Aller au contenu

Les notions de Bien et de Mal.

Noter ce sujet


Frelser

Messages recommandés

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Je dirais plus tôt comme un Message, un Rappel, une Preuve, une Bonne Nouvelle, un Avertissement, une Parole ... d'Allah aux croyants.

Sinon, pourrais-tu répondre à ma question, comme j'ai répondu à la tienne, merci.

Oui, mais le bien-être n'est pas à chercher dans ce monde, mais dans l'au-delà, non ?

ABE (acrostiche de "à bon entendeur").

Modifié par contrexemple
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Alors flagelle-toi si c'est ta conception de l'islam. Moi j'ai cité des versets pour affirmer que le Coran commande selon ce qui procure un avantage, et réprouve les inconvénients.

(Cor. 2,216) : "Il se peut que vous désiriez une chose et qu'elle soit désavantageuse (char) pour vous. Il se peut que vous répugnez d'une chose et qu'elle soit avantageuse (khayr) pour vous."

(Cor. 2:219) : "Il y a dans les jeux de chance et l'alcool des nuisances et des avantages, or les nuisances sont prépondérantes."

Modifié par Frelser
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Alors flagelle-toi si c'est ta conception de l'islam. Moi j'ai cité des versets pour affirmer que le Coran commande selon ce qui procure un avantage, et réprouve les inconvénients.

(Cor. 2,216) : "Il se peut que vous désiriez une chose et qu'elle soit désavantageuse (char) pour vous. Il se peut que vous répugnez d'une chose et qu'elle soit avantageuse (khayr) pour vous."

(Cor. 2:219) : "Il y a dans les jeux de chance et l'alcool des nuisances et des avantages, or les nuisances sont prépondérantes."

Non, dans cette vie il faut chercher la facilité (et non le bien-être), pour avoir dans l'autre vie (la définitive) le bien-être.

Différence entre facilité et bien-être, la facilité est un moyen, alors que le bien-être est une fin.

J'espère m'être fait comprendre ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Tarid
Invités, Posté(e)
Invité Tarid
Invité Tarid Invités 0 message
Posté(e)

La notion de bien et de mal est un mal qui déconnecte les Hommes, et surtout les hommes

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Tarid
Invités, Posté(e)
Invité Tarid
Invité Tarid Invités 0 message
Posté(e)

Le bien et le mal :

La lumière et l'obscurité

La connaissance et la croyance (ou l'ignorance)

L'homme et la femme

Modifié par Tarid
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Les notions de Bien et de Mal peuvent-elles être démontrées comme telles scientifiquement ?

C'est comme demander si la notion de "chèvre" peut être démontrée scientifiquement. On peut établir logiquement l'objet de pensée que désigne la notion de chèvre, ainsi que celles de bien et de mal, mais il n'y a pas logiquement de preuve scientifique applicable.

À moins que tu ne veuilles demander s'il est possible de démontrer ce que devrait être dans l'absolu le contenu du bien et celui du mal ? Mais par définition, ces deux termes ne se définissent pas en rapport avec un contenu fixe.

Toujours d'un point de vue logique, "bien" et "mal" n'ont pas vraiment de contenu essentiel, ce sont plutôt des accidents que l'on peut attribuer à telle ou telle chose - ces choses étant le plus souvent en fait des rapports de choses, comme par exemple "Tuer un homme..." auquel on peut ajouter le prédicat accidentel "... est mal". Lorsque l'on dit "le" mal, on le dit toujours en fait relativement à un objet de pensée défini: soit une loi morale bafouée, soit un acte défini que l'on a en tête, auquel on ajoute le prédicat "... est mal". Dire "le" mal est alors un raccourci langagier; c'est une substantivation dont le fond n'en demeure pas moins accidentel.

Pourquoi y a-t-il tant de débats sur ce qui est bien ou mal depuis que l'homme est homme ?

Parce que pour une large part, vivre consiste à agir, et que logiquement, les hommes ont toujours cherché à perfectionner leurs actes. Pour cela, ils tentent de tracer des lois de l'agir dont la formulation typique implique le prédicat moral "...est bien" ou "...est mal".

Ce qui est bien pour une personne A en un lieu x en un temps t1 peut-il être mauvais pour une personne B en un lieu y en un temps t2.

Les philosophes de l'éthique déontologique vont tenter de te prouver qu'il est possible d'établir des lois morales universelles (les droits de l'homme par exemple, ou l'impératif kantien). Les philosophes de l'éthique téléologique vont au contraire te répéter que tout dépend des circonstances.

Existe-t-il un moyen scientifique de prouver cela ?

Non, pour la bonne raison que ce n'est pas un problème scientifique puisqu'il se glisse dans tout ceci une variable qui rend l'éthique incompatible avec l'épistémologie scientifique: en l'occurrence, l'homme. L'éthique tourne autour de l'homme de la même façon que la psychologie ou la sociologie tournent autour de l'homme. Cela a d'ailleurs fait dire à A.J. Ayer que l'éthique appartenait en fait à la branche des sciences humaines. Mais Ayer est un âne et l'éthique est bel et bien un sujet philosophique.

Le fait de ne pas accepter que ce que l'autre considère comme bien est bon pour moi aussi par empathie est-ce moins grave que de ne pas supporter qu'autrui ne puisse accepter comme bon ce que je penses être bon ?

Ou, formulé autrement: est-il moralement supérieur de commander ou d'obéir ? Encore une fois, tout dépend de la proposition. Il n'y a pas de bien ou de mal par essence. Lorsque la proposition est claire, la réponse s'éclaircit tout autant. Par exemple, on sera légitimement tenté, au sujet "Qu'en une matière donnée l'incompétent obéisse et que le compétent commande...", d'adjoindre le prédicat "...est bien." Encore qu'il faille se garder une réserve au cas où la proposition se préciserait davantage. L'incompétent pourrait fort bien se révéler compétent en matière de leadership alors que le compétent, aussi compétent soit-il dans son domaine de compétence, pourrait se révéler être un piètre leader. Etc.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Dentelle de mots :

Ou, formulé autrement: est-il moralement supérieur de commander ou d'obéir ?

Bien vu le résumé !

Ou, formulé encore autrement :

MOI : est-ce que je préfère obéir ou commander ?

Troisième possibilité, la mienne :

Je trouve insupportable et d'obéir et de commander.

JE suis définitivement hors-JE !

Modifié par Blaquière
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 943 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je trouve insupportable et d'obéir et de commander.

Pour un ancien "para" c'est assez déconcertant!

Aurais tu été frappé par la lumière?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

C'est comme demander si la notion de "chèvre" peut être démontrée scientifiquement. On peut établir logiquement l'objet de pensée que désigne la notion de chèvre, ainsi que celles de bien et de mal, mais il n'y a pas logiquement de preuve scientifique applicable.

À moins que tu ne veuilles demander s'il est possible de démontrer ce que devrait être dans l'absolu le contenu du bien et celui du mal ? Mais par définition, ces deux termes ne se définissent pas en rapport avec un contenu fixe.

C'est le sujet du fil en fait : ces notions existent-elles en soi.
Toujours d'un point de vue logique, "bien" et "mal" n'ont pas vraiment de contenu essentiel, ce sont plutôt des accidents que l'on peut attribuer à telle ou telle chose - ces choses étant le plus souvent en fait des rapports de choses, comme par exemple "Tuer un homme..." auquel on peut ajouter le prédicat accidentel "... est mal". Lorsque l'on dit "le" mal, on le dit toujours en fait relativement à un objet de pensée défini: soit une loi morale bafouée, soit un acte défini que l'on a en tête, auquel on ajoute le prédicat "... est mal". Dire "le" mal est alors un raccourci langagier; c'est une substantivation dont le fond n'en demeure pas moins accidentel.
Sans désirer me faire passer pour un sociopathe : "qu'est-ce qui prouve que tuer un homme est plus mal que de couper un arbre ou casser une brique ?". Peut-on fonder cette "idée" de façon réfutable, dans le sens scientifique popérien ? J'ai donc proposé la thèse suivante : "le bien et le mal se définissent par une tendence sociologique recherchant à favoriser les attentes ponctuelles individuelles et collectives en sorte que ce qui les avantage est perçu comme bien, et ce qui les désavantage perçu comme mal". Donc, si une chose méconvient et que cela devient une tendence, elle devient perçue insensiblement comme "mal" par des processus subconscient qui doivent renforcer cette appréhension, renforcée par la sélection naturelle. Aucune valeur n'étant au final absolu et valable en toute circonstance.
Parce que pour une large part, vivre consiste à agir, et que logiquement, les hommes ont toujours cherché à perfectionner leurs actes. Pour cela, ils tentent de tracer des lois de l'agir dont la formulation typique implique le prédicat moral "...est bien" ou "...est mal".

Les philosophes de l'éthique déontologique vont tenter de te prouver qu'il est possible d'établir des lois morales universelles (les droits de l'homme par exemple, ou l'impératif kantien). Les philosophes de l'éthique téléologique vont au contraire te répéter que tout dépend des circonstances.

Oui, mais sur quelle base argumentatoire ?
Non, pour la bonne raison que ce n'est pas un problème scientifique puisqu'il se glisse dans tout ceci une variable qui rend l'éthique incompatible avec l'épistémologie scientifique: en l'occurrence, l'homme. L'éthique tourne autour de l'homme de la même façon que la psychologie ou la sociologie tournent autour de l'homme. Cela a d'ailleurs fait dire à A.J. Ayer que l'éthique appartenait en fait à la branche des sciences humaines. Mais Ayer est un âne et l'éthique est bel et bien un sujet philosophique.
...
Ou, formulé autrement: est-il moralement supérieur de commander ou d'obéir ? Encore une fois, tout dépend de la proposition. Il n'y a pas de bien ou de mal par essence. Lorsque la proposition est claire, la réponse s'éclaircit tout autant. Par exemple, on sera légitimement tenté, au sujet "Qu'en une matière donnée l'incompétent obéisse et que le compétent commande...", d'adjoindre le prédicat "...est bien." Encore qu'il faille se garder une réserve au cas où la proposition se préciserait davantage. L'incompétent pourrait fort bien se révéler compétent en matière de leadership alors que le compétent, aussi compétent soit-il dans son domaine de compétence, pourrait se révéler être un piètre leader. Etc.

Les rapports hiérarchiques sont néanmoins un gage de la pérennité d'une collectivité, et donc les notions morales et les conventions existent précisément parcequ'elles favorisent et catalysent l'unité sociale qui leur permet de subsister : l'union fait la force, l'amour les g...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Pour un ancien "para" c'est assez déconcertant!

Aurais tu été frappé par la lumière?

Tu as mal compris : pas ancien para, ancien commando seulement !

Et encore un commando "appelé", pas engagé !!!

Commando par force ! a son corps défendant !

On faisait comme les américains : "commandos héliportés".

ça veut dire qu'on sautait des hélicoptères, mais ... sans parachute !

Bon, d'accord, c'était d'une hauteur... convenable !

Quand je suis arrivé devant l'adjudant d'incorporation, il m'a demandé :

-- C'était quoi vos études ?

-- Philosophie !

-- Avec "votre instruction" (le bac ) vous pouvez faire les EOR (l'école des officiers)

alors je lui ai dit :

-- je préfère partir de la base, pour mieux comprendre comment ça se passe,

Si ça me plait je continuerai dans l'armée !...

(J'étais très naïf à l'époque.)

Je m'imagine ce qu'à pu penser l'adjudant :

"Celui-là, c'est sûr qu'il est déjà perdu pour l'armée..."

Et j'ai fini soldat de première classe !

Et j'ai refusé de prendre ma "médaille de commando".

Le pire, c'est que je le regrette un peu, des fois,

je pourrais la montrer à mes petits enfants pour faire le Kéké !

"Pépé, c'était comme Rambo !"

On se mettait même du cirage sur la gueule en oblique afin de "casser la symétrie du visage"...

("Si tu veux survivre à la guerre, il faut devenir la guerre !")

Mais si j'avais à le refaire je ferais la même chose.

C'était une question de dignité !

Enfin, on nous avait quand même appris à faire boucaner la viande !!!

Je blague pas !

Sans faire de fumée pour pas se faire repérer...

ça faisait partie du stage commando !

Qu'est-ce qu'on a pu en rigoler !

Si on voulait bien comprendre entre les lignes, la prochaine guerre, on l'avait déjà perdue !

Et d'office, on se retrouvait dans le maquis !

Or, en premier, dans le maquis, qu'est-ce qui est important ?

Bien bouffer !

Modifié par Blaquière
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×