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Laurence Parisot veut te faire bosser jusqu'à 63 ans ...

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Le-Roi-Arthur

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Membre, Posté(e)
maiboolsurtonez Membre 190 messages
Baby Forumeur‚
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Cherchez l'erreur. Franchement j'aurais 20 ans, je ne resterais pas dans un pays pareil.

ok "liberté-égalité-fraternité" en a pris un coup ces dernières décennies mais la France reste basée sur de beaux principes, y'a quoi de mieux ailleurs?

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Dix contrevérités sur les retraites

1) L’âge moyen de départ à la retraite est de 61,5 ans, reculer l’âge légal de départ à la retraite ne changerait donc rien.

L’âge moyen de « départ à la retraite » est celui auquel on fait valoir son droit à pension. Ce qui est important, c’est l’âge de cessation d’activité. L’âge moyen de cessation d’activité est de 58,8 ans, et six salariés sur dix sont hors emploi (chômage, invalidité, inactivité ou dispense de recherche d’emploi) au moment de liquider leur retraite. Très souvent, les salariés ayant eu une carrière courte et/ou heurtée, en particulier les femmes, liquident leur retraite à 65 ans pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein sans décote, alors même qu’ils sont déjà hors du marché du travail. Reporter l’âge légal de la retraite au-delà de 60 ans aurait une double conséquence : les systèmes de chômage ou de préretraites vont devoir financer en plus ce que les systèmes de retraite financeront en moins, et en parallèle, la période hors emploi avant l’âge de départ en retraite s’allongera pour beaucoup, avec des ressources dérisoires ou nulles. L’âge du taux plein (65 ans) sera repoussé d’autant, signifiant qu’une proportion croissante de salarié-es devra reculer son départ pour atteindre la nouvelle borne ou bien avoir une pension amputée par la décote.

2) L’espérance de vie augmente, c’est normal de travailler plus longtemps.

L’augmentation de l’espérance de vie n’est pas nouvelle, elle n’a pas empêché que le temps passé au travail dans une vie baisse en parallèle. De plus, l’espérance de vie « en bonne santé », c’est-à-dire sans incapacité, est beaucoup plus faible que l’espérance de vie. Tout départ en retraite tardif obère de façon non négligeable le temps dont les salariés disposent pour jouir réellement de leur retraite. Enfin, les jeunes entrent de plus en plus tard dans la vie active et de nombreux salariés, dont une majorité de femmes, ont des carrières discontinues et n’arrivent déjà pas à réunir le nombre d’annuités demandé, alors même que les entreprises se débarrassent des salariés âgés. L’augmentation de la durée de cotisation ou le report de l’âge légal de départ à la retraite aurait donc des conséquences importantes lors de la liquidation de la retraite et se traduirait en pratique par une pension réduite pour le plus grand nombre.

3) Les jeunes ne pourront pas financer les pensions des futurs retraités, il faut donc que ces derniers travaillent plus longtemps.

Pour que les jeunes puissent payer les pensions des retraités, il faut qu’ils ne soient pas au chômage et donc que les salariés âgés laissent leur place sur le marché du travail aux nouvelles générations. Décaler l’âge de départ à la retraite revient à préférer entretenir le chômage des jeunes plutôt que de payer des retraites. La retraite par répartition repose sur un contrat implicite : la génération qui travaille a bénéficié du travail de la génération précédente dont elle prend en charge les retraites. Le moment de la retraite venue, elle sera prise en charge à son tour. Ainsi chaque génération monte sur les épaules de la précédente et la création de richesse est partagée entre actifs et retraités. C’est ce contrat intergénérationnel que le gouvernement et le patronat tentent de détruire en voulant faire travailler plus longtemps les générations les plus jeunes.

4) Le système par répartition ne sera plus capable de garantir des pensions décentes aux jeunes générations, celles-ci doivent donc d’ores et déjà se prémunir en se constituant un supplément de retraite par une épargne privée.

Si on estime possible de compléter les cotisations pour le système public par répartition par des versements dans une épargne privée, qu’est-ce qui empêche alors d’augmenter les cotisations et de garantir une meilleure retraite grâce au système par répartition ?

5) Les fonctionnaires sont des privilégiés

Le niveau des retraites est équivalent dans le secteur privé et dans la fonction publique : en moyenne 1625 euros par mois dans le privé, 1593 euros dans la fonction publique. Le mode de calcul de la retraite est différent dans le privé et dans le public, mais cela aboutit à un résultat similaire. Dans le secteur privé, elle est calculée sur les 25 meilleures années et les primes sont prises en compte. Dans le public, c’est le salaire des 6 derniers mois, mais les primes ne sont pas prises en compte et la retraite complémentaire n’est pas de même niveau que dans le secteur privé.

6) Il y aura trop de retraités et pas assez d’actifs

Les projections démographiques ne sont pas des vérités scientifiques et sont basées sur des hypothèses concernant plusieurs paramètres (fécondité, chômage, taux d’activité des hommes et des femmes, etc.). Déjà, depuis quelques années, les projections ont beaucoup varié. Ainsi, à la fin des années 1990, tous les rapports officiels prévoyaient un effondrement de la natalité. Il n’en a rien été. Jusqu’à récemment, les mêmes rapports prévoyaient un effondrement de la population active dans le futur. Les dernières prévisions de l’Insee font maintenant apparaître une augmentation de la population active jusqu’en 2015 puis une stabilisation par la suite. En outre, les hypothèses retenues sur la population active sont très pessimistes, pour ne pas dire régressives : rien ne justifie en effet de projeter, dans la tranche de 25 à 45 ans, un taux d’emploi des femmes inférieur de 15 points à celui des hommes si ce n’est renoncer définitivement à toute politique visant l’égalité entre les femmes et les hommes. De fortes marges de manœuvre existent pourtant dans ce domaine, et un niveau d’emploi égal entre hommes et femmes signifie qu’on retrouverait le même ratio retraités/actifs qu’en 1970, donc sans aucune dégradation.

7) On ne pourra pas financer les retraites

À moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

8 ) La solution pour financer les retraites qui consiste à augmenter les cotisations patronales serait néfaste à la compétitivité des entreprises.

Différents scénarios ont été étudiés, avec l’hypothèse sur laquelle travaille le COR d’un gain de productivité de 1,5% par an. Un de ces scénarios établit qu’il est tout à fait possible de garantir à la fois le maintien du taux de remplacement (retraite moyenne/salaire moyen) et une progression identique du pouvoir d’achat des retraités et des salariés (de 1, 2%/an, soit une progression un peu moindre que celle de la productivité) par une augmentation de 6 points des cotisations patronales entre 2009 et 2050 : cette augmentation n’aurait aucun effet sur la sacro-sainte compétitivité des entreprises, puisque ce scénario est fait en prenant l’hypothèse du maintien à son niveau actuel de la part de la masse salariale (salaires et cotisations) dans la valeur ajoutée, donc sans impact sur les coûts. Ce scénario, même s’il n’est pas le plus favorable aux salarié-es et retraité-es puisqu’il suppose que la part de la masse salariale reste à son niveau actuel qui est historiquement bas, rend totalement inopérant le seul argument du Medef contre l’augmentation des cotisations. Un scénario plus favorable aux salariés et retraités est celui qui permet que la part de la masse salariale augmente en rognant sur les dividendes, ce qui laisse inchangé le coût du travail.

9) Pour financer les retraites, il faut une croissance productiviste

Fonder le financement des retraites sur le partage des gains de productivité ne signifie pas que l’on mise sur une croissance économique forte. Quels que soient les gains de productivité futurs, ils devront être partagés entre le niveau de vie de tous, actifs comme retraités, la satisfaction de nouveaux besoins sociaux et la diminution du temps de travail.

10) Les dispositifs familiaux dont bénéficient les femmes sont contraires à l’égalité entre les hommes et les femmes.

Ce sont très majoritairement les femmes qui prennent en charge les enfants et la gestion du foyer. De ce fait, elles sont pénalisées dans leur carrière, elles s’interrompent ou travaillent à temps partiel. Même en intégrant ces dispositifs familiaux, leur retraite est en moyenne inférieure de 40 % à celles des hommes. Ils sont donc encore aujourd’hui essentiels pour réduire les inégalités de pension entre femmes et hommes. Pourtant, le droit communautaire européen remet ponctuellement en cause l’existence de tels dispositifs. C’est une incohérence, puisqu’il reconnaît par ailleurs la notion de discrimination indirecte, c’est-à-dire la légitimité à donner un avantage particulier dès lors que celui-ci permet de réduire des inégalités sociales ou de sexe. Il est impossible de se réclamer du principe d’égalité pour augmenter les inégalités.

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 865 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Je crois que la France se promet un avenir "agité". La seule vraie question qui se pose est : aurons-nous une dictature de droite, ou de gauche? Un régime dictatorial n'a pas beaucoup plus de possibilités qu'une démocratie pour résoudre les problèmes, mais par contre il a plus de moyens pour faire taire les protestataires. Bon je parle à une échéance de vingt ans là, c'est pas encore pour demain matin.

Sinon il y a plein de pays où on peut refaire sa vie : Australie, Amérique du Sud, Canada etc.

Et pour Laurence Parisot, je pense qu'elle a la mentalité d'une esclavagiste du Sud profond, avant la guerre de Sécession. Sauf qu'elle n'est pas raciste : elle est prête à faire bosser (pour une poignée de cacahuètes) aussi bien Blancs que Noirs.

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Membre, Posté(e)
maiboolsurtonez Membre 190 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sinon il y a plein de pays où on peut refaire sa vie : Australie, Amérique du Sud, Canada etc.

ah ben oui y'en a plein, tous les autres en fait, mais en quoi sont ils supérieurs à la france à long terme?

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 865 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Si je voulais être TRES méchant je dirais : déjà, ils sont pas dirigés par des Français.

Sinon les critères de choix sont simples : les pays où il y a du travail, et où la mentalité néo-libérale pourrie n'a pas encore trop frappé (ce qui exclut les USA et une bonne partie de l'Europe). L'Australie est un pays libéral, mais où on manque de main-d'oeuvre. On peut aussi citer le Brésil. Le monde est vaste.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 782 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
1355866961[/url]' post='7801716']

Dix contrevérités sur les retraites

1) L’âge moyen de départ à la retraite est de 61,5 ans, reculer l’âge légal de départ à la retraite ne changerait donc rien.

L’âge moyen de « départ à la retraite » est celui auquel on fait valoir son droit à pension. Ce qui est important, c’est l’âge de cessation d’activité. L’âge moyen de cessation d’activité est de 58,8 ans, et six salariés sur dix sont hors emploi (chômage, invalidité, inactivité ou dispense de recherche d’emploi) au moment de liquider leur retraite. Très souvent, les salariés ayant eu une carrière courte et/ou heurtée, en particulier les femmes, liquident leur retraite à 65 ans pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein sans décote, alors même qu’ils sont déjà hors du marché du travail. Reporter l’âge légal de la retraite au-delà de 60 ans aurait une double conséquence : les systèmes de chômage ou de préretraites vont devoir financer en plus ce que les systèmes de retraite financeront en moins, et en parallèle, la période hors emploi avant l’âge de départ en retraite s’allongera pour beaucoup, avec des ressources dérisoires ou nulles. L’âge du taux plein (65 ans) sera repoussé d’autant, signifiant qu’une proportion croissante de salarié-es devra reculer son départ pour atteindre la nouvelle borne ou bien avoir une pension amputée par la décote.

2) L’espérance de vie augmente, c’est normal de travailler plus longtemps.

L’augmentation de l’espérance de vie n’est pas nouvelle, elle n’a pas empêché que le temps passé au travail dans une vie baisse en parallèle. De plus, l’espérance de vie « en bonne santé », c’est-à-dire sans incapacité, est beaucoup plus faible que l’espérance de vie. Tout départ en retraite tardif obère de façon non négligeable le temps dont les salariés disposent pour jouir réellement de leur retraite. Enfin, les jeunes entrent de plus en plus tard dans la vie active et de nombreux salariés, dont une majorité de femmes, ont des carrières discontinues et n’arrivent déjà pas à réunir le nombre d’annuités demandé, alors même que les entreprises se débarrassent des salariés âgés. L’augmentation de la durée de cotisation ou le report de l’âge légal de départ à la retraite aurait donc des conséquences importantes lors de la liquidation de la retraite et se traduirait en pratique par une pension réduite pour le plus grand nombre.

3) Les jeunes ne pourront pas financer les pensions des futurs retraités, il faut donc que ces derniers travaillent plus longtemps.

Pour que les jeunes puissent payer les pensions des retraités, il faut qu’ils ne soient pas au chômage et donc que les salariés âgés laissent leur place sur le marché du travail aux nouvelles générations. Décaler l’âge de départ à la retraite revient à préférer entretenir le chômage des jeunes plutôt que de payer des retraites. La retraite par répartition repose sur un contrat implicite : la génération qui travaille a bénéficié du travail de la génération précédente dont elle prend en charge les retraites. Le moment de la retraite venue, elle sera prise en charge à son tour. Ainsi chaque génération monte sur les épaules de la précédente et la création de richesse est partagée entre actifs et retraités. C’est ce contrat intergénérationnel que le gouvernement et le patronat tentent de détruire en voulant faire travailler plus longtemps les générations les plus jeunes.

4) Le système par répartition ne sera plus capable de garantir des pensions décentes aux jeunes générations, celles-ci doivent donc d’ores et déjà se prémunir en se constituant un supplément de retraite par une épargne privée.

Si on estime possible de compléter les cotisations pour le système public par répartition par des versements dans une épargne privée, qu’est-ce qui empêche alors d’augmenter les cotisations et de garantir une meilleure retraite grâce au système par répartition ?

5) Les fonctionnaires sont des privilégiés

Le niveau des retraites est équivalent dans le secteur privé et dans la fonction publique : en moyenne 1625 euros par mois dans le privé, 1593 euros dans la fonction publique. Le mode de calcul de la retraite est différent dans le privé et dans le public, mais cela aboutit à un résultat similaire. Dans le secteur privé, elle est calculée sur les 25 meilleures années et les primes sont prises en compte. Dans le public, c’est le salaire des 6 derniers mois, mais les primes ne sont pas prises en compte et la retraite complémentaire n’est pas de même niveau que dans le secteur privé.

6) Il y aura trop de retraités et pas assez d’actifs

Les projections démographiques ne sont pas des vérités scientifiques et sont basées sur des hypothèses concernant plusieurs paramètres (fécondité, chômage, taux d’activité des hommes et des femmes, etc.). Déjà, depuis quelques années, les projections ont beaucoup varié. Ainsi, à la fin des années 1990, tous les rapports officiels prévoyaient un effondrement de la natalité. Il n’en a rien été. Jusqu’à récemment, les mêmes rapports prévoyaient un effondrement de la population active dans le futur. Les dernières prévisions de l’Insee font maintenant apparaître une augmentation de la population active jusqu’en 2015 puis une stabilisation par la suite. En outre, les hypothèses retenues sur la population active sont très pessimistes, pour ne pas dire régressives : rien ne justifie en effet de projeter, dans la tranche de 25 à 45 ans, un taux d’emploi des femmes inférieur de 15 points à celui des hommes si ce n’est renoncer définitivement à toute politique visant l’égalité entre les femmes et les hommes. De fortes marges de manœuvre existent pourtant dans ce domaine, et un niveau d’emploi égal entre hommes et femmes signifie qu’on retrouverait le même ratio retraités/actifs qu’en 1970, donc sans aucune dégradation.

7) On ne pourra pas financer les retraites

À moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

8 ) La solution pour financer les retraites qui consiste à augmenter les cotisations patronales serait néfaste à la compétitivité des entreprises.

Différents scénarios ont été étudiés, avec l’hypothèse sur laquelle travaille le COR d’un gain de productivité de 1,5% par an. Un de ces scénarios établit qu’il est tout à fait possible de garantir à la fois le maintien du taux de remplacement (retraite moyenne/salaire moyen) et une progression identique du pouvoir d’achat des retraités et des salariés (de 1, 2%/an, soit une progression un peu moindre que celle de la productivité) par une augmentation de 6 points des cotisations patronales entre 2009 et 2050 : cette augmentation n’aurait aucun effet sur la sacro-sainte compétitivité des entreprises, puisque ce scénario est fait en prenant l’hypothèse du maintien à son niveau actuel de la part de la masse salariale (salaires et cotisations) dans la valeur ajoutée, donc sans impact sur les coûts. Ce scénario, même s’il n’est pas le plus favorable aux salarié-es et retraité-es puisqu’il suppose que la part de la masse salariale reste à son niveau actuel qui est historiquement bas, rend totalement inopérant le seul argument du Medef contre l’augmentation des cotisations. Un scénario plus favorable aux salariés et retraités est celui qui permet que la part de la masse salariale augmente en rognant sur les dividendes, ce qui laisse inchangé le coût du travail.

9) Pour financer les retraites, il faut une croissance productiviste

Fonder le financement des retraites sur le partage des gains de productivité ne signifie pas que l’on mise sur une croissance économique forte. Quels que soient les gains de productivité futurs, ils devront être partagés entre le niveau de vie de tous, actifs comme retraités, la satisfaction de nouveaux besoins sociaux et la diminution du temps de travail.

10) Les dispositifs familiaux dont bénéficient les femmes sont contraires à l’égalité entre les hommes et les femmes.

Ce sont très majoritairement les femmes qui prennent en charge les enfants et la gestion du foyer. De ce fait, elles sont pénalisées dans leur carrière, elles s’interrompent ou travaillent à temps partiel. Même en intégrant ces dispositifs familiaux, leur retraite est en moyenne inférieure de 40 % à celles des hommes. Ils sont donc encore aujourd’hui essentiels pour réduire les inégalités de pension entre femmes et hommes. Pourtant, le droit communautaire européen remet ponctuellement en cause l’existence de tels dispositifs. C’est une incohérence, puisqu’il reconnaît par ailleurs la notion de discrimination indirecte, c’est-à-dire la légitimité à donner un avantage particulier dès lors que celui-ci permet de réduire des inégalités sociales ou de sexe. Il est impossible de se réclamer du principe d’égalité pour augmenter les inégalités.

Source : fondation-Copernic.org

Fonction : détricotage de tout et de rien.

Plébiscitée surtout et quasi exclusivement par tout ce qui a trait à l'anticapitalisme, même si celle-ci se veut neutre : ce qui ne lui apporte peu ou prou de crédibilité finalement.

1355867081[/url]' post='7801723']

Je crois que la France se promet un avenir "agité". La seule vraie question qui se pose est : aurons-nous une dictature de droite, ou de gauche? Un régime dictatorial n'a pas beaucoup plus de possibilités qu'une démocratie pour résoudre les problèmes, mais par contre il a plus de moyens pour faire taire les protestataires. Bon je parle à une échéance de vingt ans là, c'est pas encore pour demain matin.

Sinon il y a plein de pays où on peut refaire sa vie : Australie, Amérique du Sud, Canada etc.

Et pour Laurence Parisot, je pense qu'elle a la mentalité d'une esclavagiste du Sud profond, avant la guerre de Sécession. Sauf qu'elle n'est pas raciste : elle est prête à faire bosser (pour une poignée de cacahuètes) aussi bien Blancs que Noirs.

Et si finalement Laurence Parisot n'avait pas tort ?

Dans le meilleur des mondes, seuls ceux qui souhaiteraient travailler, travailleraient...sauf que nous ne sommes pas dans le meilleur des mondes.

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Membre, Posté(e)
maiboolsurtonez Membre 190 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si je voulais être TRES méchant je dirais : déjà, ils sont pas dirigés par des Français.

Sinon les critères de choix sont simples : les pays où il y a du travail, et où la mentalité néo-libérale pourrie n'a pas encore trop frappé (ce qui exclut les USA et une bonne partie de l'Europe). L'Australie est un pays libéral, mais où on manque de main-d'oeuvre. On peut aussi citer le Brésil. Le monde est vaste.

donc canada et australie bof...

Je vois bien où tu veux en venir mais y'a encore assez d'espoir pour ramener la France vers ses beaux principes pour ne pas avoir à migrer entre deux bidonvilles brésilien.

après si on part défaitiste forcément...

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)

Le gouvernement semble prompt à trouver des solutions quand il s'agit de donner un emploi à ces jeunes peu ou pas qualifiés, issus de milieux défavorisés...pourquoi ne pourrait-il pas faire de même pour ces sexagénaires encore dynamiques ?

Mais la retraite ne signifie pas apathie ! Si vous voulez rester actif de nombreuses associations seront contentes de vous accueillir.

En plus vous pouvez vous rendre disponible pour vos enfants et petits enfants.

Vous pouvez faire mille choses....mais bénévolement .

La retraite c'est l'occasion de faire autre chose et d'ouvrir son horizon.

Comparer les pays ne signifie rien et l’allongement de l’activité dans certains n’empêche pas les gens d’arrêter avant terme mais avec une pension réduite ( sans parler des autres stratégies comme l’invalidité) .

La pénibilité au travail existe toujours et les métiers du BTP, même avec les améliorations, resterons toujours plus durs que les autres métiers.

Après d'autres formes de pénibilités existent comme: le stresse, le harcèlement, le travail de nuit, la densification du travail, etc....celles-la ne se mesurent pas au poids du sac, mais au nombre de suicides.

Enfin, la vraie question a se poser c'est: pourquoi on vire les gens 'a 55 ans

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Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 865 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

Pourquoi on vire les salariés à 55 ans? C'est une mode, faut pas chercher une logique là-dedans. Une mode lancée par les potes de Laurence Parisot, d'ailleurs. Les salariés de 55 ans ont quand même deux gros défauts aux yeux des patrons :

- Ils ont beaucoup d'expérience et souvent d'ancienneté, donc il faut les payer plus chers;

- Ils connaissent le milieu de l'entreprise, et donc ont l'échine moins souple que les p'tits jeunes.

Toutes les études effectuées sur la productivité montrent que les seniors valent largement les gens plus jeunes; ils commettent moins d'erreurs et compensent par leur expérience ce qu'ils peuvent perdre en rapidité. Mais ils ont une faiblesse impardonnable : leur âge! Donc, aussi brillants soient-ils, ils n'ont quasiment aucune chance de retrouver un job. Si l'on voulait être logique, il faudrait donc :

- Soit mettre l'âge de la retraite à 55 ans;

- Soit changer la mentalité des recruteurs.

Mais les recruteurs se contentent d'obéir aux ordres de leurs patrons... Donc il faudrait d'abord changer la mentalité des patrons. Euh ça, ça me paraît mission impossible.

Modifié par Gouderien
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Membre, Posté(e)
williama Membre 3 892 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les retraités se font chier comme des rats morts. Au bout de quelques mois de cette vie soporifique, la plupart rêvent de retrouver une activité même à temps partiel pour sortir du cycle mortifère télé / petit bricolage.

Le système de retraite actuel est à bout de souffle et inégalitaire au possible. Sans doute la retraite par points permettrait plus de souplesse à tous.

Laurence Parisot n'est pas plus blâmable sur cette question que les rentiers des régimes spéciaux arqueboutés sur leurs privilèges.

Situation de fin de parcours et incroyable où la France va devoir emprunter massivement et très prochainement de l'argent sur les marchés pour financer ses déficits retraite. Autrement dit le petit retraité à béret, va devenir dépendant des fonds souverains chinois, libyens ou quatari!

Vouloir éluder toutes ces questions c'est pratiquer la politique de l'autruche : la tête dans le sable avec les 2 pieds dans la tombe en prime!

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

C'est toujours bon de s'arrêter et de démonter la propagande de gauche comme de droite sur les retraites...

Bernard Friot, L'enjeu des retraites, éd. La dispute, Paris 2010

Deuxièmement, rappelons que d'autres systèmes fonctionnent très bien depuis plus de dix ans en Europe, sans avoir cédé aux sirènes de l'OCDE et du patronat, et tout en intégrant une part de privé : le compte notionnel suédois, par exemple.

Réformer la protection sociale : les leçons du modèle suédois

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)

En attendant, trouver du pognon pour alimenter les caisses de retraite si vous êtes malins, comme on est parti là, il faudra se battre au fusil pour survivre un peu :smile2:

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Membre, 83ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 83ans‚
Posté(e)

Conasse.:sleep:

La gauche va se trouver confronter avec son idéologie,elle est prise à son propre piège des versements des retraites qui sera déficitaire de 20 milliard en 2019 et là, qu'elle le veuille ou non si cette réforme ne ce fait pas, les retraités risquent de ne plus toucher leurs retraites !!! et je vous dis pas la misère qui va suivre ?et qui va entraînée avec elle des bouleversements si terribles qui aura des répercutions aussi terribles sur les actifs et la population et si ils y a des solutions miracles ça ce serai hein! si c'est cela que vous voulez bravo la gauche.

Modifié par papy75
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Membre, Chevalier de la Table Ronde , 71ans Posté(e)
Le-Roi-Arthur Membre 1 865 messages
71ans‚ Chevalier de la Table Ronde ,
Posté(e)

:censored:

Jamais nos sociétés occidentales n'ont été aussi riches !

Jamais !

Chaque année des milliards d'euros sont détournés par des moyens mafieux .

Personne ne sait où passent ces sommes fabuleuses .

Elles disparaissent , purement et simplement . Venant tout simplement accroitre la dette .

C'est un fonctionnement purement mafieux . Cela fait cinquante ans que ça dure .

Nous n'avons pas à savoir où passent ces sommes phénoménales . Nous devons simplement les rembourser . Et nous contenter de croire ce que nous raconte David Pujadas ...

Derrière ces vols et ces agissements , il y a des "vieilles" familles , mondialement connues .

Aucune personne n'a accès à la moindre véritable information réellement tangible . Il faut se contenter des informations "officielles" distillées par les médias .

Il y a une opacité volontairement entretenue . Ceux qui vont "voir" n'en reviennent pas ! Jamais . Ils se "suicident" , ont des accidents de voitures . Ils sont , curieusement , toujours victimes d'une mort violente ...

Il y a tellement d'argent qui disparaît pour des destinations inconnues qu'avec ces sommes , chaque français pourrait avoir une retraite dorée à partir de cinquante ans .

Seul un épais tissus de mensonges , de turpitudes , de crapuleries , permet aux tenants et aux aboutissants de ces traffics monétaires , de se tenir à l'abri de nos interrogations .

Croire , un seul instant , à toutes ces théories sur le vieillissement de la population , à toute cette vaste supercherie , est tout bénéfice pour ceux qui agissent dans le "secret" ...

Quelque chose nous échappe ...

:rtfm:

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Membre, forumeur révolutionnaire, 50ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
50ans‚ forumeur révolutionnaire,
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La gauche va se trouver confronter avec son idéologie,elle est prise à son propre piège des versements des retraites qui sera déficitaire de 20 milliard en 2019 et là, qu'elle le veuille ou non si cette réforme ne ce fait pas, les retraités risquent de ne plus toucher leurs retraites !!! et je vous dis pas la misère qui va suivre ?et qui va entraînée avec elle des bouleversements si terribles qui aura des répercutions aussi terribles sur les actifs et la population et si ils y a des solutions miracles ça ce serai hein! si c'est cela que vous voulez bravo la gauche.

Non ,je veux de la justice rien de plus et prendre le pognon là ou il est c'est a dire dans les poche du capital.

N'oublions pas que la productivité a augmenté significativement en 15 ans et que cela n'a pas été pris en compte dans le calcul des retraites Ca suppose de mobiliser deux points supplémentaires de la richesse nationale en faveur des retraites. Cela n’a rien d’excessif : la France consacre aujourd’hui 14 % de sa richesse aux retraites alors qu’elle n’en consacrait que 7 % en 1970. C’est d’autant plus justifié que 2 actifs d’aujourd’hui produisent autant de richesses que 3 actifs d’y il y a trente ans. Du moment où l’on assume la nécessité d’un autre partage des richesses, la retraite à 60 ans redevient possible.:sleep:

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Invité Magus
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Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
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En attendant, trouver du pognon pour alimenter les caisses de retraite si vous êtes malins, comme on est parti là, il faudra se battre au fusil pour survivre un peu :smile2:

Si tu lisais les réponses des intervenants...

La gauche va se trouver confronter avec son idéologie,elle est prise à son propre piège des versements des retraites qui sera déficitaire de 20 milliard en 2019 et là, qu'elle le veuille ou non si cette réforme ne ce fait pas, les retraités risquent de ne plus toucher leurs retraites !!! et je vous dis pas la misère qui va suivre ?et qui va entraînée avec elle des bouleversements si terribles qui aura des répercutions aussi terribles sur les actifs et la population et si ils y a des solutions miracles ça ce serai hein! si c'est cela que vous voulez bravo la gauche.

Tiens c'est marrant, moi qui croyait qu'on avait eu une réforme des retraites qu'on nous avait vendu comme devant "sauver notre système"...

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Invité PINOCCHIO
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Invité PINOCCHIO
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Ce que la droite à osé faire et que la gauche n'a pas eu de c.... au cul pour le faire , ils sont entrain de tout démolir !

Et tu trouves ça normal , toi?:bad:

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Membre, Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc, 55ans Posté(e)
alkoolik Membre 5 672 messages
55ans‚ Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc,
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Tiens c'est marrant, moi qui croyait qu'on avait eu une réforme des retraites qu'on nous avait vendu comme devant "sauver notre système"...

C'est le cas mais Sarkozy et Fillon avaient bien dit que c'était une première phase qui permettait de pérenniser le système jusqu'en 2018 et qu'ensuite il faudrait encore tailler dans le gras.

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Invité Magus
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Invité Magus
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Ce que la droite à osé faire et que la gauche n'a pas eu de c.... au cul pour le faire , ils sont entrain de tout démolir !

Et tu trouves ça normal , toi?:bad:

Elle a fait quoi la droite ? Une réforme paramétrique. Reforme sur laquelle il faut d'ores et déjà revenir : ah ça c'est de la réforme ^^"

Le gouvernement a aussi prié à l'époque les voix qui s'élevaient, à droite comme à gauche pour changer le système, de bien vouloir se taire.

Après nous avoir expliqué que le système était foutu, on a quand même décidé de le garder en ajustant quelques variables. Logique, tout va bien...

Alors ton invective... :blush:

C'est le cas mais Sarkozy et Fillon avaient bien dit que c'était une première phase qui permettait de pérenniser le système jusqu'en 2018 et qu'ensuite il faudrait encore tailler dans le gras.

Sauf pour la retraite des parlementaires, précise-le :o° Si Fillon et Sarkozy l'ont dit, alors... c'est forcément efficient ^^"

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