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Voie sans issue.


Le Masque De Fer =)

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Membre, Lapin-Vampire, 30ans Posté(e)
Le Masque De Fer =) Membre 1 098 messages
30ans‚ Lapin-Vampire,
Posté(e)

Mes chers amis forumeurs,

L'année dernière, j'ai loupé le concours de Sciences Po après une année de travail acharné. J'avais heureusement préparé une issue de secours en cas d'échec aux examens d'entrées de l'école incarnant la voie royale pour mon but professionnel ultime dans la vie : administrer un hôpital. J'entre cette année dans une prépa Sciences Po assez difficile d'accès, et avecun taux de réussite de 50 %.

Seulement voilà, la dimension professionnel n'est pas la seule à régir ma vie. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré un garçon sur un jeu en ligne. Dès le début on s'est très bien entendu, sur des sujets aussi divers que la politique, nos attentes dans la vie, nos goûts culinaires, notre vision de l'humanité ... Et finalement il s'avère être lui aussi gay. On décide de se filer nos skypes, nos adresses msn, nos numéros de mobile. Et on échange, on se complimente, un peu, beaucoup, chaque soir, parfois une bonne partie de la nuit. J'en perd relativement le sommeil et l'appétit. Mais ce n'est pas mon soucis le plus important. Ce garçon habite à Marseille, et je suis à Rouen.

La rentrée est arrivée. J'ai à peine la force de me motiver pour aller en prépa et en fac de sociologie. Mais j'y arrive. Lui aussi parvient tant bien que mal à se faire violence. Car on a qu'une hâte, s'est de se retrouver. Seulement, au fur et à mesure que nos sentiments (et mes factures de téléphone) grandissent, on se pose la question de l'après : si je ne suis pas pris à Sciences Po Aix, mais à Rennes par exemple, notre relation est une impasse. J'ai également l'impression de jouer ma vie sur ce concours. Si je n'ai pas cette école, tous nos rêves tombent à l'eau.

Et l'attachement se transforme plus en quelque chose de passionnel, comme une dépendance, j'ai des antécédents à ce sujet, et je sais à quel point je peux être impulsif et irréfléchi quand il s'agit de ce type de relation.

J'ai peur, peur de le perdre, peur de l'attente, car on est, quel que soit la fin, obligé d'attendre plus d'un an sans se voir. J'ai peur d'échouer à ce concours, j'ai peur de réussir et d'être envoyé à l'autre bout de la France, j'ai peur de sombrer en essayant de concrétiser mes rêves.

Il fallait que ça sorte, j'aimerai avoir vos avis, vos conseils. Mais je commence à expérimenter qu'on a jamais ce qu'on veut dans la vie. J'ai pas l'impression d'avoir choisis énormément de choses en ce qui la concerne ces derniers temps. "On" m'impose tout.

Merci par avance,

Le Masque de Fer =(;

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 581 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Mes chers amis forumeurs,

L'année dernière, j'ai loupé le concours de Sciences Po après une année de travail acharné. J'avais heureusement préparé une issue de secours en cas d'échec aux examens d'entrées de l'école incarnant la voie royale pour mon but professionnel ultime dans la vie : administrer un hôpital. J'entre cette année dans une prépa Sciences Po assez difficile d'accès, et avecun taux de réussite de 50 %.

Seulement voilà, la dimension professionnel n'est pas la seule à régir ma vie. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré un garçon sur un jeu en ligne. Dès le début on s'est très bien entendu, sur des sujets aussi divers que la politique, nos attentes dans la vie, nos goûts culinaires, notre vision de l'humanité ... Et finalement il s'avère être lui aussi gay. On décide de se filer nos skypes, nos adresses msn, nos numéros de mobile. Et on échange, on se complimente, un peu, beaucoup, chaque soir, parfois une bonne partie de la nuit. J'en perd relativement le sommeil et l'appétit. Mais ce n'est pas mon soucis le plus important. Ce garçon habite à Marseille, et je suis à Rouen.

La rentrée est arrivée. J'ai à peine la force de me motiver pour aller en prépa et en fac de sociologie. Mais j'y arrive. Lui aussi parvient tant bien que mal à se faire violence. Car on a qu'une hâte, s'est de se retrouver. Seulement, au fur et à mesure que nos sentiments (et mes factures de téléphone) grandissent, on se pose la question de l'après : si je ne suis pas pris à Sciences Po Aix, mais à Rennes par exemple, notre relation est une impasse. J'ai également l'impression de jouer ma vie sur ce concours. Si je n'ai pas cette école, tous nos rêves tombent à l'eau.

Et l'attachement se transforme plus en quelque chose de passionnel, comme une dépendance, j'ai des antécédents à ce sujet, et je sais à quel point je peux être impulsif et irréfléchi quand il s'agit de ce type de relation.

J'ai peur, peur de le perdre, peur de l'attente, car on est, quel que soit la fin, obligé d'attendre plus d'un an sans se voir. J'ai peur d'échouer à ce concours, j'ai peur de réussir et d'être envoyé à l'autre bout de la France, j'ai peur de sombrer en essayant de concrétiser mes rêves.

Il fallait que ça sorte, j'aimerai avoir vos avis, vos conseils. Mais je commence à expérimenter qu'on a jamais ce qu'on veut dans la vie. J'ai pas l'impression d'avoir choisis énormément de choses en ce qui la concerne ces derniers temps. "On" m'impose tout.

Merci par avance,

Le Masque de Fer =(;

bonjour

pas de panique , tout arrive qui sait attendre .

rien n ' est façile dans la vie , s ' il suffisait de vouloir pour avoir

tout serai pour le mieux dans le meilleur des monde .

vouloir n ' est pas le frère de pouvoir obligatoirement çe serait trop beau .

dans votre histoire , il y à un point capital et impératif à avoir

et vous l ' avez , vous vous aimez .

l ' amour , le vrais , finit toujours par vaincre les obstacles .

vous avez en plus la jeunesse ,

çe qui veut dire , la vie devant vous alors ne désespère pas ;

naturellement , il faudrat que l ' un de vous deux vienne habiter dans la mème ville que l ' autre .

ne vois pas tout en négatif , mais soit patient et cherche avec lui une solution ,vous finirez par en trouver une tot ou tard ;

bonne chance et bonne journée .

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Membre, 36ans Posté(e)
lonkori Membre 1 419 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
Posté(e)

'lut !

Tu devrais te concentrer sur les études.

Les diplômes restent à vie, tandis que les relations...

Mon conseil peut te sembler froid, mais face à l'émotionel qui semble te dominer,

je sais à quel point je peux être impulsif et irréfléchi quand il s'agit de ce type de relation

un conseil rationnel est sans doute le meilleurs que je puisse te donner.

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  • 2 semaines après...
Membre, 47ans Posté(e)
wapo Membre 300 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Perso, je n'ai aucun conseil à te donner, tout dépend du tournant que tu veux donner à ta vie et de l'homme que tu es :

Soit tu dis "Fuck" aux contraintes sociales et tu vas le retrouver. En prenant le risque qu'une fois installé dans un minuscule appart près de chez lui et après avoir trouvé un job de serveur, il te largue comme un vieux jouet inutile. Mais une vie sans risque, est-ce encore une vie ?

Soit tu écoutes la voix de la raison : tu laisses le temps jouer contre vous, tu continues ta vie et .... Ô surprise ! Tu l'oublies.

Au pire faîtes un plan Web-Cam :) Ou voyez-vous pour les vacances :)

Mais ce n'est pas pour te répondre que je voulais laisser un post ici mais pour raconter une autre histoire de relation "sans issue".

Je discutais, via internet, depuis un moment avec une nana très très belle. On se rencontre. L'été, la robe légère, la peau cuivrée, les cheveux dorés... mon caleçon me murmurait des sauvageries à l'oreille mais je suis un homme civilisé : elle veut boire un verre, on boit un verre.

Anecdotes, petits détails de notre vie... ça ronronnait gentiment quand elle me raconte l'histoire suivante :

Dans un bar, où apparemment elle avait ses habitudes avec ses amis, jouait un pianiste. Et, elle me dit, avec un air de coquette que je ne lui connaissais pas que ce pianiste en jouant la regardait beaucoup : elle lui plaisait. Toute la soirée ce ne fût que séductions échangées de manières plus ou moins "innocentes". Bref, au final, son égo satisfait, elle préférera suivre ses amis dans leur soirée festive plutôt que les laisser-là pour connaître ce musicien solitaire.

Ce fût un coup de tonnerre dans ma tête. Je me suis illico identifié à ce pianiste malheureux amoureux d'une cocotte insensible, qui lui préfère la festivité idiote de quelques abrutis. J'ai pensé à Barthes et à son altération. J'ai pensé au film de Blier, le beau père, et à Dewaere. Et puis je me suis levé, j'ai payé, ai jeté un dernier regard à ses fesses magnifiques et l'ai laissée rejoindre ses amis qui l'attendait... une fois de plus.

Voie sans issue.

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