Aller au contenu

quel est votre avis sur ce cas précis


femzi

Messages recommandés

Membre+, débatteur invétéré, 39ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
39ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

salu les gens.

j'aimerais connaitre votre opinion et vos suggestions par rapport a une situation particuliere.

voici le contexte:

il s'agit de deux freres. tres proches, voire meme fusionnels.

l'un d'eux est gravement malade au point d'etre hospitalisé. (sa vie n'est pas en danger tout de meme)

l'autre est donc bien évidemment tres affecté par la maladie de son frère.

cependant cet autre est parfaitement en bonne santé.

ma problématique est la suivante:

a quel point le frère sain PEUT et DOIT (sup)porter la maladie de son frère?

dans quel mesure en fait il trop? ou pas assez?

Où se situe la limite entre l'egoïsme et l'ultra-altruisme?

prenons des exemples concrets pour discuter:

_le fait de passer TOUTES ses journées au chevet de son frere.

_le fait de ne pas avoir d'appetit ou de sommeil en pensant à l'autre qui est souffrant.

_le fait de se désinterresser de toute activité visant a se changer les idées.

_le fait de penser constamment a son frere.

qu'est ce que vous en pensez?

comment faudrait il vivre cette situation tres délicate?

merci d'avance pour vos précieux commentaires.

et priere aux trolls et autres blagueries de passer leur chemin.

bonne journée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 049 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

A mon avis, tout dépend des frères en question.

Si tu parles de toi, ou de quelqu'un que tu connais, ou même de quelqu'un d'autre, je pense que l'idéal est de faire comme on pense, de faire au mieux, et de voir au final si on gonfle ou non celui qui est hospitalisé.

De là à passer toutes mes journées à l'hôpital pour mon frère... Ce ne serait pas mon cas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
Posté(e)
prenons des exemples concrets pour discuter:

_le fait de passer TOUTES ses journées au chevet de son frère.

_le fait de ne pas avoir d'appetit ou de sommeil en pensant à l'autre qui est souffrant.

_le fait de se désinterresser de toute activité visant a se changer les idées.

_le fait de penser constamment a son frère.

Ça ne me choque pas du tout, c'est normal même, d'autant si les deux frères sont très proche.

En même temps c'est logique, quelqu'un dont tu es proche a de l'importance dans ta vie, ce qui arrive à tes proches n'est pas sans conséquences pour toi et tu te sens naturellement concerné, proportionnellement à la gravité de leurs problèmes. (la réciproque pour les trucs bien est vrai aussi je pense)

Après si tu te soucies de l'autre, tu es à son écoute, donc je pense que si tu le gène, tu le comprends très vite.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Difficile à dire.

Je crois que le frère malade doit être le centre d'attention particulier, et c'est lui qui peut dire s'il estime que son frère devrait prendre du temps pour lui seul. Une personne malade doit d'elle-même dire "ne pensez pas qu'a moi" et non l'inverse. L'avis du malade doit compter d'avantage que celui du non-malade.

Si c'est de vous et votre frère dont vous parlez, essayez de suivre ses volontés le plus possible. Et bon courage à vous.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, débatteur invétéré, 39ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
39ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

en fait dans ce sujet je m'interresse davantage au ressenti que le frere sain possède vis a vis de lui (comment il se juge) plutot que du ressenti de son frere malade.

en effet j'estime que compte tenu de leur rapport fusionnel, si le malade est en mesure de faire savoir à son frere qu'il en fait trop ou pas assez, alors il lui dira, en toute franchise, au nom de leur fraternité justement.

donc pour moi, là n'est pas vraiment le problème.

je voudrais plutot savoir dans la conscience de la personne en bonne santé, comment ne pas se culpabiliser ou au contraire se déresponsabiliser de l'etat de son frère.

A quel moment doit il (peut il) lui meme tout seul estimer qu'il en fait trop ou pas assez.

car il s'agit là vraiment d'un cas de conscience personnel dans lequel il se sentirait tirailler entre l'envie d'etre suffisament présent pour l'autre et l'envie de continuer a vivre sa vie de son coté.

comment estimer cela?

juste ecouter son coeur?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
rejanou Membre 3 925 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

dans mon cas ce serait plutôt une soeur, alors je te dirais ce que je pense que je ferais (et que j'ai fait) pour ma soeur :

j'ai pensé qu'il fallait que je reste en bonne santé pour pouvoir assumer l'ensemble de ce qu'elle me demandait (et des fois ça peut être lourd) - en bonne santé et bonne forme, de bonne humeur et optimiste

parce que :

ça vaut ce que ça vaut mais j'ai horreur qu'on vienne me voir à l'hôpital avec une tête d'enterrement ni qu'on y laisse un gros bout de sa vie, ça me culpabilise, me met mal à l'aise, et la compassion des autres me dérange et m'empêche de me concentrer sur ma lutte personnelle avec ma maladie

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, débatteur invétéré, 39ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
39ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

donc par exemple tu t'es forcee a manger et dormir pour paraitre fraiche devant ta soeur?

et au niveau des visites? Ca tarivait de decider "non je nirai pas passer la soiree a lhopital jirai en boite avec mes amis"?

merci pour ton temoignage

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Timtim
Invités, Posté(e)
Invité Timtim
Invité Timtim Invités 0 message
Posté(e)

_le fait de passer TOUTES ses journées au chevet de son frere.

1) Là c'est de l'ultra-altruisme, faut essayer de faire en sorte que la vie continue, même si moralement ça doit faire du bien au frère malade, ça ne le guérira pas plus pour autant.

_le fait de ne pas avoir d'appetit ou de sommeil en pensant à l'autre qui est souffrant

2) Je trouve ça plutôt normal, ça préoccupe énormément de savoir qu'une personne qui nous est chère ne va pas bien, mais bon, faut se forcer, au moins à manger.

.

_le fait de se désinterresser de toute activité visant a se changer les idées.

3) Là aussi faut se forcer. Comme tu dis la vie du frère malade n'est pas en danger, donc celui qui est en bonne santé aura le temps d'aller se changer les idées, et d'aller le voir à l'hopital à un autre moment.

_le fait de penser constamment a son frere.

4) Même réponse que pour le 2, c'est normal de penser à une personne proche quand elle va mal.

Si le frère fait ces 4 choses en même temps, il en fait clairement trop, au point de pourrir sa vie alors que celle de son frère n'est pas en danger.

Il faut un juste milieu entre prendre soin de soi et prendre soin des autres...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

dans mon cas ce serait plutôt une soeur, alors je te dirais ce que je pense que je ferais (et que j'ai fait) pour ma soeur :

j'ai pensé qu'il fallait que je reste en bonne santé pour pouvoir assumer l'ensemble de ce qu'elle me demandait (et des fois ça peut être lourd) - en bonne santé et bonne forme, de bonne humeur et optimiste

parce que :

ça vaut ce que ça vaut mais j'ai horreur qu'on vienne me voir à l'hôpital avec une tête d'enterrement ni qu'on y laisse un gros bout de sa vie, ça me culpabilise, me met mal à l'aise, et la compassion des autres me dérange et m'empêche de me concentrer sur ma lutte personnelle avec ma maladie

Je suis OK avec ça.

Ne pas avoir d'appétit ou de sommeil, ne pas se changer les idées n'aidera en rien le malade. J'irais même jusqu'à dire que tout cela est au fond fait dans un sombre et complexe but d'auto punition ("je ne suis pas malade moi, ce n'est pas juste, je dois payer") et de déculpabilisation.

Tu emploies le mot 'se déresponsabiliser" : en quoi peux-tu donc être responsable de la maladie de ton frère ?? Ce n'est pas un accident que tu aurais causé, alors tu n'es en rien responsable. C'est la vie, et ce n'est pas en te 'sacrifiant' au chevet de quelqu'un que tu y changeras quelque chose.

Et si tu attends que ton frère te dise que tu en fais trop, il est possible que tu attendes longtemps : s'il est vraiment malade il ne va pas calculer ça, il a autre chose à penser.

Allez, vis, tout simplement. :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

salu les gens.

j'aimerais connaitre votre opinion et vos suggestions par rapport a une situation particuliere.

voici le contexte:

il s'agit de deux freres. tres proches, voire meme fusionnels.

l'un d'eux est gravement malade au point d'etre hospitalisé. (sa vie n'est pas en danger tout de meme)

l'autre est donc bien évidemment tres affecté par la maladie de son frère.

cependant cet autre est parfaitement en bonne santé.

ma problématique est la suivante:

a quel point le frère sain PEUT et DOIT (sup)porter la maladie de son frère? au point de pouvoir le rassurer.

dans quel mesure en fait il trop? ou pas assez? on en fait jamais trop.

Où se situe la limite entre l'egoïsme et l'ultra-altruisme? selon la façon de voir les choses.

prenons des exemples concrets pour discuter:

_le fait de passer TOUTES ses journées au chevet de son frere. Si pas de boulot ou autres obligations , pourquoi pas....

_le fait de ne pas avoir d'appetit ou de sommeil en pensant à l'autre qui est souffrant.Les émotions bloquent souvent certaines choses en nous, ceci dit , c'est pas parce que tu as ces privations, qu'il ira mieux, au contraire c'est toi qui risque de tomber malade.

_le fait de se désinterresser de toute activité visant a se changer les idées. idem que la réponse du dessus, mais bon, je m'imagine malade, je n'aimerais pas que ma soeur cesse de vivre pour autant.

_le fait de penser constamment a son frere. limte névrose, ce n'est bon ni pour toi, ni pour ton frère.

qu'est ce que vous en pensez?

comment faudrait il vivre cette situation tres délicate? Tant que l'on est pas en situation, on ne peut dire, mais perso, si ma soeur était malade, j'essayerais de passer un maximum de temps avec elle, sans pour autant laisser de côté ceux qui sont sous mon toit, car là aussi, ça risquerait de craquer si pas suffisamment présente ;)

merci d'avance pour vos précieux commentaires.

et priere aux trolls et autres blagueries de passer leur chemin.

bonne journée.

Il faut pouvoir à certains moments prendre du recul, si tu n'as pas le moral , ça sert à rien d'aller voir ton frère, tu vas seulement l'enfoncer un peu plus, être " en forme" lors des visites, ce sera lui donner un coup de frais ;)

PS: j'ai pas lu les autres réponses, c'est trop tôt , j'ai le neurone qui suit pas :D, je le ferai plus tard.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Frétillant, gros sac à patates, et pouilleuse... , 36ans Posté(e)
Paillette Membre 14 847 messages
36ans‚ Frétillant, gros sac à patates, et pouilleuse... ,
Posté(e)

Bonjour,

Le frère sain doit continuer à vivre tout en prenant soin de ne pas oublier son frère, c'est ce qui me parait le plus logique.

Par contre, il y a un point qui n'a pas été évoqué ici, ce sont les parents.

Je connais un couple qui avaient des jumeaux, et hélàs la fille est morte vers 10 ans. Depuis tout leur amour s'est reporté sur le frère, mais qui étouffe.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

ma problématique est la suivante:

a quel point le frère sain PEUT et DOIT (sup)porter la maladie de son frère?

dans quel mesure en fait il trop? ou pas assez?

Où se situe la limite entre l'egoïsme et l'ultra-altruisme?

D'abord une personne n'a pas à "supporter" son frere ,

malade ou pas......Et si celui-ci est malade , c'est aux parents

en premier lieu que revient le devoir de soutenir leur enfant.

Apres rien n'empêche d'aller lui faire une petite visite de

temps en temps......(vu qu'il n'est pas mourant)

prenons des exemples concrets pour discuter:

_le fait de passer TOUTES ses journées au chevet de son frere.

_le fait de ne pas avoir d'appetit ou de sommeil en pensant à l'autre qui est souffrant.

_le fait de se désinterresser de toute activité visant a se changer les idées.

_le fait de penser constamment a son frere.

Non , tout ça à la fois c'est beaucoup trop !!

Et je pense que le frere malade ne serait pas content

de savoir qu'il cause tant de souci à son frere.

A quoi servirait-il de se rendre malade ?

qu'est ce que vous en pensez?

comment faudrait il vivre cette situation tres délicate?

Bah , garder sa bonne humeur et sa bonne énergie pour les

lui transmettre lors des visites.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

chacun à sa sensibilité propre et beaucoup de chose on été dite avec beaucoup de bon sens.

ce mettre à la place de l'autre dans son raisonnement et non sa maladie, permet je pense de prendre un peu de recul et de savoir si ce que l'on fait est juste.

il faut faire ce que l'on à envie de faire et non ce que l'on se croit obligé de faire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, débatteur invétéré, 39ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
39ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

Merci a tous pour vos nombreuses reponses.

je retiens tout particulièrement le post précédent:

il faut faire ce que l'on à envie de faire et non ce que l'on se croit obligé de faire.

j'aime bien ce raisonnement bien qu'en meme temps je ne peux m'empecher de le trouver un "peu facile".

Concrètement là où je me prend la tête c'est d'imaginer que le frere en bonne santé soit entrin de se "forcer" a continuer a vivre et que justement il vive mal cette contrainte.

Je ne sais pas si vous arrivez a comprendre mon raisonnement.

mon problème vient du fait que j'imagine que le frere sain est "trop" fusionel avec son jumeau malade, et que donc quoiqu'il fasse cette situation sera une souffrance pour lui:

_en effet s'il s'attache trop a son frère alors il délaisse sa propre santé.

_et lorsqu'il commence a se détacher et vouloir vivre un peu pour lui, il culpabilise de trahir l'autre malade.

En vous lisant je saisis bien que le mieux a faire pour celui qui va bien est de prendre soin de soi (c'est d'ailleurs logiquement ce que souhaiterais l'autre), mais apres dans la pratique je trouve que ca bloque a cause du:

<< pourquoi moi je m'amuse alors que lui souffre?>>

donc au final je crois que TOUT le problème vient du fait que ces deux personnes sont TROP proches et que dans ce cas précis c'est très nuisible.

il va y falloir un sacré travail sur soi meme pour parvenir a retrouver un bon et sain équilibre dans tout ca!

:gurp: :snif:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×