l'incompréhension

Bonjour Boutetractyxreqs,

S’interroger sur le sens de l’existence est une interrogation millénaire, permanente et continue de toute l’humanité.

Mais ce n'est pas parce que nous nous posons la question, que la vie doit avoir un sens?

La vie n'attend pas nos interrogations et nos réponses respectives pour se manifester.

La vie est tout simplement fascinante,avec toutes ses stratégies d'expansion, de déploiement, de renouvellement, de cycle, de ruse, de violence, d'harmonie, d'ordre en mouvement...

Bref, c'est un mystère incompréhensible,un sujet de curiosité sans fin, que nous aimerions bien comprendre et maitriser,nous les humains.

Puis de faire remarquer que notre vie est indissociable du monde vivant tout court, partageant cette caractéristique commune avec, la vie animale, la vie végétale, la vie microbienne et biologique, sans l'existence desquelles nous ne pourrions survivre.

Rien que cela, justifie le voyage.

Je m'explique à cause des notions de bien et de mal décidées subjectives pour tous, on a des difficultés à s'entendre entre nous donc chacun dans notre coin pour expliquer le sens de tout cela ne fait que tourner en rond en vain, car on reste incompréhensible pour les autres, au point de creuser sa propre tombe et quoi qu'on dise quoi qu'on fasse cela ne reste que des balivernes, car soi seul se comprend.

Y'a un mot pour dire qu'un truc est inexplicable.

Rhoo, punaise, je n'arrive plus à m'en rappeler. Mais je suis sûr que ce mot existe.

Ineffable ?

la vie a le sens qu'on veut bien lui donner!

si tu veux tourner en rond, tu n'as sans doute pas le temps de regarder autour de toi!

par contre, si tu daignes faire attention aux gens et aux choses qui t'entourent, elle prendra sûrement un tout autre sens! :)

Je veux bien donner le sens que je veux donner à la vie mais c'est justement parce que je fais attention aux autres que je me retrouve avec le seul sens qui est de tourner en rond.

On dirais qu'à force d'observer et d'espérer quelque chose des autres, tu es en train de laisser la déception t'entrainer vers la misanthropie. Comme si tu rendais l'autre responsable de ton impression de tourner en rond.

Ineffable ?

Oui, c'est un mot sympas (que je ne connaissais pas d'ailleurs)

Mais oui, la vie n'a pas de sens. La vie n'en est pas moins ce qu'elle est : mystérieuse et probablement ineffable.

On dirais qu'à force d'observer et d'espérer quelque chose des autres, tu es en train de laisser la déception t'entrainer vers la misanthropie. Comme si tu rendais l'autre responsable de ton impression de tourner en rond

C'est réciproque, les autres malgré eux me font tourner en rond mais moi aussi je les fait tourner en rond. En fait je voulais exprimer cela pour éviter la frustration, de cette fatalité principalement ineffable, par l'expression, pour ceux à qui il est possible parfois de penser cela autant pour moi que pour les autres

Pensées d'un mort, ou d'un ensommeillé... ?

Regardes autour de toi, tu vois de la mort ou de la vie ? C'est bien qu'elle gagne encore alors, entre deux tombes.

La vie, la mort ce n'est pas cela qui importe c'est la muselière qu'on essai d'enlever.

On dirais qu'à force d'observer et d'espérer quelque chose des autres, tu es en train de laisser la déception t'entrainer vers la misanthropie. Comme si tu rendais l'autre responsable de ton impression de tourner en rond

C'est réciproque, les autres malgré eux me font tourner en rond mais moi aussi je les fait tourner en rond. En fait je voulais exprimer cela pour éviter la frustration, de cette fatalité principalement ineffable, par l'expression, pour ceux à qui il est possible parfois de penser cela autant pour moi que pour les autres

Ceci dit on a sans doute tous nos petites routines... Pour ma part je répète toujours le même schéma affectif: rencontre, bonne entente, ras le bol de l'un ou de l'autre, séparation, sevrage, bien être et rencontre à nouveau. Mais du coup c'est une boucle plaisante parce que même si c'est toujours la même chose, c'est comme manger: tu manges 2 à 3 fois par jour, mais ce sont des plats différent alors que le schéma est invariablement le même: mettre l'aliment dans la bouche, l'avaler, le digérer et le rendre à dame nature sous son pire aspect. J'avais vu un reportage encore sur un autiste qui posait toujours la même question genre "Est ce que tu viendras me voir demain?" 8 à 10 fois par minutes et pendant des heures... Ce n'est pas qu'il était con, c'est juste qu'il adorait entendre la réponse.

Sans doute alors, comme les enfants sur un manège, prenons plaisir à tourner en rond sur certains domaines et prendre plutôt des routes droites pour d'autres...

Il fut un temps où j'espérais beaucoup d'autrui et où j'allais de déception en déception et puis un jour j'ai découvert qu'il valait mieux être exigeant avec soi même et bienveillant avec autrui que l'inverse.

Tourner en rond tous ensemble c'est plutôt pas mal, mais je parlais plus de tourner en rond comme un animal seul en cage où les notions subjectives de bien et de mal de la vie de chacun représentent les barreaux de la cage. Une cage sans issue pour celui qui y est emprisonné, tourner en rond jusqu'à creuser notre tombe rend l'issue encore moins possible, comme un autisme exacerbé qui nous empêche de communiquer.

Et c'est pourquoi je fais tout de même l'effort d'en parler, même si cela ne reste que des balivernes.

Tourner en rond et attraper quelque chose...

Y'a un mot pour dire qu'un truc est inexplicable.

Rhoo, punaise, je n'arrive plus à m'en rappeler. Mais je suis sûr que ce mot existe.

Je crois que c'est "inexplicable" le mot.

Tourner en rond tous ensemble c'est plutôt pas mal, mais je parlais plus de tourner en rond comme un animal seul en cage où les notions subjectives de bien et de mal de la vie de chacun représentent les barreaux de la cage. Une cage sans issue pour celui qui y est emprisonné, tourner en rond jusqu'à creuser notre tombe rend l'issue encore moins possible, comme un autisme exacerbé qui nous empêche de communiquer.

Et c'est pourquoi je fais tout de même l'effort d'en parler, même si cela ne reste que des balivernes.

Pour ça j'ai la solution mais faut aimer la musique... d'une autre époque diront nous.

non, la vie n'a pas à être un cercle vicieux, un serpent qui se mort la queue. il y a d'autres voies, qui permettent une mort heureuse. une mort qui n'est pas amère.

si nous vivons dans le déboire, c'est parce nous nous somme fait abuser. il faut en sortir. malheureusement, pour des millions d'individus, ce ne sera jamais qu'un rêve caressé. uniquement parce que l'art a admis le mensonge dans ses voies d'expression. .

Ceci dit, c'est un mode de sélection assez pratique: On distinguera alors ceux qui savent différencier l'art de la réalité. On pourra même aller plus loin en regardant qui considère l'art comme ce mensonge de façade qui murmure la vérité aux oreilles de certains.

Nous ne pouvons même pas, nous même, entendre la vérité et rien que dans nos rêves il est nécessaire de transformer nos pensées en images et symboles sinon, nous nous réveillerions tous en hurlant.

Mais Manon n'a pas tord, il y a d'autres voies...

L'art n'a t-il pas toujours été une sorte de mensonge ? En effet, l'expression n'est pas souvent l'objet de l'expression. Reste que la part de vérité et de mensonge est bien souvent dans notre interprétation de l'oeuvre plus que dans l'oeuvre elle-même.

Notre vérité est en nous, la rechercher revient a vouloir arrêter de se mentir.