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La liberté d'expression bientôt crime international !

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faits-dhiver

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faits-dhiver Membre 214 messages
Baby Forumeur‚
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Article traduit du site Mon lien

L’Union européenne a proposé d’accueillir la prochaine réunion du Processus dit d’Istanbul, une tentative agressive des pays musulmans de faire de la critique de l’islam un crime international.

L’annonce intervient moins d’un mois après que les États-Unis aient organisé leur propre Conférence du Processus d’Istanbul à Washington.

Le Processus d’Istanbul – son but explicite est d’inscrire dans le droit international une interdiction mondiale de tout examen critique de l’islam et/ou de la charia islamique – est dirigé par l’Organisation de la coopération islamique (OCI), un bloc de 57 pays musulmans.

Basée en Arabie saoudite, l’OCI a longtemps fait pression sur l’Union européenne et les États-Unis pour imposer des limites à la liberté de parole et d’expression sur l’Islam.

Mais maintenant l’OCI redouble d’efforts et elle s’est engagée dans une offensive diplomatique décisive pour convaincre les démocraties occidentales de mettre en œuvre au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) la Résolution 16/18 qui appelle tous les pays à lutter contre « l’intolérance, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation de… la religion et de la croyance ». (On peut trouver ici et ici des analyses sur la guerre de l’OCI contre la liberté d’expression).

La Résolution 16/18, qui a été adoptée au siège du CDH à Genève en mars 2011, est largement considérée comme une avancée significative dans les efforts de l’OCI pour faire progresser le concept juridique international de diffamation de l’islam.

Toutefois, la résolution du CDH – ainsi que la résolution 66/167 parrainée par l’OCI qui a été discrètement approuvée à l’Assemblée générale du 19 décembre 2011 par les 193 membres des Nations Unies – reste sans effet tant qu’elle manque du soutien solide de l’occident.

L’OCI a donc réussi un coup diplomatique lorsque l’administration Obama a accepté d’accueillir à Washington du 12 au14 décembre 2011 une conférence de trois jours du Processus d’Istanbul. Ce faisant, les États-Unis ont donné à l’OCI la légitimité politique qu’elle cherchait pour mondialiser son initiative visant à interdire la critique de l’islam.

En suivant l’exemple de l’administration Obama, l’Union européenne veut maintenant entrer en action en organisant le prochain sommet du Processus d’Istanbul prévu pour juillet 2012.

Jusqu’à présent, l’Union européenne avait maintenu l’initiative de l’OCI à distance. Mais Ekmeleddin Ihsanoglu, Secrétaire général de l’OCI, déclare que l’offre de l’UE d’accueillir la réunion représente, selon l’Agence internationale islamique d’informations (IINA), organe officiel de propagande de l’OCI, un « changement qualitatif dans la lutte contre le phénomène de l’islamophobie ».

Selon l’IINA, « On trouve le phénomène d’islamophobie dans l’Occident en général, mais il se développe dans les pays européens en particulier et de façon différente de celui des États-Unis qui ont contribué à la rédaction de la résolution 16/18. La nouvelle position européenne représente le début du changement de sa réserve antérieure durant des années, par-dessus les tentatives de l’OCI, pour contrer la « diffamation des religions » au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale des Nations Unies.

L’enquête de l’IINA se poursuit : « Les fonctionnaires du Département des affaires culturelles de l’OCI ont déclaré que la proposition de l’Union européenne d’accueillir la troisième réunion (la première se tenait à Istanbul en juillet et la seconde à Washington en décembre) est considérée comme une nouvelle possibilité prometteuse de résoudre ce problème. En organisant la réunion en Europe qui est plus touchée par le phénomène de l’islamophobie et de l’hostilité envers l’islam, le « Processus d’Istanbul » prendra un élan supplémentaire. »

L’OCI est particulièrement irritée par son incapacité à faire taire le nombre croissant d’hommes politiques démocratiquement élus en Europe qui ont exprimé leurs inquiétudes sur le refus des immigrés musulmans de s’intégrer dans leur pays d’accueil et la création qui s’ensuit de sociétés islamiques parallèles dans de nombreuses parties de l’Europe.

Selon l’IINA, « M. Ihsanoglu » a déclaré « que le rôle croissant en politique de l’extrême droite dans plusieurs pays européens est devenu plus fort que la capacité de l’Organisation (OCI) à expliquer que l’extrême droite, qui (sic) déteste les musulmans, est devenue un levier dans les mains des hommes politiques. Il a ajouté que la montée de l’extrême droite par des élections est devenue une question qu’on ne peut pas contrecarrer compte tenu de la façon démocratique dont ces extrémistes accèdent à leur fonction. Il a souligné le référendum organisé en Suisse comme exemple qui a entraîné là-bas la suspension de la construction de minarets à la suite d’un vote des Suisses. »

En d’autres termes, l’OCI est maintenant à la recherche de soutiens de fonctionnaires non-élus au siège de l’Union européenne à Bruxelles pour promulguer une législation paneuropéenne du discours de haine pour limiter par décret ce que 500 millions de citoyens européens – y compris les hommes politiques démocratiquement élus – peuvent et ne peuvent pas dire à propos de l’islam.

Il est certain que de nombreux pays européens qui sont dépourvus des protections du Premier Amendement comme aux États-Unis ont déjà promulgué des lois contre les discours haineux qui servent effectivement de procurations pour la législation universelle du blasphème que l’OCI cherche à imposer à l’Union européenne dans son ensemble.

En Autriche par exemple, une cour d’appel a confirmé en décembre 2011 la condamnation politiquement correcte d’Élisabeth Sabaditsch-Wolff, femme au foyer viennoise et militante anti-djihad, pour « dénigrement des croyances religieuses » après qu’elle eut donné une série de séminaires sur les dangers de l’islam radical. La décision a montré que si le judaïsme et le christianisme peuvent, dans l’Autriche postmoderne multiculturelle, être dénigrés en toute impunité, dire la vérité sur l’islam est soumis à des sanctions juridiques rapides et lourdes.

En Autriche également, Susanne Winter, une femme politique autrichienne membre du Parlement, a été condamné en janvier 2009 pour le « crime » de dire que « dans le système actuel » le prophète islamique Mahomet serait considéré comme « pédophile », en référence à son mariage avec Aïcha. Winter a été également reconnue coupable de « provocation » pour avoir dit que l’Autriche était confrontée à un « tsunami d’immigration islamique ». Winter a été condamnée à payer une amende de € 24.000 (31.000 $), et à une peine de prison avec sursis de trois mois.

Au Danemark, Lars Hedegaard, le président de la Société Free Press International, a été reconnu coupable en mai 2011 par un tribunal danois, de « discours de haine » pour avoir dit dans une interview enregistrée qu’il y avait une forte incidence des viols d’enfants et de violence domestique dans les zones où domine la culture musulmane.

Les commentaires de Hedegaard, qui a attiré l’attention sur les conditions de vie horrible de millions de femmes musulmanes, a violé l’article 266b tristement célèbre du code pénal du Danemark, une disposition fourre-tout que les élites danoises utilisent pour faire respecter les codes du discours politiquement correct. Hedegaard a fait appel de sa condamnation devant la Cour suprême danoise, où l’affaire est actuellement en instance.

Également au Danemark, Jesper Langballe, un politicien danois membre du Parlement, a été reconnu coupable d’incitation à la haine en décembre 2010 pour avoir dit que les crimes d’honneur et les abus sexuels se produisent dans des familles musulmanes.

La possibilité de prouver ses affirmations a été refusée à Langballe car en vertu du droit danois, peu importe de savoir si un énoncé est vrai ou faux. Tout ce qu’il faut pour une condamnation c’est que quelqu’un se sente offensé. Langballe a été immédiatement condamné à payer une amende de 5000 couronnes danoises (850 $) ou à dix jours de prison.

En Finlande, Jussi Halla-aho Kristian, un homme politique et commentateur bien connu, a été traduit en justice en mars 2009 sur les accusations de « provocation contre un groupe ethnique » et de « violation du caractère sacré de la religion » pour avoir dit que l’islam est une la religion de la pédophilie. Un tribunal d’Helsinki a ensuite abandonné l’accusation de blasphème mais a donné l’ordre à Halla-aho de payer une amende de 330 € (450 $) pour avoir semé le trouble sur un culte religieux. Outré par le rejet des accusations de blasphème par la Cour, le procureur public finlandais a fait appel devant la Cour suprême finlandaise où l’affaire est maintenant en cours de révision.

En France, le romancier Michel Houellebecq a été poursuivi en justice par les autorités islamiques des villes françaises de Paris et de Lyon pour avoir appelé l’islam « la religion la plus stupide » et pour avoir dit que le Coran est « mal écrit ». Au tribunal, Houellebecq (se prononce Wellbeck) a dit aux juges que bien qu’il n’avait jamais méprisé les musulmans, il n’avait que mépris pour l’Islam. Il a été acquitté en octobre 2002.

Toujours en France, Brigitte Bardot, la célèbre actrice qui s’est lancée dans la croisade pour les droits des animaux, a été condamné en juin 2008 pour « incitation à la haine raciale » après avoir exigé que les musulmans anesthésient les animaux avant de les abattre.

Aux Pays-Bas, Geert Wilders – chef du Parti hollandais de la liberté qui avait dénoncé la menace soulevée par les immigrés musulmans non assimilés pesant sur les valeurs occidentales – a récemment été acquitté des cinq accusations d’incitation à la haine religieuse contre les musulmans pour les commentaires critiques de l’islam qu’il a faits. Le verdict historique a mis fin à une odyssée juridique de deux ans hautement médiatisée.

Également aux Pays-Bas, Gregorius Nekschot, pseudonyme d’un dessinateur hollandais opposant déclaré à l’excision islamique des femmes et se moquant souvent du multiculturalisme néerlandais, a été arrêté à son domicile à Amsterdam en mai 2008 pour avoir dessiné des caricatures jugées offensantes pour les musulmans. Nekschot (qui signifie littéralement « balle dans le cou », méthode utilisée selon le dessinateur, par « les fascistes et les communistes pour se débarrasser de leurs adversaires ») a été libéré après 30 heures d’interrogatoire par les représentants de la loi hollandaise.

Nekschot a été inculpé pour huit caricatures qui « attribuent des qualités négatives à certains groupes de personnes » et comme telles sont insultantes et constituent des crimes de discrimination et de haine, conformément aux articles 137c et 137d du Code pénal néerlandais.

Dans une interview au quotidien néerlandais De Volkskrant, Nekschot a dit que c’était la première fois en 800 ans d’histoire de la satire aux Pays-Bas qu’un artiste était mis en prison. (Depuis cette interview a été retirée du site internet du journal). Bien que l’affaire contre Nekschot ait été rejetée en septembre 2010, il a mis fin à sa carrière de caricaturiste le 31 décembre 2011.

En Italie, la regrettée Oriana Fallaci, journaliste et auteur, a été traduite en justice pour avoir écrit que l’islam « apporte la haine, au lieu de l’amour et l’esclavage au lieu de la liberté ». En novembre 2002, un juge en Suisse, agissant sur un procès intenté par le Centre islamique de Genève, a émis un mandat d’arrêt contre Fallaci pour violation de l’article 261 du code pénal suisse ; le juge a demandé au gouvernement italien soit d’intenter des poursuites soit de l’extrader. Le ministère de la Justice italien a rejeté cette demande au motif que la Constitution italienne protège la liberté d’expression.

Mais en mai 2005, l’Union des communautés islamiques en Italie (UCOII) liée aux Frères musulmans, a déposé une plainte contre Fallaci l’accusant que « certaines des choses qu’elle dit dans son livre ‘La Force de la Raison’ sont offensantes pour l’islam ». Un juge italien a ordonné un procès de Fallaci à Bergame sur les accusations de « diffamation de l’islam ». Fallaci est décédée d’un cancer en septembre 2006, quelques mois seulement après le début de son procès.

6 janvier 2012

Juste "une minorité" vous diront certains...

Modifié par faits-dhiver
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Membre, Posté(e)
ame02 Membre 2 083 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

et moi je dit que s est juste un sujet anti musulman une fois de plus donc aucun intêret

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Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Je ne suis absolument pas anti musulman.

Je voudrais savoir seulement savoir si ce projet de loi est vrai et s'il va devenir illégal d'emettre des critiques vis à vis de l'Islam.

Rappelez-vous la phrase de Beaumarchais :

"Sans liberté de blâmer il n'est point d'éloges flatteurs."

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Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Si toutes les religions s'y mettent.

Il sera criminel de s'affirmer en tant qu'athée.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

L'islamophobie est une maladie qui prend des dimensions absurdes surtout dans cette partie du monde. Il faut bien apprendre à tolérer que les Arabes ont une histoire différente de celle des européens et ont d'autres moeurs. Il y a à peine un siècle, même les tribus cannibales étaient tolérées et étudiées de façon anthropologique. L'envie d'homogénéiser le monde entier sur un modèle unique à l'occidetale est un génocide culturel.

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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour combattre l'islamophobie comme tu dis, il faut le faire par la raison et le dialogue. Censurer ne produirait que l'effet inverse.

D'autre part, c'est surtout un effet de mode cette montée du "on n'aime pas ceux qui sont différents" puisque la crise aidant, il faut trouver des boucs émissaires. Alors dans l'espoir où l'Europe sorte du gouffre financier, instaurer un climat de confiance entre les différentes composantes culturels sera plus simple.

Il n'y a pas de génocide culturel! C'est quoi cette histoire? En Europe, c'est la DDHC qui fait force, et elle permet la libre expression. Ce que le processus d'Istanbul semble vouloir confisquer!

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Membre, 51ans Posté(e)
Breizh35 Membre 18 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Aucune religion n'a droit à une immunité contre la critique en soumettant la liberté d'expression au "respect pour les droits et les sensibilités des autres" (Chirac)

La liberté d'expression a beaucoup d'ennemie, certains religieux mais aussi certaines associations qui à la longue de faire pression sur les politique obtiennes des lois qui la restreint.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Pour combattre l'islamophobie comme tu dis, il faut le faire par la raison et le dialogue. Censurer ne produirait que l'effet inverse.

D'autre part, c'est surtout un effet de mode cette montée du "on n'aime pas ceux qui sont différents" puisque la crise aidant, il faut trouver des boucs émissaires. Alors dans l'espoir où l'Europe sorte du gouffre financier, instaurer un climat de confiance entre les différentes composantes culturels sera plus simple.

Il n'y a pas de génocide culturel! C'est quoi cette histoire? En Europe, c'est la DDHC qui fait force, et elle permet la libre expression. Ce que le processus d'Istanbul semble vouloir confisquer!

Derrière le masque de la liberté d'expression, beaucoup en profitent pour tenir des propos racistes, xénophobes et haineux. Le fait de faire une critique mesurée et objective ne sera jamais condamnée. Ce qui est condamnable, ce sont les stéréotypes, les clichés prémachés... Je pourais en pointer des milliers sur ce forum-même. Les musulmans ne sont pas des marsiens, ils existent et ont une identité culturelle aussi respectable que n'importe quelle autre identité culturelle. Les mesures de répressions contre des usages musulmans dans cette partie du monde inquiètent de plus en plus les associations luttant pour les Droits de l'Homme. Comme cela a été le cas pour le port du hijab dans les lieux publics, l'interdiction aux femmes voilées d'accéder à certains postes, les tentatives d'interdire la viande hallal, l'interdiction de construire des minarets, etc.

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Membre, 45ans Posté(e)
epmd71 Membre 10 304 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Article traduit du site Mon lien

L’Union européenne a proposé d’accueillir la prochaine réunion du Processus dit d’Istanbul, une tentative agressive des pays musulmans de faire de la critique de l’islam un crime international.

L’annonce intervient moins d’un mois après que les États-Unis aient organisé leur propre Conférence du Processus d’Istanbul à Washington.

Le Processus d’Istanbul – son but explicite est d’inscrire dans le droit international une interdiction mondiale de tout examen critique de l’islam et/ou de la charia islamique – est dirigé par l’Organisation de la coopération islamique (OCI), un bloc de 57 pays musulmans.

Basée en Arabie saoudite, l’OCI a longtemps fait pression sur l’Union européenne et les États-Unis pour imposer des limites à la liberté de parole et d’expression sur l’Islam.

Mais maintenant l’OCI redouble d’efforts et elle s’est engagée dans une offensive diplomatique décisive pour convaincre les démocraties occidentales de mettre en œuvre au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) la Résolution 16/18 qui appelle tous les pays à lutter contre « l’intolérance, les stéréotypes négatifs et la stigmatisation de… la religion et de la croyance ». (On peut trouver ici et ici des analyses sur la guerre de l’OCI contre la liberté d’expression).

La Résolution 16/18, qui a été adoptée au siège du CDH à Genève en mars 2011, est largement considérée comme une avancée significative dans les efforts de l’OCI pour faire progresser le concept juridique international de diffamation de l’islam.

Toutefois, la résolution du CDH – ainsi que la résolution 66/167 parrainée par l’OCI qui a été discrètement approuvée à l’Assemblée générale du 19 décembre 2011 par les 193 membres des Nations Unies – reste sans effet tant qu’elle manque du soutien solide de l’occident.

L’OCI a donc réussi un coup diplomatique lorsque l’administration Obama a accepté d’accueillir à Washington du 12 au14 décembre 2011 une conférence de trois jours du Processus d’Istanbul. Ce faisant, les États-Unis ont donné à l’OCI la légitimité politique qu’elle cherchait pour mondialiser son initiative visant à interdire la critique de l’islam.

En suivant l’exemple de l’administration Obama, l’Union européenne veut maintenant entrer en action en organisant le prochain sommet du Processus d’Istanbul prévu pour juillet 2012.

Jusqu’à présent, l’Union européenne avait maintenu l’initiative de l’OCI à distance. Mais Ekmeleddin Ihsanoglu, Secrétaire général de l’OCI, déclare que l’offre de l’UE d’accueillir la réunion représente, selon l’Agence internationale islamique d’informations (IINA), organe officiel de propagande de l’OCI, un « changement qualitatif dans la lutte contre le phénomène de l’islamophobie ».

Selon l’IINA, « On trouve le phénomène d’islamophobie dans l’Occident en général, mais il se développe dans les pays européens en particulier et de façon différente de celui des États-Unis qui ont contribué à la rédaction de la résolution 16/18. La nouvelle position européenne représente le début du changement de sa réserve antérieure durant des années, par-dessus les tentatives de l’OCI, pour contrer la « diffamation des religions » au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée générale des Nations Unies.

L’enquête de l’IINA se poursuit : « Les fonctionnaires du Département des affaires culturelles de l’OCI ont déclaré que la proposition de l’Union européenne d’accueillir la troisième réunion (la première se tenait à Istanbul en juillet et la seconde à Washington en décembre) est considérée comme une nouvelle possibilité prometteuse de résoudre ce problème. En organisant la réunion en Europe qui est plus touchée par le phénomène de l’islamophobie et de l’hostilité envers l’islam, le « Processus d’Istanbul » prendra un élan supplémentaire. »

L’OCI est particulièrement irritée par son incapacité à faire taire le nombre croissant d’hommes politiques démocratiquement élus en Europe qui ont exprimé leurs inquiétudes sur le refus des immigrés musulmans de s’intégrer dans leur pays d’accueil et la création qui s’ensuit de sociétés islamiques parallèles dans de nombreuses parties de l’Europe.

Selon l’IINA, « M. Ihsanoglu » a déclaré « que le rôle croissant en politique de l’extrême droite dans plusieurs pays européens est devenu plus fort que la capacité de l’Organisation (OCI) à expliquer que l’extrême droite, qui (sic) déteste les musulmans, est devenue un levier dans les mains des hommes politiques. Il a ajouté que la montée de l’extrême droite par des élections est devenue une question qu’on ne peut pas contrecarrer compte tenu de la façon démocratique dont ces extrémistes accèdent à leur fonction. Il a souligné le référendum organisé en Suisse comme exemple qui a entraîné là-bas la suspension de la construction de minarets à la suite d’un vote des Suisses. »

En d’autres termes, l’OCI est maintenant à la recherche de soutiens de fonctionnaires non-élus au siège de l’Union européenne à Bruxelles pour promulguer une législation paneuropéenne du discours de haine pour limiter par décret ce que 500 millions de citoyens européens – y compris les hommes politiques démocratiquement élus – peuvent et ne peuvent pas dire à propos de l’islam.

Il est certain que de nombreux pays européens qui sont dépourvus des protections du Premier Amendement comme aux États-Unis ont déjà promulgué des lois contre les discours haineux qui servent effectivement de procurations pour la législation universelle du blasphème que l’OCI cherche à imposer à l’Union européenne dans son ensemble.

En Autriche par exemple, une cour d’appel a confirmé en décembre 2011 la condamnation politiquement correcte d’Élisabeth Sabaditsch-Wolff, femme au foyer viennoise et militante anti-djihad, pour « dénigrement des croyances religieuses » après qu’elle eut donné une série de séminaires sur les dangers de l’islam radical. La décision a montré que si le judaïsme et le christianisme peuvent, dans l’Autriche postmoderne multiculturelle, être dénigrés en toute impunité, dire la vérité sur l’islam est soumis à des sanctions juridiques rapides et lourdes.

En Autriche également, Susanne Winter, une femme politique autrichienne membre du Parlement, a été condamné en janvier 2009 pour le « crime » de dire que « dans le système actuel » le prophète islamique Mahomet serait considéré comme « pédophile », en référence à son mariage avec Aïcha. Winter a été également reconnue coupable de « provocation » pour avoir dit que l’Autriche était confrontée à un « tsunami d’immigration islamique ». Winter a été condamnée à payer une amende de € 24.000 (31.000 $), et à une peine de prison avec sursis de trois mois.

Au Danemark, Lars Hedegaard, le président de la Société Free Press International, a été reconnu coupable en mai 2011 par un tribunal danois, de « discours de haine » pour avoir dit dans une interview enregistrée qu’il y avait une forte incidence des viols d’enfants et de violence domestique dans les zones où domine la culture musulmane.

Les commentaires de Hedegaard, qui a attiré l’attention sur les conditions de vie horrible de millions de femmes musulmanes, a violé l’article 266b tristement célèbre du code pénal du Danemark, une disposition fourre-tout que les élites danoises utilisent pour faire respecter les codes du discours politiquement correct. Hedegaard a fait appel de sa condamnation devant la Cour suprême danoise, où l’affaire est actuellement en instance.

Également au Danemark, Jesper Langballe, un politicien danois membre du Parlement, a été reconnu coupable d’incitation à la haine en décembre 2010 pour avoir dit que les crimes d’honneur et les abus sexuels se produisent dans des familles musulmanes.

La possibilité de prouver ses affirmations a été refusée à Langballe car en vertu du droit danois, peu importe de savoir si un énoncé est vrai ou faux. Tout ce qu’il faut pour une condamnation c’est que quelqu’un se sente offensé. Langballe a été immédiatement condamné à payer une amende de 5000 couronnes danoises (850 $) ou à dix jours de prison.

En Finlande, Jussi Halla-aho Kristian, un homme politique et commentateur bien connu, a été traduit en justice en mars 2009 sur les accusations de « provocation contre un groupe ethnique » et de « violation du caractère sacré de la religion » pour avoir dit que l’islam est une la religion de la pédophilie. Un tribunal d’Helsinki a ensuite abandonné l’accusation de blasphème mais a donné l’ordre à Halla-aho de payer une amende de 330 € (450 $) pour avoir semé le trouble sur un culte religieux. Outré par le rejet des accusations de blasphème par la Cour, le procureur public finlandais a fait appel devant la Cour suprême finlandaise où l’affaire est maintenant en cours de révision.

En France, le romancier Michel Houellebecq a été poursuivi en justice par les autorités islamiques des villes françaises de Paris et de Lyon pour avoir appelé l’islam « la religion la plus stupide » et pour avoir dit que le Coran est « mal écrit ». Au tribunal, Houellebecq (se prononce Wellbeck) a dit aux juges que bien qu’il n’avait jamais méprisé les musulmans, il n’avait que mépris pour l’Islam. Il a été acquitté en octobre 2002.

Toujours en France, Brigitte Bardot, la célèbre actrice qui s’est lancée dans la croisade pour les droits des animaux, a été condamné en juin 2008 pour « incitation à la haine raciale » après avoir exigé que les musulmans anesthésient les animaux avant de les abattre.

Aux Pays-Bas, Geert Wilders – chef du Parti hollandais de la liberté qui avait dénoncé la menace soulevée par les immigrés musulmans non assimilés pesant sur les valeurs occidentales – a récemment été acquitté des cinq accusations d’incitation à la haine religieuse contre les musulmans pour les commentaires critiques de l’islam qu’il a faits. Le verdict historique a mis fin à une odyssée juridique de deux ans hautement médiatisée.

Également aux Pays-Bas, Gregorius Nekschot, pseudonyme d’un dessinateur hollandais opposant déclaré à l’excision islamique des femmes et se moquant souvent du multiculturalisme néerlandais, a été arrêté à son domicile à Amsterdam en mai 2008 pour avoir dessiné des caricatures jugées offensantes pour les musulmans. Nekschot (qui signifie littéralement « balle dans le cou », méthode utilisée selon le dessinateur, par « les fascistes et les communistes pour se débarrasser de leurs adversaires ») a été libéré après 30 heures d’interrogatoire par les représentants de la loi hollandaise.

Nekschot a été inculpé pour huit caricatures qui « attribuent des qualités négatives à certains groupes de personnes » et comme telles sont insultantes et constituent des crimes de discrimination et de haine, conformément aux articles 137c et 137d du Code pénal néerlandais.

Dans une interview au quotidien néerlandais De Volkskrant, Nekschot a dit que c’était la première fois en 800 ans d’histoire de la satire aux Pays-Bas qu’un artiste était mis en prison. (Depuis cette interview a été retirée du site internet du journal). Bien que l’affaire contre Nekschot ait été rejetée en septembre 2010, il a mis fin à sa carrière de caricaturiste le 31 décembre 2011.

En Italie, la regrettée Oriana Fallaci, journaliste et auteur, a été traduite en justice pour avoir écrit que l’islam « apporte la haine, au lieu de l’amour et l’esclavage au lieu de la liberté ». En novembre 2002, un juge en Suisse, agissant sur un procès intenté par le Centre islamique de Genève, a émis un mandat d’arrêt contre Fallaci pour violation de l’article 261 du code pénal suisse ; le juge a demandé au gouvernement italien soit d’intenter des poursuites soit de l’extrader. Le ministère de la Justice italien a rejeté cette demande au motif que la Constitution italienne protège la liberté d’expression.

Mais en mai 2005, l’Union des communautés islamiques en Italie (UCOII) liée aux Frères musulmans, a déposé une plainte contre Fallaci l’accusant que « certaines des choses qu’elle dit dans son livre ‘La Force de la Raison’ sont offensantes pour l’islam ». Un juge italien a ordonné un procès de Fallaci à Bergame sur les accusations de « diffamation de l’islam ». Fallaci est décédée d’un cancer en septembre 2006, quelques mois seulement après le début de son procès.

6 janvier 2012

Juste "une minorité" vous diront certains...

en france on va pas donner des leçons sur la liberté d'expression y'a toujours des sujets taboothumbdown.gifthumbdown.gifthumbdown.gif

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pere_vert Membre 3 856 messages
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Derrière le masque de la liberté d'expression, beaucoup en profitent pour tenir des propos racistes, xénophobes et haineux. Le fait de faire une critique mesurée et objective ne sera jamais condamnée. Ce qui est condamnable, ce sont les stéréotypes, les clichés prémachés... Je pourais en pointer des milliers sur ce forum-même. Les musulmans ne sont pas des marsiens, ils existent et ont une identité culturelle aussi respectable que n'importe quelle autre identité culturelle. Les mesures de répressions contre des usages musulmans dans cette partie du monde inquiètent de plus en plus les associations luttant pour les Droits de l'Homme. Comme cela a été le cas pour le port du hijab dans les lieux publics, l'interdiction aux femmes voilées d'accéder à certains postes, les tentatives d'interdire la viande hallal, l'interdiction de construire des minarets, etc.

La liberté d'expression, c'est la liberté d'expression. L'injure, la diffamation, l'appel à la haine, c'est autre chose et c'est puni par la loi déjà.

Sinon, par rapport aux répressions contre les usages des musulmans, vers chez moi il y a plusieurs mosquées, des femmes qui se baladent en voile et des boucheries hallal.

L'interdiction des minarets: uniquement en Suisse. Par référendum.

L'accès à certains postes aux femmes voilés, c'est le règlement intérieur qui définit l'autorisation ou non. Si les musulmans veulent avoir une plus grande liberté religieuse au sein de leur entreprise, ils devraient en créer davantage. Ce n'est pas à l'OCI de nous dire quoi faire, quoi dire ou pas.

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Qu'est ce qui provoque "l'islamophobie"?

Le racisme? l'athéisme? pourtant il n'y a pas de christiannophobie.

Alors pourquoi l'islamophobie?

Ou alors en cherchant, en creusant, en réfléchissant ce sont certaines pratiques de l'islam, certaines sourates du coran, certains discours de religieux musulmans qui font craindre que islam, liberté et démocratie puissent être incompatibles....

On peut penser que le jour ou l'islam sera ce que certains prétendent qu'il est: une religion de tolérance et d'amour, l'islamophobie disparaîtra.

Enfin confondre le racisme anti-arabe et l'islamophobie c'est faire preuve d'une absence totale de sens critique!

Et je note qu'une fois de plus les défenseurs de l'islam, et alors que ce n'était pas le sujet remettent les lois françaises sur le voile en question.

Au nom d'une liberté dont ils n'agitent le drapeau que quand cela les arrange!

Ne peut on aussi penser que cette volonté affichée de l'islam de peser sur les lois d'une nation laîque peut provoquer le rejet et donc l'islamophobie?

Comme beaucoup de gens je suis attaché à cette liberté même imparfaite que nous donne notre démocratie. Si pour défendre cette liberté il faut lutter contre l'islam je trouve cette lutte des plus légitimes!

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

En lisant les posts xénophobes ici, je suis encore plus convaincu qu'il faut forcer les choses pour obtenir la normalité des droits de l'homme également pour les personnes de confession islamique.

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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sois plus précis. Je ne suis pas xénophobe pour un sous. C'est le fait que je ne veux pas que l'OCI s'occupe de nous dicter quoi dire ou non qui te laisse penser ça?

Haha!

D'autant qu'ils ont d'autres chats à fouetter sleep8ge.gif

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Y a pas mieux pour vérifier si on peut foutre le feu au monde.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Sois plus précis. Je ne suis pas xénophobe pour un sous. C'est le fait que je ne veux pas que l'OCI s'occupe de nous dicter quoi dire ou non qui te laisse penser ça?

Haha!

D'autant qu'ils ont d'autres chats à fouetter sleep8ge.gif

Si l'OCI n'a pas à s'occuper des problèmes des musulmans, ce sont les défenseurs des droits des animaux, des femmes ou le pape qui s'en chargera ?

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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je te renvoie à ce lien

J'ai trouvé ça sur la toile. Tu devrais en prendre de la graine Ame02

http://therese-zrihe...l-92877898.html

Plutôt que de se laisser intimider par des accusations «d’islamophobie» ou de «diffamation des religions», les Etats-Unis et d'autres gouvernements occidentaux devraient inciter les États membres de l'OCI à réaliser les plus hautes valeurs de l'islam en accordant à leurs citoyens la pleine liberté d’opinion, d’expression et de conscience telle qu’elle est exprimée dans les injonctions coraniques de «penser», de «se souvenir», de «s’informer» et de «comprendre en profondeur», car «il n’y a nulle contrainte en religion» (Coran 2:256).Nous demandons au Département d'Etat de ne pas fournir aux autocrates une plateforme dont ils se serviront pour détourner l'attention de l'oppression systématique des femmes, des minorités et de leurs citoyens pratiquée par de nombreux Etats membres de l'OCI, y compris ceux qui mènent la campagne de l’OCI contre la «diffamation de la religion».

Si l'OCI n'a pas à s'occuper des problèmes des musulmans [vivant en occident], ce sont les défenseurs des droits des animaux, des femmes ou le pape qui s'en chargera ?

Les musulmans vivant en occident eux-mêmes. En sont-ils incapables?

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Tu l'as bien dit, les minarets ont été interdits en Suisse par rêfenrendum. Le respect des minorités et des plus faibles ne peut s'assurer que par un bras de fer plus fort, comme des associations et organisations. Pas de quoi être choqué. En démocratie cela est un processus normal.

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