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David Cameron: "la zone euro a besoin d'un gouvernement unique"


Invité David Web

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Membre, 110ans Posté(e)
oh-dae-soo Membre 802 messages
Baby Forumeur‚ 110ans‚
Posté(e)

Sa destruction.

Un peuple ignare est facilement influencable.

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Membre, Posté(e)
dihyia Membre 9 023 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sa destruction.

Un peuple ignare est facilement influencable.

faut être stupide pour penser ça

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Membre, 38ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
Je n'ai pas changé d'avis. Je pense toujours que sortir la France de l'Euro MAINTENANT serait dangereux. :sleep:

Le tout est de savoir si c'est plus dangereux d'y rester. Parce que de toute façon, on spéculera toujours différemment sur les créances de la banque de France et sur les créances de la banque d'Allemagne. Donc l'euro n'a aucun intérêt, puisque c'est comme si nous avions des monnaies différentes. Chaque euro grecs est une créance sur la banque centrale de Grèce. Et un euro grec ne vaut pas un euro allemand. Au lieu de faire fluctuer les monnaies, on fait fluctuer les taux d'intérêts, l'intérêt de cette monnaie, sauf à des fins politiques douteuses, est totalement nul.

Maintenant pour le problème de la dette, si on sort de l'euro, il y a trois bonnes manières de faire baisser cette dette :

- Soit par concertation avec les autres pays membres (on peut toujours rêver pour que ça arrive avant une catastrophe), si on dévalue l'euro de 30%, le franc qui aurait du se dévaluer de 20% va donc se réévaluer de 10%. Et je ne vois pas qui serait contre cette proposition, tous le monde est gagnant. On peut même dévaluer plus. Certains pays du sud pourraient éviter le défaut de paiement.

- En rachetant des obligations (en entier), particulièrement celles dont les échéances sont lointaines. L'Etat pourrait proposer un livret à 5% sans imposition. De sorte, les obligations qui sont entièrement en possession de résidents français pourraient passer en franc. C'est ce qu'on appelle la nationalisation de la dette.

- En changeant de système bancaire. Difficile de prévoir la masse monétaire française lorsqu'on repasserait en franc. Mais environ 86% de celle-ci serait disponible sans inflation. Ce qui devrait détruire au moins 50% de la dette. Le problème étant un peu technique, je t'envoie sur la page correspondante si ça t'intéresse : http://revolution-monetaire.blogspot.fr/2009/06/100-money-dirving-fisher-une-courte.html#!/p/les-chiffes.html (ya même des solutions européennes, mais faut vraiment être naïf pour croire l'Union Européenne comme elle est par hasard).

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Membre, 110ans Posté(e)
oh-dae-soo Membre 802 messages
Baby Forumeur‚ 110ans‚
Posté(e)

Sa destruction.

Un peuple ignare est facilement influencable.

faut être stupide pour penser ça

Faut être :censored: pour pas le croire.

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

La zone euro a surtout besoin d'une autre politique que le néolibéralisme.

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Membre, 38ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Magnifique, cet article.

Trop de normes ? Oui ! "L’Union européenne est un empire kafkaïen"

Pour Anne-Marie Le Pourhiet, faire maigrir Bruxelles et sa production intensive de normes, règlements, directives, résolutions, recommandations et autres livres blancs est une nécessité.

Oui, bien sûr, il faut faire maigrir Bruxelles. Mais sa logorrhée normative ne se tarira pas toute seule. Il y a des causes idéologiques et structurelles à cette pathologie auxquelles il conviendrait de s’attaquer.

Les spécialistes de science des organisations savent bien que chaque institution nouvellement créée se croit tenue de justifier son existence et son coût en s’adonnant à une activité compulsive qui s’autoalimente et tend vite à devenir tentaculaire voire… totalitaire. Il suffit, pour s’en convaincre, d'observer la Halde en France.

La Commission européenne et toute la technocratie qui s’agite autour d’elle ont toujours une « action », une « position commune », une « résolution », une « recommandation », une « communication », une « proclamation », un «échéancier », un « calendrier », un « code de conduite », un « livre blanc », ou un « livre vert » à concocter en plus des traditionnels actes officiels que sont les règlements, les directives et les décisions.

Il pleut des normes dans le ciel européen, sans compter les arrêts de la Cour de justice de l’Union qui se permet dans tous les domaines des interprétations très constructives. L’Union européenne est un empire kafkaïen où se développent des mécanismes absurdes de machine infernale.

Il suffit au visiteur de promener un regard attentif dans les différents bureaux de Bruxelles pour ressentir l’angoisse d’Anthony Perkins jouant dans Le Procès tourné par Orson Welles. Philippe Muray a très bien décrit le mode de fonctionnement compulsif et le langage pré-totalitaire de cet « Empire du bien » en quête permanente d’ « harmonisation totale » dans une Union que le traité lui-même veut « sans cesse plus étroite ».

Les causes de cette pathologie, outre le penchant naturel vers l’obésité, sont bien connues.

La première est idéologique : une fois qu’il a été posé que l’Europe était construite pour éviter le retour de la guerre, il est admis que tout ce que produit l’Europe est bon pour la paix, donc bénéfique. Toute action ou norme européenne bénéficie ainsi d’une présomption irréfragable de bienfaisance et toute manifestation d’agacement devient suspecte de phobie et d’instinct belliqueux voire de « nostalgie des heures sombres de notre histoire ».

La seconde est politique: la commission, sa comitologie et les lobbies qui les harcèlent ne sont politiquement responsables devant aucun peuple, et n’ont donc de compte électoral à rendre à personne.

La troisième est juridique et tient au fait que les traités sont rédigés de telle manière qu’ils permettent à l’Union d’aspirer progressivement toutes les compétences des états. On le voit notamment aujourd’hui avec le droit civil et le droit pénal, tout y passe.

L’architecture de l’Union a été calquée sur le fédéralisme allemand hyper-normatif et rigide au lieu de s’inspirer du modèle américain beaucoup plus souple et respectueux de l’autonomie des états. L’interprétation téléologique de la Cour de Luxembourg conduit à accorder à l’Union tous les pouvoirs nécessaires à la réalisation de ses objectifs, lesquels sont décrits dans le traité en des termes parfaitement vaseux et utopiques, sans fin et sans fond.

Il en résulte que les principes de subsidiarité et de proportionnalité des compétences, ainsi que la garantie du respect de la diversité et de l’identité nationales, mollement proclamés par les traités, ne résistent pas au rouleau compresseur bruxellois. La déclaration n°18 annexée au traité de Lisbonne rappelle que les états peuvent décider de réviser les traités « y compris en vue de réduire les compétences de l’Union ». Les Britanniques sont demandeurs, appuyons-les.

http://www.atlantico...5.html?page=0,0

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Membre, Posté(e)
naguii Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je suis tout à fait d'accord avec le Mr.Cameron étant donné que parmi les facteurs fondamentaux de la crise de la dette actuel est le manque du sentiment d'intégrité et de fédéralisme chez les pays de la zone euro.partant de ce fait il y a un certain manque d'entraide mutuel et une cacophonie immense entre ces pays et que chaque pays cherche à sortir de la crise indépendamment de la situation des autres pays:un panier de crabe en quelque sorte.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 620 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Nos amis anglais ne sont pas à une contradiction prêt.

Il est comique qu'un Britannique puisse donner des conseils à la zone euro, alors qu'eux-mêmes se sont toujours interdit d'y participer.

Si l'Europe et la zone Euro devenait politique, l'instauration de frontière économique irait de pair, et contre la volonté de nos amis anglais, puisque ce qu'il souhaite par-dessus tout, c'est bénéficier des avantages du marché unique, sans en avoir les inconvénients.

Si la zone euro définissait une politique au moyen d'un gouvernement unique, le paradis fiscal que représente la City perdrait au change.

C’est ma lecture de cette critique.

La revendication de David Cameron est en réalité :

La zone euro doit rester une zone de libre-échange

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