Amnesty International condamne les exécutions au Japon

[07/08/2012]

Amnesty International condamne les deux exécutions qui ont eu lieu au Japon vendredi 3 août. Ces pendaisons portent à 5 le nombre d’exécutions dans le pays cette année. Junya Hattori et Kyozo Matsumura ont été mis à mort aux centres de détention de Tokyo et d’Osaka, respectivement.

Junya Hattori avait été condamné à la réclusion à perpétuité par le tribunal de district de Shizuoka, mais l’accusation a interjeté appel et cette peine a été transformée en condamnation à mort par la haute cour de Tokyo. La Cour suprême a confirmé cette condamnation à la peine capitale en février 2008.

Kyozo Matsumura a été condamné à mort par le tribunal de district de Kyoto en mars 2008. En avril 2008, cet homme a retiré l’appel qu’il avait interjeté près la haute cour. Le Japon n’a pas de système d’appel automatique en cas de condamnation à mort.

Le nouveau ministre de la Justice, Makoto Taki, s’est déclaré favorable au maintien de la peine de mort car elle existe déjà dans le système judiciaire du pays. Justifier des actes qui violent les droits fondamentaux de la personne en invoquant le « devoir » d’un ministre est inacceptable. Les dirigeants se doivent plutôt de faire face à la criminalité sans avoir recours à ce châtiment, le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit.

Au Japon, les exécutions se font par pendaison et se déroulent généralement dans le plus grand secret, sans que les familles soient averties. Dans la plupart des cas, les prisonniers ne sont informés de leur mise à mort que quelques heures auparavant ; il arrive également qu’ils ne soient pas prévenus du tout.

Plus des deux tiers des pays du monde ont aboli la peine capitale en droit ou en pratique. Sur les 41 pays que compte la région Asie pacifique, 17 ont aboli ce châtiment pour tous les crimes et 10 sont abolitionnistes en pratique.

Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception, quelles que soient la nature du crime commis, les caractéristiques de son auteur ou la méthode d’exécution utilisée par l’État, car il s’agit d’une violation du droit à la vie ainsi que du châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit.

Complément d’information

Le 17 juillet 2012, Amnesty International a diffusé une action urgente priant instamment le ministre de la Justice de ne signer aucun ordre d’exécution et d’imposer un moratoire sur les exécutions en vue d’abolir totalement la peine de mort au Japon. Amnesty International a également fait parvenir, en juin, une lettre ouverte au comité spécial du conseil législatif, qui étudie la possibilité d’une réforme du système pénal japonais. Dans cette lettre, l’organisation appelait le gouvernement à réformer ou à abolir le système japonais de « prisons de substitution » (daiyo kangoku) et d’instaurer l’enregistrement électronique des interrogatoires dans leur intégralité. Amnesty International estime que ces réformes sont nécessaires pour éviter des violations des droits humains au sein du système pénal, en particulier des erreurs judiciaires dans les affaires où l’accusé est passible de la peine de mort.

Le système de « prisons de substitution » permet à la police de maintenir en détention et d’interroger des suspects pendant 23 jours tout en limitant leur accès à un avocat. Les avocats ne sont pas autorisés à assister aux interrogatoires. Amnesty International pense que ce système est régulièrement utilisé pour obtenir des « aveux » par la torture et d’autres mauvais traitements, tels que les coups, l’intimidation, la privation de sommeil et les longues périodes d’interrogatoire sans pause.

Je suis contre le principe de la peine de mort en général, car le simple fait de la possibilité de tuer des innocents est inacceptable.

J'aurai cependant du mal à laisser en vie des specimens comme Dutroux ou Fofana où les faits sont avérés, sachant que l'on ne sait strictement pas quel impact aura la prison et la privation de liberté sur des esprits malades...

(...) la possibilité de tuer des innocents est inacceptable.

Je suis d'accord avec Jaxx sur ce point.

Si le Japon n’était pas une démocratie ?

Amnesty international pourrait elle exercer son fonds de commerce avec autant de partialité et d’acharnement ?

Combien de choses atroces et injustes surviennent dans le monde, que nous ignorons, parce que la liberté et l’exercice de la presse n’existe pas ?

Le Japon est non seulement une démocratie, mais aussi un pays souverain, on ne peut pas reprocher à leurs magistrats d’appliquer les règles de justice en vigueur dans leur pays.

Ca veut peut être tout simplement dire...que le japon se soucie plus du sort des victimes que de ses assassins....donc le japon est un grand pays qui respecte le droit de vivre...!!!

De la part de ..... toi.... et bien on s'en fout.

j'ai simplement donné mon avis...à moins que ton sujet ne soit réservé qu'a des invités ayant le même avis que toi...!!!

Junya Hattori a violé une gamine de 19 ans puis l'a brulée vive.

Kyozo Matsumura a tué deux membres de sa famille pour leur volé de l'argent.

Au vue des conditions de détention au Japon, ils ont du accueilli la mort avec plaisir.

:plus:slanny....mais fuel...à omis ...volontairement ?? de nous signaler les actes commis...!!! c'est digne de la propagande d'amnisty...!!!

Amnesty sont des professionnels, entre les mensonges par omission et la manipulation des chiffres ils sont très fort... Autant certaines de leurs actions sont bonne dans le fond, mais la forme laisse souvent a désirer...

La gravité du crime commis ne justifie pas la peine de mort.

Le Japon a la peine de mort. Il a aussi un taux de crime beaucoup moins elevee qu'en Europe. 600% moins de crimes qu'en France. Ce n'est pas negligeable.

La gravité du crime commis ne justifie pas la peine de mort.

Ben si. D'autant plus que de toute facon, la peine de mort existe, et ce, meme en France. Soit elle est donnee de maniere juste -c'est a dire via un proces avec avocats, etc.. soit elle est donnee par un criminel quand celui-ci met a mort un gamin apres l'avoir violle par exemple.

Personnellement je prefere que l'Etat met en place un systeme juste qui permette de mettre a mort les meurtriers. Ce n'est que justice.

Ca veut peut être tout simplement dire...que le japon se soucie plus du sort des victimes que de ses assassins....donc le japon est un grand pays qui respecte le droit de vivre...!!!

Tout a fait. Incidement, la moyenne de QI du Japon est bien plus elevee qu'en France (107 contre 94). Ceci expliquant peut etre cela...

Après, tout dépend de notre sens moral et de la valeur que l'ont accroche a la vie humaine. Pour moi l'homme est un animale comme les autres, alors si ont euthanasient des chiens parce qu'ils sont agressifs, pourquoi ne pas faire la même chose aux hommes qui le méritent ?

Ces sorties sur l'idée que vous vous faites de la justice n'engagent que vous :)

Quand à la criminalité japonaise, il faut aussi prendre la mesure d'un fait : certains types de crimes sont peu dénoncés, à cause de la honte qui surgirait avec. Et il faut également prendre la mesure de l'aspect culturel de cette différence.

Dites-moi donc la différence de criminalité entre les USA et le Japon

Ces sorties sur l'idée que vous vous faites de la justice n'engagent que vous :)

Oui, c'est reciproque..

Dites-moi donc la différence de criminalité entre les USA et le Japon

Enorme en effet. D'un autre cote, au Japon la peine de mort ne se limite pas a deux ou trois etats. Il s'agit d'un systeme national. Mais il y a evidement d'autres facteurs a considerer.

j'ai simplement donné mon avis...à moins que ton sujet ne soit réservé qu'a des invités ayant le même avis que toi...!!!

non mais maintenant que ta signature est retirée, ça peut aller. Exprimes toi, ça n'a pas plus d'intéret à mes yeux mais peut être d'autres.

Le Japon a la peine de mort. Il a aussi un taux de crime beaucoup moins elevee qu'en Europe. 600% moins de crimes qu'en France. Ce n'est pas negligeable.

La gravité du crime commis ne justifie pas la peine de mort.

Ben si. D'autant plus que de toute facon, la peine de mort existe, et ce, meme en France. Soit elle est donnee de maniere juste -c'est a dire via un proces avec avocats, etc.. soit elle est donnee par un criminel quand celui-ci met a mort un gamin apres l'avoir violle par exemple.

Personnellement je prefere que l'Etat met en place un systeme juste qui permette de mettre a mort les meurtriers. Ce n'est que justice.

Ca veut peut être tout simplement dire...que le japon se soucie plus du sort des victimes que de ses assassins....donc le japon est un grand pays qui respecte le droit de vivre...!!!

Tout a fait. Incidement, la moyenne de QI du Japon est bien plus elevee qu'en France (107 contre 94). Ceci expliquant peut etre cela...

si la peine de mort était responsable de ce faible chiffre de crime (et je demande des preuves) pourquoi ce phénomène ne se retrouve pas aux etats unis par exemple ?

Tout a fait. Incidement, la moyenne de QI du Japon est bien plus elevee qu'en France (107 contre 94). Ceci expliquant peut etre cela...

Est-ce que tu as des sources pour ces QI

Ces sorties sur l'idée que vous vous faites de la justice n'engagent que vous :)

Quand à la criminalité japonaise, il faut aussi prendre la mesure d'un fait : certains types de crimes sont peu dénoncés, à cause de la honte qui surgirait avec. Et il faut également prendre la mesure de l'aspect culturel de cette différence.

Dites-moi donc la différence de criminalité entre les USA et le Japon

:)

désolée je t'ai lu après ma réponse.

Ce débat revient à se prononcer sur la peine de mort.

J'ai eu l'occasion d'étudier de près des études quantitatives sur le sujet.

Deux enseignements à méditer en sont ressortis :

1. De manière unique, 100% des condamnés à mort exécutés n'ont commis aucune récidive. La peine de mort serait extrêmement pédagogique.

2. Après que la justice ait reconnu des erreurs envers des condamnés à mort exécutés. Aucun de ces exécutés innocentés n'a porté plainte pour erreur judiciaire ce qui laisse à penser que la sanction est bien acceptée par les condamnés.

En revanche, le questionnaire envoyé aux personnes qui ont subi la décision n'a pas permis de conclure sur les meilleures modalités de la peine (pendaison, électrocution, injection mortelle, décapitation, ....).

Les enquêteurs n'ont jamais connu un taux de retour si faible ce qui a formellement démontré que les exécutés ne se sentaient pas très concernés par les débats publics.

Ignoble mais pas faux.

donc le japon est un grand pays qui respecte le droit de vivre...!!!

Ben non, justement, puisqu'il exécute ses condamnés. :D

le droit de vivre des victimes...!!!:cool: