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Réactionnaire, sinon rien !


latin-boy30

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Cette France maltraitée, dont les maux sont chaque jour un peu plus exacerbés par la crise économique et sociale qui ébranle l'Europe, est l'oeuvre des «gentilsgens», cette nouvelle aristocratie du camp du bien qui s'évente devant les manants et accuse le seul capitalisme dévoyé. Or, ils sont, pour une grande part, le problème. Leur «vivre-ensemble» ne tient plus, en certains lieux qui s'étendent comme autant de taches sombres, que sous la menace des forces de l'ordre, invitées depuis peu à porter des gilets pare-balles. A Paris, les Chinois de Belleville sont tellement excédés d'être les cibles constantes de violences «ethniques» qu'ils manifestent, drapeaux tricolores brandis, pour réclamer plus de sécurité. Si rien ne se passe, tout laisse à penser qu'ils seront rejoints demain par les plus timorés d'aujourd'hui. Certains maires, y compris à gauche, en appellent déjà à l'armée. La police, elle, baisse les bras face à la pression du politiquement correct qui hurle au racisme et à la discrimination à la moindre intervention, tandis que des juges, blasés ou militants, relâchent ceux qu'elle arrête.

Ce qui se laisse voir est le méticuleux saccage, comme les enfants trop gâtés savent le faire, des biens les plus précieux de la culture et du savoir, au nom d'un égalitarisme insultant l'intelligence. Ce monde-là est devenu violent et laid. Il a besoin d'air frais. «La servitude commence toujours par le sommeil», a prévenu Montesquieu. Il est plus que temps de se réveiller. Premièrement, messieurs les fossoyeurs, le réactionnaire que je suis à vos yeux accepte avec plaisir le compliment. «Vieux réac» me semblerait même plus conforme à mes aptitudes déjà anciennes. Je prends le mot au sens que lui donne mon Larousse en deux volumes de 1923, hérité de mon père: «Celui qui prête son concours à une réaction politique.» Je prédis également un bel avenir au mot précieux de «conservateur», dans un temps où tout se disloque et menace de s'effondrer sur du vide. Je pense même parler ici au nom de beaucoup de ceux qui n'en peuvent plus de se taire et qui en souffrent. Deuxièmement, et parce qu'il s'estime en situation d'abusé, de méprisé et donc de légitime défense, je vous annonce que le réac va vous harceler à son tour. Comprenez: conforté par la puissance d'internet et par l'entêtement des réalités, il ne va plus reculer devant vos intimidations ni vos caricatures. Il ne va lâcher sur rien, jusqu'à ce qu'apparaissent au grand jour (heureusement, vous y mettez beaucoup du vôtre) votre intolérance, votre ordre moral étriqué, vos manipulations et vos trucages, vos erreurs et vos entêtements. Vous allez devoir en prendre conscience et vous corriger par vous-mêmes. Sinon les citoyens vous dégageront, enrobés de goudron et de plume comme il seyait aux tricheurs dans le Grand Ouest américain.

Cela s'adresse à vous, dirigeants, représentants, conseillers, commentateurs, animateurs, prêcheurs, imposteurs, flagorneurs, dénonciateurs. A vous, les démolisseurs, qui n'avez pas mis trente ans pour mettre la France plus que millénaire dans cet état de dépression et de dévastation. C'est bien là votre seule performance. Parce qu'il fallait être dans l'air du temps, vous vous êtes acharnés à détruire et à faire disparaître plutôt qu'à consolider et à rebâtir ce qui méritait de l'être, en vous présentant comme généreux, tolérants, ouverts, branchés, modernes, futés, futuristes. Il est vrai qu'au club des prétentieux on ne recule devant rien: une vieille affaire, dont on trouverait le premier signe contemporain avec le PCF qui s'institua, après la guerre, premier parti résistant malgré sa collaboration initiale avec l'Allemagne nazie. Mais passons.En voulant faire le bonheur des autres malgré eux, vous avez blessé la civilisation, la démocratie, la liberté. Vous vouliez dire: aimer ; vous avez glissé un b de trop, à trop vouloir vous dire dépositaires du bien. Vous avez écrit: abîmer.Mai 1968 devait briser la chape de plomb qui étouffait la société.

En réalité s'est installé un système plus asphyxiant, plus culpabilisateur, plus pudibond, plus normatif, moins créatif encore. Les interdits en tout genre sont multipliés, à commencer par ceux de ne pas fumer, de ne pas manger gras, de ne pas conduire vite, de ne pas dire de gros mots pouvant être jugés discriminatoires. Des élus retirent de leurs mairies des Marianne au décolleté trop généreux, au nom d'une pudeur déplacée. Des réformateurs envisagent de pénaliser les clients des prostituées, tandis que le grand banditisme frime dans ses voitures de luxe (la Seine-Saint-Denis compte 350 Ferrari). D'autres veulent prohiber l'usage de la claque et de la fessée dans l'éducation des enfants, alors que des parents n'arrivent plus à maîtriser leurs bambins. L'un d'eux, 14 ans, a tué une fillette de 13 ans en trois coups de poing dans la figure, à la sortie de l'école, parce qu'il «a vu rouge», comme il l'a expliqué. Les petites phrases inconvenantes sont traquées jusque dans des conversations privées et des lieux clos, pour être dénoncées publiquement par des Fouquier-Tinville à carte de presse qui n'ont jamais été aussi nombreux et diligents. Ces étouffoirs poussent même, en réaction, à de nouvelles transgressions qui visent à sublimer le mal et à faire du héros le salaud, y compris dans des dessins animés pour enfants comme Megamind ou Moi, moche et méchant. De nouvelles séries télévisées comme Docteur House ou Mad Men sont construites en rupture avec l'eau de rose du politiquement correct et l'aseptisation des comportements. Les vices y sont davantage promus que les vertus.

Oui, la France était plus vive, plus libre, plus joyeuse, plus tolérante, en 1967. Et cela est l'oeuvre des spécialistes du progrès clés en main, qui ont laissé croire que demain serait nécessairement supérieur à hier. Mais non contents de s'être trompés sur tout, ils persévèrent diaboliquement.La gauche n'est pas en reste depuis le 10 mai 1981. Détentrice du magistère intellectuel, elle est largement responsable de ces trente ans d'utopies gâchées par la méthode Coué et le panurgisme de la droite honteuse. Il y a eu les Trente Glorieuses. Il s'agit désormais de nous sortir des Trente Miteuses. Des Trente Calamiteuses. Nous, c'est-à-dire les cobayes et autres sujets insignifiants qui sommes de plus en plus furieux contre ce monde de faux-monnayeurs et de bidonneurs, de rééducateurs, d'inquisiteurs et de faux curés.Le temps est venu de déconstruire les déconstructeurs, de sermonner les sermonneurs, de juger les juges, de mettre le nez des sociologues, des démographes et des journalistes militants sur ce qu'ils ne veulent pas voir, de passer outre les oukases des maîtres-censeurs, ces combattants d'arrière-garde qui n'ont cessé de jouer sur la confiance des gens en se faisant passer pour vertueux.Il va s'agir désormais, chers parfaits, de se parler franchement.

Oui, je sais: vous allez tenter de ridiculiser ou de diaboliser vos contradicteurs, en ressortant vos «éléments de langage» dénonçant les attiseurs de braises, les faiseurs de haine, les divulgateurs de fantasmes, les adeptes du repliement, etc. Vous allez agiter vos clichés sur les discours forcément nauséabonds et d'extrême droite, tout en vous repeignant dans la glace. Mais le réac d'aujourd'hui n'est ni un grincheux, ni un provocateur, ni un idéologue, ni un extrémiste. Le progrès ne lui fait pas peur, puisque c'est pour le défendre qu'il s'engage. Cependant, il est devenu résistant, à force d'encaisser et de prendre sur lui. Il ne veut pas rejoindre l'agonisant qui flotte au fil de l'eau, et qui vous ressemble. Disons, pour rester dans l'imagé, qu'il est le saumon qui remonte à contre-courant pour préserver sa survie liée à son espèce. La sienne s'appelle la démocratie libérale héritée de Tocqueville. Il laisse la prudence aux pantouflards, et l'exaltation aux illuminés. Simplement, il ne sait pas mentir. Il dit ce qu'il voit. Sa naïveté le rend redoutable.

Oui, la vérité est révolutionnaire.Face à la barbarie qui vient, dont l'appauvrissement du langage, la violence au coeur même de l'école primaire et la recrudescence des sentiments anti-juifs sont les premières alertes, les néo-réacs sont même devenus impatients d'en découdre. Comme les corsaires palliaient les déficiences de la Royale en mettant leurs navires au service du roi pour courser ses ennemis, ils sont prêts à se mettre symboliquement à la disposition de la République laïque, lâchée par ses «humanistes» qui ne pérorent que par temps calme, pour assurer, pacifiquement mais fermement, la défense de son modèle, de son patrimoine, et pour protéger le monde libre d'une possible décivilisation.Mais, avant d'aller plus loin, je dois vous dire merci, messieurs les bousilleurs: à cause de votre obsession à tout effacer de ce qui pouvait ressembler à la France ou à l'Europe familière, vous avez réveillé en moi l'envie de m'affirmer Français et Européen.

J'ai le sentiment que ce que j'éprouve est partagé par un certain nombre de mes semblables. A force de vous entendre critiquer le «Français de souche» assimilable à un Dupont Lajoie raciste, j'en suis venu, comme eux, à vouloir redécouvrir mon pays, ma patrie. Ma patrie: ce mot que vous m'aviez appris à mépriser (mais à applaudir chez tout autre peuple pourvu qu'il ne soit pas occidental) et que je retrouve comme un lien intime qui m'unit à des millions d'inconnus dont je me sens proche. Je le pratique désormais, ce «pays du père», comme un lieu familier qui compte bien tenir encore son rôle de fédérateur dans le futur et donc, pour suivre Michel Lacroix (1), son rôle d'«antidote du communautarisme». Comme bien d'autres Français en quête de leurs racines, je vous dois, vous qui vouliez arracher les mémoires et défricher au nom du grand remembrement des cultures, d'avoir retrouvé l'un des endroits d'où je viens, au coeur des monts de l'Ardèche et du Vivarais: le lieu-dit Rioufol, localisé au moins depuis le XVIe siècle, dont il reste une épaisse bâtisse où vécurent mes ancêtres protestants, et le ru, asséché l'été et tumultueux l'hiver, ce ruisseau fou qui a donné son nom à ma famille. Je vous dois également d'avoir rejoint l'Association des descendants de capitaines corsaires, en hommage à d'autres ancêtres, malouins et catholiques ceux-là.

C'est à eux que je pense en proposant de lancer les corsaires de la République (les corsaires n'avaient rien de commun avec les pirates hors la loi) à l'abordage de la flotte des gentilsgens, cette noblesse de pacotille, sans panache ni honneur.Peu m'importe d'où viennent mes compatriotes ou la couleur de leur peau, pourvu que l'on se comprenne d'un signe, que l'on se reconnaisse comme solidaires d'un même destin. Rien ne m'émeut davantage qu'un Français de fraîche date quand il s'engage pour ce vieux pays qu'il adopte sans bénéfice d'inventaire et qui évoluera avec lui. Ce concitoyen-là est parfois encore plus outré que moi devant notre renoncement collectif à nous défendre en tant qu'héritiers. Je pense à Max Gallo, venu d'Italie, à Andreï Makine, venu de Russie, à Malika Sorel, venue d'Algérie, à Jeannette Bougrab, fille de harki. Je pense à tous les immigrés ou descendants d'immigrés récents qui, par l'application qu'ils mettent à bien parler et écrire la langue de Molière, sont souvent devenus plus français que moi. Je pense par exemple à la jeune écrivain Sara Yalda, venue d'Iran. Je pense à la communauté asiatique et à ses parcours d'excellence. Je pense aussi à ces jeunes issus des cités qui, en dépit des obstacles, sont devenus naturellement membres d'une même communauté nationale.

Je pense à ces nombreuses jeunes femmes maghrébines, françaises jusqu'au bout des ongles. Je pense aussi à l'imam Hassen Chalghoumi, quand il appelle à adhérer à la laïcité et à la République, bravant les menaces venues de sa communauté.Je fais mienne la devise de Guillaume d'Orange, reprise par les Pays-Bas: «Je maintiendrai.» Elle pourrait être celles des corsaires qu'il reste à mobiliser, tant elle me semble correspondre à l'air du temps. J'en étais presque à me remettre au breton (j'en baragouinais quelques mots appris dans les années 1970) après avoir lu Le Nouvel Observateur reprochant à Nolwenn Leroy, qui pulvérise ses ventes de disques en chantant un répertoire en breton, d'exploiter des racines régionales forcément suspectes. Je suppose que ce magazine dirait semblablement du poète Xavier Grall qu'il tient des propos vichystes, quand il écrit: «Terre dure des dunes et des pluies c'est ici que je loge (...) j'ai l'âge des légendes j'ai deux mille ans vous ne pouvez pas me connaître je demeure dans la voix des bardes (...).» Je préviens: j'ai l'âme celte. Je suis de ceux qu'un biniou et une cornemuse peuvent faire pleurer. Un tambour aussi, d'ailleurs, quand il accompagne l'assaut.

C'est dire si je suis irrécupérable pour ceux qui voient, dans la résistance des identités au marteau-pilon de la culture de masse et de l'autodétestation de soi, une résurgence «des heures les plus sombres de notre histoire». Mes amis kabyles partagent, je le sais, cette même volonté de préserver leur culture, devenue un obstacle pour le brutal pouvoir algérien, aux appétits d'ogre. A dire vrai, cette quête existentielle est la chose la mieux partagée au monde. Plus généralement, j'ai le sentiment, à observer la nostalgie et l'«authenticité» mises en scène dans les publicités, les fêtes locales ou sur les écrans des télévisions ou des cinémas, de n'être pas le seul à refuser de disparaître, minuscule passeur de mille cinq cents ans d'histoire, et à vouloir préserver une manière d'être et de penser. Si l'on me pousse encore à renier qui je suis, si l'on continue à compisser ma religion (je suis un catholique non pratiquant), je pourrais bien aussi retourner à la messe le dimanche... Depuis quelques années, je ne manque déjà plus celle de Pâques, car je crois en l'idée de la Résurrection, à commencer par celle de l'Eglise elle-même, qui n'a probablement pas fini de nous surprendre par la vitalité et l'inventivité de sa jeunesse, quand elle participe massivement aux pèlerinages et aux rassemblements, dopée par le «N'ayez pas peur!» de Jean-Paul II. N'assistons-nous pas à une forme de guérison du paralytique ou de l'aveugle qui recouvre la vue, avec ce sursaut vital qui traverse une partie de la France silencieuse et supposée apathique? (1) Michel Lacroix, Eloge du patriotisme, Editions Robert Laffont (2011).

«De l'urgence d'être réactionnaire», par Ivan Rioufol, PUF, «Perspectives critiques», 186 p., 18 €. En librairie le 18 janvier.

http://www.lefigaro....-sinon-rien.php

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Membre, 46ans Posté(e)
_plop_ Membre 2 325 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Imbitable. Je passe ...

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Membre, Forumeur Magnétiseur, 38ans Posté(e)
Alfarez Membre 2 162 messages
38ans‚ Forumeur Magnétiseur,
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plus.gif

Latin Boy essai d'aérer un peu ton texte c'est illisible présenté comme ça!

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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C'est un extrait d'un livre publié dans Le Figaro, il était présenté comme tel.

Mais je vais aérer... ok

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Ca valait le coup d'aller au bout. Je ne lirais plus rien sur PC avant demain (fracture de l'oeil droit) mais je trouve le texte pas mal envoyé.

Quelques petits points que je trouve contradictoires (Je suis conservateur/Marianne dénudée ; 30 ans qu'on en est là/j'ai rien dit avant ; l'exemple Nolwenn Leroy et de Jeanette Boughrab :)..., ça donne une image de politiquement incorrect correct à certains passages, le "politiquement incorrect" aujourd'hui tout le monde s'en réclame).

Mais l'ensemble du texte j'adhère.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Ouai !

Il a raison ! Les vieux au zoo !

C'est imbuvable comme potion. Je vois qu'une solution, le suicide.

La France, c'est comme le rap, c'était mieux avant.

Un beau texte d'un mec qui n'a juste pas compris un truc. On est passé de l'âge de papier à l'ère numérique en l’espace de 20 ans et oui ça chamboule sa petite vie au pépé. Il retrouve plus ces goutte dans ce foutoir, il croit pécho de l'aspro et se retrouve avec du viagro monster. Forcément, ça lui fait pousser les neurones vers le devant du front.

Il a raté un truc dans sa vie ce mec. La mondialisation.

Elle est en marche, inexorablement, avec ses qualités et ses défauts. La France, au sens où il l'entend, c'est fini depuis des lustres. Même son coup de gueule est fini, avant même de nous parvenir il était caduc.

L'avenir, ce n'est pas faire table rase du passé. C'est s'en servir avec conviction pour bâtir un monde meilleur, différent, où la France ne sera plus.

Je le comprend le "déjà mort", il est mal tombé, dans cette génération creuse qui ne sait pas la chance qu'elle à, à tout gâcher dans le burger et la vilaine sauce, les meufs à pwal sur le net, la bêtise.

Quand Gutenberg inventa la presse, il mit deux livres dessous. La bible et Vitruve.

S'il avait su que l'on éditerait par, la suite il aurait certainement brûlé son invention.

Alors réjouissez vous les réacs ! Ca va tellement vite de nos jours que le temps de vous plaindre, nous serons déjà loin. Restez dans les méandres de vos mémoires molles, à rem penser au bon vieux temps.

Nous, on pense à demain. Et il y a urgence, la Terre se meurt pendant que vous pleurnichez sur la gloriole des autres. Serait plus que temps de remuer votre vieux fion croûté.

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Ah, c'est donc ça, le progressisme.

Le numérique, la mondialisation, et la mort de la France.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Ben ouai. Les dieux aussi meurent, navré de te l'apprendre. Parfois, nous nous trouvons à la croisée des chemins, c'est notre lot. T'as le choix entre rester là, faire demi tour, ou aller de l'avant.

C'est toi qui voit.

Pour moi la France est morte avec la colonisation, mais bon, ça, il en parle pas, chut. Toutes ces hordes de sauvages qui détestent la France pour on ne sait quelle raison, ils sont né à ce moment.

Chut, la France, c'était mieux avant. Quand on avait encore le droit de balancer dans la Seine les mécontents.

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Invité som28
Invités, Posté(e)
Invité som28
Invité som28 Invités 0 message
Posté(e)

tout ça pour ça ! on les repère tout de suite les journaliste du Figaro......de la prose imbouffable pour dire 2 ou 3 banalités du café du commerce !:gurp:

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Membre, 39ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

:smile2: Il n'y a pas plus ringard que ces quadragénaires qui pensent vivre dans l'air du temps, le vieux con se croyant jeune, arborant des idées qu'il pensent neuves mais qui se fanent sous la lumière crue des évidences. Heureusement ce genre d'analyse fait écho chez de plus en plus de jeunes. Parce qu'après le passage de ces "décivilisateurs", il faudra bien reconstruire ... ce qui pourra l'être.

Sinon le texte n'est pas assez violent, un peu trop modéré à mon goût.

Deuxièmement, ce mec est typique d'une droite dont je partage les analyses sociétales, mais absolument pas économique. Le genre de personne qui arrive à concilier son septicisme à l'égard du libéralisme social, avec son adoration du libéralisme économique. Et pourtant l'un ne va pas sans l'autre, l'un s'invite chez l'autre.

Il est bien gentil Ivan Rioufol, mais la deuxième clef de voute de l'effondrement du pays se trouve dans ses idées économiques.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

On est bien d'accord.

Projet de société ? Néant.

Autocritique ? Néant.

Mais il ne faut pas dire que l'économie génère des inégalités, qui elles sont très mal perçues. Mais c'est que dans le temps; le pauvre était humble, le pauvre, il fermait sa gueule et aimait sa patrie. Que dire de notre passé de révolte ?

Révolte — agitation, agitation-propagande, chouannerie, désordre, effervescence, embrasement, émeute, excitation, faction, fermentation, fièvre, fronde, insoumission, insubordination, insurrection, jacquerie, manifestation, mutinerie, rébellion, remous, résistance, révolution, sédition, soulèvement, tourmente, troubles, agit-prop, dissidence, désobéissance, déviation, déviationnisme, division, hérésie, hétérodoxie, insoumission, insurrection, non-conformisme, opposition, rébellion, schisme, scission, sécession, séparation.

Indiscipline — contestation, désobéissance, désordre, dissipation, fantaisie, indiscipline, indocilité, insoumission, insubordination, mauvaise volonté, opiniâtreté, rébellion, refus d’obéissance, résistance, rétivité.

A t'aimes le français ? Apprends bien tous ces mots qui disent notre histoire. Notre histoire n'a pas commencé avec je ne sais quelle baptême, ni finie avec 1968, elle continue, avec ou sans les réacs.

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

C'est quand même toi qui contre-argumente avec des thèmes comme la mondialisation, le numérique ou la mort de "ton" pays. T'en a fais l'auto-critique dans ton post précedent ?

Bien sûr que non.

Le reste est un florilège de mots apposés les uns sur les autres. Une mêlasse de tout et de n'importe quoi.

L'histoire de France ne s'est pas finie avec Mai 68, mais elle n'a pas encore changé de cap depuis.

Les mêmes en politique, dans la pub, les médias, ....

En gros, ceux qui renversaient De Gaulle (Cohn-bendit et sa clique) pour nous imposer la chienlit aujourd'hui.

Ton modèle de société si "progressiste" n'est qu'en fait la continuation des projets libéraux-libertaires de tes compères de l'époque.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Mais vous avez Sarkozy, à la place de Gaule, et avant c'était Chirac. Je m'en branle de Con Bendit moi, je vote pas pour lui.

Et je ne suis pas libéral, pas plus que le pépé réac, dans la mesure ou je pense aux autres, le libéral ne pense qu'à lui.

Regretter de Gaule, c'est regretter cette époque ou ça sentait bon la France qui renaissait de ses cendres.

Ben déclarez la guerre aux allemands, et puis on pourra reconstruire. Sinon, faut faire avec ce que l'on a. Et ce que l'on a, c'est pas uniquement l'héritage de mai 68.

C'est un ensemble de chose, qui dépasse la nation, la patrie.

Je ne vais quand même pas m'excuser d'avoir, moi, aujourd'hui au XXI siècle, le sentiment d'être humain avant d'être français !

J'adore mon pays, mais je lui préfère le monde.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Ouai !

Il a raison ! Les vieux au zoo !

C'est imbuvable comme potion. Je vois qu'une solution, le suicide.

La France, c'est comme le rap, c'était mieux avant.

Un beau texte d'un mec qui n'a juste pas compris un truc. On est passé de l'âge de papier à l'ère numérique en l’espace de 20 ans et oui ça chamboule sa petite vie au pépé. Il retrouve plus ces goutte dans ce foutoir, il croit pécho de l'aspro et se retrouve avec du viagro monster. Forcément, ça lui fait pousser les neurones vers le devant du front.

Il a raté un truc dans sa vie ce mec. La mondialisation.

Elle est en marche, inexorablement, avec ses qualités et ses défauts. La France, au sens où il l'entend, c'est fini depuis des lustres. Même son coup de gueule est fini, avant même de nous parvenir il était caduc.

L'avenir, ce n'est pas faire table rase du passé. C'est s'en servir avec conviction pour bâtir un monde meilleur, différent, où la France ne sera plus.

Je le comprend le "déjà mort", il est mal tombé, dans cette génération creuse qui ne sait pas la chance qu'elle à, à tout gâcher dans le burger et la vilaine sauce, les meufs à pwal sur le net, la bêtise.

Quand Gutenberg inventa la presse, il mit deux livres dessous. La bible et Vitruve.

S'il avait su que l'on éditerait par, la suite il aurait certainement brûlé son invention.

Alors réjouissez vous les réacs ! Ca va tellement vite de nos jours que le temps de vous plaindre, nous serons déjà loin. Restez dans les méandres de vos mémoires molles, à rem penser au bon vieux temps.

Nous, on pense à demain. Et il y a urgence, la Terre se meurt pendant que vous pleurnichez sur la gloriole des autres. Serait plus que temps de remuer votre vieux fion croûté.

Tu vends ton produit d'une bien piètre façon :sleep:

J'ai presque rien compris, sauf que t'aimes pas trop les réacs et que pour la France c'est out car la Terre est soit-disant en danger .... :gurp:

Enfin.... :D

tout ça pour ça ! on les repère tout de suite les journaliste du Figaro......de la prose imbouffable pour dire 2 ou 3 banalités du café du commerce !:gurp:

Ah c'est sûr quand c'est la droite qui l'ouvre c'est café du commerce mais quand c'est la gauche c'est la science infuse :mef:

Ooaaahhh il est de droite c'est pas bien, c'est bêêeetteee c'est raciste

C'est bon quoi hein .... :mef: :mef:

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Je sais que tu ne comprends rien, c'est habituel.

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Membre, 39ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
En gros, ceux qui renversaient De Gaulle (Cohn-bendit et sa clique) pour nous imposer la chienlit aujourd'hui.

Ton modèle de société si "progressiste" n'est qu'en fait la continuation des projets libéraux-libertaires de tes compères de l'époque.

:plus:

Sauf encore une fois ceux qui dénoncent cela, comme Ivan Rioufol, sont souvent d'une droite libérale économiquement. De Gaulle n'était pas libéral, mais républicain. Et il s'est fait virer autant par ces libertaires, que par les libéraux qui fustigeait le communisme de De Gaulle. C'est l'opportunisme de la génération du Baby-Boom, trop gâtée par la douceur de la reconstruction d'après-guerre, et fourvoyée aux idées anglo-saxonne, autant sur la société que sur l'économie. Le¨PS et l'UMP incarnent parfaitement ces deux types de courants, qui ne s'aiment pas, et qui ont pourtant bénéficié de cet opportunisme conjointement. Les deux ont réussit à appliquer leurs idées de merde à la France.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Sinon le texte n'est pas assez violent, un peu trop modéré à mon goût.

Trop modéré ou trop à droite ??

Ce qui te gène, c'est la question de l'interventionnisme étatique, non ?

Je sais que tu ne comprends rien, c'est habituel.

Ah les anars rouges pour arriver à comprendre pourquoi ils pensent comme ils pensent :D

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Membre, 39ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
J'adore mon pays, mais je lui préfère le monde.

Oui, mais le monde n'est pas le cadre de la démocratie. Tous ce que tu arrivera à obtenir, c'est une bonne dictature, où il faudra mater les divergences politiques et économiques, reflets des différences culturelles, par la force.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Tu peux être un réac de gauche, ce n'est pas le privilège de la droite, pas plus que d'être progressiste.

Le tout est de savoir quoi faire de tout ça. Moi je ne trouve pas ce texte foncièrement de droite. Juste un gars paumé dans son époque.

Comme un vieux perdu au milieux du carrefour.

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Membre, 39ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
Trop modéré ou trop à droite ??

Non, trop modéré tout court. Sa plume est un peu fade, ça aurait pu être largement plus violent, et donc plus porteur. Mais c'est tout de même mieux que la normale.

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