles Anderson, tu n'es qu'un menteur.

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Membre, 37ans Posté(e)
getalife Membre 1 417 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Le drame de notre époque, c'est que la bêtise se soit mise à penser.

Modifié par getalife
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Membre, 37ans Posté(e)
getalife Membre 1 417 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

J'entends que ton discours à l'air intelligent parce qu'il est bien écrit mais qu'il est en réalité très con.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Ça ne m'étonne pas vraiment que tu gobes la démarche de cet article mais il est quand même grossier.

Pour le reste, tu ne saurais pas remettre en cause la connerie de mes arguments, le dévoiement du libéralisme et les conséquences constatables du système actuel ni leur lien direct avec l'idéologie du profit perpétuellement croissant.

C'est bien beau de dire "c'est con"... :o°

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Membre, 64ans Posté(e)
pilgrim Membre 1 003 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Et je suis d'accord avec toi yop.

Cela dit, ce la révolution que le peuple désire, mais la liberté, et cela n'est pas possible avec cette Europe et ce système économique mondiale, qui d'ailleurs s'effondre.

L'ennemi c'est l'État, vive l'anarche capitalisme.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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La question est simple. Le libéralisme permet-il à un individu ayant à boire de n'en pas donner à un individu mourant de soif ?

Modifié par casdenor
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Invité yakiba
Invités, Posté(e)
Invité yakiba
Invité yakiba Invités 0 message
Posté(e)

J'entends que ton discours à l'air intelligent parce qu'il est bien écrit mais qu'il est en réalité très con.

ça c'est de la critique argumentée!!thumbsup.gifsleep8ge.gif

un texte parlant de la "propagande" antilibérale provenant du journal contrepoint promouvant activement le libéralisme?huh7re.gif

j'ai qu'un mot à dire: LOLlaugh.gif

apprenez à citer des articles venant de journaux un tant soit peu neutre et objectif et aprés on pourras discuter!

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Membre, Posté(e)
GuyMoquette Membre 1 651 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est une caricature de la vision actuelle. Les gens ont bien remarqué qu'il existe une caste, infiltrée même au sein du pouvoir politique et étatique, qui continue d'entraîner le monde dans le profit perpétuel, l'idéologie de la croissance, en essayant de maintenir la paix sociale mais en tuant le peuple. Les institutions d'états sont concurrencées et parasitées, détruites à petit feu pour mener à la libéralisation des marchés. Les frontières ont bougé et c'est clair pour les libéraux comme les autres.

Tu feras attention Yop, ca ressemble vraiment a du discours complotiste tout ca... :mouai:

Et je suis absolument pas d'accord avec le fait que tu affirmes "les gens ont bien remarqué", et tu n'as qu'a essayer de faire un sujet sur ce forum pour voir combien de temps il va durer avant d'être pourri par des pro-système ;)

Pour le reste je suis évidemment bien d'accord avec toi :bo:

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Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Allez je me lance dans une généalogie du libéralisme.

On commence par l'école de Salamanque, fin du 15ième siécle, c'est les prémisses du libéralisme. Pas grand chose à en dire, c'est les débuts du droit naturel (si vous êtes anti libéraux et que vous ne connaissez pas le droit naturel, vous ne savez pas ce qu'est le libéralisme). C'est aussi le début de l'analyse économique libérale avec l'idée que la propriété privée est bénéfique.

Un petit interméde avec Locke qui est par exemple un auteur bien plus en vue chez les libéraux que je fréquence que Smith: John Locke

On fait un bon dans le temps, jusqu'au 18ième siècle avec l'école classique d'économie où l'on voit effectivement Smith (et quand on regarde son article on voit qu'il a fait beaucoup parler de lui mais a très peu contribué contrairement à Locke par exemple) mais aussi deux Français (qui sont aussi très appréciés là où je traine) Say et Bastiat.

Le 20ième siècle voit l'apparition de l'école autrichienne (que j'apprécie parce que je suis une formation de psychologie) avec comme figure emblématiques Mises ainsi que Hayek mais aussi Rothbard. Il y a aussi l'école néoclassique, l'école de Chicago (avec le monétarisme) qui sont plus influent au niveau économique mais ont eu bien moins d'impact sur la pensée libérales que les auteurs précédents.

Maintenant ce qui est souvent dénoncé comme l'ennemi néo-libéral peut se trouver dans une certaine forme d'utilitarisme libéral poussé par l'europe notamment. Le problème de ce terme est qu'il est très mal défini, il ne possède pas des caractéristiques précises et sert plus à de la chasse aux sorcières qu'autre chose. Après si quelqu'un arrive à me faire une définition claire du néo-libéralisme avec ses penseurs et sa théorie je suis preneur.

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Membre, Posté(e)
maiboolsurtonez Membre 190 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Tu feras attention Yop, ca ressemble vraiment a du discours complotiste tout ca... :mouai:

Et je suis absolument pas d'accord avec le fait que tu affirmes "les gens ont bien remarqué", et tu n'as qu'a essayer de faire un sujet sur ce forum pour voir combien de temps il va durer avant d'être pourri par des pro-système ;)

Pour le reste je suis évidemment bien d'accord avec toi :bo:

perso je pense aussi que "les gens" ont remarqué qu'ils se faisaient prendre par tous les trous par les différents lobbies financier, mais qu'au final ils trouvent cette situation pas si désagréable puisqu'on leur promet qu'ils pourront être ceux qui prennent un jour.

"ok je te laisse m'enculer mais tu me promets que demain c'est moi qui t'encule, hein tu me promet?" :blush:

"mais oui c'est promis, arrête de te contracter ça va faire encore plus mal sinon... tu veux pas gémir un peu aussi?" :cool:

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Membre, Posté(e)
Liberte2012 Membre 323 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le premier consiste à maintenir le silence au sujet de ce qu’est le libéralisme.
C'est faux, les communistes informent justement le peuple sur ce qu'est vraiment le libéralisme économique: c'est donner aux riches le droit d'exploiter les pauvres. C'est autoriser les riches capitalistes à voler les travailleurs en prélevant des bénéfices sur leur salaire, ces bénéfices allant directement dans la poche des patrons capitalistes. Le libéralisme économique, c'est aussi imposer à la sécurité sociale de payer des yoths à 100 millions d'euros, des palais luxueux, et des voitures de luxe, aux actionnaires de l'industrie pharmaceutique, au lieu de mieux rembourser les soins médicaux et les prothèses dentaires pour les pauvres.
Le troisième angle d’attaque consiste à laisser s’exprimer des libéraux. Il n’y a pas de contradiction avec le précédent point : il ne s’agit que de clowns caricaturaux, ou caricaturés sans possibilité de répliquer.
Les propagandistes capitalistes ne peuvent pas avancer d'argument sérieux pour justifier le libéralisme économique, qui est également contraire à l'égalité prévue par les droits de l'Homme.

D'autre part, les propagandistes capitalistes font un amalgame entre liberté d'entreprendre et libéralisme économique. Ce sont deux choses différentes, le libéralisme économique, c'est autoriser l'exploitation humaine et la spoliation d'une partie du salaire des travailleurs. La liberté d'entreprendre, c'est la capacité à créer une entreprise. Or un pays communiste peut très bien mettre en oeuvre une liberté d'entreprendre:

- quelqu'un qui a une idée de création d'entreprise la propose au comité de création d'entreprise

- ce comité étudie le coût en travail humain de la création et de fonctionnement de l'entreprise et quel sera son bénéfice/utilité pour le peuple

- si l'entreprise est jugée profitable au peuple, alors le comité débloque le travail humain nécéssaire à la création et au fonctionnement de l'entreprise, et celui qui a eut l'idée de création est nommé directeur, il touche alors un salaire versé par l'état.

Dans un système capitaliste, pour créer une entreprise, il faut de l'argent et une idée rentable en terme de bénéfice pour les actionnaires. Dans un système communiste il suffit d'abvoir une bonne idée, qui est profitable au peuple, et non à une minorité de riches.

Les objectifs sont totalement opposés, l'objectif de la création d'entreprise dans un système communiste c'est améliorer la vie du peuple. Une entreprise capitaliste a pour objectif d'améliorer de façon luxueuse la vie d'un petit groupe de personnes: le patronat, et même si ça détériore les conditions de vie du peuple, par exemple en spoliant une partie du salaire des travailleurs pour le verser sur le compte bancaire des riches actionnaires.

Pour résumer:

- liberté d'entreprendre communiste: objectif d'améliorer la vie du peuple

- liberté d'entreprendre capitaliste: objectif de faire en sorte que les riches continuent d’être riches et continuent d'exploiter les travailleurs

Les cas de self made men, qui partis de rien sont devenus riches, sont très rares dans les systèmes capitalistes. Et la plupart ont reçut le soutient d'amis déjà fortunés.

Modifié par Liberte2012
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Membre, Posté(e)
maiboolsurtonez Membre 190 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Allez je me lance dans une généalogie du libéralisme.

Après si quelqu'un arrive à me faire une définition claire du néo-libéralisme avec ses penseurs et sa théorie je suis preneur.

commence déjà par nous faire une définition claire du libéralisme plutôt que de nous citer des noms.

qu'est ce que le libéralisme aujourd'hui? pourquoi cette évolution (si elle existe) par rapport à ses débuts?

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Invité yakiba
Invités, Posté(e)
Invité yakiba
Invité yakiba Invités 0 message
Posté(e)

C'est faux, les communistes informent justement le peuple sur ce qu'est vraiment le libéralisme économique: c'est donner aux riches le droit d'exploiter les pauvres. C'est autoriser les riches capitalistes à voler les travailleurs en prélevant des bénéfices sur leur salaire, ces bénéfices allant directement dans la poche des patrons capitalistes. Le libéralisme économique, c'est aussi imposer à la sécurité sociale de pays des yoths à 100 millions d'euros, des palais luxueux, et des voitures de luxe, aux actionnaires de l'industrie pharmaceutique, au lieu de mieux rembourser les soins médicaux et les prothèses dentaires pour les pauvres.

Les propagandistes capitalistes ne peuvent pas avancer d'argument sérieux pour justifier le libéralisme économique.

D'autre par, les propagandistes capitaliste font un amalgame entre liberté d'entreprendre et libéralisme économique. Ce sont deux choses différentes, le libéralisme économique, c'est autoriser l'exploitation humaine et la spoliation d'une partie du salaire des travailleurs. La liberté d'entreprendre, c'est la capacité à créer une entreprise. Or un pays communiste peut très bien mettre en oeuvre une liberté d'entreprendre:

- quelqu'un qui a une idée de création d'entreprise la propose au comité de création d'entreprise

- ce comité étudie le coût en travail humain de la création et de fonctionnement de l'entreprise et quel sera son bénéfice/utilité pour le peuple

- si l'entreprise est jugée profitable au peuple, alors le comité débloque le travail humain nécéssaire à la création et au fonctionnement de l'entreprise, et celui qui a eut l'idée de création est nommé directeur, il touche alors un salaire versé par l'état.

Dans un système capitaliste, pour créer une entreprise, il faut de l'argent et une idée rentable en terme de bénéfice pour les actionnaires. Dans un système communiste il suffit d'abvoir une bonne idée, qui est profitable au peuple, et non à une minorité de riches.

Les objectifs sont totalement opposés, l'objectif de la création d'entreprise dans un système communiste c'est améliorer la vie du peuple. Une entreprise capitaliste a pour objectif d'améliorer de façon luxueuse la vie d'un petit groupe de personnes: le patronat, et même si ça détériore les conditions de vie du peuple, par exemple en spoliant une partie du salaire des travailleurs pour le verser sur le compte bancaire des riches actionnaires.

Pour résumer:

- liberté d'entreprendre communiste: objectif d'améliorer la vie du peuple

- liberté d'entreprendre capitaliste: objectif de faire en sortent que les riches continuent d’être riches et continuent d'exploiter les travailleurs

Les cas de self made men, qui partis de rien sont devenus riches, sont très rares dans les systèmes capitalistes. Et la plupart ont reçut le soutient d'amis déjà fortunés.

plus.gif

fais gaffe,tu fais de la "propagande antilibérale"whistling1.gif

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Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
Posté(e)

Le libéralisme est une idéologie individualiste, l'axiome de base décrivant assez bien ce courant de pensée est "il est interdit de porter atteinte à autrui ou à sa propriété". Le premier postulat du libéralisme c'est que l'individu se possède lui même mais est incessible (la volonté ne peut pas être abolie). De là découle que les fruits de l'activité de l'individu sont sa propriété, je suis propriétaire de moi et donc de l'effort de mon corps et ainsi des fruits de cet effort. Le contrat est la forme privilégiée sous laquelle deux individus vont coopérer en cédant par exemple du temps de travail contre de la monnaie.

La différence avec le libéralisme des débuts et le récent c'est juste l'apparition de nouvelles notions et donc l'actualisation des anciennes, il n'y a pas vraiment de remise en cause fondamentale de ce que les anciens ont écrit.

Du coup ça répond aussi aux arguments sérieux sur le libéralisme économique.

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