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Membre, aventurière petit format, 46ans Posté(e)
arwena Membre 8 973 messages
46ans‚ aventurière petit format,
Posté(e)

huh7re.gifje suis plus que dubitative (voire limite consternée) quand à ce questionnaire plus que limité ...

On ne diagnostique pas l'autisme ou des traits autistiques à travers 5 questions!

d'autant plus que certains autres troubles (le TDA par exemple) ont des caractèristiques proches de troubles autistiques!

Bref, ça me parait bien léger et m'est avis que seuls des psy spécialisés sont à même de dire si oui ou non une personne est atteinte d'autisme

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Si tu réagis ainsi arwena, c'est que tu n'as pas compris la démarche que je propose. Ce dont je parle, c'est d'éveiller la curiosité si oui ou non on est autiste, parce que je pense qu'un certain nombre de personnes sont autistes sans le savoir.

La critique est aisée, l'art est difficile.

Relis ce que j'ai écris dans mon premier post : "Si vous répondez Oui à deux de ces questions, peut-être avez-vous une forme d'autisme." Cela n'a rien à voir avec ce que tu imagines : "Si vous répondez Oui à deux de ces questions, c'est que vous êtes certainement autistes".

Bref, tu me prêtes les défauts qui relèvent de ton interprétation erronée de mon sujet.

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  • 2 ans après...
Membre, Posté(e)
QueenCrimson Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonsoir,

le sujet est tout à fait intéressant mais pourrais-je savoir quel est l'intérêt de se faire diagnostiquer ? Est-ce important car je ne vois pas de grand intérêt, tout comme les test de QI ou ce genre de test qui ne sont finalement pas tellement utiles.

Merci

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  • 2 mois après...
Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je ne sais pas si c'est toujours utile de se faire diagnostiquer. Pour certaines personnes, cela les apaise d'avoir un mot pour nommer leur différence.

Il peut aussi y avoir des méthodes connues pour améliorer la vie. Ce serait dommage de s'en priver.

Je ne suis pas fan des médicaments cela dit certaines personnes trouvent cela positif.

Cela peut aussi être utile vis-a-vis de la famille pour leur faire accepter la différence, s'ils n'y arrivent pas facilement. L’inconvénient étant d’être défini par une étiquette, il y a des avantages et des inconvénients.

Je pense que si l'on n'abandonne pas son autonomie, cela peut être une démarche pour apprendre a propos de soi-même.

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Membre, Délinquant du forum, Posté(e)
Badboy_ Membre 3 158 messages
Délinquant du forum,
Posté(e)

J'ai répondu "un peu" à peu près à toutes les questions. Mais je me sens pas autiste pour autant. Je considère un autiste comme quelqu'un de déconnecté de notre monde. Physiquement il est là, mais dans sa tête, il est ailleurs.

Après on peut être différent, avoir à affronter des regards provocateurs, ou méprisant, sans avoir à se sentir inférieur, ou encore se dévaloriser.

Faut s'assumer tel qu'on est. On a chacun nos manières de réagir à chaque situation, nos propres pensées, c'est comme ça. Celui qui n'est pas content, il va se faire foutre, que veux tu de plus ?

La vrai question, c'est "est-ce que toi tu te sens bien, réellement dans ta peau ?", avec ton opinion à toi, pas celles des autres.

Modifié par Badboy_
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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Oui, tout a fait. L'important c'est d'etre bien dans sa peau. Si tu as repondu seulement "un peu", tu n'es probablement pas autiste.

Un autiste n'est pas deconnecte de la realite. Ce qui donne l'impression qu'il n'est pas la, c'est du fait de ne pas montrer qu'il est la par des interactions sociales. Ce qui parait evident pour certains n'est pas evident pour d'autres en ce qui concerne les relations sociales.

Or les autistes souvent souhaitent avoir des interactions avec autrui et etre inclus, comme tout le monde.

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Membre, Délinquant du forum, Posté(e)
Badboy_ Membre 3 158 messages
Délinquant du forum,
Posté(e)

Oui, tout a fait. L'important c'est d'etre bien dans sa peau. Si tu as repondu seulement "un peu", tu n'es probablement pas autiste.

Un autiste n'est pas deconnecte de la realite. Ce qui donne l'impression qu'il n'est pas la, c'est du fait de ne pas montrer qu'il est la par des interactions sociales. Ce qui parait evident pour certains n'est pas evident pour d'autres en ce qui concerne les relations sociales.

Or les autistes souvent souhaitent avoir des interactions avec autrui et etre inclus, comme tout le monde.

J'ai jamais connu réellement d'autistes, donc je peux pas me rendre compte par moi même. Par contre, le terme "autiste" est dévalorisant pour une personne je trouve.

Dis toi qu'on peut être considérer comme normal au sein d'un groupe, et incompris au sein d'un autre. C'est pas le fait d'être différent le réel problème, c'est le fait de reculer devant l'adversité.

Tu vois ce que je veux dire ?

Modifié par Badboy_
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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
J'ai jamais connu réellement d'autistes, donc je peux pas me rendre compte par moi même. Par contre, le terme "autiste" est dévalorisant pour une personne je trouve.
Oui, il arrive que le mot "autiste" soit prononce avec un ton péjoratif. Tout comme le mot "pédé", le mot "juif", le mot "femme", etc. Pas une raison pour nier d'être une femme, d'être un juif ou d'être homosexuel, n'est-ce pas ?

Autiste est un terme qui désigne un ensemble de symptômes particuliers. Je suis triste quand il est utilise de façon dévalorisante, cela sonne comme un message de rejet envoyé aux personnes qui sont autistes, alors que j'aimerais qu'ils soient acceptés.

Dis toi qu'on peut être considérer comme normal au sein d'un groupe, et incompris au sein d'un autre. C'est pas le fait d'être différent le réel problème, c'est le fait de reculer devant l'adversité.

Oui, nous avons besoin d'être accepté tel que nous sommes, et certaines personnes nous donne cette acceptation et d'autres ne la donne pas.

Ne pas reculer devant l'adversité, oui pourquoi pas. Ce qui est important a mon avis est de distinguer les situations qui feront grandir la vie et les situations qui ne le feront pas. Parfois on a besoin de soutien.

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  • 2 ans après...
Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Super topic !
On sent une bonne volonté, l'envie d'arranger les choses; Mais on voit à quel point le sujet est complexe, tant la recherche en science cognitive est lente et en retard, que par les préjugés.

"Suis-je autiste ?"
Une question que certaines personnes autistes se poseront. Parfois avec les bonnes informations, parfois avec des biais, ou avec des préjugés.
Une question que certaines personnes non-autistes se poseront. Parfois avec les bonnes informations, parfois avec des biais, ou avec des préjugés.

 

Le 28/12/2016 à 23:18, Demonax a dit :

Qu’est-ce que le trouble du spectre autistique ?

Le trouble du spectre autistique TSA (anciennement trouble envahissant du développement ou TED) est une condition neuro-développementale qui occasionne des limitations dans 2 sphères du fonctionnement :

  • Les troubles de la communication sociale
  • Et les intérêts restreints avec comportements répétitifs.

La notion de « spectre » signifie que les difficultés affectent chaque personne différemment selon un niveau de sévérité qui lui est propre. L’autisme est une condition qui ne se « guérit » pas. Toutefois, les impacts des symptômes peuvent être diminués par le biais d’interventions ciblées offertes en bas âge alors que le cerveau est encore en développement et plus réceptif au changement, d’où l’importance d’une identification précoce. (source: ici)

Il existe une très forte hétérogénéité inter-individuelle, tant génotypique que phénotypique (Conclusion d'études: constantino & Charman en 2016, Focquart & Vanneste en 2015; Esapen & Clarke en 2014).
Cela veut dire, que les humains atteints du trouble du spectre autistique sont très différents les uns des autres. Il serait donc maladroit (ou du moins, délicats, voir difficile) d'essayer de les généraliser à un seul stéréotype.
[...]

 

Cette question est légitime pour toutes les personnes ayant (et/ou ayant des enfants avec) des relations sociale atypique, voir difficile ou un ressentie différent de la norme. Mais attention aux biais !

  • Les biais cognitifs !
    Tout le monde n'est pas "un peu autiste".
    Le 30/12/2016 à 00:09, Demonax a dit :

    Je n'ai pas trouvé meilleur réponse, dans tous l'univers -rien que ça-:

     

    Et se poser la question ne doit pas être synonyme de malaise.
    L'autisme n'est pas et ne doit pas être synonyme de déficience mental ou encore de schizophrénie (et autres valeur péjoratif ou erroné) !
    Qui plus ai, les personnes autistes peuvent aussi s'épanouir dans la vie, avec ou sans masque social et ne jamais avoir le besoin de s'identifier "autiste", surtout si la recherche est en retard et qu'il y a une culture stigmatisante.
    Le 13/01/2017 à 04:53, Demonax a dit :

    Encore aujourd'hui, malheureusement: 1 Français sur 3 s'imagine que l'autisme est un trouble psychologique et 1 médecin sur 4 s'imagine que c'est une psychose ! (chiffre d'ici)

  • Les biais en épidémiologie !
    Dans la recherche, on peut voir par exemple des biais de sélections, tel que:
    Plus la population stigmatisera les personnes autistes, et plus les personnes autistes se cacheront dans la masse !
    Plus les personnes autistes se cacheront, et plus la recherche aura du mal à définir l'autisme.
    Et plus les sciences cognitives auront du mal à définir l'autisme correctement, et plus il y aura des erreurs de jugement.
    Plus d'erreurs de jugement = plus de stigmatisation.
    C'est un cercle vicieux.
    Le 28/12/2016 à 23:18, Demonax a dit :

    Et il continue d'y avoir une représentation sociale biaisée !

    L'étude d'Hodge en 2005 et de Dadesan en 2005 aussi, nous permet de savoir que l'autisme est une source de stigmatisation !
    Les médias et la culture populaire véhiculent une image stéréotypée (étude de Draaisma en 2009 et 2014).
    Globalement, les représentations sociales sont tintées d'une vision clinique, pathologique et négative de ces conditions (source: Julie Dachez)

    Et le site www.vaincrelautisme.org confirme cette idée de mauvais jugement populaire :

    • 37 % des Français pensent, à tort, que l’autisme est un trouble psychologique (étude Opinion Way, 2012)
    • 61 % des Français estiment qu’il y a environ 50 000 personnes touchées par l’autisme en France… au lieu de 650 000 !

    [...]

Les questions posés dans ce sondage sont loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin d'être pertinente ou suffisante (et parfois sont maladroite*). Mais on y voit là, le moyen d'encouragé les gens à se poser des questions, à s'assumer, à s'instruire et à combattre les préjugés.
Donc bravo !
:bo:

*: Les personnes autistes peuvent regarder dans les yeux, ce n'est pas obligatoirement une "difficulté".
La difficulté principale en rapport à cela, c'est de comprendre le comportement "normal" à avoir, lorsqu'on regarde une personne dans les yeux. Certaines personnes autistes vous regarderont avec insistance, sans comprendre la gêne. D'autres seront excessivement gêné, car dit-on: "les yeux seront le reflet de l'âme", et ils se laisseront submerger par leur sensibilité !
Les personnes autistes peuvent avoir des réactions très rapides. La lenteur, vient souvent du fait que les personnes autistes qui se cachent dans la masse (ou pas) sont obligées d'analyser une situation, avant d'y interagir, afin de comprendre ce qui est "normal" et de le reproduire par mimétisme.
Quant à l'humour, ça n'a aucun rapport. Les personnes autistes auront une tendance naturelle à prendre les mots au premier degré, mais pour la plus part d'entre eux, comme tout le monde: ils apprennent à "déceler" l'ironie.

Les troubles de la communication sociale, ça ne veux pas dire "ne pas comprendre", mais "agir différemment".
Imaginez-vous qu'il existe des humains pour qui "respirer" n'est pas un réflexe naturel, mais un effort conscient ! Et bien ici, c'est le même principe avec la "communication sociale". Certaines personnes autistes n'y arrive pas sans l'aide d'autrui, et d'autres y arrivent (sans jamais que l'effort soit reconnu).

Le sujet est complexe, et je suis loin d'être le meilleur pour en parler, mais je fais déjà l'effort de combattre tous ces préjugés sur l'autisme, en essayant de faire attention aux biais !

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Membre, Forumeur discret, 61ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 7 699 messages
61ans‚ Forumeur discret,
Posté(e)

Une petite question s'impose maintenant,le déterrage de topic serait-il la spécialité des autistes ?

 

Rhoooo...Je déconne,Demonax ;)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 11 minutes, Foraveur a dit :

.....donc si on met le résultat du test personne en discutera.....dommage.....

Je ne comprends pas là où tu veux en venir !
De quel test parles-tu ?

  • L'aspie-Quiz ?
    Si oui, ce test est loin d'être pertinent, il ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes.
  • Le sondage proposé dans ce topic ?
    Si oui, il est très loin d'être pertinent, il faut plus le voir comme un indicateur maladroit pour pousser les gens à s'instruire sur le sujet (pour eux, ou autrui).
  • Un test proposé par un professionnel ?
    Si oui, lequel ? Car tous les professionnels, ne se valent pas.

Et discuter: Oui ! Mais sur quoi et pourquoi ? ;)

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Membre, Délinquant du forum, Posté(e)
Badboy_ Membre 3 158 messages
Délinquant du forum,
Posté(e)

Pour moi, ça ne veut rien dire "autiste"... De nos jours, on voudrait mettre une étiquette sur tout. Je me suis souvent senti différent oui, j'ai du mal à comprendre l'humour ou l'ironie, maintenant, j'ai toujours assumé d'être comme ça.

J'ai eu quelques doutes, ya des questions que j'ai fait part au forum. Mais finalement, je me rends compte que ça sert à rien. Ce n'est pas la différence le problème, c'est la peur du regard des autres, ce qui n'est pas pareil.

Les gens sont comme ils sont. Alors autant je suis d'accord qu'on vit en société, donc qu'on est obligé de cohabiter avec d'autres gens, autant je suis plus malsain les gens qui cherchent à faire comme tout le monde, en dépit de leurs propres personnalités. Ce sont les gens qui se complaisent dans l'hypocrisie et qui visiblement, aiment s'entourer d'hypocrites.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

"Autiste", ça ne veut rien dire, pour toi ?
Et bien tant qu'à faire, enlève la définition des mots pédophile, maladroit, insomniaque, hypersensible, etc. Après tout ce ne sont que des mots à qui on a mis une étiquette par effet de mode ! [Je viens de démontrer par l'absurde, que ton raisonnement est illogique]


Pourquoi crois-tu que les autres puissent mal te voir ? C'est la peur du regard des autres !
-> Parce qu'ils peuvent te méjuger !
1 Français sur 3 s'imagine que l'autisme est un trouble psychologique et 1 médecin sur 4 s'imagine que c'est une psychose ! (chiffre d'ici )

Pourquoi crois-tu que certaines personnes puissent te méjuger ?
-> Parce qu'ils ne te comprennent pas !
L'étude d'Hodge en 2005 et de Dadesan en 2005 aussi, nous permet de savoir que l'autisme est une source de stigmatisation.
Les médias et la culture populaire véhiculent une image stéréotypée (étude de Draaisma en 2009 et 2014).

Les mots sont là pour nous aider à nous comprendre les uns, des autres !


Parce qu'il y a une différence entre être une personne de petite taille, être asthmatique, être flemmard, être handicapé physique, être inattentif ! Il serait très mal venu d'amalgamer toutes ces personnes, parce qu'elles ne courent pas vite, comme quelqu'un de "normal".

Parce qu'il y a une différence entre une personne psychopathe, être mal-polis, être schizophrène, être autiste, être handicapé mental ! Il serait très mal venu d'amalgamer toutes ces personnes, parce qu'elles n'ont pas de relation sociale, comme quelqu'un de "normal".

Tu te fiche peut-être de reconnaitre des étiquette. Elle n'en restera pas moins utiles pour aider les gens à se comprendre, et à se différencier de d'autres personnes.


Tu l'as dit: le problème des personnes autistes, ce n'est pas leur différence, c'est le fait que le public les exclut et les stigmatise à cause de leur différence incomprise. Mais pour aider les gens à comprendre leurs erreurs, il faut employé des mots, et parfois des "étiquettes". Et si les étiquettes sont mauvaises, il faut les corrigé, il ne faut pas en avoir peur ;)
 

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Membre, Délinquant du forum, Posté(e)
Badboy_ Membre 3 158 messages
Délinquant du forum,
Posté(e)
il y a une heure, Demonax a dit :

"Autiste", ça ne veut rien dire, pour toi ?
Et bien tant qu'à faire, enlève la définition des mots pédophile, maladroit, insomniaque, hypersensible, etc. Après tout ce ne sont que des mots à qui on a mis une étiquette par effet de mode ! [Je viens de démontrer par l'absurde, que ton raisonnement est illogique]

Non tu viens surtout de démontrer que tu mélanges tout... Déjà comparer la pédophilie à la maladresse ou à l'insomnie... c'est bizarre en plus d'être malsain.

Citation


Pourquoi crois-tu que les autres puissent mal te voir ? C'est la peur du regard des autres !
-> Parce qu'ils peuvent te méjuger !
1 Français sur 3 s'imagine que l'autisme est un trouble psychologique et 1 médecin sur 4 s'imagine que c'est une psychose ! (chiffre d'ici )

Pourquoi crois-tu que certaines personnes puissent te méjuger ?
-> Parce qu'ils ne te comprennent pas !
L'étude d'Hodge en 2005 et de Dadesan en 2005 aussi, nous permet de savoir que l'autisme est une source de stigmatisation.
Les médias et la culture populaire véhiculent une image stéréotypée (étude de Draaisma en 2009 et 2014).

Bah c'est ce que je dis... Ce n'est pas la différence le problème, donc l'autisme, mais bien le regard des autres. Mais nul besoin d'être soit disant autiste pour ça, on est tous soumis aux jugements des autres.

Citation

Les mots sont là pour nous aider à nous comprendre les uns, des autres !


Parce qu'il y a une différence entre être une personne de petite taille, être asthmatique, être flemmard, être handicapé physique, être inattentif ! Il serait très mal venu d'amalgamer toutes ces personnes, parce qu'elles ne courent pas vite, comme quelqu'un de "normal".

Parce qu'il y a une différence entre une personne psychopathe, être mal-polis, être schizophrène, être autiste, être handicapé mental ! Il serait très mal venu d'amalgamer toutes ces personnes, parce qu'elles n'ont pas de relation sociale, comme quelqu'un de "normal".

Tu te fiche peut-être de reconnaitre des étiquette. Elle n'en restera pas moins utiles pour aider les gens à se comprendre, et à se différencier de d'autres personnes.

On a tous des défauts. Il n'existe pas de personnes parfaites, tant sur le plan physique, que mental. Chacun aura sa propre croix, ses propres capacités, ses propres défauts.

Un asthmatique aura peut être plus de difficultés dans les disciplines sportives, maintenant des asthmatiques, sportifs de haut niveau ça existe. Des gens qui surmontent leurs handicaps, ça existe, les gens qui ont la flemme, qui néanmoins se bouge le cul, ça existe aussi.

Pareil, si on va par là, des gens qui parviennent à contrôler leurs pulsions, ou qui gèrent leurs troubles psychiatriques, ça existe aussi, et qui arrivent à avoir des relations sociales, comme les autres.

En gros, les étiquettes, non seulement, elles n'existent pas, c'est l'homme qui les crée, tout n'est pas qu'étiquette, mais en plus, elles ne servent à rien. Une personne qui est psychopathe, dire qu'elle est psychopathe, ou mettre un nom sur son mal, bah ça ne résout rien, et ça ne dit pas ce par quoi il est passé pour devenir psychopathe, ou si il est simplement né comme ça, et tous les psychopathes ne se ressemblent pas, je suis désolé. C'est du cas par cas... Ca ne sert à rien de vouloir mettre une étiquette à chaque mot, et ce n'est pas pour ça que ça implique qu'on ne reconnait pas la difficulté ou la souffrance, ça permet simplement de moins banaliser la chose et de ne pas mettre tout le monde dans le même panier.

Les étiquettes n'aident pas les gens, ça ne fait que les enfoncer. Dis à une personne souffrant d'un trouble psychiatrique "tu es un psychopathe", je suis désolé, tu ne l'aides pas.... Tu ne fais que souligner à quel point elle est différente, comme si elle n'en était pas déjà consciente.

Citation

Tu l'as dit: le problème des personnes autistes, ce n'est pas leur différence, c'est le fait que le public les exclut et les stigmatise à cause de leur différence incomprise. Mais pour aider les gens à comprendre leurs erreurs, il faut employé des mots, et parfois des "étiquettes". Et si les étiquettes sont mauvaises, il faut les corrigé, il ne faut pas en avoir peur ;)
 

Mais je ne dis pas que ce n'est pas un problème ou que je ne reconnais pas les difficultés que peuvent engendrer certaines différences. Mais mettre une étiquette, c'est futile, je suis désolé. On se fiche des gens, si on voit la chose sous un bon angle, on peut considérer que quand on est différent, on dispose d'un radar anti-con...

Ca peut être difficile le sentiment de rejet... Mais ça permet de voir les gens tel qu'ils sont réellement. Sans leurs masques d'hypocrite. Tout le monde ne jugera pas, tout le monde n'aura pas le même degré de tolérance.

Je ne dis pas non plus qu'il faut se complaire dans ses difficultés, non, il faut les prendre à bras le corps, reconnaitre déjà qu'on en a, se forger un mental d'acier, et trouver les solutions pour les combattre ou comment vivre avec...

Pleurnicher sur son sort, ça ne résoudra rien, et ça ne fera pas avancer les choses. Ca ne fera que changer le mépris des gens par de la pitié, ce qui est pire à mes yeux.

Modifié par Badboy_
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Invité
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Invité
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Posté(e)
Il y a 2 heures, Badboy_ a dit :

Non tu viens surtout de démontrer que tu mélanges tout... Déjà comparer la pédophilie à la maladresse ou à l'insomnie... c'est bizarre en plus d'être malsain.

Pourquoi tu mens ?
Je n'ai jamais comparer la pédophilie à la maladresse, ni à l'insomnie.
J'ai énuméré une suite de mots, qui d'après ta logique, ne devrait pas avoir de sens, puisque c'est un effet de mode que d'étiqueter les gens. Je te cite:

  • Il y a 5 heures, Badboy_ a dit :

    Pour moi, ça ne veut rien dire [...] De nos jours, on voudrait mettre une étiquette sur tout.

Sait-tu vraiment, ce qu'est une comparaison ?
C'est une figure de style qui établit un rapprochement entre deux termes (le comparé et le comparant), à partir d’un élément qui leur est commun. Trois éléments sont nécessaires dans l’énoncé: le comparé, l’outil (ou terme) de comparaison et le comparant.
Dans mon texte, je n'emploie aucun outil de comparaison, et il n'y a pas de comparant !

Comme je l'explique entre parenthèses, j'ai utilisé le raisonnement par l'absurde avec d'autres éléments, pour démontrer que ton argument est invalide.


 

Il y a 2 heures, Badboy_ a dit :

En gros, les étiquettes, non seulement, elles n'existent pas, c'est l'homme qui les crée, tout n'est pas qu'étiquette, mais en plus, elles ne servent à rien. Une personne qui est psychopathe, dire qu'elle est psychopathe, ou mettre un nom sur son mal, bah ça ne résout rien, [...] je suis désolé. C'est du cas par cas... Ca ne sert à rien de vouloir mettre une étiquette à chaque mot, [...]

Comme je l'ai déjà démontré, les étiquettes permettent de différencier, afin de mieux comprendre les sujets étiquetés.
Cela n'empêche pas un mauvais étiquetages, une mauvaise définition, ou de mauvaise intention !
C'est pourquoi, il faut continuer de faire attention, à la façon dont on le fait, ce que cela veux dire avec précision et dans quels buts.

Par exemple, je suis ravi de savoir que mon sang est étiqueté (groupe sanguin), cela permettra d'éviter un problème, le jour où j'aurais besoin d'une transfusion !
L’étiquetage n'est pas une mode, ni un mal. Mais je peux comprendre que cela puisse effrayer les gens qui n'y sont pas apte, ou habituer.

Si je reprend ton exemple avec le psychopathe, comme tu le dis si bien: "c'est du cas par cas" ! Donc, il est incongru de prétendre que l’étiquetage ne sert à rien, en général. Pour certaines personnes ce n'est pas utile, et pour d'autres c'est utiles !

Dans notre cas (ce topic), l'étiquette "autisme" peut aider certains parents, certains voisins, certains adultes, certains amis, certains membre de la famille, certains professionnel, certains enseignant, (etc) à comprendre le fonctionnement différent. "Comprendre", pour éviter les préjugés, ou les méjugés.

  • Le 27/01/2017 à 16:42, Demonax a dit :

    Le trouble du spectre autistique TSA (anciennement trouble envahissant du développement ou TED) est une condition neuro-développementale qui occasionne des limitations dans 2 sphères du fonctionnement :

    • Les troubles de la communication sociale
    • Et les intérêts restreints avec comportements répétitifs.

Si un humain est limité dans ces deux sphères, de façon plus ou moins évidente. Grâce à cette étiquette, on comprendra que ce n'est pas à cause d'un manque d'effort, d'un manque de bonne volonté, d'un manque de politesse, ou d'une déficience mentale. Mais bien à cause d'un comportement différent.
Les mots et leurs définitions sont là pour nous aider à comprendre notre environnement, afin de mieux y vivre.


 

Il y a 2 heures, Badboy_ a dit :

Les étiquettes n'aident pas les gens, ça ne fait que les enfoncer. Dis à une personne souffrant d'un trouble psychiatrique "tu es un psychopathe", je suis désolé, tu ne l'aides pas.... Tu ne fais que souligner à quel point elle est différente, comme si elle n'en était pas déjà consciente.

L'étiquette qui n'est qu'un outil, ne fait pas de jugement morale; mais l'individu si !
Il ne faut pas mélanger l'outil et l'intention de celui qui s'en sert !
Quant à ton exemple:

"c'est du cas par cas" !!!

Moi aussi je peux te donner des exemples très précis qui te contrediront !
_ Dis à une personne souffrant d'un trouble de l'apprentissage (tel que la dyscalculie) "tu es dyscalculique", je suis désolé ça l'aidera grandement à faire la différence entre "l'incapacité" et "la déficience mentale".
_ Dis aux proches d'une personne autistes discret qui s'ignore ou se nie: "votre contacte est une personne autistes", je suis désolé ça les aidera grandement à faire la différence entre "l'incapacité" et "l'incorrection relationnel".

Nous vivons en groupe, il y a des codes sociaux à respecter pour garder un semblant de paix entre les individus. Et le méjugement est un véritable fléau. Donc mettre des définitions aux mots, des étiquettes aux gens, c'est utile, c'est avant tout pour mieux nous comprendre et mieux nous respecter. Malheureusement, cela n'empêchera pas quelques cons d'abuser des étiquettes, ou de s'en servir avec de mauvaise intentions :(

  • Citation

    Entre
    Ce que je pense
    Ce que je veux dire
    Ce que je crois dire
    Ce que je dis
    Ce que vous avez envie d'entendre
    Ce que vous croyez entendre
    Ce que vous entendez
    Ce que vous avez envie de comprendre
    Ce que vous croyez comprendre
    Ce que vous comprenez
    Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
    Mais essayons quand même...

    - Bernard Werber -

     



 

Il y a 2 heures, Badboy_ a dit :

Mais je ne dis pas que ce n'est pas un problème ou que je ne reconnais pas les difficultés que peuvent engendrer certaines différences. Mais mettre une étiquette, c'est futile, je suis désolé. On se fiche des gens, si on voit la chose sous un bon angle, on peut considérer que quand on est différent, on dispose d'un radar anti-con...

Ce bon angle est subjectif, il n'est pas obligatoire et son absence fait parfois beaucoup de mal. C'est pourquoi il faut employer les étiquettes, pour pouvoir se défendre.

Croire que "parce qu'on est différent, c'est disposé d'un radar anti-con [...]" est une croyance, pas une réalité. C'est un mécanisme psychologique qui essaye de justifier la "différence", afin de protéger l'ego de stigmatisation.
Nous sommes tous le con d'un autre. Et d'une certaine manière nous sommes tous différents (code génétique + caractère + influence environnemental).

Tu crois ne pas avoir besoin de cette étiquette, c'est ton choix et tant qu'il ne te fait pas de mal (ni à autrui), il est respectable. Mais tout le monde n'est pas obligatoirement du même avis.
Et ce n'est pas parce que tu n'y vois pas d'intérêt, qu'il faut arrêter de donner des étiquettes, ou d'essayer de définir le mieux possible l'autisme et de partager l'information ! L'intérêt existe et se respecte ou se combat, à partir du moment où une personne le voit ;)

L'autisme est une source de stigmatisation, l'autisme est méjuger par 1/4 de la population française, seulement 20% des enfants reconnus "autistes" sont scolarisé en France, les adultes autistes discret se cachent et fuient la stigmatisation, des personnes peuvent souffrir de cette "différence" mais surtout de cette "incompréhension". Donc oui, en général, l’étiquetage "autiste" est utile ! Nous devons détruire ces préjugés qui nuisent à beaucoup de personne (Statistiquement, ils ne représentante que grossomodo 1% de la population, mais ça fait toujours 650 000 personnes !)


 

Il y a 2 heures, Badboy_ a dit :

Pleurnicher sur son sort, ça ne résoudra rien, et ça ne fera pas avancer les choses. Ca ne fera que changer le mépris des gens par de la pitié, ce qui est pire à mes yeux.

Tout le monde n'a pas la force de caractère dont tu parles !
Tout le monde n'est pas apte à avoir la force de caractère dont tu parles !
Admettre la faiblesse humaine, ce n'est pas la regarder de haut. Il n'y a pas que le mépris, ou la pitié...émotion .jpg !






En ce qui concerne le reste, je suis plus ou moins d'accord. :happy:
Juste une chose: Évite de digresser, tu as à plusieurs reprises fait des remarques malvenues !

  • Il y a 2 heures, Badboy_ a dit :

    On a tous des défauts. Il n'existe pas de personnes parfaites, tant sur le plan physique, que mental. Chacun aura sa propre croix, ses propres capacités, ses propres défauts.

    Je n'ai pas dit le contraire.
  • Il y a 2 heures, Badboy_ a dit :

    Un asthmatique aura peut être plus de difficultés dans les disciplines sportives, maintenant des asthmatiques, sportifs de haut niveau ça existe. Des gens qui surmontent leurs handicaps, ça existe, les gens qui ont la flemme, qui néanmoins se bouge le cul, ça existe aussi.

    Pareil, si on va par là, des gens qui parviennent à contrôler leurs pulsions, ou qui gèrent leurs troubles psychiatriques, ça existe aussi, et qui arrivent à avoir des relations sociales, comme les autres.

    Je n'ai pas dit le contraire.
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Badboy_ Membre 3 158 messages
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Le 28/01/2017 à 23:34, Demonax a dit :

Pourquoi tu mens ?
Je n'ai jamais comparer la pédophilie à la maladresse, ni à l'insomnie.
J'ai énuméré une suite de mots, qui d'après ta logique, ne devrait pas avoir de sens, puisque c'est un effet de mode que d'étiqueter les gens. Je te cite:

Si...

"Autiste", ça ne veut rien dire, pour toi ?
Et bien tant qu'à faire, enlève la définition des mots pédophile, maladroit, insomniaque, hypersensible, etc. Après tout ce ne sont que des mots à qui on a mis une étiquette par effet de mode ! [Je viens de démontrer par l'absurde, que ton raisonnement est illogique]

Ce sont tes propres propos ! Ce n'a jamais été ma logique de comparer ! J'ai juste dit que mettre une étiquette à tous les maux ne solutionnaient rien. Maintenant, oui on peut ranger par catégorie, mais étiqueter schizo, parano, psychopathe, bah ça n'aide en rien.

Quitte à comparer, autant comparer des symptômes similaires ! Parano, schizo, la différence est très subjective tu avoueras, à moins d'être spécialisé en psychiatrie. Mais traiter quelqu'un de schizo n'est pas fait pour l'aider je suis désolé.

Citation
  • sait-tu vraiment, ce qu'est une comparaison ?

C'est une figure de style qui établit un rapprochement entre deux termes (le comparé et le comparant), à partir d’un élément qui leur est commun. Trois éléments sont nécessaires dans l’énoncé: le comparé, l’outil (ou terme) de comparaison et le comparant.
Dans mon texte, je n'emploie aucun outil de comparaison, et il n'y a pas de comparant !

Comme je l'explique entre parenthèses, j'ai utilisé le raisonnement par l'absurde avec d'autres éléments, pour démontrer que ton argument est invalide.

 

Oui mais raisonnement par l'absurde qui n'a pas lieu d'être et qui fausse ton raisonnement du coup... Et tu ne fais que démontrer justement que ton raisonnement ne tient pas, ce qui valide mes arguments ^^

 

Citation

Comme je l'ai déjà démontré, les étiquettes permettent de différencier, afin de mieux comprendre les sujets étiquetés.
Cela n'empêche pas un mauvais étiquetages, une mauvaise définition, ou de mauvaise intention !
C'est pourquoi, il faut continuer de faire attention, à la façon dont on le fait, ce que cela veux dire avec précision et dans quels buts.

 

Non mais... Il y a une différence entre ne pas mettre des étiquettes à tout va, et ranger les maux par catégorie, c'est complètement différent. Tu ne vas pas traiter une insomnie comme tu vas traiter un défaut de motricité (maladresse), au moins tu vois par rapport au symptôme.

Maintenant, si tu sors du contexte médical, et que tu reviens au contexte social, quand on te traite de maladroit, de fainéant, ou autres, on met bien des étiquettes à tout. Ces mêmes étiquettes utilisés médicalement utilisée à tort et à travers, et ce n'est qu'une des conséquences.

C'est aussi une manière de fataliser les choses. Genre je peux pas ranger une assiette sans la faire tomber, ou je peux pas travailler, bon bah je suis maladroit, puis c'est tout. Je n'arrive pas à m'intégrer socialement, je suis "schizo", je n'arrive pas à avoir la moyenne en classe "je suis nul", on peut tout normaliser comme ça.

Bah peut être que si on arrêtait de mettre des étiquettes à tout va, on fataliserait moins les choses, on mettrait peut être plus de claques, et on avancerait sans doute un peu mieux. Le manque de volonté ça peut être le facteur commun aussi et ça explique davantage de choses à mon sens que les étiquettes. On a tendance à s'en remettre à des spécialistes pour tout et n'importe quoi maintenant.

Je ne dis pas que le problème ne peut pas être sérieux, mais faut parfois s'admettre que les soucis peuvent venir de soi même.

Citation

Par exemple, je suis ravi de savoir que mon sang est étiqueté (groupe sanguin), cela permettra d'éviter un problème, le jour où j'aurais besoin d'une transfusion !

 

Non mais... On parle d'étiquette abstraite !

 

Citation


L’étiquetage n'est pas une mode, ni un mal. Mais je peux comprendre que cela puisse effrayer les gens qui n'y sont pas apte, ou habituer.

Bah.... Un petit peu quand même. Mais surtout, ça développe des buisness ! Les psy, ils pensent à toi quand ils barbottent dans leurs piscines :D

Non mais sérieusement, c'est voulu aussi ! Plus on étiquette les maux, plus on banalise, plus on banalise, plus on lance une mode, plus on persuade les gens qu'ils ont des maux, étiquettes, specialistes...

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Citation

Si je reprend ton exemple avec le psychopathe, comme tu le dis si bien: "c'est du cas par cas" ! Donc, il est incongru de prétendre que l’étiquetage ne sert à rien, en général. Pour certaines personnes ce n'est pas utile, et pour d'autres c'est utiles !

Au contraire... :mef2: Si tu prends au cas par cas, si tu enlèves l'étiquette "psychopathe", tu te fies plus aux symptômes, qui sont sans doute différents d'un psychopathe à un autre, comme d'un schizo à un autre. L'étiquette "schizo", ça ne définit pas son mal !

Pareil quand tu qualifies quelqu'un de "manico-dépressif", bah c'est bien :) nan sérieux ! Et puis ? Bah ça fait une belle jambe non ? Il en faut 2 pour marcher :D

Non sérieusement, "maniaco dépressif", on s'en fout, ça ne dit pas ce qu'il a, ni pourquoi il est comme ça, par quoi il est passé pour en arriver là...

L'étiquette ne définira pas le traitement adapté... parce que si il suffit de prescrire des anti dépresseurs, bah dans ce cas là, je peux faire psy aussi...

Citation

Dans notre cas (ce topic), l'étiquette "autisme" peut aider certains parents, certains voisins, certains adultes, certains amis, certains membre de la famille, certains professionnel, certains enseignant, (etc) à comprendre le fonctionnement différent. "Comprendre", pour éviter les préjugés, ou les méjugés.

Justement, l'autisme est l'exemple même d'une étiquette qui ne sert à rien. On ne connait rien à cet handicap, à ce jour, on n'explique pas ce qu'est l'autiste concrètement, ni ce qui fait qu'on devient comme ça. Donc on ne connait aucun traitement.

Apparemment c'est complexe.

Citation
  •  

Si un humain est limité dans ces deux sphères, de façon plus ou moins évidente. Grâce à cette étiquette, on comprendra que ce n'est pas à cause d'un manque d'effort, d'un manque de bonne volonté, d'un manque de politesse, ou d'une déficience mentale. Mais bien à cause d'un comportement différent.
Les mots et leurs définitions sont là pour nous aider à comprendre notre environnement, afin de mieux y vivre.

 

Je ne vois pas en quoi ça aide mais bon :)

 

Citation




 

L'étiquette qui n'est qu'un outil, ne fait pas de jugement morale; mais l'individu si !
Il ne faut pas mélanger l'outil et l'intention de celui qui s'en sert !
Quant à ton exemple:

"c'est du cas par cas" !!!

Moi aussi je peux te donner des exemples très précis qui te contrediront !
_ Dis à une personne souffrant d'un trouble de l'apprentissage (tel que la dyscalculie) "tu es dyscalculique", je suis désolé ça l'aidera grandement à faire la différence entre "l'incapacité" et "la déficience mentale".
_ Dis aux proches d'une personne autistes discret qui s'ignore ou se nie: "votre contacte est une personne autistes", je suis désolé ça les aidera grandement à faire la différence entre "l'incapacité" et "l'incorrection relationnel".

Bah tu les juges je suis désolé ! A mes yeux, tu ne les aides pas du tout. Explique moi la différence entre "incapacité" et "déficience mentale" ? La personne ne sera pas plus avancée, tu l'auras jugé, et tu n'auras fait que confirmer qu'elle n'a plus qu'à se mettre une balle.

Je suis désolé, toi tu le penses à bien, mais faudrait que tu réalises que mettre des étiquettes peut blesser... Condamner quelqu'un dans son étiquette, c'est presque l'inciter au suicide. Combien accepteraient de vivre condamner ?

Enfin tout dépend du mal ou de l'handicap évidemment. Mais je trouves ça ultra blessant. Je préfère me faire traiter de connard que de dyscalculique... Ce qui sous entend que tu le traite de mongolien...

Citation

Tu crois ne pas avoir besoin de cette étiquette, c'est ton choix et tant qu'il ne te fait pas de mal (ni à autrui), il est respectable. Mais tout le monde n'est pas obligatoirement du même avis.

Bah j'en suis conscient, mais je tiens encore une fois à nuancer entre trier les maux par symptômes, et leurs donner des étiquettes. On en a besoin de quelques unes, mais pas 36000, c'est l'idée en fait, par une par symptôme.

Parfois ça m'arrive d'avoir des baisses de régimes, d'avoir des idées noires, ça ne fait pas de moi un maniaco dépressif, ça m'arrive d'avoir la rage, d'avoir des envies de meurtres, ce qui ne fait pas de moi un psychopathe, ça m'arrive de faire tomber des assiettes, ça ne fait pas de moi un maladroit, etc.

Citation

L'autisme est une source de stigmatisation, l'autisme est méjuger par 1/4 de la population française, seulement 20% des enfants reconnus "autistes" sont scolarisé en France, les adultes autistes discret se cachent et fuient la stigmatisation, des personnes peuvent souffrir de cette "différence" mais surtout de cette "incompréhension". Donc oui, en général, l’étiquetage "autiste" est utile ! Nous devons détruire ces préjugés qui nuisent à beaucoup de personne (Statistiquement, ils ne représentante que grossomodo 1% de la population, mais ça fait toujours 650 000 personnes !)

Oui toi apparemment, l'autisme c'est surtout par rapport à ça que tu parles. Mais non je suis désolé, tu auras beau me le répéter 10 000x, ça ne rendra pas la chose plus crédible à mes yeux.

Autiste, ça ne veut rien dire, je suis désolé. En soi, ça ne veut rien dire. On peut présenter les symptômes sans forcément être autiste. On peut avoir des soucis moteurs, des troubles du langage, être lent d'esprit, ou simplement être un peu dans son monde, sans forcément être autiste.

C'est justement parce qu'on étiquette que ça favorise la stigmatisation...

Citation

Tout le monde n'a pas la force de caractère dont tu parles !
Tout le monde n'est pas apte à avoir la force de caractère dont tu parles !
Admettre la faiblesse humaine, ce n'est pas la regarder de haut. Il n'y a pas que le mépris, ou la pitié...émotion .jpg !

Mais ça n'appartient qu'à soi... La force de caractère, elle n'est pas innée. Ou on accepte la fatalité, et on fait avec, où on ne l'accepte pas, et on envoie les gens se faire foutre.

Je sais pas si tu as lu mon sujet, j'ai longtemps été bègue. Un trouble du langage peut s'apparenter à une forme d'autisme, puisque ça rentre dans la définition. Et d'ailleurs on me l'avait suggéré, entre ça et trouble psychiatrique (eh oui puisque les schizo présentent des troubles du langage aussi), ce qui a entrainé de faux diagnostique, de faux traitement, de mon mal n'avançait pas.

J'ai progressé le jour où j'ai commencé à me le prendre en main moi même et le jour où j'ai arrêté d'écouter les autres. Dis toi qu'à cause des étiquettes, j'aurai fait 6 tentatives de suicide... Et pourtant on reconnait ma force de caractère. Donc rends toi toi compte à quel point tu blesses les gens.

Beaucoup de gens comme toi pensaient sincèrement m'aider. Sauf que concrètement, ça n'a fait que renforcer mon sentiment de culpabilité, j'avais honte de begayer, et je pouvais rien y faire. Comment veux tu que je ne sois pas incité à en finir ? Entre la pendaison, et la fois où je me suis mis un fusil sous le menton, j'ai appuyé sur la détente, si mon père n'avait pas dévié l'arme in extremis je serai mort à l'heure actuelle.

Ce n'est que mon témoignage, mais ça montre à quel point les étiquettes sont destructrices.

 

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Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Ce n'a jamais été ma logique de comparer ! J'ai juste dit que mettre une étiquette à tous les maux ne solutionnaient rien. Maintenant, oui on peut ranger par catégorie, mais étiqueter schizo, parano, psychopathe, bah ça n'aide en rien.

Pourquoi tu continues de mentir ? :hu:
Tu peux admettre ton erreur, ce n'est pas grave; je ne t'en veux pas de t'être trompé, c'est humain.
Par contre, si tu insiste sur un mensonge, (même si c'est pour protéger ton ego), là c'est malveillant (ou idiot) !
Tu as écrit:

  • Le 28/01/2017 à 21:13, Badboy_ a dit :

    Non tu viens surtout de démontrer que tu mélanges tout... Déjà comparer la pédophilie à la maladresse ou à l'insomnie... c'est bizarre en plus d'être malsain.

    Je n'ai jamais comparé la pédophilie à la maladresse, ni à l'insomnie. Et je te l'explique ICI.
    C'est donc toi qui viens d'inventer cette comparaison, avec tes calomnies (ou tes interprétations abusive) !

Tu as aussi écrit:

  • Le 28/01/2017 à 18:30, Badboy_ a dit :

    Pour moi, ça ne veut rien dire "autiste"... De nos jours, on voudrait mettre une étiquette sur tout.

    Tu n'as pas écrit que "mettre une étiquette à tous les maux ne solutionnaient rien".
    Tu as écrit que "de nos jours, on voudrait mettre une étiquette sur tout" et c'est très différent !
    Et c'est pourquoi je t'explique LA que mettre des étiquette sur tout, ce n'est pas nouveau, ni inutile.

En ce qui me concerne, j'ai écris:

  • Le 28/01/2017 à 20:03, Demonax a dit :

    Les mots sont là pour nous aider à nous comprendre les uns, des autres !

    C'est EXCESSIVEMENT important de mettre des étiquettes (et l'humanité le fait depuis très longtemps). Et on regroupe ces étiquettes dans des dictionnaires et des encyclopédies.
    Je te l'ai déjà expliquer ICI et LASi tu bloque déjà avec cette idée, et que tu ne veux pas aller de l'avant, c'est qu'il n'y a pas grand chose à faire...

Sais-tu pourquoi (sans aller dans l'abus), les étiquettes sont importantes ?
Parce qu'elles permettent de comprendre et de simplifier !
Cela soulage les gens de pouvoir comprendre, reconnaitre, accepter, tourner la page.
Cela facilite le dialogue, de pouvoir expliquer quelque chose simplement.

Sais-tu pourquoi (sans aller dans l'abus), les étiquettes sont importantes ?
Parce qu'elles permettent de détruire les préjugés, les méjugés et les amalgames !
Parce qu'elles permettent de contrer les idioties ou l'ignorance !
Cela soulage les gens de pouvoir différencier certains (pseudo) maux, d'une simple "différence".

Si tu encore du mal avec cette idée d'utilité, ma dernière solution pour t'aider, se serait d'acheter ce livre (avec ce lien amazon  , les critiques devrait t'aider à comprendre son utilité):
51nQig4P6EL._SX371_BO1,204,203,200_.jpg

Et c'est pour toutes ces raisons que l’étiquetage est un travail très difficile, parce que l'erreur y est excessivement nocive !
Et c'est pourquoi je me permets de ressortir de vieux sujets, et de vulgariser certaines informations sur l'autisme, qui à -pendant très longtemps- eux une mauvaise étiquette (surtout en France) !

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Oui mais raisonnement par l'absurde qui n'a pas lieu d'être et qui fausse ton raisonnement du coup... Et tu ne fais que démontrer justement que ton raisonnement ne tient pas, ce qui valide mes arguments ^^

Le raisonnement par l'absurde (ou apagogie) est une forme de raisonnement logique, philosophique, scientifique consistant soit à démontrer la vérité d'une proposition en prouvant l' absurdité de la proposition contraire, soit à montrer la fausseté d'une proposition en déduisant logiquement d'elle des conséquences absurdes .

J'ai démontré les conséquences absurdes de ton raisonnement, qui consiste à croire que les étiquettes sont inutiles, sont un effet de mode, ou qu'elles ne veulent rien dire, comme tu le dis dans cette conversation:

  • Le 28/01/2017 à 18:30, Badboy_ a dit :

    Pour moi, ça ne veut rien dire "autiste"... De nos jours, on voudrait mettre une étiquette sur tout. [...]

    L'étiquette "autisme", reste une étiquette, au même titre que d'autres étiques, quel qu'elle soient !
    Précise ta pensé la prochaine fois. Tu as un problème avec l'étiquetage, les mauvaise intention, la définition de l'autisme ou l'image de l'autisme (pour avoir envie de la nier ainsi) ? C'est des choses différentes !


 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Non mais... Il y a une différence entre ne pas mettre des étiquettes à tout va, et ranger les maux par catégorie [...]  quand on te traite de maladroit, de fainéant, ou autres, on met bien des étiquettes à tout. Ces mêmes étiquettes utilisés médicalement utilisée à tort et à travers, et ce n'est qu'une des conséquences.

Je t'ai expliqué plus haut, que l’étiquetage est un travail difficile, et que les erreurs sont nocives. C'est pour ça qu'il faut faire attention, qu'il y a une méthodologie à suivre. Et qu'il faut réactualiser l'information sur l'autisme pour tuer les préjugés sur le TSA.

 

Mais il ne faut pas amalgamer l'étiquetage et ces erreurs, à l’étiquetage et ces intentions (ou l'idiotie) !
Parce qu'il existe vraiment des personnes maladroites, fainéantes, etc. Ce n'est pas parce qu'il y aura de mauvaises intentions que cela induit un mauvais étiquetage (ou qu'il faut pénaliser l'étiquetage). Ce n'est pas parce qu'il y aura des erreurs d'étiquetage, que cela doit induire la fin de l'étiquetage. Ce n'est pas l'outil qu'il faut pénaliser, mais l'individu qui s'en sert mal. Et si l'outil est mauvais, on l'améliore/change.

Tu as peur (et tu fais bien de le signaler) qu'un abus d'étiquetage ou de mauvaises intentions, justifie le manque d'effort d'adaptabilité ou de responsabilité. Et tu as raison, je suis d'accord avec toi, comme je le dis plus loin. Mais l’extrémisme c'est mauvais dans un sens, comme dans l'autre. Il ne faut pas non plus nier l'incapacité d'effort de certains humains, à cause de leur différence.

  • Tu auras beau demander à tous les enfants dyscalculique (qui sont tous différents, les uns des autres, avec un niveau de dysfonctionnement différent) de faire des efforts pour remporté le concours Kangourou: il y a en aura toujours qui n'y arriveront jamais ! Et ça ne sera pas à cause d'un manque d'effort, mais d'une incapacité !
  • Tu auras beau demander à tous les homosexuels (qui expriment leur sexualité de façon différente) de faire un effort pour avoir une relation hétérosexuel, en plus d'être malvenu: Il y a en aura toujours qui n'y arriveront jamais ! Et ça ne sera pas à cause d'un manque d'effort.
  • Tu auras beau demander à tous les asperger (où il existe une très forte hétérogénéité inter-individuelle, tant génotypique que phénotypique. C'est la conclusion d'études de: constantino & Charman en 2016, Focquart & Vanneste en 2015; Esapen & Clarke en 2014) de faire un effort pour reconnaitre les émotions chez les individu: Il y en aura toujours qui n'y arriveront jamais ! Et ça ne sera pas à cause d'un manque d'effort.

Ne combats pas l'utilité des étiquettes, améliore-les si elles sont prouvées nocifs.
Mais combat les mauvaises intentions qui se servent des étiquettes (que se soit pour nuire à autrui, ou éviter tout effort) !


 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Non mais sérieusement, c'est voulu aussi ! Plus on étiquette les maux, plus on banalise, plus on banalise, plus on lance une mode, plus on persuade les gens qu'ils ont des maux, étiquettes, specialistes...

sac_euro_clipart__argent_dessins_gratuit

Dans ce cas, le problème c'est l'intention du professionnel qui abuse des étiquettes !
Sur le sujet "abus de certain professionnel sur l'étiquetage", je te rejoins. Mais nous n'avons clairement pas la même façon de percevoir le problème.

Exemple: Imaginons qu'un forgeron lance un marteau sur un bébé. Les conséquences sont nocives, c'est évident pour tout le monde.
Moi, je vais considère le problème viens du forgeron !
Tandis que toi (si j'ai bien compris ton raisonnement qui critique l'étiquetage), c'est le marteau le problème !
Ce n'est pas l'outil (l'étiquetage) le problème, c'est celui (et ces mauvaises intentions) qui s'en sert.

 

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Non sérieusement, "maniaco dépressif", on s'en fout, ça ne dit pas ce qu'il a, ni pourquoi il est comme ça, par quoi il est passé pour en arriver là...

L'étiquette ne définira pas le traitement adapté... parce que si il suffit de prescrire des anti dépresseurs, bah dans ce cas là, je peux faire psy aussi...

<< Le trouble bipolaire, ou trouble maniaco-dépressif1, est un diagnostic psychiatrique décrivant une catégorie de troubles de l’humeur définie par la fluctuation de l’humeur, oscillant entre des périodes d'élévation de l'humeur ou d'irritabilité (manie ou dans sa forme moins sévère d'hypomanie), des périodes de dépression et des périodes d'humeur moyenne (normothymie).

La cause n'est pas clairement déterminée. Elle associe à la fois des facteurs de vulnérabilité génétique et des facteurs environnementaux1. Le traitement des troubles bipolaires repose sur une aide psychologique adaptée au patient et des médicaments psychotropes associés parfois à des antipsychotiques1.

La prévalence des troubles bipolaires est estimée à environ 1 à 2 % de la population, en Europe, Asie et Amérique. >>
(Source wiki)

Nous avons la preuve, que définir correctement quelqu'un de "maniaco-dépressif", n'est pas inutiles. Cela nous indique sur son état, avec des hypothèses sur le pourquoi, et comment réagir.

Le danger de l'étiquette "maniaco-dépressif" (ou autre) sont tous lié aux intentions !
_ Il y a ceux qui n'ont aucune démarche méthodique/logique/scientifique et qui attribuent cette étiquette à n'importe qui, n'importe comment. (Cela deviendra ton cas, si tu crois qu'en devenant psy, tu ne fera que prescrire des anti-dépresseur...)
_ Et il y a ceux qui utilise cette étiquette (qu'elle soit bonne ou mauvaise), pour nuire à l'individu (avec, par exemple: empoisonner le puits)


 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Justement, l'autisme est l'exemple même d'une étiquette qui ne sert à rien. On ne connait rien à cet handicap, à ce jour, on n'explique pas ce qu'est l'autiste concrètement, ni ce qui fait qu'on devient comme ça. Donc on ne connait aucun traitement.

L'étiquette de l'autisme ne sert pas à rien. Elle continue d'aider des gens à (se) comprendre, et (s')accepter ! C'est un fait !

  • Le problème (que tu sembles amalgamer), c'est ceux qui abusent de cette étiquette (bonne ou mauvaise), pour éviter les efforts.
  • Le problème (que tu sembles amalgamer), c'est ceux qui abusent de cette étiquette (bonne ou mauvaise), pour nuire aux gens.
  • Le problème (que tu sembles amalgamer), c'est ceux qui donnent une mauvaise image, à cause de préjuger et de biais.
  • Le problème (que tu sembles amalgamer), c'est ceux qui donnent une mauvaise étiquette à l'autisme (comme les psychanalystes &co).

Et si tu suivais les différents sujets que j'actualise (avec l'aide, d'autres membres), tu te rendrais compte qu'on comprends de mieux en mieux l'autisme (pas parfaitement, mais de mieux en mieux) et qu'il est très important de combattre les préjugés sur l'autisme, pour éviter l'exclusion et la stigmatisation !

Et ce n'est pas parce qu'une chose fonctionne mal, qu'il faut la détruire (pense à l'humanité ! :smile2:).


 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Je ne vois pas en quoi ça aide mais bon :)

Qu'est-ce que tu ne comprends pas, précisément ?
Donner un sens à un mot ? Donner un mot à une situation ? Donner un sens à une situation ? Comprendre cette situation ? L'utilité de comprendre une situation, pour mieux la vivre ?

  • Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

    Explique moi la différence entre "incapacité" et "déficience mentale", s'il te plait !

    (ta question est choquante)
    Exemple 1:
    Un unijambiste n'est pas mentalement déficient, parce qu'il ne peut pas courir normalement (avec deux jambes).
    Un unijambiste est incapable de courir normalement, avec deux jambes !

    Exemple 2:
    La dyspraxie est un trouble du mouvement qui entraîne une incapacité totale ou partielle à automatiser et planifier les gestes, et qui touche spécifiquement les enfants, sans pour autant qu'ils présentent de troubles moteurs ou déficit intellectuel. (source)

    Définition:
    _ Incapacité: État, situation de quelqu'un qui n'est pas capable de faire quelque chose
    _ Déficience mentale: Terme générique pour qualifier un développement incomplet de l'intelligence.
    _ Mental: Relatif aux fonctions intellectuelles, au psychisme.
    _ Déficience:
    Insuffisance.

    Parce que tu crois que la perfection existe ?
    Parce que tu crois qu'un surdoué (haut potentiel intellectuel) est capable de tout faire ?
    Parce que tu crois que les personnes autistes de haut-niveau, ou les asperger surdoué, ça n'existe pas ?
    Parce que tu crois qu'un surdoué ne peut pas avoir de problème ?
    Parce que tu crois qu'un surdoués aveugles, ou dyslexiques, ça n'existe pas ?
    ....

    Déjà que l'humanité à du mal à définir l'intelligence, si en plus on doit définir l'intelligence comme "la perfection", on est pas sortie de l’auberge ! :sleep:


     
Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

 La personne ne sera pas plus avancée, tu l'auras jugé, et tu n'auras fait que confirmer qu'elle n'a plus qu'à se mettre une balle.

Une personne qui veut se tirer une balle après avoir compris son problème, est psychologiquement instable.
Comprendre son problème n'est pas synonyme de se tirer une balle !

 

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Je suis désolé, toi tu le penses à bien, mais faudrait que tu réalises que mettre des étiquettes peut blesser... Condamner quelqu'un dans son étiquette, c'est presque l'inciter au suicide. Combien accepteraient de vivre condamner ?

L'étiquette ne tue pas. C'est la stigmatisation et l'exclusion de l'étiquette qui blessent !
C'est pourquoi il faut faire attention au mal que tu souhaite combattre.

Se savoir autiste n'est pas un problème, essayer de définir l'autisme correctement n'est pas un problème. 
C'est savoir qu'une personne autiste habite dans un pays de merde, qui est le problème ;)

  • Le 13/01/2017 à 04:53, Demonax a dit :

    malheureusement: 1 Français sur 3 s'imagine que l'autisme est un trouble psychologique et 1 médecin sur 4 s'imagine que c'est une psychose. (chiffre d'ici)

  • Le 13/01/2017 à 04:53, Demonax a dit :

    malgré 95% de famille d'accord pour que leur enfant soit en classe avec un enfant autiste (sondage Ifop), seulement 20% des enfants autistes sont scolarisés en milieu ordinaire. (chiffre d'ici)
    Pour cela, la France à été condamné à deux reprises par le Conseil de l'Europe, en 2004 et 2014 !

  • Le 28/12/2016 à 23:18, Demonax a dit :

    L'étude d'Hodge en 2005 et de Dadesan en 2005 aussi, nous permet de savoir que l'autisme est une source de stigmatisation !
    Les médias et la culture populaire véhiculent une image stéréotypée (étude de Draaisma en 2009 et 2014).
    Globalement, les représentations sociales sont tintées d'une vision clinique, pathologique et négative de ces conditions (source: Julie Dachez)

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Je préfère me faire traiter de connard que de dyscalculique... Ce qui sous entend que tu le traite de mongolien...

Ça, c'est ton choix d'interprétation ! (et quel mauvais choix !!!)

Un dyscalculique n'est pas idiot (ou mongolien, comme tu dis), mais dyscalculique, et cela ne l'empêchera pas de réussir ça vie ! Sauf s'il tombe sur des connard qui lui feront croire que ça dyscalculie lui empêchera de réussir ça vie ! Tu connais l'effet « pygmalion négatif » ? Jean Charles TERRASSIER en parle très bien.
La médecine, la science, le dictionnaire ne définissent JAMAIS le dyscalculique comme synonyme de déficience intellectuel. Et si ils ont pu le faire dans le passé (source ?), c'était toujours une erreur de jugement !  C'est l'individu ignare et remplis de préjugé qui le fera !

Et c'est pourquoi je préfère me faire traiter de dyscalculique, que de connard... Ce qui sous entend que je préfère suivre la logique, que les ignares remplis de préjugé ;)


 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

On en a besoin de quelques unes, mais pas 36000, c'est l'idée en fait, par une par symptôme.

Déjà, 36 000 étiquettes, c'est exagérer ! Mais si tu préfères remplacer 36 000 étiquettes par 36 000 000 de symptôme, c'est ton choix ;).
Le problème reste l'abus, pas l'outil !


 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Parfois ça m'arrive d'avoir des baisses de régimes, d'avoir des idées noires, ça ne fait pas de moi un maniaco dépressif, ça m'arrive d'avoir la rage, d'avoir des envies de meurtres, ce qui ne fait pas de moi un psychopathe, ça m'arrive de faire tomber des assiettes, ça ne fait pas de moi un maladroit, etc.

Rassure-toi, il n'y a que les connards ou les ignares remplis de préjugé, qui amalgament une baisse de régimes et avoir des idées noires à un "maniaco-dépressif". Les gens qui utilisent de bonnes méthodes d'analyse, n'ont pas ce problème.
Après, si tu n'arrives pas à reconnaitre ou accepter un bon diagnostique....... c'est un autre sujet.

Rassure-toi, il n'y a que les connards ou les ignares remplis de préjugé, qui amalgament la rage, ou des envies de meurtres à un "psychopathe". Les gens qui utilisent de bonnes méthodes d'analyse, n'ont pas ce problème.
Après, si tu n'arrives pas à reconnaitre ou accepter un bon diagnostique....... c'est un autre sujet.

Rassure-toi, il n'y a que les connards ou les ignares remplis de préjugé, qui amalgament le fait de faire tomber des assiettes quelques rares fois, à un "maladroit". Les gens qui utilisent de bonnes méthodes d'analyse, n'ont pas ce problème.
Après, si tu n'arrives pas à reconnaitre ou accepter un bon diagnostique....... c'est un autre sujet.

 

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Oui toi apparemment, l'autisme c'est surtout par rapport à ça que tu parles. Mais non je suis désolé, tu auras beau me le répéter 10 000x, ça ne rendra pas la chose plus crédible à mes yeux.

Oui, je l'ai bien compris, tu as un problème de compréhension. Je ne suis pas là pour te diagnostiquer, ou faire des amalgames (ça ne servirait à rien à ce stade). Mais, je suis ravi d'avoir eux cette conversation, car tu as aussi eu de bon argument à certains moment.
Donc, si ça ne sert pas pour toi, ça sert pour moi et sans doute pour d'autre lecteur ;) 

 

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

On peut avoir des soucis moteurs, des troubles du langage, être lent d'esprit, ou simplement être un peu dans son monde, sans forcément être autiste.

Je n'ai pas dit le contraire.
Il existe même des autistes qui ne sont pas du tout lent d'esprit !
Il existe même des autistes qui n'ont pas de problème de prononciation ou de vocabulaire, une fois adulte !
Il existe même des autiste qui ne sont pas leur monde ! (D'ailleurs qui est dans quel monde ? Qui est susceptible de dire qu'un neuro-typique est moins dans son monde, qu'un neuro-atipique dans le sien ;))

  • Le 28/12/2016 à 23:18, Demonax a dit :

    Il existe une très forte hétérogénéité inter-individuelle, tant génotypique que phénotypique (Conclusion d'études: constantino & Charman en 2016, Focquart & Vanneste en 2015; Esapen & Clarke en 2014).
    Cela veut dire, que les humains atteints du trouble du spectre autistique sont très différents les uns des autres, autant du point de vue génétique, que du point de vue environnemental. Il serait donc maladroit (ou du moins, délicats, voir difficile) d'essayer de les généraliser à un seul stéréotype.

    Tu vois à quel point le sujet est complexe. C'est pourquoi, il faut tuer les préjugés et mieux former les français à comprendre respecter l'autisme !

 

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

C'est justement parce qu'on étiquette que ça favorise la stigmatisation...

Pas du tout !
C'est le mauvaise étiquetage, à cause d'un mauvais jugement (préjuger, méjuger, amalgame, ignorance, etc) ou de mauvaise intention (...) qui stigmatise !

Exemple 1: Les musulmans moderne (ceux qui ne sont pas intégristes) sont stigmatisé parce qu'on les amalgames à des terroristes, pas parce qu'ils ont l'étiquette musulmans !

Exemple 2: Les surdoués sont stigmatisés parce qu'on les amalgame à des génies doués dans tout OU l'extrême opposé (cad: des gens favorable aux maladies. C'est la pathologisation, un effet de mode, qui remplis les poches de certains professionnel, dans une culture dépressive), pas parce qu'ils ont l'étiquette surdoué !

Etc...
C'est l'erreur de jugement, ou la mauvaise intention qui créer un problème. Pas le jugement !
Et si tu vois des gens diabolisé le "jugement", remet en cause leur intentions (soit ils sont idiot, ça peut arriver à n'importe qui. Soit ils sont malhonnête, ça peut arriver à n'importe qui ...).

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

 [...] ce qui a entrainé de faux diagnostique, de faux traitement, de mon mal n'avançait pas.

C'est exactement ce que je dis, c'est l'erreur de jugement (ou les mauvaises intentions) qui blesse. Pas le jugement.
La France à retard faramineux dans le trouble du spectre autistique, alors tu imagines bien la souffrance de ces centaines de milliers de personnes autistes, qui sont amalgamées à des schizophrènes, des psychopathes, des déficients intellectuels, et autres !
En contre partie, il faut bien comprendre aussi le soulagement de ces milliers de personnes autistes qui sont partis à l'étranger (ou qui ont eu la rare chance de tomber sur quelqu'un de bien en France) pour se faire bien diagnostiquer ou recevoir.

 

 


 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

J'ai progressé le jour où j'ai commencé à me le prendre en main moi même et le jour où j'ai arrêté d'écouter les autres. Dis toi qu'à cause des étiquettes, j'aurai fait 6 tentatives de suicide... Et pourtant on reconnait ma force de caractère.

Attention au biais cognitif, ne prends pas ton cas pour une généralité par exemple, ou fait attention au biais d'autocomplaisance !

 


 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Beaucoup de gens comme toi pensaient sincèrement m'aider. Sauf que [...]

Excuse moi mais tu n'as clairement pas compris ce que je disais, donc ne m'amalgame pas aux gens qui ton fait du mal ! Je n'admettrais pas que tu ailles empoissonner le puits ;)

 

 

Il y a 23 heures, Badboy_ a dit :

Entre la pendaison, et la fois où je me suis mis un fusil sous le menton, j'ai appuyé sur la détente, si mon père n'avait pas dévié l'arme in extremis je serai mort à l'heure actuelle.

Ce n'est que mon témoignage, mais ça montre à quel point les étiquettes sont destructrices.

Tu peux utiliser l'argument émotionnel si tu te sens mieux. Mais, je combats les préjugés qui ont créé ta situation de souffrance, je ne les créer pas.

Ça montre à quel point une mauvaise étiquette est destructrices, à quel point les préjugés sont destructeurs !
C'EST POURQUOI IL FAUT TUER LES PRÉJUGER FRANÇAIS SUR L'AUTISME ! ;)
...
Et comment tuer les préjugés sur l'autisme ? Avec une meilleure étiquette....
Et comment avoir une meilleure étiquette ? En apprenant aux gens à mieux réfléchir....
Et comment on apprend aux gens à mieux réfléchir... Bonne question :(

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