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Les fondements scientifiques du mariage.


Frelser

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

(reformulation de la section pour mieux le préciser)

Pourquoi le mariage commence à être de moins en moins pratiqué, et se fait à un âge de plus en plus avancé chez notre espèce ? Je voudrais y apporter un éclaircissement à la lumière de la science, dans la conception évolitionniste et de l'anthropologie. Cet article ne pose absolument aucun jugement de valeur en aucune manière, il s'agit d'une approche scientifique de la question du retardement et de la raréfication de la nuptialité à l'échelle mondiale.

Avant d'entrer dans le vif du sujet il faut rappeler quelques points importants. La fonction reproductrice de la sexualité est sa principale raison d'être biologique. En effet, sans une reproduction efficace, les espèces seraient condamnées à disparaître et à ne plus se perpétuer. Notre espèce, avant de devenir une menace pour les écosystèmes à cause de sa prolifération démographique extraordinaire, ne faisait pas exception. Chaque espèce a élaboré des stratégies pour assurer sa pérennité. Ci-dessous, une mante religieuse dévore son mâle juste après accouplement pour s'approvisioner en protéines nécessaires à leur progéniture.

Ches les vertébrés, comme les poissons, amphibiens, les reptiles, et les oiseaux, l'exposition des oeufs à des prédateurs et la nécessité de la femelle a incité ceux-ci à élaborer différentes stratégies, comme le fait de cacher les oeufs, ou d'aller chasser à tour de rôle. Or, chez les mammifères, le fait de demeurer à deux le temps que les petits deviennent autonomes est très courante. Simplement pour des raisons de survie, il faut chasser en état de grossesse, et approvisionner la progéniture, leur apprendre comment survivre. Une femelle ne pouvant se nourrir étant condamnée à périr et à plus grande échelle son espèce se réduire. La fonction d'apprentissage des usages sociaux aux petits constitue une contrainte anthropologique aux mâles, dans le processus de procréation, mais l'encadrement scolaire et extra-famillial va changer la donne à mesure des changements socio-anthropologiques...

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Nid d'oiseau perché, une question de survie.

Donc, dans notre espèce, le mariage constituait donc, anthropologiquement, un moyen d'assurer la pérennité de l'espèce. Il y a des facteurs instinctifs et innés qui font que nous devenons attachés biologiquement après la sexualité et la grossesse, en effet, la sécrétion d'endorphine lors de l'orgasme sexuel produit un attachement à l'autre et une incitation à réitérer la copulation et plus largement les plaisirs sexuels. Toutes les pratiques érotiques et pleines de volupté chez notre espèce amplifient donc notre sexualité et par conséquent augmentaient nos chances de nous procréer de sorte que cette cérébralisation exceptionnelle de la sexualité a fait de notre espèce une espèce très envahissante sur la biosphère. De même que les réformes médicaux et socio-anthropologiques ayant repoussé le taux de mortalité et augmenté le taux de natalité.

Et en cas de grossesse nous nous lions par le sang à notre compagne sexuelle, mais des mécanismes anthropologiques et des usages comme des tabous réglementent les choix des partenaires et les règles que doivent scrupuleusement suivre les couples, depuis les rituels de mariage, et les enseignements à inculquer aux petits, jusqu'à l'organisation des tâches des deux parents dans la vie de tous les jours, voir des moyens de se séparer en cas de conflict.

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Mariage traditionnel polynésie, des rituels ancestraux.

Mais donc, pourquoi le mariage qui était autrefois une pratique universelle tend à disparaître ? Et comment les pratiques homosexuelles qui étaient largement réprimées autrefois par des tabous (probablement comme des réponses anthropologiques des pratiques homosexuelles, réduisant le taux de natalité vitale à la pérennité des lignées, surtout si elle n'est pas accompagnée de comportements bisexuels), quoi que ponctuellement tolérées accompagnées de pratiques hétérosexuelles, ont été acceptées comme des orientations de genre ? C'est-à-dire considérées comme une nature première au même titre que la pratique hétérosexuelle. Cette notion de genre est en effet un concept moderne et très récent.

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Un mariage lesbienne, une révolution anthropologique qui se normalise.

Nous pouvons dénombrer principalement les causes suivantes :

ccc

1) on ne doit plus se forcer pour manger et vivre sereinement sans l'aide d'un partenaire, il existe des moyens et subsides pour subvenir aux besoins en cas de grossesse,

2) la contraception a permis de contourner la nécessité de rester à deux après la grossesse, à mesure que les méthodes de contrôle de natalité se sont affinés, la sexualité est devenue de moins en moins la proie de tabous,

3) la scolarisation assure en partie l'éducation et l'encadrement des petits, de même que les crèches, les subsides sociaux pour l'entretien des enfants etc.

4) il est devenu très compliqué de se marier et de se séparer à cause de la paperasse et du fait que la justice est très lente, de la prolongation de la durée des études avant de devenir autonome et pouvoir se lancer dans la vie active.

5) il existe encore d'autres causes socio)anthropologiques nombreux.

Autrefois, le mariage était très simple, on se mettait d'accord à deux, on anonçait l'union aux proches, souvent l'homme offrait un cadeau à sa partenaire, parfois c'était l'inverse. Un rituel de puberté était organisé (Afrique noire,

Australie, Amérique précolombienne, îles du Pacifique etc.), et les jeunes formaient des couples de mariés sans besoin de paperasse et se séparaient tout aussi aisément, avec accord collectif en cas de nécessité.

Conclusion,

La régression de la nuptialité est donc principalement la conséquence de deux révolutions socio-anthropologiques chez notre espèce : à savoir, la rupture entre sexualité et reproduction induite par les progrès en matière de contrôle de natalité, et la rupture entre reproduction et nuptialité, en rapport avec les réformes sociales et économiques modernes. Etant donné la démographie galopante et les moyens de jouir d'une sexualité optimale sans devoir rester liés par couples, s'est donc opérée une révolution typiquement humaine, que nous qualifions en sociologie d'émancipation sexuelle.

P.S. Pour revenir à la question de l'acceptation progessive de l'homosexualité comme un genre à part entière, soulignons que la rupture entre la sexualité et la reproduction a progressivement conduit à la prédomination de la cérébralisation et l'érotisme du comportement sexuel, sur la fonction biologique évolutionniste de la sexualité comme un moyen de perpétuer les espèces. L'émancipation sexuelle à conduit la sexualité à progressivement être conçue sur le plan socio-anthropologique comme une façon sensuelle et érotique des couples sexuels de jouïr librement, au dépends de la reproduction qui a été de plus en plus réduite à une option, un choix des couples de procréer ou non de façon entièrement consciente.

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Membre, psycho-étudiante, 38ans Posté(e)
Mel.bzh Membre 2 769 messages
38ans‚ psycho-étudiante,
Posté(e)

Ton message pue l'homophobie.

Et ne confond pas mariage et reproduction sexuelle stp.

Bref, ça vaut pas un grand discours.

Tcho !

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)
Mais donc, pourquoi le mariage qui était autrefois une pratique universelle tend à disparaître, et les pratiques homosexuelles à devenir normalisées et tolérées comme des orientations de genre ?

Mais donc, pourquoi le mariage, qui était une pratique occidentale depuis Saint Augustin (avec les bien du mariage et mariage et concupiscence), tend à disparaître, et les pratiques homosexuelles à nouveau normalisées et acceptées comme des orientations sexuels ?

Mairsi. O revoar.

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 33 562 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
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Les pratiques homosexuelles existaient bien avant le mariage. De plus comme il te l'a été précisé tu confonds mariage et acte sexuel, le mariage est juste un contrat, essaie de te reproduire avec un morceau de papier signé et on reparlera à ce moment là de ta théorie. ;)

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)
:dort: explication somme toute qui se tient, je trouve -si on met de côté les obsédé(e)s du sexe qui y voient de l'homophobie ; le hic, c'est qu'une explication meilleure existe : le génocide des juifs et le recul de la religion en France..... (bon on va me rétorquer que 1905 et 1945 c'est pas tout à fait pareil) ; les gens se marient plus tard parce qu'ils le peuvent, tout simplement ; avant fallait rester vierge avant le mariage, mais du coup le mariage perd de plus en plus de son essence et tend à être remplacé par le concubinage ou autres pratiques comme ça qui ne font perdre de l'argent qu'en couple......
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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 11 136 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

de toute façon aborder la question du mariage sans parler de religion c'est déjà très louche ;)

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Invité Grenadine33
Invités, Posté(e)
Invité Grenadine33
Invité Grenadine33 Invités 0 message
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Ce n'est pas étonnant pour quelqu'un qui défend à fond les manettes le port du voile d'être homophobe vu la mentalité moyenâgeuse dont les musulmans fondamentalistes font preuve.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Le génocide des juifs a modifié le mariage en occident.

Si la phrase ferait un excellent titre d'article de journal, je me demande à vrai dire comment on peut arriver à cette conclusion.

Ah, que je suis heureux cependant d'etre né au 20ème siècle, qui, si l'on lit le premier message de ce sujet, est manifestement le premier où l'homme n'a plus eu besoin de chasser pour se nourrir.

Quel fantastique bond technologique.

Demain, je m'attelle au voyage interstellaire.

Demain après-midi, je fais l'interréalité.

Mais demain soir... merde... un rami en 7 dimensions ?

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

Ce n'est pas étonnant pour quelqu'un qui défend à fond les manettes le port du voile d'être homophobe vu la mentalité moyenâgeuse dont les musulmans fondamentalistes font preuve.

:dort: non le port du voile c'est une coutume, donc ça se défend....

contrairement au mariage qui n'est pas un choix lorsque t'as à faire à un membre du sexe opposé plus coriace psychologiquement

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Ton message pue l'homophobie.

Et ne confond pas mariage et reproduction sexuelle stp.

Bref, ça vaut pas un grand discours.

Tcho !

de toute façon aborder la question du mariage sans parler de religion c'est déjà très louche ;)

Je me suis fait les mêmes réflexions.

A quoi on peut ajouter, pour enterrer un peu plus les poncifs sur la sexualité et la reproduction, que l'humain a mis au point la fécondation in vitro voila plus de 30 ans.

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Membre, 42ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 227 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)

Donc, dans notre espèce, le mariage est anthropologiquement un moyen d'assurer la pérennité de l'espèce. Il y a des facteurs instinctifs et innés qui font que nous devenons attachés biologiquement après la grossesse.

de quoi cette affirmation ressort elle?

un couple humain peut protéger sa progéniture de menaces extérieures sans avoir recours au mariage. Cet acte n'augmente en rien le % de survie de la progéniture alors que la maitrise du feu , de l'hygiène ou l'enceinte d'une maison si

J'ai dénombré principalement les causes suivantes :

1) la contraception a permis de controurner la nécessité de rester à deux après grossesse,

2) on ne doit plus chasser, il existe des moyens et subsides pour subvenir aux besoins en cas de grossesse,

3) la scolarisation assure en partie l'éducation et l'encadrement des petits, de même que les crèches,

4) il est devenu très compliqué de se marier et de se séparer à cause de la paperasse et du fait que la justice est très lente...

Autrefois, le mariage était très simple, on se mettait d'accord à deux, on dénonçait l'union aux proches, souvent l'homme offrait un cadeau à sa partenaire, parfois c'était l'inverse. La séparation était aisée, la famille aidait à encadrer la progéniture en cas de séparation...

1)faux la contraception permet de contrôler sa reproduction par rapport au désir sexuel, elle peut ne pas être utiliser et n'empêche pas de se séparer après

2)je ne vois pas le rapport, comme tout animal l'humain cherche a subvenir aux besoins de sa progéniture

3)c'est un facteur qui favorise au contraire la reproduction dans les sociétés modernes

4)n'importe quoi, c'est tout le contraire il est plus facile à notre époque de ce séparer qu'il y a 100 ans, amoins que se soit vis à vis du male ?

Dans le temps il y avait beaucoup de mariages arrangés entre parents vis à vis des biens familiaux et les cadeaux étaient des dots, moyen crapuleux de tenir la femelle dans l'obligation familiale

l'amour était moins présent qu'à notre époque

Etant donné la démographie galopante et les moyens de jouïr d'une sexualité optimale sans devoir rester liés par couples explique donc ce que nous qualifions en sociologie d'émancipation sexuelle.

quel est le rapport entre cette conclusion et le reste du sujet lié au titre ?

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Ton message pue l'homophobie.

Et ne confond pas mariage et reproduction sexuelle stp.

Bref, ça vaut pas un grand discours.

Tcho !

Certains sont incapables de savoir lire, la plupart de vos messages sont une preuve de cette incapacité à comprendre ce qui est écrit pour le déformer de fond en comble ; ensuite vous vous emportez contre ce que vous croyez avoir lu. Certains sautent sur cette incompréhension pour en faire une occasion d'attaque personnelle et HS. Tu prétends qu'on se reproduisait sans se mettre ensemble auparavant, donne des exemple d'ethnies qui se reproduisaient sans se mettre ensembles avant le XXeS. Je ne confonds rien du tout, je décris comment l'acte de mariage qui était systématique il y a seulement quelques décennies tend à se faire de plus en plus rare. Comme je l'ai précisé, l'homosexualité est également largement tolérée depuis que la rupture cérébrale c'est faite justement entre mariage et reproduction, il suffit de se pencher sur la chronologie historique de l'émancipation sexuelle, de le mettre en parrallèle avec la hausse démographique, l'amélioration de la contraception. Je n'ai posé aucun jugement moral à mon analyse, si donc vous y trouver des faille chronologiques ou anthropologique vos rectificatifs sont les bien-venus.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Mouais, t'as surtout pondu plein de clichés et oublié des pans entiers dans ta réflexion. T'aurais peut-être moins de coups de bâtons si tu n'avais lancé le tout par un titre quelque peu prétentieux avec le terme "scientifique".

Ainsi, si j'ai parlé de ton postulat, on peut surenchérir sur tes approximations puisque tu clames qu'au fond le libertinage et la chute de la nuptialité débuteraient au XXe siècle. Ce qui est faux puisque dès le XVIIIe siècle en France les taux de nuptialité s'érodent... La réforme du mariage pendant la Révolution n'y est pas pour peu.

Pour autant, conjoncturellement, on peut assister à des 'booms' : en 2000 par exemple. J'ajoute qu'entre 1993 et 2000, la nuptialité a fait un bon de 13%.

Tu as omis également d'analyser le rôle dévolu aux enfants qui n'est pas le même dans notre société entre le XVIIIe, le XIXe et notre époque contemporaine. Ce rôle a évolué et a probablement touché la nuptialité.

Enfin, tu as tout de même oublié l'évolution économico-sociale de notre société, avec des moeurs bien plus impactées par le climat économique que naguère. Ainsi, de 2008 à 2009, le taux de nuptialité a fait un beau plongeon en raison, semble-t-il, de la crise économique.

Pour finir, la sexualité, chez l'homme (en tous cas chez moi), n'a jamais revêtu que l'aspect reproducteur.

Bref...

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Membre, 42ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 227 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)

surtout qu'il n'y a aucune corrélation entre l'acte du mariage et la nuptialité et la reproduction

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Mouais, t'as surtout pondu plein de clichés et oublié des pans entiers dans ta réflexion. T'aurais peut-être moins de coups de bâtons si tu n'avais lancé le tout par un titre quelque peu prétentieux avec le terme "scientifique".

Ainsi, si j'ai parlé de ton postulat, on peut surenchérir sur tes approximations puisque tu clames qu'au fond le libertinage et la chute de la nuptialité débuteraient au XXe siècle. Ce qui est faux puisque dès le XVIIIe siècle en France les taux de nuptialité s'érodent... La réforme du mariage pendant la Révolution n'y est pas pour peu.

Pour autant, conjoncturellement, on peut assister à des 'booms' : en 2000 par exemple. J'ajoute qu'entre 1993 et 2000, la nuptialité a fait un bon de 13%.

Tu as omis également d'analyser le rôle dévolu aux enfants qui n'est pas le même dans notre société entre le XVIIIe, le XIXe et notre époque contemporaine. Ce rôle a évolué et a probablement touché la nuptialité.

Enfin, tu as tout de même oublié l'évolution économico-sociale de notre société, avec des moeurs bien plus impactées par le climat économique que naguère. Ainsi, de 2008 à 2009, le taux de nuptialité a fait un beau plongeon en raison, semble-t-il, de la crise économique.

Pour finir, la sexualité, chez l'homme (en tous cas chez moi), n'a jamais revêtu que l'aspect reproducteur.

Bref...

Je n'ai pas oublié des pans entiers, il ne s'agit pas d'un volume traitant d'une question ponctuelle, nous sommes sur un forum de discussion et j'ai initié un sujet... Le libertinage aussi va de parrallèle avec les méthodes d'avortement et le développement des moyens de contraception. Encore une fois, je ne porte aucun jugement de valeur dans mon post. Il faut vraiment avoir envie d'y trouver de l'homophobie pour confondre une analyse anthropologique de l'acte d'union matriarcal et l'homosexualité. Le margiage homosexuel est un acte socioculturel récent qui n'a aucune interférence avec le recul du mariage à l'échelle mondiale. Pour comprendre mon approche personnelle sur le côté moralisateur de la question, tu peux voir le topic intitulé les notions du bien et du mal.

Le libertinage aussi se pratiquait de plus en plus aisément dès lors que les moyens de contraception et les méthodes d'avortement se développaient. La nuptialité et les moyens d'élever un enfant dans une famille uniparentale, avec aide sociale montrent qu'il existe non seulement une rupture entre sexualité et nuptialité, mais également une rupture entre reproduction et nuptialité. On peut faire un enfant et ne jamais signer un contrat de mariage...

Le rôle du mariage n'a jamais revêtu que la reproduction, je n'ai jamais affirmé le contraire. Mais c'est le fait de la conséquence de la sexualité sur la reproduction jusqu'à l'élaboration les méthodes de contrôles de natalité qui a produit le divorce entre sexualité et mariage. Je ne parles pas du but du mariage, mais du lien anthropologique du mariage avec la reproduction comme une conséquence, dans l'autre sens...

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Le libertinage aussi se pratiquait de plus en plus aisément dès lors que les moyens de contraception et les méthodes d'avortement se développaient. La nuptialité et les moyens d'élever un enfant dans une famille uniparentale, avec aide sociale montrent qu'il existe non seulement une rupture entre sexualité et nuptialité, mais également une rupture entre reproduction et nuptialité. On peut faire un enfant et ne jamais signer un contrat de mariage...

C'est encore une idée reçue. L’étude des pratiques érotiques anciennes, comme sous l'Empire romain, vient contredire cette analyse. L'historien Paul Veyne a très bien démontré l'existence d'une bisexualité chez les romains, et une filiation directe entre sexe, nuptialité, pouvoir, et bien moins avec le 'caractère reproductif' du mariage. Chez les romains, le mariage n'engage ni à la reproduction, ni à l'exclusivité sexuelle, mais plutôt au respect du foyer et de ses dieux, les Lares, qui disposent d'ailleurs de leur autel dans la maison familiale. Respect signifiait alors : dignitas, pietas & gravitas.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Justement, cette analyse soutient précisément la mienne. L'homosexualité comme la bisexualité, étaient des pratiques qui étaient tolérées dans beaucoup de sociétés, la relation homosexuelle n'ayant aucun potentiel reproducteur, ne conduisait pas au mariage, et ne l'empêchait pas. La culture judéo-chrétienne est celle qui a le plus amplifié l'homophobie alors que cela se passait un peu partout mais sans conduire au mariage... La bisexualité était en règle générale pratiquée par des personnes de classe aisée et instruite. Quant au rapport entre pouvoir et mariage, tu oublies que le but de ces mariages était d'unir les lignées par le sang, donc par la progéniture en échange de partage de territoires. Donc, mon analyse est justement confirmée ici. Il faut bien comprendre que je parles de la fonction de pression à la nuptialité de l'acte sexuel. Quand il était possible de pratiquer la sexualité sans causer de conflit social, elle était pratiquée. Même s'il a existé des tabous dans toutes les sociétés... Et qu'il en existe encore.

Ce qui a fait tiquer beaucoup de forumistes, c'est le fait que j'ai écrit que l'homosexualité s'est normalisée et été considérée comme une orientation de genre avec les avancées des moyens de contrôles de naissances. Je parles bien de la normalisation de l'homosexualité en tant que genre... La pratique sociale de l'homosexualité existait avant, mais les homosexuels n'étaient pas considérés comme un autre genre. Or, l'homosexualité a été considérée comme une sexualité instinctive, du fait que la sexualité hétérosexuelle aussi a de plus en plus rompu avec sa fonction de pression anthropologique à la nuptialité. C'est ce que nous nommons l'émancipation sexuelle, et ses racines plongent loin, or les conséquences de la raréfication du mariage est plus récente. Du moins à l'échelle planétaire.

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Membre, X-Banni-X, 44ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
44ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

Le mariage tel qu'on l'entend aujourd'hui, est une invention récente.

Sous l'Egypte ancienne, il suffisait de vivre sous le même toit pour être reconnu comme "mari et femme", que des enfants viennent agrandir cette famille ou non. :sleep:

Le divorce aussi existait déjà.

Il n'y a pas de lien entre mariage et reproduction. De tous temps des couples se sont formés et défaits, de tous temps aussi, tous n'ont pas engendré de descendance. :)

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Bien, je vais donc reprendre ton premier message et le démonter point par point vu que tu ne sembles pas te rendre compte de son ineptie.

Donc, dans notre espèce, le mariage est anthropologiquement un moyen d'assurer la pérennité de l'espèce.

Totalement faux. Les sociétés tribales et préhistoriques (donc les plus proches du système instinctif) n'avait pas de mariage, et fonctionnaient même couramment sur des systèmes polygames, homosexuels ou hétérosexuels.

Cette pratique est encore largement visible, polyandrie en Asie, polygynie en Afrique, et polygamie globale en Amérique du Sud.

Mais donc, pourquoi le mariage qui était autrefois une pratique universelle tend à disparaître, et les pratiques homosexuelles à devenir normalisées et tolérées comme des orientations de genre ?

Comme dit, totalement faux. Le mariage n'a jamais été une pratique universelle. Merci de sortir de ton carcan judéochrétien, le monde n'est pas le tien.

C'est-à-dire considérées comme une nature première au même titre que la pratique hétérosexuelle. Cette notion de genre est un concept moderne et très récent.

Totalement faux, hormis durant la période judéochrétienne, encore une fois. L'ethnocentrisme ça te dit quelque chose ?

1) on ne doit plus chasser, il existe des moyens et subsides pour subvenir aux besoins en cas de grossesse,

=> ceci est vrai depuis plus de 4 millénaires (en égypte par exemple).

==> fail.

2) la contraception a permis de contourner la nécessité de rester à deux après la grossesse,

Bon, là j'ai meme pas réussi à suivre le déroulement de ta réflexion. À moins que tu parles du fait qu'on puisse aller voir ailleurs.

et là... fail également. La possibilité de reconnaître le père d'un enfant est née en même temps que les contraceptions de bonnes qualités.

Bref, tu mets pèle mêle dans ta réflexion tout et n'importe quoi, cherchant à justifier une vision avant de t’être demandé si elle était véritablement globale. Tu ne peux pas parler de fondements scientifiques, uniquement de fondement judéochrétiens du mariage. Parce que dès qu'on sort de ce petit carcan étriqué, toute ta démonstration n'a aucune valeur.

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Membre, 42ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 227 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)

Quant au rapport entre pouvoir et mariage, tu oublies que le but de ces mariages était d'unir les lignées par le sang, donc par la progéniture en échange de partage de territoires.

ca se faisait aussi chez le petit paysan, que chez l'artisans, le commerçant ou autre

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