Anders Breivik nie avoir agi par folie

Oui, c'est cohérent.

C'est en rouge dans l'article d'origine, ma foi, beaucoup de choses sont écrites ou mises en exergue pour "attiser", bref...

Comme j'ai déjà dit, je ne c/c pas tout, à chacun d'aller voir. Je ne c/c pas justement tous détails de la tuerie, les émotions des victimes ou les "faits divers" sur des éventuels sympathisants à Breivik.

Comme on se demande, déjà, ce qui est "vraiment vrai" dans ce qui est rapporté, la "sauce autour du poisson", je la laisse où elle est.

http://www.europe1.fr/International/Breivik-je-referai-la-meme-chose-1049867/

15h58 : "Je suis anti-nazi", déclare Breivik. La parole aux juges. Le juge issu de la société civile, Ernst Henning Eielsen fait remarquer les similarités entre les idées de l'extrémiste et le national-socialisme. Précision de Breivik : "Un national-socialiste dit que la Norvège devrait être aux Norvégiens et que tous les immigrés devraient être mis dehors. Je suis plus libéral. Je peux accepter 2%."

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Lundi 15h40. L'audience est terminée.

Le procureur a affirmé que l'interrogatoire de Breivik, qui devait se terminer lundi, se poursuivra car la cour n'a pas eu le temps de poser toutes les questions qu'elle souhaite.

Avant de clôturer cette journée, la commission médico-légale a émis un avis critique sur le dernier rapport psychiatrique qui concluait que Breivik était sain d'esprit. Elle demande un rapport complémentaire qui prenne en compte sa jeunesse.

Si on lit bien tout, il y a des réflexions effectivement qui si elles sont retranscrites exactement comme elles sont dites, sont pour le moins édifiantes, stupéfiantes..

Quant à déterminer qu'il soit malade mentalement...

C'est vrai que c'est intéressant à lire. On perçoit toute sa logique derrière son geste. Ça donne froid dans le dos, mais il suit une ligne directrice claire. Tout ce qu'on retrouve sur le Net s'y trouve: du pessimisme virant en paranoïa à l'appel des armes.

Folie ? Je ne crois pas.

Quel fou ce mec ...

La propagande d’extrême droite peut-elle rendre fou? Ce serait une explication!

Je vais relancer le débat mais bon tans pi... pourquoi préciser d'extrême droite ? Est ce la propagande que tu vises ? l'extrème droite précisément ? Le fait d'aborder des questions violentes ? J'ai du mal à saisir.

Pourtant, du coté de l'extrême gauche, il y a aussi des acteurs violent et forts de discours particulièrement agressifs, ont ils des chances selon toi de parvenir à déclencher la folie aussi ou c'est juste réservé à l'extrème droite ?

Je précise (à nouveau) que je ne défends pas particulièrement l'extrème droite (qu'au contraire je ne manque pas de combattre sur le terrain des idées) mais qu'il est, selon moi, très mal venu de définir ses propres opinions comme juste au point de rendre et d'évoquer la vocation criminelle de celle des autres. Crore en l'extrème droite, en l'extrème gauche, en l'écologie, etc... ne rend pas plus fou que manger des vermicelles.

J'aime beaucoup les gens qui soliloquent sur un type qui a abattu froidement plus de 80 jeunes gens.

Moi j'aurais tendance à penser que la seule analyse que l'on devrait faire sur ce type ce serait de le mettre en taule pour le restant de ses jours. J'espère que c'est qui va arriver.

Pour en revenir à la polémique extrême-droite vs extrême gauche, je ferais ces remarques :

la première est que même si les idées de l'extrême gauche sont souvent excessives, elles sont généralement plus "saines" que celles de l'extrême droite, je veux dire par là, qu'elles ont simplement poussé à l'extrême des idées de la gauche modérée.

Les mouvements d'extrême gauche (ou qualifiées comme telles par ceux qu'ils combattent) ont plus souvent qu'à leur tour combattu des dictatures fascistes

Quand les mouvements d'extrême gauche se cristallisent dans un système, comme le système Stalinien ou le système communiste, les extrêmes se rejoignent, de gauche ou de droite, et utilisent les mêmes méthodes d'oppression.

Ceci dit, on ne peut pas mettre sur un même plan l'extrême gauche et l'extrême droite, car la première est une dérive des idées de la gauche traditionnelle, tandis que la seconde est une idéologie violente et qui a pour but d'asservir une population au profit d'un petit noyau de privilégiés.

Et cet asservissement est imposé par des moyens sanguinaires et d'une violence aveugle (comme dans les dictatures fascistes de la guerre froide au Chili, en Argentine, au Brésil, Uruguay, Paraguay, etc..)

Il en va de même pour les individus ou les groupuscules,: ceux d'extrême gauche me paraissent beaucoup plus humains que les fascistes d'extrême-droite.

Extraits 7ème jour

10h00 : Un internement psychiatrique serait "pire que la mort". Anders Breivik devrait s'employer à contredire les conclusions de la première évaluation psychiatrique qui contient, selon lui, "plus de 200 mensonges". Ce dernier estime en effet qu'un internement psychiatrique serait "pire que la mort".

10h30 : L'audience prend du retard. Les juges sont toujours en train d'auditionner les survivants de l'explosion à la bombe près du siège du gouvernement norvégien l'été dernier.

12h00 : "C'est difficile d'être ici". Après avoir entendu plusieurs témoins des tueries d'Oslo, Anders Breivik a fini par reconnaître : "c'est difficile d'être ici"

12h20 : Brevik demande des excuses au Parti travailliste. Anders Breivik assume la violence de ses actes mais estime que le Parti travailliste est responsable de ses agissements.

12h30 : Breivik accuse les psychiatres d'"inventions". Anders Breivik est entendu par les juges au sujet de sa santé mentale et plus particulièrement sur les précédents rapports psychiatriques dont il a fait l'objet. Certains juges assurent qu'il est fou et donc pénalement irresponsable. Anders Breivik assure lui le contraire.

13h20 : Breivik assure que le rapport d'expertise est à 80% faux. Anders Breivik assure que le premier rapport d'expertise qui le déclare fou est à "80% faux" et que les experts ont perverti la réalité. Il donne notamment pour exemple plusieurs passages du rapport, qui sont, selon lui, complètement erronés. "Par exemple, je n'ai jamais parlé des 'anarcho-marxistes', c'est pourtant écrit en page 103", cite-il. Et il reproche aux experts ne pas avoir reporté "des choses importantes" qu'il leur a confié.

"Par exemple, j'ai dit que j'avais une stratégie de déshumanisation pour inhiber la peur et les émotions. Ils ne l'ont pas reporté" et "j'ai aussi expliqué ma méthode d'in(dé)sensibilisation, mais les experts n'ont pas jugé utile de le reporter non plus", a assuré Anders Breivik.

14h28 : L'avis de Breivik sur la première expertise. "Je pense sincèrement que les deux premiers psychiatres ont conclu que j'étais une personne normale. Mais pour avoir fait ce que j'ai fait, je devais être complètement fou", estime Anders Breivik pour sa défense. Avant d'ajouter : "regardez, Mandela est un terroriste marxiste responsable d'attentats. Il est perçu aujourd’hui comme un grand héros".

14h47 : "Mon destin : la 'maison de fou' ou la prison". Anders Breivik est conscient de ce qui l'attend : "mon destin, c'est l'une des deux : la 'maison de fou' ou la prison". Il ne se dit pas plus préoccupé par l'hôpital psychiatrique plus que ça. "Je pense que les gens peuvent voir que je ne suis pas fou", lance-t-il.

14h50 : Breivik écrira en prison. Anders Breivik explique à la cour qu'il "veut utiliser (son) temps en prison à écrire".

14h57 : "Je me suis préparé mentalement depuis des années". Anders Breivik lance à l'audience : "ne comptez pas sur moi pour me décomposer. Je me suis préparé mentalement depuis des années".

15h12 : "Je ne serai jamais suicidaire". Devant la cour, Anders Breivik assure : "je n'ai jamais été suicidaire et ne le serai jamais".