Le suicide assisté, un engagement personnel ou un crime?

Ou alors ce sont les lobbies pharmaceutiques qui poussent, comme d'hab, et qui dictent leurs lois aux polititocards à coups de biftons sous la table...

Un mort, ça consomme pas de médocs.

Possible, mais franchement je n'y crois pas, un lobbying aussi discret et efficace représenterait un budget si colossal que c'en serait aberrant.

j'ai du mal à y croire aussi là

Dans l'absolu il n'y a rien d'impossible, mais c'est pas non plus très crédible a mon sens

Ca ne serait pas surprenant..... il m'est d'avis que pour ce genre de chose (le fric) on peut toujours laisser planer le "pourquoi pas".

Car ils sont quand même extrêmement puissants, faut dire.... et le vice, l'avarice et la cupidité sont de très gros moteurs.

Pour un sujet sensible comme celui-là , il faut sûrement mieux aller voir du côté des différences de convictions personnelles et du clash qu'un tel débat précipiterait , suffit de voir un peu l'extrait ici pour s'en convaincre :-D .

Les politiques sont p-e trop frileux pour aborder la question ?

Bon, a vrai dire, il faut reconnaitre qu'aussi affreux que ça paraitre, il y a pas mal de problèmes qui nécessitent une plus immédiate attention.

On revient au sujet, merci.

Sujet nettoyé.

Mais quelque part, ce rejet de l'euthanasie n'est il pas dans la lignée de tous ces faits qui tendent a démontrer cette volonté française de refuser le progrès ?

les français n'aiment pas le changement surtout

Il ne faut pas confondre l'acharnement thérapeutique ,(par exemple opérer inutilement quelqu'un qui n'a aucune chance de passer une semaine de toutes façons)

et l'euthanasie qui est abréger volontairement les jours ,sous la raison de pitié des souffrances .

En fait il s'agit d'une fausse pitié .

Pour moi ,comme pour la terre entière en son immense majorité ,la vraie pitié est dans le fait de ne pas tuer et de souffrir des souffrances par compassion de ceux qu'on aime :et c'est héroïque !

pensez vous que la terre entière et nos ancêtres étaient des coeurs secs ou des idiots devant la souffrance de leurs proches ?

remettez vous en question au lieu de remettre en question les choses essentielles et jouer aux apprentis sorciers ..; ,

Et que pensez-vous de mon témoignage baillousque ? Est-il suffisament "humain" pour vous ?

Je ne pense pas que votre "témoignage" soit un argument. Je n'y apporte aucun crédit. Je trouve très suspect que "comme par hasard" vous avez le bon témoignage pour justifier vos prises de position idéologiques.

Et ce n'est pas la première fois que vous nous faites le coup.

La vrai pitié est de compatir.

Oh, bah ça leur fait une belle jambe. "Tu souffres à mort, mais je compatis tu sais, je te laisse hurler dans ta merde et souffrir, mais je te promets, je t'aime, et je compatis."

Putain, mais même Dieu n'a jamais été aussi ignoble.

moi avec mon coeur froid , j'accepte de tuer dans la salle d’exécution . sous l'ordre d'un juge .

et je refuse de tuer dans l’hôpital .

il ne faut pas mélanger les deux professions : médecin et bourreau .

l'accord du juge est primordial .

Comment peut-on définir, aussi, cet acharnement à vouloir maintenir en vie une personne complètement OUT?

Ca m'a toujours intrigué...... c'est quand même pas par défi....?

Je prends l'exemple d'une vidéo que j'ai vue (radicalement gore) dans laquelle on voit un homme arrivant aux urgences par hélico...

Le gars s'est envoyé un coup de fusil à pompe, certainement sous le menton, en espérant mettre fin à ses jours.

Mais malheureusement il s'est loupé et a embarqué la totalité de la face... il ne restait absolument plus rien....... en charpie, le gars.... mais encore en vie.

Et là on voit les toubibs luttant pour trouver un orifice permettant de le ventiler, le piquant dans tous les sens, en espérant "le sauver".

Ca rime à quoi, franchement?

Je ne connais pas cette histoire en particulier et je suis comme vous très choqué par l'acharnement thérapeutique, même si tout le monde peut constater qu'il se pratique de moins en moins. Ne vous est il pas venu à l'esprit, dans cette situation précise, que les médecins pratiquaient une réa à ce patient uniquement dans l'objectif del e maintenir en mort encéphalique, afin de pouvoir prélever des organes, à condition que la famille accepte....ce qui permettrait à un ou plusieur patients en détresse de pouvoir revivre grâce à cet homme.....

Sinon,revenons au sujet, afin de ne pas laisser quelques illuminés s'en acaparer !

Les personnes hostiles à l'euthanasie (leur position se respecte, leurs jugements moraux beaucoup moins) n'ont pas répondu à nos interrogations : puisque les soins palliatifs sont limités dans leurs actions, puisqu'on sait que si on peut soulager, en général, la douleur, il reste de nombreux cas ou ou ne peut pas, et la souffrance reste très difficile à soulager...

Que fait on face à des patients atteints de maladies chroniques incurables, malades depuis des années et des années, qui sont fatigués de se battre, qui souffrent, et pour qui le fait de vivre est devenu insupportable ???

J'aimerais bien qu'on me réponde concrètement à cette question. Bailousque, zara, et les autres, qui vous réfugiez souvent derrière des mots creux, qu'en pensez vous ?? que leur dites vous, à ces patients ?

La réponse a été donné som28: on les laisse souffrir, MAIS avec amour et compassion. (c'est dans ce sujet)

Je ne connais pas cette histoire en particulier et je suis comme vous très choqué par l'acharnement thérapeutique, même si tout le monde peut constater qu'il se pratique de moins en moins. Ne vous est il pas venu à l'esprit, dans cette situation précise, que les médecins pratiquaient une réa à ce patient uniquement dans l'objectif del e maintenir en mort encéphalique, afin de pouvoir prélever des organes, à condition que la famille accepte....ce qui permettrait à un ou plusieur patients en détresse de pouvoir revivre grâce à cet homme.....

Ca se tient, pourquoi pas. :)

j'aime la vie ça c'est sur ...je suis atteinte d'un cancer aux poumons depuis six mois...je fais ma chimio toutes les trois semaines ,pour l'instant j'ai décidé qu'il ne me pourrirait pas la vie ...je vis comme avant ( enfin presque ) je ris, je fais des projets,je chante car j'adore ça,mais je ne me fais pas d'illusion un jour il prendra la dessus et ce jour là j'ai de quoi partir sans rien demander à personne ,mon époux est au courant,il ne doit pas appeler le samu,partir avec dignité

j'ai vu mon gendre je vous jure que ça fais mal a la famille et je ne veux pas imposer ça aux miens

ma volonté de vivre est telle que je me dis je vais le battre..profiter au jour le jour,pas vivre avec des regrets

peut être que j'ai tort et le tort tue

si on peut soulager, en général, la douleur, il reste de nombreux cas ou ou ne peut pas, et la souffrance reste très difficile à soulager...

Nombreux ? Combien ? Combien - même à peu près - ne sont pas soulagés, réclament la mort et ne sont pas en état de se suicider ?

La souffrance est certes plus large que la douleur, mais elle ne doit être prise en compte qu'en fin de vie pour un tel cas, sinon on devrait euthanasier tous les dépressifs, comme cela a été dit.

le tord tue ! :lol: renversant !

sans rire, que tu es tord, personne ne peut le prétendre, car ce qui compte, c'est ce que tu ressens, toi....c'est pour ça que je trouve insupportable d'entendre des donneurs de leçons, qui, au nom de je ne sais quel dogme, se permettent de juger des décisions aussi digne que celle ci

ceux la n'ont sans doute rien compris à la notion de dignité et du respect de l'autre,

bon courage,annie

moi avec mon coeur froid , j'accepte de tuer dans la salle d’exécution . sous l'ordre d'un juge .

et je refuse de tuer dans l’hôpital .

il ne faut pas mélanger les deux professions : médecin et bourreau .

l'accord du juge est primordial .

et tu n'as pas le coeur si froid que ça...