Comment est-on tombé à ce point dans la médiocrité ?

Alors créons des machines qui sont capables de tout faire à notre place ... Ben non l'homme à besoin de se sentir utile . Le problème c'est qu'il ne gère plus son quotidien ... Il a trop de sollicitation et trop peu de temps.

Il est facile d'exécuter une tâche simple , mais la faire en si concentrant ... Pleinement c'est autre chose !

Passer le balai est simple en effet , mais si on le fait en pensant à ces soucis quotidien... Là on à plus de chance d'oublier quelques morceau par terre.

Et donc d'être un piètre balayeur ...

Alors créons des machines qui sont capables de tout faire à notre place ... Ben non l'homme à besoin de se sentir utile . Le problème c'est qu'il ne gère plus son quotidien ... Il a trop de sollicitation et trop peu de temps.

Il est facile d'exécuter une tâche simple , mais la faire en si concentrant ... Pleinement c'est autre chose !

Passer le balai est simple en effet , mais si on le fait en pensant à ces soucis quotidien... Là on à plus de chance d'oublier quelques morceau par terre.

Et donc d'être un piètre balayeur ...

Tout dépend, je pense, de l'objectif que l'on se fixe au départ !

Personnellement, je n'aime pas faire le ménage, car si je commence à le faire, je vais le faire à fond et ça va me saouler !

De nos jours on ne s'implique plus autant dans les tâches dans lesquelles nous nous lançons !

La faute à qui, à quoi, je n'en sais rien du tout !

Ce que je voudrais comprendre, c'est pourquoi les gens qui bossent, le font sans aucun amour, sans aucune envie,

comme-ci ils y étaient forcés...

Mais je n'ai pourtant pas du tout l'impression que les collaborateurs viennent bosser à reculons ni même se sentent prisonniers d'un boulot sans intérêt, au contraire. Bon ceci dit, peut être ai-je une perception de la situation qui est faussée et il se peut aussi que je ne dispose pas de toutes les informations nécessaires pour avoir une vision totalement objective, mais bon...

Cependant, je ne doute pas un seul instant que certaines personnes exerçant des métiers pénibles et généralement mal rémunérés ne soient pas forcément motivées pour y aller.

J'avance une thèse extrême pour tirer le trait du fait que la médiocrité serait orchestrée au niveau politique et au niveau pédagogique.

Je joue la thèse sans l'antithèse et je me fais ce plaisir d'être l'avocat du diable.

Au niveau politique, considérons que notre système repose sur l'élection, donc sur la capacité à convaincre.

Il repose aussi sur la capacité à prendre la tête d'un réseau de pouvoir qui vous porte et non sur la capacité à défendre l'intérêt commun avant l'intérêt personnel.

Nos démocraties sont le moins mauvais système, mais sont elles toujours réellement efficaces et bienveillantes ?

Considérons au regard de ce que j'indiquais quelques points.

- Quid de l'attitude du Général de Gaulle qui démissionne devant un referendum perdu devant ses successeurs qui sont restés à la tête du pouvoir en perdant des élections nationales pourtant majeures ?

- Quid de l'attitude de soi-disants successeurs du Gaulisme qui s'entre-déchirent pour la tête de l'UMP ?

- Quid de l'échec de la démocratie Italienne obligée de substituer la désignation populaire par un technicien pour mettre le pays sur les rails ?

- Quid du téléguidage de la Grèce par l'europe et de la souveraineté de ce grand peuple ?

- Quid du profil de politiques de premiers plan genre Bush, berlusconi, ... et de cette démonstration que des grandes familes politiques restent des grandes familles politiques comme si le sang conditionnait la fonction (kennedy, Bush et les petites compromissions françaises genre fils de sarko a l'epad...)

Aujourd'hui je pose une première question.

Est ce que nos démocraties ne sont pas en panne ?

N'avons nous pas à nos têtes des hommes portés par des lobbying puissants internationaux qui ont substitué la souveraineté du pays par des intérêts mondiaux et des tendances lourdes qui les domine ?

Nos hommes politiques aujourd'hui ne sont plus qu'un pouvoir parmi d'autres et non plus le pouvoir.

Ils sont le fruit de forces qui les gère et les évalue et ils portent leurs efforts sur leur ré-election en s'appuyant sur ces forces qui les porte, sur leur image, sur la communication et sur leur placement dans les jeux de pouvoir.

Depuis 1968, aucun mouvement populaire n'a redistribué les cartes des lois du jeu.

Le peuple est sous contrôle en élisant des clones substituables et le politique aussi est sous contrôle.

Système médiocre, basé sur le pouvoir et l'image, la reconduction du pouvoir aux élites ou aux familles puissantes et non par l'intérêt commun et le progrès.

Médiocrité qui pousse a ne plus nous sentir impliqués et à se dire à quoi bon ?

Autant chercher l'aide qu'obtient le voisin au moindre effort puisque nous ne servons à rien, n'avons d'emprise sur rien, ne nous sentons impliqués par rien, ne nous projetons en personne.

Nous faire rêver... hum hum on en est loin.

Au niveau pédagogique, étudions quelques procédés

L'ascenseur social du dispositif éducatif fonctionne t'il ?

Voit on autant de fils d'ouvriers ou d'enfants issus de l'immigration sortir des grandes écoles qu'auparavant ?

80% d'une classe d'âge au bac a t'il été un objectif atteint en faisant progresser les niveaux ou en rabaissant les exigences ?

En gros, je pense que l'école gratuite laique est devenue une classe d'ânes battés.

Une école de la médiocrité.

Nos universités sont en panne et 'la différence' se fait par les grandes écoles qui coûtent.

Il y a certes une sélection par le niveau mais ce niveau s'obtient à force d'accompagnement de parents instruits, par des cours privés payants qui pullulent et, par des écoles privés au coût prohibitif.

Le miroir aux alouettes de l'éducation pour tous s'étant transformé par la médiocrité pour tous, l'excellence se trouve ailleurs et par des parcours réservés aux initiés.

Au niveau des entreprises et de leur formation, avez vous remarqué la tendance qui consiste à dresser vos savoirs, savoir faire, savoir être et de les côter afin de mettre en évidence vos axes de progrès ?

Ces axes serviront à rabacher pourquoi on vous trouve insuffisants sur tel ou tel point vous permettant de prétendre à une évolution quelconque.

Pourquoi ?

Parce que rien ne se passe à ce niveau en réalité.

En insistant sur les points faibles, on focalise l'attention des collaborateurs sur leurs lacunes, sur leur médiocrité ce qui permet de les brider au rôle qu'on souhaite qu'ils jouent.

Quelle entreprise fonctionne t'elle au contraire sur la détection des talents ?

Chaque homme a un talent qui lui permet d'être excellent sur un aspect des choses et c'est ce talent qu'il faut développer car il a un énorme potentiel.

Mais quand vous avez une tâche répétitive et des salariés à payer le moins possible, n'avez vous pas intérêt à leur expliquer que leurs lacunes expliquent leur manque d'évolution ?

Il peut être bon parfois de jouer le médiocre puisqu'après tout, c'est ce signal qui nous est envoyé et qu'il permet de prendre du recul avec ces appréciations.

Bref, sortir de la médiocrité nécessite de comprendre les règles du jeu et de se donner un bon coup de pieds aux fesses parce que la médiocrité des dirigeants et des systèmes nous oblige plus que jamais à nous passer d'eux.

Bien que cette thèse permette d'expliquer à postériori des choses ( en psychologie on appelle ceci "la théorie du complot" ), il serait donc intéressant de faire l'antithèse. :)

Alors créons des machines qui sont capables de tout faire à notre place ... Ben non l'homme à besoin de se sentir utile . Le problème c'est qu'il ne gère plus son quotidien ... Il a trop de sollicitation et trop peu de temps.

Il est facile d'exécuter une tâche simple , mais la faire en si concentrant ... Pleinement c'est autre chose !

Passer le balai est simple en effet , mais si on le fait en pensant à ces soucis quotidien... Là on à plus de chance d'oublier quelques morceau par terre.

Et donc d'être un piètre balayeur ...

Humm...........c'est pas faux!