Aller au contenu

Arnaud Montebourg fait des siennes.


Gouderien

Messages recommandés

Invité Mad_World
Invités, Posté(e)
Invité Mad_World
Invité Mad_World Invités 0 message
Posté(e)

Puisque tu n'es pas d'accord avec leurs conclusions, c'est que tu as étudié le sujet. Pourrais-tu me faire parvenir ton dossier d'analyse contradictoire stp ? Merci d'avance.

Je ne suis pas d'accord pour une raison simple...

1 réacteur nucléaire équivaut à environ 1000 éoliennes. chaque éolienne doit être espacée de 6 fois le diamètre de son rotor (diamètre rotor = plus de 100m) pour produire un maximum d’énergie. soit 300 000 hectares

1 réacteur nucléaire équivaut à plus de 10 000 installations photovoltaïques de 20 000 panneaux chacunes (comparaison sur l'instalation de vinon sur verdon, près de chez moi), soit plus de ... 10 000 hectares... 10 000, oui...

Et c'est pour 1 centrale... Multiplions par 58...

Il faudrait 58 000 éoliennes environ soit près de 20 million d'hectare (presque 30% du territoire) , ou 580 000 hectares de panneau solaires soit un peu moins de 1% du territoires... sachant que tout le territoire n'est pas éligible à l'installation de telles parcs (accès, constructibilité, ensoleillement, vent, ...)

Le tout, à

1 - Fabriquer

2 - Installer

3 - Maintenir

4 - démanteler en fin de vie

5 - Recycler.

La durée de vie des éolienne d'après une étude sur le parc canadien est d'environ 15ans, sans compter que leur fabrication est encore jeune et donc mal maitrisée et que les problème techniques sont plus fréquent que sur des centrales nucléaires.

Hum ... Je dis que la conclusion : "le nucléaire est plus cher que l'éolien" n'est pas crédible, et que je ne suis pas d'accord.

Le fait que tu affirmes que l'éolien n'est pas rentable ne suffit pas à en faire une vérité.

Certes... Dire qu'il produit de l'énergie n'en fait pas non plus une vérité.

Tiens donc, c'est pas banal ça. Penser aujourd'hui à un démantèlement pour dans 50 ans, ce serait anarchique ?

A partir de quelle date ça ne sera plus anarchique d'y réfléchir ?

Je me suis mal exprimé... Penser à commencer le démantèlement dans entre 20 et 50ans me semble raisonnable : ce temps me parait suffisant à mettre au point les moyens de substitution et les moyens de démantèlement. Ce que je veux dire c'est que commencer le démantèlement aujourd'hui pour l'avoir fini dans 50ans est une erreur.

Tiens, le CEA est devenu privé ? Cette information m'avait échappée.

Le CEA est "semi public". Il a une partie de son budget donné par l'état et une autre parti de son budget issue de son activité commerciale... Oui, le CEA est lucratif ;) ... Il vend notamment des prestations de recherches et d'ingénierie de pointe, qui vont du nucléaire au médical en passant par l'informatique, la simulation, ... Pour donner un exemple, le CEA, développe des logiciels de simulation comme CIVA, qu'il vend sous license, comme Dassault Système développe CATIA.

Ces sommes perçues sont une partie de son budget, réinvestit en recherche.

C'est vrai, les états, la France en particulier, sont totalement désinvestis dans la recherche lourde. A ce jour, ITER et le CERN sont certainement financés par des ONG.

ITER et le CERN ont beaucoup d'investissements privés. Le CERN, le CNRS, l'université aussi fonctionnent beaucoup sur des contrats de recherches privés, dans le domaine de la physique, j'entends. Le matériel nécessaire est extrèmement lourd, et peut se chiffrer à plusieurs millions d'euros (pour ITER, c'est 20 milliards).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 62
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Posté(e)
caloli Membre 2 221 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne suis pas d'accord pour une raison simple...

1 réacteur nucléaire équivaut à environ 1000 éoliennes. chaque éolienne doit être espacée de 6 fois le diamètre de son rotor (diamètre rotor = plus de 100m) pour produire un maximum d’énergie. soit 300 000 hectares

1 réacteur nucléaire équivaut à plus de 10 000 installations photovoltaïques de 20 000 panneaux chacunes (comparaison sur l'instalation de vinon sur verdon, près de chez moi), soit plus de ... 10 000 hectares... 10 000, oui...

Et c'est pour 1 centrale... Multiplions par 58...

Il faudrait 58 000 éoliennes environ soit près de 20 million d'hectare (presque 30% du territoire) , ou 580 000 hectares de panneau solaires soit un peu moins de 1% du territoires... sachant que tout le territoire n'est pas éligible à l'installation de telles parcs (accès, constructibilité, ensoleillement, vent, ...)

Le tout, à

1 - Fabriquer

2 - Installer

3 - Maintenir

4 - démanteler en fin de vie

5 - Recycler.

La durée de vie des éolienne d'après une étude sur le parc canadien est d'environ 15ans, sans compter que leur fabrication est encore jeune et donc mal maitrisée et que les problème techniques sont plus fréquent que sur des centrales nucléaires.

Hum ... Je dis que la conclusion : "le nucléaire est plus cher que l'éolien" n'est pas crédible, et que je ne suis pas d'accord.

Waou. Il faut 300 000 hectares pour 1000 éoliennes. Ca fait 300 hectare pour chaque éolienne. La vache c'est grand une éolienne.

Cela dit, rien n'empêche d'installer une éolienne au milieu d'un champ. Si la surface occupée en altitude est élevée, au sol, ça occupe quasiment que dalle.

10000 hectares pour des panneaux solaires. A ouais, c'est beaucoup. Enfin, ça c'est si on est assez con pour les installer au sol. En général, on pense plutôt à les installer sur des toitures.

L'énergie grise d'une éolienne est évaluée à sa propre production d'électricité en une années (certaines études disent même 6 mois). Même si une éolienne ne fonctionne que 15 ans (La durée de vie actuelle est plutôt située autours de 20 ans), ça fait 14 ans de production d'électricité totalement sans conséquence sur l'environnement.

Toute ta démonstration, aussi absurde soit-elle, ne prouve qu'une chose, c'est que l'éolien ou le photovoltaïque occupe plus de surface que le nucléaire (et encore, ça reste à prouver puisque ça s'intègre à l'environnement).

Ca ne prouve absolument pas que le kilowatt-heure nucléaire est moins cher que le kilowatt-heure solaire ou éolien.

Le CEA est "semi public". Il a une partie de son budget donné par l'état et une autre parti de son budget issue de son activité commerciale... Oui, le CEA est lucratif ;) ... Il vend notamment des prestations de recherches et d'ingénierie de pointe, qui vont du nucléaire au médical en passant par l'informatique, la simulation, ... Pour donner un exemple, le CEA, développe des logiciels de simulation comme CIVA, qu'il vend sous license, comme Dassault Système développe CATIA.

Le fait que le CEA ait des activités commerciale ne change absolument pas le fait que c'est un organisme public.

ITER et le CERN ont beaucoup d'investissements privés. Le CERN, le CNRS, l'université aussi fonctionnent beaucoup sur des contrats de recherches privés, dans le domaine de la physique, j'entends. Le matériel nécessaire est extrèmement lourd, et peut se chiffrer à plusieurs millions d'euros (pour ITER, c'est 20 milliards).

Que ITER et le CERN ait des financements privés, ok.

Mais c'est toi même qui a dit que la France ne finançait plus aucun projet d'envergure concernant le nucléaire.

Or, c'est totalement faux. Rien que dans le CERN, la France balance 100M d'euros par an. Comme absence de financement, on a vu mieux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Nucléaire : les rapports qui contredisent Montebourg

27 AOÛT 2012 | PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART

En assurant que le nucléaire était une filière d'avenir, le ministre du redressement productif n'a pas seulement fâché les écologistes. Il a oublié les récents rapports qui pointent l'impasse économique d'une filière énergétique devenue ruineuse.

C'est donc la grande polémique de ce début de semaine. Arnaud Montebourg, en ministre du redressement productif attaché à défendre toute l'industrie française, vole cette fois au secours du nucléaire. « Je considère que le nucléaire est une filière d'avenir », expliquait-il dimanche soir sur BFM-TV. « Nous avons besoin d'énergie et pas trop chère », ajoutait le ministre, et « la France a un atout extraordinaire entre ses mains (avec ses centrales nucléaires), qui lui a permis de bâtir son industrie ». « Notre choix d'avoir une énergie pas chère, abordable et en quantité est stratégique », a-t-il insisté.

Les écologistes se sont aussitôt indignés de tels propos, certains y voyant une remise en cause directe de l'accord politique passé entre Europe Ecologie-Les Verts et le PS à l'automne 2011. Le débat sur le nucléaire, depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011, ne s'est en effet plus limité aux questions de sécurité des installations et de gestion des risques, mais il s'est fortement concentré sur la viabilité économique de cette énergie. Et l'accord écologiste-PS a pris acte que cette filière énergétique et industrielle était engagée dans une impasse économique (l'exemple de l'EPR tournant à la caricature) au moment où la plupart des pays gelaient les projets de construction de centrales ou décidaient de sortir du nucléaire.

« C'est une provocation », estime Noël Mamère, député vert de Gironde. Pas du tout a rétorqué Arnaud Montebourg, soutenu pour l'occasion par Manuel Valls (« C’est une filière d’avenir, incontestablement »), « mes propos ne sont pas une provocation, ils sont dans la droite ligne de ce qu’a été le discours de campagne de François Hollande ». Et le ministre d'ajouter : « Entre les emplois directs et indirects ce sont plus de 500 000 personnes qui travaillent pour le nucléaire en France. Areva est une des plus belles entreprises nucléaires au monde en exportant deux tiers de ses productions. »

Le ministre est pourtant contredit par plusieurs études et rapports récents qui, loin des traditionnelles questions de sécurité, pointent les coûts de plus en plus élevés de l'énergie nucléaire et les nombreux risques économiques sur l'ensemble de cette filière. Mediapart a, ces dernières semaines, traité de ces rapports.

Il y a d'abord ce rapport de janvier 2012 de la Cour des comptes, première tentative depuis 2000, d'évaluer les coûts réels du nucléaire. La Cour souligne l'urgence de définir une politique énergétique de long terme et de se prononcer sur la question de l'allongement de la durée de vie des centrales nucléaires (de 40 à 60 ans). L’avenir de la filière nécessite également des investissements importants, ajoute ce rapport qui note que les coûts du nucléaire ne vont cesser de croître.

Retrouvez ici notre article présentant le rapport de la Cour des comptes

http://www.mediapart.fr/journal/france/310112/les-couts-du-nucleaire-ne-vont-cesser-de-croitre-selon-la-cour-des-comptes

Autre étude, dont le sérieux est reconnu par les experts : le World Nuclear Industry Status Report 2012, que Mediapart a publié et présenté le 6 juillet. Ce rapport, réactualisé chaque année depuis 2007 (deux éditions antérieures sont parues en 2004 et 1992), est l’œuvre de deux consultants indépendants dans le domaine de l’énergie : Mycle Schneider, qui étudie l'industrie nucléaire depuis trente ans, et que Mediapart a interviewé sur la situation au Japon et l’après-Fukushima (voir ici et là) ; et Antony Froggatt, chercheur et écrivain spécialisé dans les questions de politique nucléaire, installé à Londres.

Si la catastrophe de Fukushima a mis le risque nucléaire et l’exigence de sûreté au premier plan, le rapport de Schneider et Froggatt se concentre sur l’analyse des variables économiques qui affectent le développement de l’atome civil. Disons-le d’emblée, ce rapport brosse le portrait d’une industrie en déclin, luttant pour sa survie dans un environnement de plus en plus défavorable, tant du point de vue des coûts de fonctionnement que de celui de l’opinion publique.

L’analyse de Froggatt et Schneider est à contre-courant des discours le plus souvent entendus en France, influencés par les avocats de l’industrie nucléaire. Elle démontre que l’idée d’une « renaissance nucléaire », mise en avant par le lobby de l’atome, relève plus de l’autopersuasion, du wishful thinking, que de la réalité chiffrée.

Retrouvez ici notre article sur le World Nuclear Industry Status Report 2012

http://www.mediapart.fr/journal/international/060712/lindustrie-nucleaire-nest-plus-competitive

Et notre entretien avec le chercheur Mycle Schneider: «L'énergie nucléaire n'a plus de perspective»

http://www.mediapart.fr/journal/international/310511/mycle-schneider-lenergie-nucleaire-na-plus-de-perspective

Enfin, Mediapart a rendu compte le 18 juillet du rapport de la commission d'enquête sénatoriale « sur le coût réel de l’électricité afin d’en déterminer l’imputation aux différents agents économiques ». Créée à l’initiative des élus écologistes, elle a tenu une centaine d’auditions de responsables industriels, politiques et associatifs, a commandé une enquête sur la contribution au service public de l’électricité (CSPE) à la Cour des comptes et a fait usage de ses « pouvoirs d’investigation » sur les tarifs d’achat de l’électricité d’origine photovoltaïque.

Là encore, la commission sénatoriale met en avant les nombreux investissements nécessaires et coûts en augmentation dans l'ensemble de la filière. C'est sa viabilité économique qui est clairement mise en cause. Interrogé par Mediapart, le sénateur vert Ronan Dantec remarque : « Dans la situation économique qui est la nôtre, il est totalement irresponsable de fonder le système électrique français sur le nucléaire. On est dans une logique de marginalisation économique. Aujourd’hui, même en mettant de côté ce qui pour nous, écologistes, est essentiel, la question du risque, ce n’est pas raisonnable de continuer. »

http://www.mediapart.fr/journal/economie/270812/nucleaire-les-rapports-qui-contredisent-montebourg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×