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Qu'est-ce que la perversité ?


Frelser

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Salut. Comment décrire la perversité ? A partir de quand peut-on dire que nous somme face à de la perversité ? Par exemple, scanner une jolie fille habillée en mini en s'imaginant lui faire des choses tendres est-ce de la perversité ? Ou bien, le fait d'interdire à ses élèves de prendre leur pause pour mieux leur inculquer l'effet Doppler pendant ce lapse de temps, est-ce de la perversité. Ou bien encore, rester juste devant la toilette le temps que sa copine sorte, est-ce pervert ou pas ? Merci pour vos éclaircissements.

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Membre, 113ans Posté(e)
Undead Rex Membre 1 585 messages
Baby Forumeur‚ 113ans‚
Posté(e)

Tu veux quoi au juste ?? :hu:

Une définition ? (trouvable sans nous sur internet) ou une pleine brouette d'exemples ? Et là je prédis des exemples tous plus farfelus les uns que les autres.

En fait c'est ton post qui est pervers ;)

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Membre, 38ans Posté(e)
lonkori Membre 1 419 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Ok !

alors si son post et pervers,

Voici un pervers cité. :bo:

Premier exemple farfelu : check !

Non non, ne me cherchaient plus, je suis sorti là...

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)
:dort: quand je t'ai souhaité une bonne semaine, j'étais sincère.... bon là après maintenant je me dois de penser un peu à moi j'avoue (au moins pendant une semaine de merde) mais bon..... je reviendrai en tout cas, sinon à propos de la perversité, bah j'en sais pas plus que ce que j'en pense, je suis désolé, après c'est je pense une question d'éducation et de volonté, quoi dire d'autre ?
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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Donc, personne ne peux clairement décrire ce qu'est la perversité. En fait je voudrais savoir si elle est liée au plaisir de façon systématique... Une perversité se perpètre-t-elle toujours en éprouvant du plaisir ?

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Invité melancholia
Invités, Posté(e)
Invité melancholia
Invité melancholia Invités 0 message
Posté(e)

Définitions trouvées dans un manuel de psychiatrie

Différence entre perversion et perversité :

- Perversion: se dit d'une aberration sexuelle permanente.

- Perversité: conduite occasionnelle et épisodique chez des sujets normaux.

On parle aussi de perversion sociale dans les cas de délinquance, d'agression de groupe, de proxénétisme, de boulimie... N'est pathologique que la conduite devenue inévitable pour l'individu.

La notion de perversion est liée à la souffrance d'autrui pour satisfaire le plaisir du pervers.

Dans la perversité il y a une notion de moralité, tout dépend donc de tes repères en matière de moralité lol

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Membre, Voyageur, 36ans Posté(e)
Timo-I Membre 28 623 messages
36ans‚ Voyageur,
Posté(e)

La perversion désigne des actes qui sont commis anormalement et qui ont tendance à dévier vers quelque chose qui représente le mal selon les autres.

A ne pas confondre avec "dépendance".

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Donc la perversité est une aberration comportementale qui est susceptible de déranger autrui, tandis que la personne qui la pratique prend son pied ? Est-ce exact ?

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Membre, 30ans Posté(e)
Mysta' Membre 444 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Je suis pervers, ça dérange personne whistling1.gif

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Invité morphee_
Invités, Posté(e)
Invité morphee_
Invité morphee_ Invités 0 message
Posté(e)

Donc la perversité est une aberration comportementale qui est susceptible de déranger autrui, tandis que la personne qui la pratique prend son pied ? Est-ce exact ?

:dort:coucou, j'ai trouvé un boulot rémunéré neuf euros de l'heure, j'ai un peu les reins cassés là tandis que j'écris ce message, oh les patrons sont sympas je dis point le contraire, enfin en ce sens qu'ils accordent deux pauses en tout et pour tout sans compter l'heure de manger par contre évidemment encore heureux, enfin ceci pour dire que toute définition taxant de perversité le patronat, je prends hein (au passage, encore une fois bonne semaine, moi déjà à la mi-semaine j'en suis dégoûté, sans déconner, si tu savais ce qu'ils me font manipuler dans cette boîte, et ça y schlingue, comme pas possible, je me rappelais plus à quel point ça pue, les locaux d'une entreprise, enfin bon peut-être à demain donc, si j'ai encore la force de poster

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

J'espère que tout va bien avec ton nouveau job. Courage Morphée. Félicitations.

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

Question intéressante. Et c'est pas si facile que ça de répondre...

Mais je suis vraiment pas convaincu par les définitions posées jusqu'ici.

Je pense que la perversité est clairement un détournement du sens d'une action.

On détourne le "naturel" ou le "bien" pour un plaisir personnel qui ne "devrait pas exister" si on était "normal".

( ouaa beaucoup de guillemet dans ma phrase ^^ )

Je pense que la perversité est forcément un plaisir intellectuel. Lié au fait même de détourner le sens de quelque chose, et d'en avoir conscience.

(Pas de perversion, à mon avis, s'il n'y a pas de conscience de la perversité de l'acte)

Un pervers ne peut pas agir innocemment.

Il y a aussi ce qu'on pervertit. Ce doit être à la base quelque chose d'innocent.

On pervertit quelque chose qui ne l'est pas à la base. Que ce soit un acte, une personne, une idée...

Dans un sens, je pense que la perversité est un plaisir pas entièrement assurée. qu'on juge mauvais à nos propres yeux, mais qu'on pratique quand même pour le plaisir.

Le détournement est interne à nos propres valeurs, à notre propre morale. ça n'est pas un jugement porté sur un de nos actes par un regard ou une morale extérieure, mais par notre propre regard, notre propre morale. C'est précisément ce qui fait qu'on n'est pas "innocent".

C'est cette tension entre ce qu'on juge mal et le plaisir qu'on éprouve à le faire qui me semble le mieux correspondre à la définition.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Donc un pédophile violeur que l'expertise psychiatrique annonce irresponsable de ses actes est conscient de sa perversité indépendament d'un regard extérieur ? Se positionne-t-il par rapport à son propre plaisir et ses pulsions sexuelles, ou par rapport aux usages dans son milieu de vie et en fonction de la condamnation du viol ?

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

Je me méfie de la capacité des média à nous présenter réellement et fidèlement la psychologie des individus dont elle nous parle. Elle me semble plus apte à déformer et caricaturer des éléments en fonction des intérêts, eux fortement pervers, des auditeurs qui veulent à tout prix voir du sordide,et le plus sordide possible. ;-)

Mais bref.

Un irresponsable n'est pas forcément quelqu'un qui n'a pas conscience que c'est mal ;-)

ça peut aussi être quelqu'un qui n'est pas capable de se conformer à ce qu'il devrait faire, même s'il sait qu'il devrait le faire.

Ceci dis, un pédophile jugé irresponsable par l'expertise psychiatrique ne serait pas "condamné pour pédophilie" justement ;-)

Même si les institutions psychiatriques l'isole du reste de la société par ailleurs, et qu'on peut considérer ça à juste titre comme une "condamnation".

Je doute d'ailleurs de la capacité d'une quelconque institution à déterminer la responsabilité de quelqu'un.

La justice ne se prononce d'ailleurs pas sur la question de la responsabilité, mais sur celle de la culpabilité. (est-ce qu'il a commis ou non les faits énoncé.)

Après, je ne pense pas que ce soit par rapport à la condamnation potentielle que se placent les pervers en général.

Ou il faudrait que la perversion pratiqué par l'individu soit précisément celle du système judiciaire, mais là, c'est plus un pédophile.

C'est à une valeur beaucoup plus haute qu'il faut se référer pour qu'il y ai perversion. Du niveau de la morale ou de la nature même.

Sinon, tous les actes illégaux serait "pervers".

Dans le cas des pédophiles de nos sociétés modernes, justement, ils ont une conscience aiguë de l'innocence, dont ils cherchent à se rapprocher.

Preuve s'il en est qu'il ne se sentent pas innocent, et qu'il perçoivent bien l'innocence des enfants.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

La perversité serait donc sondable, non pas par les décrets de justice déterminés par l'organe législatif qui est la manifestation des moeurs de la population qui règlemente les relations sociales, mais par une valeur plus haute d'ordre naturel ? Quelles valeurs plus hautes, celles de la majorité, ou pire : des plus puissants ? Nous sommes d'accords que certains actes inspirent en nous une profonde colère, et que nous ne pouvons résister à un désir humain de réparation. Or, la vraie question, est de déterminer les limites potentielles d'un tel processus pour éviter des horreurs du genre de ceux perpétrés durant la seconde guerre mondiale en Europe. Je reviens donc au sujet d'un topic siamois que j'ai initié : existe-t-il un moyen de prouver de façon vérifiable les notions de bien et de mal ? Existerait-il un Bien et un Mal absolus inaliénables ?

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

La justice seule déterminera ce qu'il adviendra. Il faut éviter de se fier aux médias... Des personnalités influentes sont susceptibles tant de ce genre de dérives que de pièges. Nous ne savons que des bribes de ces affaires, il faut laisser la justice faire son travail sereinement et froidement.

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