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Différence entre humain et machine

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Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
Posté(e)
Je ne vois absolument aucun problème dans le fait qu'un ordinateur suffisement puissant puisse un jour raisonner dans notre langage, et faire preuve de subtilité littéraire.

L'ordinateur pourra un jour manipuler un langage selon des règles définies qui nous donnera l'apparence qu'il "raisonne". Mais en fait il ne raisonne pas. Tout comme cet ordinateur nous donnera un jour l'impression d'être poète parce qu'il produira des assemblages de phrases ayant un sens et une rythmique. Mais ce n'est pas pour autant qu'il aura une sensibilité, et la subtilité ne sera possible QUE si le programmeur lui aura insérer dans ses algorithmes la logique correspondante. En somme, cette subtilité ne sera pas le fruit de l'ordinateur, mais du programmeur ;)

Il existe une façon très simple de comprendre cela. Si je prenais 10 ans de ma vie à remplir une base de donnée, qui pour chaque question, retournerait une réponse qui corresponde à ma pensée, et bien au bout de 10 ans, cet "ordinateur" pourrait répondre à des questions, et on pourrait croire qu'il est "intelligent", on pourrait même penser qu'il est subtile, qu'il a de l'humour. Mais en fait il ne fait que traiter des informations, ce n'est pas lui qui est subtile, qui est intelligent : c'est bien le programmeur qui insère sa propre intelligence dans les algorithmes.

Une intelligence artificielle sera performante en fonction du degré d'intelligence que l'humain qui l'aura programmé sera capable d'y insérer. Ceci, en sachant que l'intelligence ne se base pas uniquement sur la logique (parce que l'intelligence humaine est capable de produire de l'illogique qui n'est pas "chaotique") cela veut donc dire que l'ordinateur sera toujours dépendant de ce que le programmeur lui aura inculqué.

Qui te dis que tu n'es pas toi même une base de données gigantesque et que ton programme n'est pas qu'une mini-copie de toi-même.

Modifié par Elhyareno
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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je crois que ce qui est produit en nous est reproductible à long terme. Il suffit de comprendre notre fonctionnement de façon fine.

Dans le cadre d'une machine cela n'est possible que par systématisation (équivalences de cas) et automaticité (traitements similaires des cas équivalents) qui vient donc s'opposer à l'unicité de l'objet réel (la beauté d'un objet est un excellent exemple) et aussi à l'innovation et l'imprévu. Rien n'est systématique ni automatique chez l'être humain, si ce ne sont ses réflexes de base. Une machine ne sait pas sortir des sentiers battus pré-programmés.

Je ne trouve tout de même pas si difficile à comprendre le fait qu'une machine aura toujours ces limites là.

L'humour ou l'ambiguïté d'une machine n'est pas non plus possible pour cette même raison, car il faut placer le mot employé dans un contexte (trouver de quel cas on parle).

Modifié par Quasi-Modo
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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

En résumé, voici comment fonctionne l'homme. Des pulsions innées sont encodées dans le cerveau dès la naissance, comme les pulsions cardiaques, la respiration, la têtée, ..., l'attraction vers le sexe opposé. Lorsque nous sommes face à un événement, notre l'hypothalamus est esxcité, et l'expérience est enregistrée avec les émotions liées... Lorsque nous sommes confrontés à une situation, nous mesurons et évaluons chaque détail perceptible dans les registres de mémoire liés aux émotions et dans le subconscient un calcul est fait pour chercher un maximum de bien-être et un minimum de méfaits. Une fois le calcul effectué, la solution est envoyée (ce processus dure quelques millisecondes) vers le cortex cérébral avec le message "Je vais faire ceci". La complexité du processus n'enlève rien au fait que cela est entièrement organique à la base.

Modifié par Frelser
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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

1) La neurologie tente au possible de systématiser le fonctionnement du cerveau. Mais elle n'a pas encore résolu le problème de la conscience ou de l'acquisition du langage, la conceptualisation. Ce que je veux expliquer, c'est que pour une machine, le concept précède l'objet, concepts introduits dans la mémoire par le programmeur qui lui permettraient éventuellement d'identifier des objets ou de manipuler des données correspondant(e)s. Pour un humain c'est l'objet qui précède le concept.

2) Les objets ne sont pas uniquement des recombinaisons entre des concepts plus fondamentaux (atomes quarks etc...), sinon ils ne seraient pas chacun uniques, et nous n'aurions aucune notion de l'irréversible. Nous identifions deux objets comme semblables dans le cadre d'une comparaison entre certains attributs que nous jugeons partagés. Mais toute comparaison a des limites. Si les deux objets étaient effectivement les mêmes, il serait impossible de les distinguer et nous ne pourrions pas les compter comme deux.

3) Un ordinateur ou un langage informatique ne peut pas s'interroger sur le bien fondé de l'exécution d'un programme (c'est pourquoi il faut un programmeur pour identifier les bugs ou les anomalies comme les virus). Un ordinateur ne peut pas comprendre la remise en question des fonctions de base qu'il peut exécuter. Un humain est plus complexe qu'un ensemble de réactions de base qu'il suffirait d'extraire. Un exemple : comment faisons-nous pour penser à ce que nous pensons au moment où nous le pensons? Nous ne pourrons jamais que répondre de façon approximative et à postériori. L'ordinateur doit connaître les causes avant les conséquences. La pensée n'est donc pas réductible à un processus.

Modifié par Quasi-Modo
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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Je ne vois que des aprioris et des suppositions. Le cerveau est certes très complexe, mais il fonctionne de façon organique.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
En quoi cela est pseudo-aléatoire, et que serait un chiffre aléatoire tout court?

Un chiffre pseudo-aléatoire est un chiffre qui est généré selon un algorithme qui se base sur une donnée initiale difficilement identifiable.

Sur un ordinateur par exemple, la fonction "rand()" retourne à chaque appel un nouveau chiffre pseudo-aléatoire, en sachant qu'à l'origine, cet algorithme a été "seedé" (seed comme "graine") par un entier, généralement sur un ordinateur, l'instant précis de lancement du programme en millisecondes depuis une date en 1970 je crois.

Dans les faits, si on connaissait l'entier initial, on pourrait dérouler l'algorithme à l'envers, et ainsi déterminer à l'avance tous les chiffres aléatoires consécutifs que pourrait fournir la fonction rand(). Donc c'est en cela qu'il s'agit d'un chiffre pseudo-aléatoire : il existe un moyen de reconstituer la méthode algorithmique qui a permit son obtention.

Un chiffre aléatoire pur est un chiffre dont on ne peut pas déterminer l'origine.

Admettons, toujours dans notre exemple de chiffre aléatoire entre 0 et 9 que l'on crée un tableau de dix entiers "0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9" et qu'on place un pointeur sur 0.

On prend le nombre de secondes depuis le 1er janvier 1970 et on fait le modulo par 10.

On incrémente le pointeur du résultat et on le laisse là où il est.

Et on recommence sachant que lorsqu'il arrive au bout de la chaîne, on le replace au début.

Nous ne sommes pas vraiment dans le schéma traditionnel de la fonction rand(), je le reconnais.

Les chiffres à venir ne seront jamais déductibles, même en connaissant l'entier originel, puisqu'il est impossible de prédire le moment où la fonction s'exécutera à nouveau.

Enfin à condition que ce soit l'utilisateur qui lance la fonction à chaque coup.

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Membre, canal de Lumière, 46ans Posté(e)
Immateriel Membre 1 136 messages
46ans‚ canal de Lumière,
Posté(e)
En quoi cela est pseudo-aléatoire, et que serait un chiffre aléatoire tout court?

Un chiffre pseudo-aléatoire est un chiffre qui est généré selon un algorithme qui se base sur une donnée initiale difficilement identifiable.

Sur un ordinateur par exemple, la fonction "rand()" retourne à chaque appel un nouveau chiffre pseudo-aléatoire, en sachant qu'à l'origine, cet algorithme a été "seedé" (seed comme "graine") par un entier, généralement sur un ordinateur, l'instant précis de lancement du programme en millisecondes depuis une date en 1970 je crois.

Dans les faits, si on connaissait l'entier initial, on pourrait dérouler l'algorithme à l'envers, et ainsi déterminer à l'avance tous les chiffres aléatoires consécutifs que pourrait fournir la fonction rand(). Donc c'est en cela qu'il s'agit d'un chiffre pseudo-aléatoire : il existe un moyen de reconstituer la méthode algorithmique qui a permit son obtention.

Un chiffre aléatoire pur est un chiffre dont on ne peut pas déterminer l'origine.

Admettons, toujours dans notre exemple de chiffre aléatoire entre 0 et 9 que l'on crée un tableau de dix entiers "0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9" et qu'on place un pointeur sur 0.

On prend le nombre de secondes depuis le 1er janvier 1970 et on fait le modulo par 10.

On incrémente le pointeur du résultat et on le laisse là où il est.

Et on recommence sachant que lorsqu'il arrive au bout de la chaîne, on le replace au début.

Nous ne sommes pas vraiment dans le schéma traditionnel de la fonction rand(), je le reconnais.

Les chiffres à venir ne seront jamais déductibles, même en connaissant l'entier originel, puisqu'il est impossible de prédire le moment où la fonction s'exécutera à nouveau.

Enfin à condition que ce soit l'utilisateur qui lance la fonction à chaque coup.

Lorsqu'il y a une intervention humaine, on est certain d'obtenir un chiffre aléatoire, parce que l'intervention humaine n'est pas prévisible. On pourrait même demander à la personne de saisir une suite quelconque de caractères sur le clavier qu'on transformerait en nombres, puis qu'on utiliserait comme seed associé au nombre de millisecondes depuis 1970, et dans ce cas, personne ne peut prévoir quelle va être la seed.

La problématique de génération de nombres aléatoires se pose dans le cas où aucun être humain n'intervient :bo: Et c'est bien la problématique qui nous concerne si nous voulons considérer un jour un "ordinateur" qui réagira de manière "aléatoire pure". A partir du moment où il existe un moyen de décomposer le chiffre, quel que soit ce moyen (physique ou algorithmique), nous sommes en face d'un pseudo-aléatoire, car le résultat sera toujours basé sur un phénomène existant dans la nature, donc possiblement calculable.

Imaginons par exemple que l'on souhaite créer une simulation de particules élémentaires. Si nous utilisons un algorithme de génération de chiffres pseudo-aléatoires pour calculer les intéractions de ces particules lorsqu'un choix se présente, et bien le comportement des particules au sein de notre simulation sera dépendant du phénomène physique utilisé à la base pour générer ces chiffres pseudo-aléatoires. Nous n'avons aucun moyen de produire une telle simulation justement parce qu'il n'existe pas de moyen de générer de l'aléatoire pur.

Soit dit en passant, l'action humaine est également issue de la volonté de la personne d'agir. Pour toutes les autres personnes, cela est "du hasard"; sauf pour la personne en question. Donc même si on proposait à l'utilisateur de choisir, pour chaque interaction au sein de cette simulation, quel sera le résultat, nous ne serions pas non plus en face d'un aléatoire pur.

Pour information, l'algorithme que tu décris est une version simplifiée à l'extrême de l'algorithme existant rand(). Ce dernier procède à de nombreuses opérations sur le chiffre originel, qui s'appuient aussi sur des matrices, des décalages, des modulos, etc... La fonction rand() classique retourne un chiffre entre 0 et 1 du type 0.32013349826237. Si on veut un chiffre entre 0 et 9 (10 possibilités) on peut alors par exemple prendre le premier chiffre après la virgule.

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  • 2 semaines après...
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