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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

spacer.png Emilie Brouze

Journaliste

Face à l'explosion des demandes, les moyens engagés ne permettent pas au gouvernement de mettre en place la stratégie du « housing first » adoptée en 2009.

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Un bénévole du Samu social d'Angers prépare des couvertures (Stéphane Mahé/Reuters)

En 2009, la France a vécu un changement radical de stratégie quant à la prise en charge des sans-domicile.

Le gouvernement a en effet adhèré au principe du « housing first » (ou « logement d'abord ») : plutôt que de balader les SDF d'un hébergement d'urgence à un autre, la stratégie consiste à les accompagner au plus vite vers un logement pérenne, où ils recevront un suivi social.

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Une situation « terrible » qui empire depuis dix ans

Depuis des années, la France assure une prise en charge en « escalier » des sans-abri, avec différents paliers d'hébergement successifs.

Quand une personne appelle le numéro d'urgence 115 et si le service n'est pas saturé, elle est dirigée vers une structure d'accueil. A Paris, c'est plutôt l'hôtel. Sinon, en moyenne, les nuitées sont attribuées...

  • à 53% dans des centres d'hébergement d'urgence,
  • à 40% en hôtel,
  • à 7% dans une autre structure (hébergement de stabilisation ou d'insertion, maison relais ou résidence sociale).

150 000 SDF En France, 150 000 personnes seraient sans-abri, contre 85 000 il y a dix ans. La population est composée de familles, de jeunes, de travailleurs pauvres et d'étrangers. Sur le terrain, la situation est « terrible », rapportent les responsables des associations. En cette fin d'année, 150 à 200 demandes au Samu social se retrouvent non pourvues. Eric Molinié explique :

« On loge toutes les familles qui appellent. Mais pour les personnes isolées, il manque des places. C'est pire que l'année dernière : la précarité augmente. »

L'équation est implacable. Les places sont plus nombreuses mais pas suffisantes pour satisfaire les demandes croissantes :

  • il y a 58% de places en plus entre 2004 et 2011 ;
  • les besoins ont bondi de 75% entre 2001 et 2010.

Résultat : ça embouteille, autant au niveau des entrées que des sorties vers la suite de la réinsertion.

LIRE EN ENTIER SUR http://www.rue89.com...a-france-227777

lisez aussi les autres articles sur le même sujet

fouillez bien le site suivant :

http://www.mortsdela...p.php?article14

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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Tant qu'un loi ou un cheptel de lois n'instaura pas des loyers beaucoup moins cher, et l'accès à tous à un logement, pas de garant, de gagner 3/4 fois le loyer, frais d'agence... Cela ne servira à rien de faire des hébergements d'urgence. La racine du mal n'est pas traitée.

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Membre, forumeur alchimiste/Honey, Posté(e)
Nightwish Membre 10 322 messages
forumeur alchimiste/Honey,
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sans oublier ceux qui exploitent justement ces grandes difficultés impossibilités à se loger

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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Oui, les proprios qui ont je ne sais pas combien de logements, les assurances des propriétaires pour le non-paiement des loyers, les agences immobilières, les marchands de liste, les marchands de sommeil, berk.

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