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Comment la BCE veut casser la spéculation sur les dettes souveraines


Invité David Web

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Comment la BCE veut casser la spéculation sur les dettes souveraines

Les pays en difficulté devront demander l'aide des fonds de secours de la zone euro avant que la Banque centrale ne passe à l'action.

mario-draghi-bce-671656-jpg_461132.JPGMario Draghi jeudi à Francfort. © Johannes Eisele / AFP

"La BCE est prête à faire tout ce qui sera nécessaire pour préserver l'euro. Et, croyez-moi, ce sera suffisant." Mario Draghi a dévoilé jeudi, après la réunion mensuelle de l'institution, son plan pour tenir sa promesse formulée fin juillet à Londres et qui a soutenu les marchés tout le mois d'août.

Le président de l'Eurotower de Francfort a annoncé un programme de rachat illimité d'obligations des pays européens en difficulté sur le marché secondaire pour faire baisser leurs taux d'intérêt, ce qui devrait alléger le coût de leur dette. Ce programme, nommé Outright Monetary Transactions (OMTs), sera appliqué à condition que les Européens utilisent le FESF et le MES, les fonds de secours provisoire et permanent de la zone euro.

De strictes conditions

En clair, l'Espagne et l'Italie devront demander l'aide de leurs partenaires si elles veulent bénéficier de l'action de la BCE. En échange, elles devront se soumettre à des conditions strictes. Cela pourra prendre la forme soit d'un programme complet d'ajustement macroéconomique comme ceux appliqués à la Grèce, au Portugal ou à l'Irlande, soit d'un programme dit "de précaution", plus souple, où les fonds de secours aident les pays concernés à garder leur accès aux marchés financiers en soutenant leurs émissions de dettes. La Banque centrale espère que le FMI sera impliqué dans l'élaboration des conditions imposées.

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
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Le président de l'Eurotower de Francfort a annoncé un programme de rachat illimité d'obligations des pays européens en difficulté sur le marché secondaire pour faire baisser leurs taux d'intérêt, ce qui devrait alléger le coût de leur dette.

Ça reviendrait beaucoup moins cher à tout le monde que la BCE prête directement aux États.

En échange, elles devront se soumettre à des conditions strictes. Cela pourra prendre la forme soit d'un programme complet d'ajustement macroéconomique comme ceux appliqués à la Grèce, au Portugal ou à l'Irlande

« Réformes structurelles »

« Ajustement macroéconomique »

Moi, ça me rappelle l’« ajustement structurel » imposé aux pays du tiers-monde dans les années 80-90.

Traduction :

- privatiser

- baisser le « coût du travail »

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Rappelez-vous que la BCE est "indépendante " , c'est vrai qu'elle n'a aucun pouvoir politique shrunkface.gif

Il est temps que la Banque Centrale retourne dans le patrimoine public afin que les représentants du peuple , et donc le peuple, décident de son action.

Ainsi, au lieu d'aider les banques en leur rachetant des obligations grecques pourries, elle pourrait prêter sans intérêts à l'Etat grec et laissez les banques, qui souvent ont spéculé contre la dette grecque, avec leurs obligations pourries.

Parce qu'actuellement, la BCE est en train de récompenser les banquiers et les hedges funds qui ont spéculé sur une hausse des taux d’intérêts grecs :

" Vous avez tellement spéculé sur la hausse de ces taux que la dette grecque est non- remboursable ? Pas grave, on va vous racheter ces obligations à un bon prix et vous aurez gagné de l'argent "

Au lieu de vouloir à tout prix limiter l'inflation, limitation qui a eu pour effet de protéger le capital et les actionnaires, limitation qui pousse à la déflation salariale et au gel des plus petits salaires, elle pourrait opter pour une politique avec plus d'inflation ( mais avec une indexation automatique des salaires sur l'inflation) qui va réduire le chômage ( courbe de Philips) , réduire le poids de la dette publique et privée ( dont on ne parle jamais) et qui va comme le dit Keynes " euthanasier les rentiers" ce qui va favoriser l'investissement.

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ça reviendrait beaucoup moins cher à tout le monde que la BCE prête directement aux États.

Ca va nous donner la plus belle crise qu'on ait jamais connu ; la BCE va pas tarder à être en difficulté

Ca sera pas la premiére grosse connerie qu'ils font mais ce sera la plus grosse

On n'a pas fini de voir notre dette et les prix grimper et de se payer de l'austérité pour des prunes , je te le dis

L'euro mourra plus vite , c'est le seul avantage que j'y vois , mais on va s'enfoncer plus vite aussi

Les marchés vont s'engraisser comme jamais au passage, spéculations au maximum

On est vraiment dirigé par des tarés , l'avenir va nous le faire savoir trés vite, ça va pas trop trainer

Ca changera rien aux pays en faillite puisque leur probléme est ailleurs , le tonneau des Danaïdes est ouvert sur fond de pays qui continueront à s'enfoncer et à emprunter évidemment , sans limite non plus puisqu'ils ne peuvent pas faire autrement avec l'euro qui les plombe complétement économiquement

Mario Draghi a précisé que les éventuels rachats d'obligations seraient "stérilisés", la BCE ponctionnant un montant de liquidités équivalent afin d'éviter toute création de monnaie en liaison avec ces opérations et le risque d'inflation induit, autre source de réticences de la Bundesbank.

Les liquidités ? On sait d'où elles vont venir

Misére , c'est de la pure folie, ils ne savent plus où ils nous entrainent cette fois

Seule certitude , on sait qui paiera à la fin les pots cassés , ça fout vraiment la trouille

Dans des conditions appropriées, nous disposerons d'un filet de sécurité pleinement efficace pour prévenir des scénarios potentiellement destructeurs", a déclaré Mario Draghi

C'est une blague ?

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Invité David Web
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Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

La presse allemande tire à boulets rouges sur le plan Draghi

La presse allemande de vendredi tirait à boulets rouges sur le plan anti-crise de la Banque centrale européenne (BCE) déplorant une politique dangereuse et un désaveu pour Angela Merkel, même si quelques médias y voyaient le seul moyen de sauver l'euro.

"La boîte de Pandore a été définitivement ouverte au profit des pays criblés de dettes", se lamente le quotidien conservateur Münchener Merkur.

Le président de la BCE Mario Draghi a annoncé jeudi un programme, sans limite mais sous conditions, de rachat d'obligations de pays en difficultés de la zone euro.

Il a "rompu avec un principe d'airain de la politique monétaire allemande", souligne le journal de droite Die Welt. "Les Bourses jubilent, pour l'Allemagne c'est le cauchemar qui commence", ajoute-t-il, agitant le spectre de l'inflation et évoquant "la mort de la Banque centrale allemande", seule contre ce projet.

Les Echos.

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

qui dit rachat dit rachat sur les marchés boursiers et donc garanties de remboursement

La BCE va faire de la dette pour un montant illimité , tu m'étonnes que ça fait flipper n'importe quel quidam ayant un peu de bon sens

Tout ça parce que l'euro est en train de se casser la gueule et qu'il est jugé préférable pour certains de retarder l'explosion de cette zone euro qui nous plombe

C'est pas les politiques , ni le CAC 40 qui paieront la note finale même s'ils en seront à l'origine

Ca va faire vraiment bobo toutes ces conneries , déjà notre dette a fait de jolis bonds en sauvetages divers sans rien changer au chmilblick , on va juste encore accélérer la chute

La troïka fait toujours le pire , on peut toujours compter dessus pour ça

La France s'enfonce lentement car cette monnaie est trop forte

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Il est temps que la Banque Centrale retourne dans le patrimoine public

La banque centrale européenne appartient aux banques nationales, lesquelles sont des organismes publics (La banque de France l’est en tout cas depuis 1936).

Pour le reste, je partage ton analyse sur la politique de la BCE.

Parce qu'actuellement, la BCE est en train de récompenser les banquiers et les hedges funds qui ont spéculé sur une hausse des taux d’intérêts grecs :

" Vous avez tellement spéculé sur la hausse de ces taux que la dette grecque est non- remboursable ? Pas grave, on va vous racheter ces obligations à un bon prix et vous aurez gagné de l'argent "

C’est exactement ça l’idée.

Ils l’ont déjà fait avec la Grèce, et ils préparent la même chose pour les suivants sur la liste.

Avec la BCE, à tous les coups on gagne. Enfin, les « investisseurs ».

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Pour rappel , le monopole de la création monétaire rapporterait quelques 340 milliards/ an à la BCE...

Ah mais ça pénaliserait les copains banquiers de Draghi :s

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et surtout ton porte monnaie , vu l'inflation que ça générerait

je parie qu'en Allemagne , l'UE va être au coeur de leur présidentielle , ils ont tout compris

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Membre, 66ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Acheter les obligations d 'Etat sur les marchés est pratiqué par la FED,la Banque d'Angleterre et bien d'autres banques centrales .C'est leur rôle de prêteur en dernier ressort.

La crise de la dette s'est déclenchée quand les investisseurs ont pris conscience que les dettes dites souveraines de la Grèce n'étaient garanties par aucune banque centrale,BCE ou autres,

La BCE aurait racheter de la dette Grecque en 2009 la crise serait moindre. Racheter de la dette de gouvernement insolvable est analogue à donner de l 'aspirine à un malade fiévreux cela ne guerit pas le malade mais son état empire sans l'aspirine.

Il était évident que la BCE serait obligée de racheter de la dette C'est pourquoi les Hedge funds ont spéculé sur cette décision

Tout ceci démontre le défaut de conception de l 'Euro une monnaie unique pour des économies différentes avec des Etats qui se financent dans la même monnaie à des conditions différentes des Etats qui ne peuvent garantir leurs dettes par leur banque centrale. L' incohérence de ce système est évident .Des monnaies nationales avec une monnaie commune seraient préférables

Le problème de fond de la solvabilité des Etats n'est pas réglé par ce rachat (L'aspirine ne suffit pas toujours à guérir) .La seule solution proposée est l'austérité ,(la saignée).L'expérience Grecque montre que l'austérité avec une monnaie forte asphyxie l'économie et multiplie les dettes de l'Etat.

L'austérité appliquée à l'Espagne n'obtient pas non plus les résultats escomptés L'austérité vise en fait à garantir les biens des possédants en évitant l'inflation .

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Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
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Trois raisons de se réjouir de la décision de la BCE…et une de ne pas crier victoire trop tôt

le 7 septembre 2012 15H05

| par Benjamin Masse-Stamberger

Ne faisons pas la fine bouche : les décisions prises hier par la Banque Centrale Européenne constituent incontestablement une bonne nouvelle pour la zone euro, qui en avait bien besoin. Et ce pour trois raisons :

- d’abord, en annonçant le rachat illimité d’obligations d’Etat des pays en difficulté (Espagne et Italie en premier lieu), Mario Draghi va dénouer le nœud coulant serré autour du cou de ces Etats. On connaît le cercle vicieux dans lequel ces derniers sont entrés : des taux d’intérêt au plus haut, les obligeant à des plans d’austérité d’une violence extrême, qui font plonger la consommation et la croissance, au sein de territoires déjà largement désindustrialisés, et rendent encore plus illusoire la possibilité de rembourser les dettes accumulées. Et ainsi de suite… La Grèce, à cet égard, fait figure de cas d’école, le pays ayant été transformé ces deux dernières années en véritable rat de laboratoire de l’hyperaustérité à la sauce Berlinoise. Résultat : une récession transformée en dépression (- 4,5 % en 2010, - 6,9 % en 2011, sans doute - 5 % en 2012), des gouvernements qui valsent les uns après les autres, et des partis extrêmes qui font leur beurre du rejet du politique et des institutions européennes. Est-ce vraiment le modèle que l’on veut imposer à l’Europe ? Après la Grèce, l’Espagne est entrée à son tour dans cette spirale. Demain, à qui le tour ? La décision de Draghi ne résout évidemment pas tous les problèmes, mais elle permet au moins de gagner un peu de temps.

- deuxième bonne nouvelle : le rééquilibrage de l’Europe, amorcé lors du sommet européen de la fin juin, est désormais acté. Malgré les réticences de Berlin, que confirment une presse allemande très négative ce vendredi matin, la BCE, soutenue par l’axe Paris-Rome-Madrid (et plus discrètement par les pays anglo-saxons, qui n’ont aucun intérêt à ce que la zone euro entraîne le monde entier à sa suite dans la déflation), est parvenue à transformer l’essai.

- troisième bonne nouvelle : l’homme d’Etat dont la zone euro avait tant besoin, existe bel et bien : ce n’est ni un homme politique, ni un apparatchik Bruxellois. Il s’appelle Mario Draghi : il est parvenu à obtenir, pour la première fois depuis longtemps, que l’été se passe plutôt calmement sur les marchés. Et ce par le simple pouvoir de la parole. Il a attendu le bon moment, la rentrée de septembre, pour passer à l’acte. Sens du timing, bonne compréhension des marchés, anticipation, capacité à apprécier les rapports de force… Même si l’on peut regretter les potions amères qui conditionnent les décisions de racheter des obligations d’Etat, et demeurer sceptique sur son long passage chez Goldman Sachs, on ne peut ici qu’admirer le doigté de l’Italien.

Évidemment, tout est loin d’être rose, et l’automne n’en sera pas moins très chaud. Après la Grèce, l’Espagne et l’Italie, tout indique que ce sera bientôt au tour de la France de rentrer dans une zone de turbulences. Accumulation des plans de rigueur dans les pays voisins, désindustrialisation, le tout sur fond de ralentissement mondial : les perspectives de croissance seront moins bonnes que prévu. Face à cet enjeu, la sagesse voudrait que le gouvernement reporte ses engagements en matière de réduction des déficits budgétaires (3 % en 2013). Reste à savoir s’il saura résister aux pressions qui le poussent à jouer les bons élèves _ quitte à enfoncer encore davantage le pays dans la récession…

L'express

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

La crise n'est pas seulement économique, elle est aussi de construction politique.

Notre mode de "développement" est fondé sur le crédit et l'endettement. Plus de 1 000 milliards de dollars aux USA pour les prêts étudiants ! :gurp: Vous devez tout payer par vous même.

Le droit à la formation, le droit au logement, le droit à la santé, le droit à........ s'est transformé en droit au crédit.

Dette privée ensuite transférée aux états, lorsqu'on sauve les banques notamment.

Chaque bébé français nait aujourd'hui avec 22 000 euros de dettes.

Au XIXè siècle et au début du XXè siècle, nos sociétés étaient "disciplinaires", le contrôles des personnes se faisait dans des lieux fermés (prison, école, usines). Avec le crédit, le contrôle est ouvert (obligation de rendre chaque mois une somme d'argent, régler sa vie par rapport à cette obligation, avoir une discipline compatible avec ce remboursement). Ce contrôle n'est pas seulement sur les individus mais sur des pays entiers !

C'est le remboursement de la dette qui décide ! La dette neutralise donc tout changement politique, social, etc... Tout ça pour une dette qui ne sera jamais remboursée.

Comme le disait Marx, "ce ne sont pas les industriels qui vont diriger le capitalisme, mais les banquiers".

Ne parlons même pas de la "titrisation" de la dette, d'abord multiplicateur d'endettement, et ensuite présentant de gros risques (investissements financiers).

On appauvrit les gens en même temps qu'on leur donne la possibilité de s'endetter.

Putain ! A 19/20 ans, l'étudiant doit déjà se projeter, fonctionner comme une entreprise individuelle, flipper pour son avenir proche. C'est contre ça qu'ils se sont battu au Canada ou au Chili ! C'est de la folie !

C'est autour du mot d'ordre "tous propriétaires !" de Bush que s'est amorcé la crise des sub-primes.

Et après, les banques ont recommencé comme si rien ne s'était passé !

On sera de toutes façons obligé d'annuler de la dette.

On a même plus de rapport capital/travail concernant la lutte des classes, on a un rapport débiteur/créditeur.

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saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La crise n'est pas seulement économique, elle est aussi de construction politique.

Notre mode de "développement" est fondé sur le crédit et l'endettement.

Avec une monnaie trop forte tu ne peux pas faire autrement , c'est l'austérité sans croissance et l'emprunt éternel

Les marchés le savent bien et les spéculateurs s'engraissent

Draghi est aussi visionnaire qu'une taupe , il privilégie l'urgence (si la BCE n'intervient pas pour racheter du crédit pourri c'est la fin de l'euro dans un avenir très proche)

S'il rachète du crédit pourri , c'est la fin de l'euro dans un avenir proche mais on sera tous dans une merde encore plus grande c'est tout

Comme toujours on nous présente ça comme une avancée , on a l'habitude maintenant

A la façon dont Draghi ne cesse de dire que l'euro est irréversible alors que les marchés pensent depuis longtemps le contraire , on peut se demander qui il veut convaincre

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Je suis d'accord. Ce qui me conforte dans l'idée qu'il n'est pas uniquement question de crise économique.

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Membre, Posté(e)
saint thomas Membre 17 547 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est d'abord une crise économique provoquée par cette monnaie , à la crise économique vient logiquement se greffer sa jumelle , la crise financière

L'économie bien soutenue permet de payer les emprunts , si tu la plombes , tu ne peux plus rembourser et par la suite emprunter , la zone euro entraîne les pays là dedans , c'est ce que j'appelle la spirale infernale

Ils nous foutent la crise financiére sur le devant de la scéne alors que la cause du mal est ailleurs

Draghi met des cataplasmes sur une jambe de bois en essayant de nous faire oublier que c'est une jambe de bois , les marchés applaudissent , y'a encore du fric à se faire à nos dépens

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Membre, Posté(e)
nana89 Membre 902 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

il a aussi dit que ces achats

seraient "conditionnés". Conditionnés à quoi ? Au final, conditionnés au

bon vouloir de Mario Draghi.

M.Draghi a eu beau expliquer pendant sa conférence de presse que les

conditions seront fixées par les instances européennes et le FMI, au

bout du bout, c'est lui qui décide de ce que fait la BCE ou pas. Et ces "conditions" restent extrêmement vague.

Si quiconque doute qu'il s'agit bel et bien d'un coup d'Etat de la Banque

centrale, qu'il se rappelle de l'éjection brutale du gouvernement

(désastreux, mais élu démocratiquement) de Silvio Berlusconi,

sur fond d'envol des taux souverains italiens face à l'inaction de la

BCE, et de son remplacement par un gouvernement technocratique.

Le mécanisme de M. Draghi est bien pensé : il précise que la BCE

n'achètera que des obligations à court terme. Autrement dit, s'il retire

la perfusion, les Etats pourront se trouver sans financement du jour au

lendemain.

La BCE se retrouve donc, en pratique, aux commandes des gouvernements de la périphérie de la zone euro : faites ce que je vous dis, sinon...

il ne s'agit rien de moins qu'un déni de démocratie, puisque ces gouvernements seront au final dépendants de la BCE, qui elle même n'est responsable devant personne, pas même les instances (déjà peu démocratiques) de l'Union européenne.

Et s'il s'agit aujourd'hui des gouvernements périphériques de la zone

euro, rien ne garantit que d'autres gouvernements, y compris le

gouvernement français, ne se retrouvent sous la férule de Francfort.

Aujourd'hui,la BCE insiste (de manière très contestable) sur l'orthodoxie

budgétaire. Mais demain, elle aura peut-être des idées sur le marché du

travail, le temps de travail, la fiscalité et beaucoup d'autres mesures

qu'elle pourrait vouloir imposer aux pays, pour leur propre bien, bien

sûr...

Peut-être qu'un jour Mario Draghi dira, comme Dark Vador dans L'Empire contre-attaque : “Je change notre accord. Priez que je ne le change pas encore.”

Et dire que certains applaudissent !

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Membre, 39ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

Certains seulement ? Les soumis c'est pas ce qui manque dans ce pays.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Et surtout ton porte monnaie , vu l'inflation que ça générerait

je parie qu'en Allemagne , l'UE va être au coeur de leur présidentielle , ils ont tout compris

Juste pour ton info, ces 340 milliards sont déjà crées par les banques chaque année.

Concernant l'inflation, ça changerait rien que ce soit la BCE ou les banques privées qui créent cet argent.

Personnellement, je préférerais que ce soit la BCE.

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