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C'est normal qu'un mec de 40 ans se tape une fille de 17 ans ?

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Le Faucheur

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 402 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

Mais là tu parles DU conditionnement.

Mais une société se retrouve avec plusieurs conditionnements différents, et les individus n'ont pas systématiquement les mêmes.

On peut arriver à percevoir un conditionnement dans nos raisonnements, et à s'en libérer.

Les classes d'âges par exemple est un conditionnement qu'on apprend depuis notre plus tendre enfance.

Mais on peut tout de même arriver, peut être d'ailleurs de par nos expériences individuelles (qui ne sont pas des conditionnements)

Oui on peut se libérer de certains conditionnements... si on est assez courageux pour ne plus remplir ce vide qui nous est offert et continuer de nous en défaire.

Après il y a des conditionnements qui sont plus profond: pourquoi je suis dégouté de la pensée de toucher une fillette? Parce que mon empathie consiste à considérer cette fillette comme une innocente créature, qu'elle pourrait être ma fille... Mais l'empathie n'est pas un conditionnement, c'est ce qui me permet de ne pas considérer l'autre comme un amusement. Partant du constat que des hommes étaient moins empathique que d'autres, nous avons élaboré des lois pour protéger les enfants. Et partant du constat que d'autres hommes étaient ni empathique, ni impressionnés par les lois, nous avons construit des prisons.

Je théorise mais on pourrait alors avoir 3 classes d'individus:

- Ceux dont le conditionnement n'est pas nécessaire puisque moralement ils sont inoffensifs

- Ceux à qui il a fallu imposer un conditionnement parce qu'ils sont potentiellement dangereux.

- Ceux dont le conditionnement est inopérant et qui sont dangereux .

Quand à l'expérience individuelle, si elle nous délivre d'un conditionnement c'est pour mieux prendre sa place dans notre cerveau. Par exemple, une personne qui va se dégager d'un conditionnement prend le risque d'être très fier de lui et de se comparer aux milliers d'autres qui sont encore obéissant: Cette fierté est encore un conditionnement...

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Membre, Je n'en ai aucun, 51ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
51ans‚ Je n'en ai aucun,
Posté(e)

vous aimez écrire, dommage que vos pavés fassent fuir les autres... :o°

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 402 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

Bah désolé... autant je peux faire court quand c'est simple, autant pour expliquer le non mental où l'absence de conditionnement je suis obligé de développer un peu...

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

aye aye aye, grosse confusion là :

Après il y a des conditionnements qui sont plus profond: pourquoi je suis dégouté de la pensée de toucher une fillette? Parce que mon empathie consiste à considérer cette fillette comme une innocente créature, qu'elle pourrait être ma fille...

L'idéalisation de l'enfance n'est pas de l'empathie.

Le fait de projeter sur tous les enfants le tabou de l'insceste (et des rôles de protections de l'enfance) non plus.

À aucun moment dans cette pensée, tu n'as d'interaction avec une Personne réelle, complète, entière et unique, avec sa sensibilité à elle, ses sentiments à elle, mais seulement avec des "idées théoriques".

J'irai même plus loin, ces conditionnement t'empêche d'être emphatique.

Comme si capter la réalité de l'être qu'est l'autre, ses sentiments, sa nature réelle était un tabou.

Et c'est le cas en l'occurrence : il est interdit d'avoir des sentiments, sauf ceux indiqués par la "loi".

Le fait même d'intercaler une idée théorique entre tes sentiments et l'autre est le contraire de l'empathie.

ça n'est plus une personne que tu va aimer mais "ta femme".

Tu passe sans t'en rendre compte du sentiment réel au devoir de sentiments.

Devoir qui t'empêcheront probablement de développer tes sentiments réelles pour la personne qu'elle est...

Ou seulement dans les interstices du rôle qu'on t'a inculqué.

Ceci l'empêchera elle aussi de s'épanouir en tant que Personne, en te faisant lui transmettre l'imposition du "rôle" qu'elle à le "devoir" de tenir.

C'est comme ça que ça se propage le conditionnement.

En prenant un rôle, tu forces l'autre à prendre un rôle.

Combien de mère aiment en réalité plus leur rôle de mère que vraiment leur enfants ? Et passent leur temps à les étouffer, ou à les formater, sans vraiment voir quelle Personne réelle est cet "enfant" ? Et en empêchant leur épanouissement personnel, leur personnalité réelle pour la cadrer dans ce que la mère "veux". (ou plutôt "doit" selon elle)

La puissance de ces rôles sur notre affect est considérable.

Notre culture hérite d'un lourd passif (et de besoin sociologiques commun à la plupart des groupes) qui visent à instaurer des "institutions", donc des "rôles", et des cases dans lesquelles faire entrer les gens.

À normaliser leurs comportements pour les gérer plus facilement.

ça permet d'organiser la société en shéma efficace, et à n'avoir à s'occuper que des cas particulier qui sortent du shéma. Tant pis si les sentiments réels ou si l'épanouissement en tant que Personne est sacrifié.

La société n'a besoin que de rôle, l'épanouissement individuel et les sentiments réels sont des luxes.

Tu décris une vision idéale des règles et loi, qui ne viseraient que de bonne choses, et seulement à empêcher les "méchants" pas emphatique d'agir et de nuire.

C'est une vision très simpliste des lois.

Elles visent aussi à réduire l'empathie des gens. Notamment pour instaurer ces "rôles", et l'idée même que chacun ai un (plusieurs) rôle à tenir.

Si je provoque de la peur, du rejet, de la méfiance toute ces choses c'est uniquement parce que la société à imprimé des "devoir de sentiments" à l'encontre de tout ceux qui la remettent en cause, et en particulier ces "devoir de sentiments" eux même.

D'ailleurs, je ne les remets pas en cause (directement). Je ne fait que pointer sur le fait qu'il ne s'agit pas de sentiments réels.

Et j'aimerai que les gens apprennent à voir la différence entre un sentiment réel et ces "devoir de sentiments" posée uniquement sur des cas théoriques.

Modifié par Titsta
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Membre, 44ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

L'avenir, c'est la mort.

tu peux être plus clair? :dort:

Modifié par epmd71
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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 402 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

aye aye aye, grosse confusion là :

L'idéalisation de l'enfance n'est pas de l'empathie.

Le fait de projeter sur tous les enfants le tabou de l'insceste (et des rôles de protections de l'enfance) non plus.

À aucun moment dans cette pensée, tu n'as d'interaction avec une Personne réelle, complète, entière et unique, avec sa sensibilité à elle, ses sentiments à elle, mais seulement avec des "idées théoriques".

J'irai même plus loin, ces conditionnement t'empêche d'être emphatique.

Comme si capter la réalité de l'être qu'est l'autre, ses sentiments, sa nature réelle était un tabou.

Et c'est le cas en l'occurrence : il est interdit d'avoir des sentiments, sauf ceux indiqués par la "loi".

Le fait même d'intercaler une idée théorique entre tes sentiments et l'autre est le contraire de l'empathie.

ça n'est plus une personne que tu va aimer mais "ta femme".

Tu passe sans t'en rendre compte du sentiment réel au devoir de sentiments.

Devoir qui t'empêcheront probablement de développer tes sentiments réelles pour la personne qu'elle est...

Ou seulement dans les interstices du rôle qu'on t'a inculqué.

Ceci l'empêchera elle aussi de s'épanouir en tant que Personne, en te faisant lui transmettre l'imposition du "rôle" qu'elle à le "devoir" de tenir.

C'est comme ça que ça se propage le conditionnement.

En prenant un rôle, tu forces l'autre à prendre un rôle.

Combien de mère aiment en réalité plus leur rôle de mère que vraiment leur enfants ? Et passent leur temps à les étouffer, ou à les formater, sans vraiment voir quelle Personne réelle est cet "enfant" ? Et en empêchant leur épanouissement personnel, leur personnalité réelle pour la cadrer dans ce que la mère "veux". (ou plutôt "doit" selon elle)

La puissance de ces rôles sur notre affect est considérable.

Notre culture hérite d'un lourd passif (et de besoin sociologiques commun à la plupart des groupes) qui visent à instaurer des "institutions", donc des "rôles", et des cases dans lesquelles faire entrer les gens.

À normaliser leurs comportements pour les gérer plus facilement.

ça permet d'organiser la société en shéma efficace, et à n'avoir à s'occuper que des cas particulier qui sortent du shéma. Tant pis si les sentiments réels ou si l'épanouissement en tant que Personne est sacrifié.

La société n'a besoin que de rôle, l'épanouissement individuel et les sentiments réels sont des luxes.

Tu décris une vision idéale des règles et loi, qui ne viseraient que de bonne choses, et seulement à empêcher les "méchants" pas emphatique d'agir et de nuire.

C'est une vision très simpliste des lois.

Elles visent aussi à réduire l'empathie des gens. Notamment pour instaurer ces "rôles", et l'idée même que chacun ai un (plusieurs) rôle à tenir.

Si je provoque de la peur, du rejet, de la méfiance toute ces choses c'est uniquement parce que la société à imprimé des "devoir de sentiments" à l'encontre de tout ceux qui la remettent en cause, et en particulier ces "devoir de sentiments" eux même.

D'ailleurs, je ne les remets pas en cause (directement). Je ne fait que pointer sur le fait qu'il ne s'agit pas de sentiments réels.

Et j'aimerai que les gens apprennent à voir la différence entre un sentiment réel et ces "devoir de sentiments" posée uniquement sur des cas théoriques.

Je n'idéalise pas l'enfance, je me projette dans l'enfant, comme je peux le faire avec des animaux qui auraient des traits communs avec l'être humain (anthropomorphisme). Je me reconnais en l'autre, je prends conscience de l'existence de l'autre en moi. Ce n'est pas un processus culturel mais un reflex naturel j'ai envie de dire. L'empathie ne signifie pas que je sais pour autant ce qu'elle ressent, c'est juste une identification.

Tu parlais d'inceste et sans doute il fut des temps préhistorique où des jeunes hommes auraient tenté une procréation sur leur mère, des pères sur leur fille... et le triste résultat fût des enfants non viable. De là, je théorise toujours parce que je n'y étais pas, nous avons naturellement associé l'idée d'inceste à l'idée de mort. Un reflex naturel de survie. Tu pourrais alors dire qu'il faudrait transcender ce sentiment de désir pour ses parents et remettre l'inceste au gout du jour.

Mais je crois qu'il faut distinguer sentiment et désir. Avoir des sentiments pour une fillette ou pour ses parents c'est normal (du moins si on connait un peu la fillette pour l'apprécier), en revanche les désirer sexuellement c'est encore autre chose.

D'autre part je ne parlais pas de mon idéal je théorisais sur la mise en place de lois. Pour l'heure mon idéal est bien au delà et n'a pas vraiment sa place dans un sujet sur le désir charnel qu'il peut y avoir en une gamine de 17 ans et un homme de 40.

Là où je crois que tu fais erreur c'est de penser que la société est homogène. Si des individus se plie à un supposé devoir ce n'est pas le cas de tout le monde. Par exemple qu'est ce qui fait que la plupart des animaux vont élever leurs petits au lieu d'aller se balader ici et là? Ils sont génétiquement programmé pour ça, c'est un autre conditionnement mais génétique celui là et s'en affranchir équivaudrait à la fin de la vie sur Terre... où ne survivrait que les espèces qui pondent et abandonnent leurs oeufs.

Même tes sentiments sont conditionnés... Jung décrit un phénomène où les adultes qui nous entoure lors de notre enfance vont laisser en nous une trace qu'on va tenter de retrouver chez les autres. C'est très schématiquement illustré avec la fameuse jeune fille qui tombe amoureuse d'une figure paternelle.

J'irais plus loin... Le fait d'apprécier UNE personne est un amour conditionnel. Si c'est un amour libre et inconditionnel alors tu aimes toute l'humanité.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

vous aimez écrire, dommage que vos pavés fassent fuir les autres... :o°

Je trouve ça plutôt intéressant moi, et vote pour Crabe. :D

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Membre, 41ans Posté(e)
robin dubois Membre 954 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Parce que pour certains comme toi, l'amour s'arrête à un attrait, intérêt matériel ou tout du moins palpable, une apparence, un avantage..

Je n'ai rien à prouver par là, mais je ne décide pas de me mettre avec un mec de 50 balais parce que c'est fun, que j'ai eu un petit coup de coeur. Je l'ai mûri cette situation, j'ai conscience que dans 20 ans ça va peut être pas être si simple, mais si on s'aime, on s'en sortira toujours.

Mais heureusement qu'il y a des pessimistes, ça fait avancer le débat.

Enfin un peu de bon sens...un peu seulement. Mais si c’était que dans 20ans...

Par contre la phrase : "Mais si on s'aime, on s'en sortira toujours"...y'a pourtant beaucoup de gens qui s'aiment et qui ne s'en sortent pas du tout.

Donc a part montrer au grand jour ton immaturité, expliques moi comment votre amour vous sortira de la merde ?????

On peut aimer a tout age, certes, mais cela ne donne pas plus de crédit pour autant a ta relation...

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Je n'idéalise pas l'enfance, je me projette dans l'enfant, comme je peux le faire avec des animaux qui auraient des traits communs avec l'être humain (anthropomorphisme). Je me reconnais en l'autre, je prends conscience de l'existence de l'autre en moi. Ce n'est pas un processus culturel mais un reflex naturel j'ai envie de dire. L'empathie ne signifie pas que je sais pour autant ce qu'elle ressent, c'est juste une identification.

Allez Crabe, je t'ai connu plus pertinent.

L'empathie s'applique sur une personne vivante, ( sur un animal mettons ^^ ). C'est la perception de ses sentiments (à l'animal) ou admettons la croyance dans la perception de ses sentiments.

Là tu ne te projette pas dans une personne mais dans une idée complètement théorique.

Une idée n'a pas de sentiments.

C'est de la projection en cercle fermé. Tu idéalise un sentiment, et tu te projette dessus.

Qui plus est une idéalisation de l'enfance.

"une innocente créature"... si c'est pas de l'idéalisation de l'enfance...

Les enfants en général n'ont rien de très innocents, et brillent en particulier par leur égocentrisme et leur cruauté.

La fillette dans ton idéalisation, elle n'existe même pas dans l'histoire, et ses sentiment tu t'en fiche complètement.

Tes sentiments existent AVANT l'objet qu'ils visent.

C'est donc un "désir" de sentiment. Et comme ce désir est inculqué par conditionnement c'est un devoir de sentiment.

L'autre est totalement occulté dans l'histoire.

Tu parlais d'inceste et sans doute il fut des temps préhistorique où des jeunes hommes auraient tenté une procréation sur leur mère, des pères sur leur fille...

Oui, mais là on ne parle pas de ta fille. On parle d'une autre fillette.

Comme tout à l'heure, et comme ce que je faisais remarquer à Dolph, tu projette sur quelqu'un (même pas, sur une idéalisation) l'image de quelqu'un d'autre.

Tu t'éloigne encore plus de la réalité de ce qu'elle est, et de ce qu'elle ressent cette fillette.

Là encore, tu projette un tabou appliqué systématiquement, avec des marges d'erreurs considérables.

Cette fillette est totalement "innocente" du fait d'être ta fille, mais tu la traite en coupable.

Et ce tabou est bien un "devoir de sentiment", qui s'applique avant même de la connaître.

ça n'est pas de l'empathie.

Mais je crois qu'il faut distinguer sentiment et désir. Avoir des sentiments pour une fillette ou pour ses parents c'est normal (du moins si on connait un peu la fillette pour l'apprécier), en revanche les désirer sexuellement c'est encore autre chose.

On est d'accord ! :plus:

J'aime surtout ta parenthèse, parce qu'enfin on sort de l'idéalisation.

D'autre part je ne parlais pas de mon idéal je théorisais sur la mise en place de lois. Pour l'heure mon idéal est bien au delà et n'a pas vraiment sa place dans un sujet sur le désir charnel qu'il peut y avoir en une gamine de 17 ans et un homme de 40.

bah va y, lâche toi. ^^

Si on théorisait sur la mise en place d'une loi, je suis relativement pour qu'on prennent en compte l'âge.

Je préfèrerai qu'on creuse un peu surtout les règles qui peuvent mettre en évidence une domination de l'un sur l'autre. Pour corriger les erreurs de la précédente sur l'âge.

Des règles suffisamment bien pensé pour mettre aussi en tôle les mecs qui transforment les filles de 18 ans en actrice porno. Et des règles qui, s'il y a véritable consentement et maturité suffisante biologiquement et mentalement, puisse atténuer les peines sur les innocents.

Là où je crois que tu fais erreur c'est de penser que la société est homogène. Si des individus se plie à un supposé devoir ce n'est pas le cas de tout le monde. Par exemple qu'est ce qui fait que la plupart des animaux vont élever leurs petits au lieu d'aller se balader ici et là? Ils sont génétiquement programmé pour ça, c'est un autre conditionnement mais génétique celui là et s'en affranchir équivaudrait à la fin de la vie sur Terre... où ne survivrait que les espèces qui pondent et abandonnent leurs oeufs.

Non, je te rassure, je n'ai jamais pensé la société homogène ^^

C'est pour ça que je parlais des conditionnements au pluriels.

Il y a plusieurs "entités" conditionnantes qui coexistent dans nos sociétés.

Ceci dit, ils sont relativement bien intriqué, et nous sommes tous soumis aux mêmes conditionnements principaux.

Les différences individuelles jouent plus sur l'importance relative de ces conditionnements.

Même tes sentiments sont conditionnés... Jung décrit un phénomène où les adultes qui nous entoure lors de notre enfance vont laisser en nous une trace qu'on va tenter de retrouver chez les autres. C'est très schématiquement illustré avec la fameuse jeune fille qui tombe amoureuse d'une figure paternelle.

Deux choses.

- Je préfère ne pas considérer que les causes / explication d'un sentiment en réduise la portée. Oui nos sentiments ont des causes, ça ne les réduit pas pour autant.

- Je sais que c'est peut être limité au cas de ce sujet, mais j'aimais bien la nuance qu'on a réussi à mettre en place entre les expériences et les conditionnement. Mêmes si les mêmes mécanismes sont mis en jeux. Les conditionnement étant un ensemble d'actes et de pratiques porté par un but précis.

Fréquenter telle ou telle personne dans notre enfance va forcément jouer sur nos sentiments à venir, mais je n'appellerai pas ça un conditionnement.

J'irais plus loin... Le fait d'apprécier UNE personne est un amour conditionnel. Si c'est un amour libre et inconditionnel alors tu aimes toute l'humanité.

Aimer l'humanité est surtout un amour idéal.

C'est aimer une idéalisation.

Après, je ne juge pas, je dis surtout que ce sont deux sentiments différents, et que l'un n'est pas la réduction de l'autre.

On pourrait tout autant réduire ton amour inconditionnel en le nommant "préjugé". (puisque tu ne connais pas encore ceux que tu aime)

D'ailleurs, je pense que ces deux sentiments ne sont pas incompatible.

Je préfère quand celui qui "aime toute l'humanité" arrive à aimer chacun de ceux qu'il croisent, autant qu'il les aime tous.

;)

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 402 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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En ce cas l'égocentrisme et la cruauté sont encore une idéalisation... Si je les vois innocent dans le sens où ils ne sont pas conscient de ce qu'être le bien ou le mal, un peu comme un gorille qui va briser le coup d'un autre grand singe sur une querelle... et que tu les vois égocentrique et cruelle parce que tu les regardes avec tes yeux et ton jugement d'être humain.

Je ne suis pas sur de te suivre mais... que mes sentiments pré-existent ou pas ils deviennent conscient lors de stimuli, je les "découvre" (enlever la couverture) au moment où le monde extérieur m'interpelle. Tant qu'une chose est inconsciente, si vraiment elle existe en plus de ne pas en avoir conscience, il est difficile de lui trouver une place.

C'est justement l'empathie qui va faire que je vais considérer n'importe quelle fillette comme ma propre fille. La prise de conscience que nous faisons tous parti d'un grand tout et que chacun de mes gestes a des répercussions sur l'univers tout entier. Après c'est une façon de "sentir" le monde lorsque j'arrive à me déconnecter de ma "marionnette". Je ne crois pas être dans un devoir sentimental en avec cette sensation de faire parti de l'univers comme chaque atome et chaque cellule vivante...

Y a des conneries que j'ai parfois envie de faire lorsque je me décontracte un peu trop, et là c'est effectivement soit ma raison soit un rappel de la sanction qui m'en empêche. Mais à la limite c'est un conditionnement acceptable dans le sens où il est véritablement au service de tous. Si demain j'ai envie de toucher les seins de la première nenette qui passe et de la violer dans la rue alors après demain je vais rencontrer un gars qui a juste envie de m'arracher les intestins pour s'en faire un beau collier... Nous avons encore toute une animalité laquelle intègre ces trois conditionnements de base : Fuir ce qui est plus fort que moi, manger ce qui est plus faible que moi et baiser pour avoir une descendance. Du coup renoncer à un conditionnement qui me permet de vivre et de survivre en société pour retrouver un conditionnement animal n'est pas une brillante idée.

La liberté à travers un déconditionnement ne passe pas par le retour au primaire, mais par la transcendance du JE. En quelques lignes il serait là mon idéal, permettre à chacun d'avoir la liberté de mieux se comprendre, de transcender ce JE. Ce JE qui est pour moi cette "marionnette" un pantin articulé par des ficelles, ficelles nombreuses qu'il conviendra de remonter pour comprendre ce qui nous fait agir de la sorte et accéder au marionnettiste.

Quand à Jung, lui semble considérer véritablement ces causes comme des conditionnements. Mais comme il s'agit de ne pas réduire les sentiments parce qu'il y a des causes à leurs origines, on ne va pas non plus critiquer le conditionnement parce qu'il n'est pas que mauvais: Pour désapprendre, il convient d'apprendre pour se défaire ce que l'on a appris. Mon père me disait "Pour jouer du Jazz, tu dois tout apprendre, et tout oublier." Le Jazz reste l'expression musicale la plus complexe à ce jour, la plus proche de l'esprit humain. En musique on est conditionné pour apprendre le solfège et respecter des règles, mais en Jazz on peut jouer des notes considérées comme "fausses". Bien entendu ça reste harmonieux parce qu'on a transcendé la musique: si on avait régressé on taperait sur des casseroles sans aucun rythme comme le ferait un chimpanzé.

Quand à aimer l'humanité, toujours pareil, c'est aimer les marionnettistes plutôt que les marionnettes. Mais avoir quand même une certaine "charité" face aux nombreux JE que l'on rencontre ici et là.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

C'est justement l'empathie qui va faire que je vais considérer n'importe quelle fillette comme ma propre fille.

Je crois qu'on n'a pas la même définition de l'empathie, c'est surtout pour ça ^^

Toi tu le vois comme une erreur, une illusion.

Moi je la vois comme l'établissement d'une vraie communication sentimentale.

Si à la base tu considère l'empathie comme quelqu'un qui reste enfermé dans lui même et qui colle ce qu'il veux comme sentiment sur l'autre, qu'importe qui il est ou ce qu'il ressent vraiment, forcément on ne va pas se comprendre. ^^

Pour ma part, l'empathie ne peut pas être systématique. Elle ne fonctionne pas selon les règles "rationnelles" théoriques.

C'est toujours une personne qui est devant moi et cette personne là, je capte ce qu'elle ressent.

Je ne peux pas la prendre pour une autre personne, si ce lien s'établi elle est unique, car j'entre en contact avec ce qu'elle ressent, elle. Ainsi que les traces les plus infimes de sa personnalité.

Ton amour théorique peut être généralisés, mais l'empathie reste toujours une communication particulière, elle ne peut pas être généralisée.

La prise de conscience que nous faisons tous parti d'un grand tout et que chacun de mes gestes a des répercussions sur l'univers tout entier. Après c'est une façon de "sentir" le monde lorsque j'arrive à me déconnecter de ma "marionnette". Je ne crois pas être dans un devoir sentimental en avec cette sensation de faire parti de l'univers comme chaque atome et chaque cellule vivante...

Non, peut-etre, peut être pas. Là il n'y a pas de "rôle", c'est du ressenti, interne, qui n'implique même pas telle ou telle action.

Ceci dis, je ne vois pas trop comment tu peux partir de ces sentiments et arriver aux règles qui attribuent un rôle de défense de l'enfance.

Tu peux te sentir faire partit d'un grand tout en étant totalement amoral, (j'ai même presque envie de dire que si de tels sentiment de fusion arrivent, on sort des contraintes de la morale). On peut se sentir faire partit d'un grand tout et violer et tuer même en restant "en transe".

Y a des conneries que j'ai parfois envie de faire lorsque je me décontracte un peu trop, et là c'est effectivement soit ma raison soit un rappel de la sanction qui m'en empêche. Mais à la limite c'est un conditionnement acceptable dans le sens où il est véritablement au service de tous. Si demain j'ai envie de toucher les seins de la première nenette qui passe et de la violer dans la rue alors après demain je vais rencontrer un gars qui a juste envie de m'arracher les intestins pour s'en faire un beau collier...

Sauf que tu peux toujours rencontrer un gars qui a juste envie de t'arracher les intestins, et je ne vois pas en quoi le fait d'avoir ou non violer la nenette la veille y changera quoi que ce soit.

ça n'est pas parce que tu es "gentil" que tu sera immunisé contre les "méchants". J'aurai même envie de dire, au contraire.

Cette idée de se dire que si on est gentil, les autre seront gentils avec nous ne tiens pas vraiment la route.

Et le satanisme a bien montrer qu'agir ainsi, c'est déléguer son pouvoir aux autres. C'est peu à peu s'aveugler sur leur pouvoir, et c'est donc renforcer le pouvoir de ceux qui ne te respecterons pas.

Je préfère la lucidité sataniste en l'occurrence. ça n'est pas en "comptant" sur le fait que l'autre appliquera les même règles que toi que les choses vont avancer.

C'est en osant regarder en face leur pouvoir.

Oui, le mec en face a le pouvoir de t'étriper. Donc plutôt que de "compter" sur le fait qu'il appliquera les mêmes règles que toi, apprend à te défendre. Monte des institutions pour te défendre. etc...

C'est à dire, fait exactement le contraire, envisage que l'autre n'appliquera pas tes règles.

Prend conscience des pouvoirs des autres, et accepte la réalité.

Prend conscience des conséquences de tes actes, et que si tu agis contre la société, tu sera exclu, mis à l'écart.

Et si tu as un minimum conscience de tes besoin, tu réalises que tu as besoin des autres, et de la société, pour t'épanouir.

Nous avons encore toute une animalité laquelle intègre ces trois conditionnements de base : Fuir ce qui est plus fort que moi, manger ce qui est plus faible que moi et baiser pour avoir une descendance. Du coup renoncer à un conditionnement qui me permet de vivre et de survivre en société pour retrouver un conditionnement animal n'est pas une brillante idée.

Je n'ai jamais prôné revenir à un conditionnement animal. Mais à un comportement intelligent, et à l'affectivité libre.

Je préfère quand on assume et ressent profondément et pleinement ce qu'on ressens, et quand les règles de soumission à la société sont conscientes. Je n'aime pas les bourrages de crânes. Surtout quand ils commencent à jouer sur les affects et sentiments.

Pour moi, la normalisation ou l'industrialisation des sentiments est une chose affreuse. Et qui ne peut conduire qu'à des comportements malsains.

Si tu reste attentif aux comportements de certains bien endoctrinés dans leur règles et leurs rôles, tu remarquera à quel point leur "rejets" de ceux qui ne respectent pas ces rôles est toujours bourré de sentiments extrêmement pervers et malsain. Et la plupart du temps à l'encontre même de leur propres règles morale "artificielle".

Pour ma part, je pense que cette perversion provient directement de l'imposition d'un sentiment dirigée. Étant forcé, il est faux, et apprendre à obéïr à des sentiments faux s'accompagne automatiquement de comportements malsains "compensatoires".

La liberté à travers un déconditionnement ne passe pas par le retour au primaire, mais par la transcendance du JE. En quelques lignes il serait là mon idéal, permettre à chacun d'avoir la liberté de mieux se comprendre, de transcender ce JE. Ce JE qui est pour moi cette "marionnette" un pantin articulé par des ficelles, ficelles nombreuses qu'il conviendra de remonter pour comprendre ce qui nous fait agir de la sorte et accéder au marionnettiste.

Quand à aimer l'humanité, toujours pareil, c'est aimer les marionnettistes plutôt que les marionnettes. Mais avoir quand même une certaine "charité" face aux nombreux JE que l'on rencontre ici et là.

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  • 3 semaines après...
Invité Jadis
Invités, Posté(e)
Invité Jadis
Invité Jadis Invités 0 message
Posté(e)

Salut,

Bon je vais répondre en toute objectivité !

Personnellement j'aime Lucy Van Pelt et elle est Canadienne (Caribou joyeux) tout ça tout ça quoi !!! alors bon l'age... hein ?

Un ange passe <== :D

Bisous Lucy!!!

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Je crois qu'on n'a pas la même définition de l'empathie, c'est surtout pour ça ^^

Toi tu le vois comme une erreur, une illusion.

Moi je la vois comme l'établissement d'une vraie communication sentimentale.

Si à la base tu considère l'empathie comme quelqu'un qui reste enfermé dans lui même et qui colle ce qu'il veux comme sentiment sur l'autre, qu'importe qui il est ou ce qu'il ressent vraiment, forcément on ne va pas se comprendre. ^^

Pour ma part, l'empathie ne peut pas être systématique. Elle ne fonctionne pas selon les règles "rationnelles" théoriques.

C'est toujours une personne qui est devant moi et cette personne là, je capte ce qu'elle ressent.

Je ne peux pas la prendre pour une autre personne, si ce lien s'établi elle est unique, car j'entre en contact avec ce qu'elle ressent, elle. Ainsi que les traces les plus infimes de sa personnalité.

Ton amour théorique peut être généralisés, mais l'empathie reste toujours une communication particulière, elle ne peut pas être généralisée.

Tu confonds empathie et sympathie.

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Membre, 43ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 43ans‚
Posté(e)

Non pas.

L'empathie est la faculté de percevoir les sensations et sentiments des autres.

Pas d'y adhérer forcément.

C'est en particulier le cas dans ce que je racontais.

Les actes des gens n'ont pas à nous sembler "sympathique".

L'important, c'est de percevoir les sentiments réels derrières ces actes.

Et de réguler dans l'objectif de réduire les sentiments réels qui ne nous apparaissent pas "bénéfiques".

Qu'un mec de 40 ans et une nana de 17 se découvrent et s'épanouissent sexuellement ensemble dans le respect, le plaisir, voir dans l'amour. Avec très certainement des sentiments et intérêts différents pour les uns et les autres me semble beaucoup moins à réglementer que les relations entre une nana de 25 et un mec de 25 où le mec a totalement pris le pouvoir psychologique ou physique sur la nana, et procède à son "viol" régulier en obtenant son consentement "légal" (plus ou moins) par chantage, manipulation, pressions psychologique ou physique, ou en exploitant des détresses et des faiblesses particulièrement criante (pas de logement, pas d'argent, pas de travail par exemple... )

Dans les deux cas, il s'agit de fonctionner avec empathie, pour être capable de percevoir la réalité des sentiments. (ça n'est pas parce qu'un truc n'est pas mesurable avec une règle qu'il n'existe pas et qu'il n'est pas réel. )

Je n'ai pas parlé de partager ces sentiments.

Ni dans le manichéisme de la soumission du deuxième cas,

Ni dans l'éclate du fantasme inscestueux (qui ne l'est pas en pratique) dans le premier. (chacun s'éclate comme il veux, ça ne fait de mal à personne)

Le rôle de la loi me semble être la protection des individus.

Pas d'instaurer de "bonnes" pratiques morale.

À chacun sa moralité, et sa propre conception de la vie, tant que les individus sont protégés.

Je pense essentiel de séparer morale et légal, la religion et l'état.

ça n'est pas parce qu'une pratique est "mauvaise" qu'elle doit être interdite.

Si ça "choques" certains esprits catho-religieux que des gens puissent se faire plaisir, tant pis pour leur gueule.

C'est lorsque les intérêts et avantages de l'un nuisent à l'autre dans un déséquilibre trop flagrant, qu'elle doit intervenir.

( D'ailleurs, elle devrait même empêcher les "cathos" voulant intervenir dans la relation des deux amants pour leur faire respecter la "bonne pratique morale".

restreindre leurs pouvoirs de les emmerder ou de leur nuire pour imposer sa vision du monde et sa morale. )

Modifié par Titsta
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  • 1 mois après...
Membre, 45ans Posté(e)
g_pu_rien Membre 5 344 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Honnêtement les gars, je serais plus de l'avis de Jedino xD.

Mais je veux bien comprendre qu'il y ait majorité sexuelle ou qu'elle soit consentante, mais le type de 40 balais, il a pas autres choses à faire de sa vie sérieux ??

mmm.... là on sent plutôt un brin de jalousie non ?

Vous aviez envie d'elle mais elle ne prend pas au berceau.

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