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Jean-Jacques Rousseau


Nightwish

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Membre, forumeur alchimiste/Honey, Posté(e)
Nightwish Membre 10 322 messages
forumeur alchimiste/Honey,
Posté(e)

:bo:

merci! bonne journée ;)

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Membre, 47ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Bonjour Nightwish et bon après-midi ... :)

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Membre, 38ans Posté(e)
chimeria Membre 2 273 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Grand penseur rousseau ,ravi d'avoir un sujet comme ça ,tenez,saviez vous qu'il est considérer comme ayant une pensé des lumières par les crétins qui ne comprenne pas son oeuvre ?

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Membre, 47ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

L'encyclopédie , les lumières "englobent" tout en effet , Voltaire par exemple qui "dans la lumière" était avant tout ; une belle ordure !!!

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Membre, 47ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Notamment à l'époque la pensée sous le manteau jamais "prononcée" imprimée sur des presses clandestines , diffusés sans nom d'auteur ou comportant des fausses identités susceptibles de brouiller les pistes , des textes vendus par des colporteurs qui disparaissent aussitôt leur prospection terminée , et faisant l'objet de condamnations et finissent lacérés et brûlés par la main du bourreau ; tandis que les Condorcets les Turgots les Diderots , les montesquieus , les d'Alemberts les Rousseaus également jouent à se faire peur , on refait la planète , mais avec prudence sans colère ni précipitation , en fils précautionneux de la monarchie catholique française .. Fumisterie des lumières !

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Membre, Too old to die young, 50ans Posté(e)
Rob Gordon Membre 4 731 messages
50ans‚ Too old to die young,
Posté(e)

Me sens aussi bien plus proche d'un Rousseau que d'un Voltaire. Ce dernier étant un anglophile libéral aimant l'abondance et sa vie de seigneur.

J'ai besoin d'en savoir plus sur Rousseau. Le personnage est fascinant et si je connais l'oeuvre assez bien, je veux en apprendre plus sur l'homme. Je lis tellement de versions contradictoires sur sa mentalité et ses jeunes années.

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Membre, ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée, 52ans Posté(e)
Amazones Membre 13 439 messages
52ans‚ ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée,
Posté(e)

Bonjour à tous et bisous à ma Night,

La suite des cartes...........

Carte N° 16

Il arrivera comme disait le cardinal Mazarin d'un état qui n'est ni moins multiplié ni plus nécessaire : qu'il sera ridicule de ne l'avoir pas et plus ridicule encore de l'avoir.

... qui consultent l'intérêt avant la justice et ne couronnent pas celui qui a le mieux dit mais celui qui a soutenu le parti qui leur convient le mieux ; et demandent bien plus de flatterie que d'éloquence ; et préfèrent celui qui parle à leur avantage à celui qui a le mieux parlé.

Carte N° 17

Rêverie. D'où j'ai conclu que cet état m'était agréable plutôt comme une suspension des peines de la vie que comme une jouissance positive.

Mais ne pouvant avec mon corps et mes sens me mettre à la place des purs esprits, je n'ai nul moyen de bien juger de leur véritable manière d'être. Veux-je me venger d'eux aussi cruellement qu'il est possible . Je n'ai pour cela qu'à vivre heureux et content ; c'est un sûr moyen de les rendre misérables.

En se donnant le besoin de me rendre malheureux ils font dépendre de moi leur destinée.

Carte N°18

Je penserais assez que l'existence des être intelligents et libres est une suite nécessaire de celle de Dieu, et je conçois une jouissance dans le Divinité même hors de sa plénitude ou plutôt qui la complémentaire : c'est de régner sur des âmes justes.

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  • 4 semaines après...
Membre, ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée, 52ans Posté(e)
Amazones Membre 13 439 messages
52ans‚ ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée,
Posté(e)

De ma devise, est de finir ce que j'entreprends, donc me voici .... certes, je ne mettrais pas tout à ce jour, vu l'ampleur de ces écrits ....

Carte N° 19

Ils ont creusé entre eux et moi un abîme immense que rien ne peut plus ni combler ni francir, et je suis aussi séparé d'eux pour le reste de ma vie que les morts le sont des vivants.

Cela me fait croire que de tous ceux qui perlent de la paix d'une bonne conscience, il y en a bien peu qui en parlent avec connaissance, et qui en aient senti les effets.

S'il y a désormais quelque chance qui puisse changer l'état des choses, ce que je ne crois pas, il est sûr au moins que cette chance ne peut être qu'en ma faveur ; car en pis plus rien n'est possible.

Carte N° 20

Quand j'écrivais ceci je ne pensais guère qu'on voulût ou pût jamais contester la fidélité de mon récit. Mais le silencieux mystère avec lequel ceux à qui je le fais aujourd’hui m'écoutent me fait assez comprendre que ce fait n'a pas échappé au travail de ces Messieurs, et j'aurais bien pu prévoir que Francueil devenu par leurs soins un des suppôts de la ligue se garderait désormais de rendre ici hommage à la vérité. Cependant elle a été si longtemps connue de tout le monde et déclarée par lui-même qu'il me paraît impossible qu'il n'en reste pas de suffisantes traces antérieurs à son admission dans le complot.

Carte N° 21

Je ne puis douter que Francueil et ses associés n'aient conté depuis la chose bien différemment. Mais quelques gens de bonne foi n'auront pas oublié peut-être comment il la racontait d'abord et dans la suite jusqu'à ce que son admission dans le complot lui fit changer de langage.

Carte N° 22

Les uns me recherchent avec empressement, pleurent de joie et d'attendrissement à ma vue, me baisent avec transport, avec larmes, les autres s'animent à mon aspect d'un fureur que je vois étinceler dans leurs yeux, les autres crachent ou sur moi ou tout près de moi avec tant d'affectation que l'intention m'en est claire. Des signes si différents sont tous inspirés par le même sentiment, cela ne m'est pas moins clair. Quel est e sentiment qui se manifeste par tant de signes contraires ? C'est celui, je le vois, de tous mes contemporains à mon égard ; du reste il m'est inconnu.

Carte N° 23

La honte accompagne l'innocence, le crime ne la connaît plus.

Je dis naïvement mes sentiments, mes opinions, quelque bizarres, quelque paradoxales qu'elles puissent être ; je n'argumente ni ne prouve parce que je ne cherche à persuader personne et que je n'écris que pour moi.

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  • 1 mois après...
Membre, ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée, 52ans Posté(e)
Amazones Membre 13 439 messages
52ans‚ ...... Phoenix ..... Une cendre déterminée,
Posté(e)

Waouhh, que le temps passe vite, comme je mettais décider à finir ce que j'ai commencé, me voilà à y déposer ces dernières cartes.

Carte N° 24

Toute la puissance humaine est sans force désormais contre moi. Et si j'avais des passions fougueuses je les pourrais satisfaire à mon aise aussi publiquement qu'impunément. Car il est clair que redoutant plus que la mort ce puisse être. D'ailleurs que me feront-ils ? M'arrêteront-ils, c'est tout ce que je demande et je ne puis l'obtenir. Me tourmenteront-ils, ils changeront l'espère de mes souffrances, mais ils ne les augmenteront pas. Me feront-ils mourir ? Oh ils s'en garderont bien ! Ce serait finir mes peines. Maître et Roi sur la terre, tous ceux qui m'entourent sont à ma merci, je peux tout sur eux et ils ne peuvent rien sur moi.

Mais quand ces Messieurs m'ont réduit à l'état où je suis, ils savaient bien que je n'avais pas l'âme si haineuse ni vindicative : sans quoi ils ne se seraient jamais exposés à ce qui en pouvait arriver.

Carte N° 25

Qu'on est puissant, qu'on est fort quand on n'espère plus rien des hommes ! Je ris de la folle ineptie des méchants, quand je songe que trente ans de travaux, de soucis, de peines, ne leur ont servi qu'à me mettre pleinement au-dessus d'eux.

Carte N° 26

Qu'ils disent fidèlement seulement comment ils ont su toutes ces choses-là et ce qu'ils ont fait pour les apprendre, je promets s'ils exécutent fidèlement cet article de ne faire aucune autre réponse à toutes leurs accusations.

Tout me montre et me persuade que la Providence ne se même en aucune façon des opinions humaines ni de tout ce qui tient à la réputation, et qu'elle livre entièrement à la fortune et aux hommes tout ce qui reste ici-bas de l'homme après sa mort.

Carte N° 27

1° Connais-toi toi-même

2° Froides et tristes rêveries

3° Morale sensitive

Comment dois-je me conduire avec mes contemporains.

Du mensonge.

Trop peu de santé. Eternité de peines.

Morale sensitive.

FIN

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  • 5 ans après...
Membre, 35ans Posté(e)
GasparddeBesse Membre 577 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

2 Juillet 1778. Le grand , l'immense  Jean-Jacques Rousseau vient de nous quitter. Tous les êtres sensibles , les animaux de la forêt sont inconsolables.

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Membre, 35ans Posté(e)
GasparddeBesse Membre 577 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

   Je rencontrai, depuis plusieurs années, à la bibliothèque, un vieil homme de mine peu opulente, mais qui avait attiré mon attention par la conscience qu’il apportait à ses recherches ; je l’avais vu également aux Archives nationales, à la préfecture de police, dans tous les endroits de Paris, enfin, où l’on ait chance de picorer les miettes de l’histoire, et nous avions été amenés peu à peu à échanger ,sans nous connaître autrement, quelques mots de politesse.

   Un jour, l’ayant trouvé aux archives de l’Assistance publique, où s’entassent, depuis des siècles, les tragiques annales de la misère humaine, je lui demandai quel travail l’amenait, dans cet endroit inexploré.

        Je cherche, me dit-il simplement, les enfants de Jean-Jacques Rousseau.

  Tout d’abord je restai saisi : comment ! à notre époque pratique, il se trouvait un homme assez détaché des préoccupations vulgaires pour s’adonner à une si vaine besogne ? Puis, à la réflexion, je compris l’ardente curiosité qui poussait ce sage à débrouiller cet étrange mystère : au lieu de dessécher ses méninges à trouver la solution des logogriphes et des mots carrés qu’offrent les journaux en manière de récréations de la famille, celui-ci avait pris à corps un rébus qui avait vécu et lui avait consacré toute son existence. Retrouver dans l’immense océan des archives le chiffon de papier, le signe, la note tracée en marge d’un registre et reconstituer à l’aide de ce rien un état civil régulier… tout ceux en qui sommeille l’âme d’un explorateur, d’un chasseur ou même d’un simple pêcheur à la ligne, comprendront ce qu’a de passionnant une pareille entreprise.

   Depuis lors, j’ai su que mon vieil homme, usé et sans ressources – ces travaux-là n’enrichissent guère – avait quitté Paris et abandonné ses recherches ; je puis donc raconter ce qu’il m’en avait confié : la question pourra peut-être tenter un autre et elle est encore assez obscure pour faire le bonheur de bien des amateurs d’énigmes : jugez-en.

   Chacun sait, qu’en dépit des théories qu’il défendait avec tant d’émotion et de charme, Jean-Jacques déposa ses rejetons aux Enfants-Trouvés. A cette époque, grâce aux tours, il était possible de confier un enfant au bureau des pauvres – c’est l’ancien nom de l’Assistance publique, – sans  aucune déclaration, sans même que rien n’indiquât l’origine du pauvre bébé ou l’intention du déposant de le réclamer un jour. Cependant, dans l’immense majorité des cas, une initiale, une carte, une médaille, un objet quelconque, cousu dans les langes, et dont l’Administration prenait soigneusement note, permettaient une reconnaissance possible. Le bureau des Pauvres élevait les enfants qui lui étaient ainsi apportés, les baptisait à condition et leur donnait un nom généralement inspiré des qualités ou des défauts physiques des bambins reçus par le tour : l’éveillé, le roux, le grand, le beau, le hideux ; l’aîné et le jeune indiquaient le plus et le moins  âgé d’une fournée ; d’autres recevaient le nom du jour ou de la saison de leur arrivée : Pâques, Hiver, Carême, et ils étaient lancés dans la vie sous ces pseudonymes devenus, par l’œuvre des siècles, des noms fort répandus en France.

   Or, en 1813, un certain M. Gunther, d’Aix-la-Chapelle, publia dans le Mercure de la Roër un article dont il assurait avoir puisé le sujet aux sources les plus certaines. D’après lui, Rousseau, en 1757, aurait déposé aux Enfants-Trouvés, un fils au bras duquel il avait attaché une carte couverte de caractères hiéroglyphiques. L’enfant fut élevé sous le nom de Germain et recueilli par un riche colon qui, ayant vu périr toute sa famille aux Indes, et désirant s’assurer un héritier, était venu en chercher un aux Enfants-Trouvés et avait adopté le jeune Germain dont la figure intéressante et la douce mélancolie l’avait séduite dès l’abord.

   Mais le roman s’empara de l’anecdote et l’on greffa sur ce point de départ très vraisemblable, une intrigue évidemment fantaisiste. Ce qui augmenta la confusion c’est qu’on voulut rapprocher le fait d’un incident dramatique qu’avait rapporté, en ces termes, le 1er août 1791, un journal anglais, The Censor :

   « Un voyageur qui était dernièrement à paris, nous mande qu’un jeune homme dont le nom demeure inconnu, est allé à Ermenonville dans les premiers jours de juin et s’est brûlé la cervelle près de l’endroit où le célèbre Rousseau a été enterré.. On n’a pu découvrir encore le motif de cet acte de désespoir… Nous nous souvenons parfaitement d’avoir entendu parler d’un jeune homme qu’on disait être le fils de Rousseau. Il avait découvert son père, il l’avait même vu. Se trouvant en Angleterre après cette intéressante découverte, il communiqua son aventure à quelques personnes qui lui avaient donné des marques particulières d’attention. C’était un jeune homme fortement enclin à la mélancolie. Ses amis disent qu’il passait des heures entières absorbé dans ses rêveries. Il ne prononçait jamais le nom de Rousseau sans être vivement ému. Il paraît cependant qu’il n’avait confié son secret qu’à peu de personnes, probablement par respect pour la mémoire de son père. »

   Voilà donc deux faits, parfaitement distincts et qui n’ont perdu toute valeur documentaire que parce qu’on a voulu les amalgamer et faire du Germain des Enfants-Trouvés, le suicidé d’Ermenonville. En tous cas, ces  deux faits sont faciles à contrôler : les archives de l’assistance publique contiennent-elles mention de l’adoption d’un enfant trouvé en 1757 par un colon des Indes ? Les registres de la paroisse d’Ermenonville rapportent-ils, à la date de juin 1791, l’inhumation d’un inconnu qui se serait tué au tombeau de Rousseau : telles sont les vérifications qui pourraient amener d’utiles résultats.

   Il faut dire que Thiébaut de Berneaud, l’auteur d’un Voyage à l’île des Peupliers, indiquait, en 1826, une autre piste qui semblait assez sérieuse, car elle avait pour point de départ un souvenir personnel difficile à mettre en doute : « Ma mère, dit-il, était connue par son enthousiasme pour Rousseau. En 1790, un jeune homme nouvellement arrivé dans le département des Vosges, où elle était fixée, se présenta à elle comme étant le fils du philosophe. Il déclara qu’il portait sur une épaule et au talon un signe que son père y avait imprimé avant de le mettre aux Enfants-Trouvés et que le secret de sa naissance lui avait été révélé à Genève par M. Moultou, l’ami le plus fidèle de Jean-Jacques. Son intention était de se rendre à Paris et de se faire reconnaître par l’Assemblée nationale : il était, en effet, porteur de lettres de recommandation de M. Moultou dans lesquelles étaient attestés les faits qu’il avançait. Ma famille, ajoutait Thiébaut de Berneaud, fit bon accueil à ce jeune homme ; ses récits avaient un air de vérité capable de séduire les moins crédules. Avant de s’en aller, il nous laissa un portrait de Rousseau qu’il avait modelé lui-même ; ma mère lui donna l’argent nécessaire pour continuer commodément sa route ; de son côté, mon père lui remit plusieurs lettres de recommandation pour Paris. Depuis ce temps-là, malgré toutes nos recherches, nous n’en n’avons plus entendu parler.

   N’est-ce point là le suicidé d’Ermenonville ? Vous le voyez, l’énigme se pose, d’autant plus attachante qu’elle semble plu indéchiffrable. De l’aveu de Rousseau même (Confessions, liv. XI) il avait glissé un chiffre dans les langes de l’aîné de ses enfants : il est vrai qu’il ajoute que, quatorze ans plus tard, il lui fut répondu, lorsqu’il présenta ce même chiffre, que l’administration n’était pas en mesure de retrouver l’enfant auquel il s’appliquait : ceci paraît bien invraisemblable.

   Mais, si après cent quarante ans, les recherches pouvaient aujourd’hui aboutir, voyez-vous l’étonnement du bon bourgeois à qui l’on viendrait dire : vous êtes l’arrière petit-fils de Jean-Jacques Rousseau. De deux choses l’une : ou il demanderait immédiatement une bonne perception et la croix de la Légion d’honneur… ou ce qui est plus probable, il s’en montrerait très peu flatté. – Mais, entre nous, il y a bien des chances pour que le problème ne soit jamais résolu.

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Membre, 35ans Posté(e)
GasparddeBesse Membre 577 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Jean-Jacques Rousseau le visionnaire :

 

"Nous toucherons bientôt à quelque grande  Révolution" déclara t-il d'une voix blanche.

"Le calme dont nous jouissons encore est celui qui précède les tempêtes. J'aimerais tant que la Providence prolonge le peu de jours qui me restent pour être témoin de ce spectacle."

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, GasparddeBesse a dit :

Jean-Jacques Rousseau le visionnaire :

 

"Nous toucherons bientôt à quelque grande  Révolution" déclara t-il d'une voix blanche.

"Le calme dont nous jouissons encore est celui qui précède les tempêtes. J'aimerais tant que la Providence prolonge le peu de jours qui me restent pour être témoin de ce spectacle."

Sans blague : tu es de Besse ? Tu as dû connaître mon copain de sixième, alors ? 1958 ! C'est un peu l'antiquité !

-- Comment ça ? Je suis hors sujet ? 

M'en fous ! aujourd'hui c'est mon anniversaire, JE FAIS CE QUI ME PLAÎT !

La, la,

la, la,

la, la,

la, la,

laaaaaaaa !

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, GasparddeBesse a dit :

Jean-Jacques Rousseau le visionnaire :

 

"Nous toucherons bientôt à quelque grande  Révolution" déclara t-il d'une voix blanche.

"Le calme dont nous jouissons encore est celui qui précède les tempêtes. J'aimerais tant que la Providence prolonge le peu de jours qui me restent pour être témoin de ce spectacle."

J'espère qu'il ne pensait pas à celle-là, le pauvre.

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Membre, 35ans Posté(e)
GasparddeBesse Membre 577 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Blaquière a dit :

Sans blague : tu es de Besse ? Tu as dû connaître mon copain de sixième, alors ? 1958 ! C'est un peu l'antiquité !

-- Comment ça ? Je suis hors sujet ? 

M'en fous ! aujourd'hui c'est mon anniversaire, JE FAIS CE QUI ME PLAÎT !

La, la,

la, la,

la, la,

la, la,

laaaaaaaa !

Gaspard de Besse naît à Besse-sur-Issole le 9 février 1757 d'un père ménager qui décède un an après sa naissance.

Il est révolté par le destin d'une mère de quatre enfants, laissée dans la misère après l'emprisonnement de son mari à cause d'un petit trafic de sel.

En 1774, Gaspard quitte son village et sa famille à l'âge de 17 ans pour rejoindre la ville de Toulon. C'est dans cette ville qu'il s'initie au brigandage au contact des brigands de grands chemins. Il recrute alors sur le port sa bande. Avec l'aide de ses compères, il désire faire fortune rapidement mais sans violence, par la ruse, la malice et la séduction.

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Le repaire de Gaspard de Besse dans le massif de l'Estérel

Il aménage une cache dans une grotte du Mont Vinaigre, dans le Massif de l'Esterel.

C'est à Cuges-les-Pins qu'ils font leurs premières armes. Dans ce village, étape relais des diligences en partance pour l'Italie, il va à l'auberge, soudoie les employés des postes et vole les riches marchands et voyageurs avec leur aide. Il se spécialise également dans les guet-apens le long du Col de l'Ange, étape obligée pour les diligences, avant d'arriver à Cuges.

Afin d'étoffer ses troupes, il fait évader des détenus du bagne de Toulon.

Ses généreuses dépenses au profit des plus pauvres (d'où son surnom de « Robin des Bois provençal ») ainsi que sa préférence à dépouiller les étrangers de passage assurent sa célébrité et contribuent à forger sa légende.

Le rebelle proclame « Les deux fléaux de la Provence sont le mistral et le parlement  »,(note de la cour de justice d'Aix-en-Provence).

À la suite d'une trahison, sans doute d'un membre de sa bande, il est capturé à La Valette-du-Var, en septembre 1780. Lors de son procès en Aix-en-Provence, ses seuls accusateurs sont les étrangers détroussés qui ont déposé plainte. Aimé du peuple, il est jusqu'au bout soutenu par les Provençaux. Gaspard de Besse n'a jamais tué ni blessé quiconque. Il est néanmoins condamné pour l'exemple pour « crime de vol sur grand chemin avec armes ». À ce titre, il subit le supplice de la roue devant une foule émue, et sa tête coupée est clouée à un piquet le 25 octobre 1781 sur décision du parlement.

Un des actes les plus spectaculaires de Gaspard de Besse se serait passé au château de Fontblanche. En effet, en pleine fête, Gaspard se serait introduit incognito, vêtu en gentilhomme au sein du château et aurait alors charmé les nobles et riches marchands tout en les détroussant de leurs biens les plus précieux.

La légende veut que le trésor personnel de Gaspard de Besse soit enfoui dans la plaine de Cuges-les-Pins. De fait, depuis de nombreuses années, des chasseurs de trésors arpentent la plaine en vue de le découvrir. À ce jour, seule une petite bourse de pièces d'or a été découverte. Rien ne prouve qu'elle a été la propriété de Gaspard de Besse. Le trésor reste introuvable.

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Membre, 35ans Posté(e)
GasparddeBesse Membre 577 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Don Juan a dit :

J'espère qu'il ne pensait pas à celle-là, le pauvre.

Le coup d'état libéral de 1789 qui a renversé la Monarchie pour donner naissance à une Oligarchie Républicaine  aurait fait de Rousseau aujourd'hui  un déçu du PS  sous le gouvernement Hollande.

 

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Membre, 154ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 458 messages
Forumeur expérimenté‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, GasparddeBesse a dit :

Le coup d'état libéral de 1789 qui a renversé la Monarchie pour donner naissance à une Oligarchie Républicaine  aurait fait de Rousseau aujourd'hui  un déçu du PS  sous le gouvernement Hollande.

 

Ouais, peut-être, mais il m'importe  qu'il fut capable d'être déçu de lui-même ce bon petit bonhomme, ce bon petit civilisé.

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Membre, 57ans Posté(e)
landbourg Membre 2 074 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
Posté(e)
Le 18/07/2012 à 14:03, Valefor a dit :

L'encyclopédie , les lumières "englobent" tout en effet , Voltaire par exemple qui "dans la lumière" était avant tout ; une belle ordure !!!

Oui et non, c'était un libéral avec un accent aristo. 

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Membre, 57ans Posté(e)
landbourg Membre 2 074 messages
Forumeur expérimenté‚ 57ans‚
Posté(e)

Et J-jacques un téméraire qui croyait peu en l'homme et qui pourtant alluma la mèche avec son idée de "volonté générale" 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 11 heures, landbourg a dit :

Et J-jacques un téméraire qui croyait peu en l'homme et qui pourtant alluma la mèche avec son idée de "volonté générale" 

Sa théorie était faite pour Genève pas pour la France. 

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