Banlieue : la lutte antidrogue affecte le paiement des loyers

Banlieue : la lutte antidrogue affecte le paiement des loyers

Plus la police entrave le trafic, plus les impayés de loyers auraient tendance à grimper dans certains quartiers sensibles.

La lutte antidrogue réserve des surprises en banlieue. À mesure que la pression policière contre les trafics s'accentue, les offices HLM rencontreraient des difficultés à encaisser les loyers dans les quartiers sensibles. Comme si les liquidités ne circulaient plus comme avant chez certains locataires. Le phénomène aurait notamment été observé en Seine-Saint-Denis.

Selon certains élus locaux, le manque à gagner se ferait cruellement sentir depuis environ six mois. Dans le «9-3», «l'augmentation des loyers impayés chez les bailleurs sociaux a atteint 32% en quelques mois», affirme Grégory Vuillermet, conseiller technique au syndicat de policiers Synergie-Officiers. Le chiffre aurait été évoqué, selon lui, lors de réunions des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).

Ce policier y voit «une conséquence directement imputable au succès des opérations antidrogue», conduites sous l'autorité du préfet du département, Christian Lambert. Un haut fonctionnaire à la préfecture évoque même une baisse des encaissements de loyers de 40% sur certains groupes d'immeubles de La Courneuve, particulièrement ciblée par les opérations de police.

«Il serait facile de conclure que l'argent de la drogue sert à payer le loyer d'une partie des familles en difficulté, mais on peut naturellement se poser la question», estime le capitaine Vuillermet, dans une revue syndicale.

Contacté par Le Figaro, l'Office départemental de Seine-Saint-Denis refuse d'entrer dans ce genre d'explications. «Pour nous, cela tient de la rumeur», explique le directeur de l'office, Yves Nédélec. Celui-ci reconnaît que, selon les mois, «il peut y avoir des fluctuations». Le «taux de recouvrement» peut ainsi varier de 90% à 99%. En clair: le volume des impayés peut effectivement varier de façon conséquente. Mais de là à y voir un effet des opérations antidrogue…

Une chose est certaine, sous l'action du préfet de police de Paris, Michel Gaudin, la chasse aux trafics s'est considérablement intensifiée. En région parisienne, depuis le début de l'année, la police a déjà saisi plus de 1,5 million d'euros en numéraire dans les cités, bloqué près de 4 millions d'euros sur des comptes en banque et saisi plus de 3 millions d'euros en biens immobiliers, véhicules et autres biens de consommation appartenant à des trafiquants. Le trésor de guerre saisi en 2011 dans la seule Seine-Saint-Denis dépasse aujourd'hui les 2 millions d'euros. Autant de liquidités qui ont quitté le circuit de l'économie souterraine. Par ailleurs, le groupe d'intervention régional (GIR) des Hauts-de-Seine vient de saisir ses premières parts de société à des malfaiteurs grâce à la nouvelle loi Warsmann.

Dans quelle proportion, au juste, l'argent des trafics irrigue-t-il l'économie légale en banlieue? «Difficile à évaluer, assure Gilles Aubry, sous-directeur des services territoriaux de police judiciaire de l'agglomération parisienne. Selon lui, «au niveau national, l'argent des stups représente un tiers des 33 millions d'euros saisis l'an dernier avec l'aide des GIR.»

Imbrication entre argent sale et système légal

«Dans les banlieues les plus sensibles, la part des paiements en cash a pris des proportions considérables», affirme un officier de police affecté aux enquêtes financières. Une grande surface jouxtant l'une des cités les plus remuantes du «9-3» a ainsi révélé aux autorités que 80% des achats de sa clientèle sont réalisés en espèces, alors que la moyenne nationale pour cette enseigne est de 80% d'achats par chèques ou cartes.

«Ce constat ne concerne pas que la Seine-Saint-Denis. Dans les quartiers nord de Marseille aussi l'argent liquide circule beaucoup», confie le préfet de police de la ville, Gilles Leclair. Et le fisc commence à s'y intéresser de plus près.

Pour Bruno Beschizza, conseiller régional UMP de Seine-Saint-Denis, «l'imbrication entre l'argent sale et le système légal peut être forte dans certains quartiers». Si étroite que l'État doit agir avec discernement, s'il ne veut pas trop perturber l'économie locale.

Source : le figaro

J'ai déjà abordé la question sous cet angle : le trafic dans les quartiers c'est la paix sociale, avec en filigrane le fait que si on coupe le trafic (qui génère énormément de problèmes nous sommes d'accord) c'est bel et bien à un débordement des problématiques qu'il faudra s'attendre.

On voit ici qu'il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume du Danemark ( ), que les cités vivent par et pour ces trafics et qu'ils en seraient (notes le conditionnel) presque dépendant.

La mise sous perfusion du grand assistanat généralisé a amené ces situations, tout le monde est sous tutelle et le complément apporté par des activités illégales est maintenant un moyen de survie (ou de vie dans des meilleurs conditions). Il faut convenir d'une problématique très pernicieuse où on ne peut évidement pas laisser les trafic prendre place dans la société comme moyen de subsistance ou même de vie, et dans un second plan, l'espèce de nécessité qu'ont maintenant les gens vivant autour de tout ça.

S'attaquer au trafic dans les quartiers sans lancer de vraies mesures sociales et d'emploi ne fera qu'amplifier l'écho donner aux problèmes.

Une fois encore, je le répète, le trafic aujourd'hui est devenu la paix sociale, il y a quelque chose de dramatique dans ce postula.

non seulement ce postulat est dramatique mais il est terrifiant : si le trafic sert à alimenter (au sens propre du terme) la vie ou la survie d'une catégorie de personnes, il est à craindre que nous allons devant une situation explosive si rien n'est fait pour contrebalancer la "perte de revenus"

donc, du travail en priorité, je le pense aussi, en passant ainsi par la revalorisation des personnes

Il faut sauver la banlieue. Droguez vous.

C'est à cause du manque à gagner ou parce qu'ils commencent à prendre conscience, de manière collective, que même en ne payant pas leur loyer les gens ne seront pas mis à la porte?

Aussi, leur théorie signifie donc que tout le monde, 100 % de la population des cités, vit grace à l'argent de la drogue.

Je me demande bien combien sont payés ces analyses, à croire qu'ils sont élevés en batterie et n'on jamais rien vu de leur vie que quatre murs blancs...

Mais qu'ils sont cons!

@ Ame errante : tu penses vraiment qu'ils ne seront pas mis à la porte avec des loyers impayés ?

là c'est toi qui doit sortir de ton placard !

il y en a quand même ras-le-bol de ces personnes qui s'imaginent que toute une population qui survit grâce aux minimums sociaux n'est pas assujettie aux mêmes contraintes que les plus nantis, sauf que les plus nantis ont de quoi payer leur loyer

et ceci ne veut pas dire que je suis de leur côté en ce qui concerne les trafics en tout genre

au lieu d'avantager ceux soumis à l'ISF il s'agirait d'arrêter de taxer la classe ouvrière et, par là même, créer encore plus de pauvreté

Salut.

C'est un article de journaliste ? Un vrai de vrai ? Je crois surtout que 2012 est une année d'élections présidentielle et législative...

++

Pis la banlieue ca se limite pas à un immeuble de la Courneuve.

Je me demande si c'est vraiment la guerre anti-drogue ou le fait que de plus en plus de français "cultivent" juste de quoi avoir leur conso' perso', conscients qu'il y a la probabilité de tomber sur de la merde (cirage, pneu et autres réjouissances) chère et aussi une certaine insécurité à aller se fournir là ou il fait pas bon mettre les pieds (humiliation, bifton tiré sans marchandise).

J'ai remarqué depuis un bon moment que les jeunes raccolent maintenant comme "de vieilles putes" pour le moindre client qui pointerait le bout de son nez.

Quasiment autant de dealers que de consommateurs, qui se font logiquement de plus en plus rares.

J'ai pas l'impression que la police a accentué la pression sur eux, toujours les mêmes têtes aux mêmes endroits, par contre les habitudes de consommations, elles, ont réellement changé, peut-être pas dans les lycées ou le jeune ne peut pas se permettre d'avoir son matos à la maison, mais pour le reste....

je pense ( à tort ou non ?) que c 'est pour cela que les politicards refusent de dépénaliser au moins le cannabis : trop peur des conséquences ! la prohibition renforce nos malfrats corse, marseillais et permet à des fourmis à ne pas crever !!! cela fait des années que des spécialisent disent que le meilleur moyen de lutter contre les trafics de drogues c' est dépénaliser !! à croire que des politicards touchent une partie de cet argent sale !

un rappel historique : le trafic de drogues existait bien avant l' immigration des années 60/70 !!!! alors les fachos : proutt !!!

un rappel historique : le trafic de drogues existait bien avant l' immigration des années 60/70 !!!! alors les fachos : proutt !!!

Qu'est-ce que cela a à voir avec le sujet ?

Une fois encore, je le répète, le trafic aujourd'hui est devenu la paix sociale, il y a quelque chose de dramatique dans ce postula.

Les tenant de la légalisation totale ou partielle des drogues se basent sur ce postulat pour dire qu'en légalisant, on maintiendra la paix sociale.

Aussi, leur théorie signifie donc que tout le monde, 100 % de la population des cités, vit grace à l'argent de la drogue.

Faux.

Ils n'ont jamais sorti ce chiffre de 100%. C'est toi qui l'a inventé.

L'augmentation des loyers impayés est bien inférieure à 100% des loyers.

Une fois encore, je le répète, le trafic aujourd'hui est devenu la paix sociale, il y a quelque chose de dramatique dans ce postula.

Les tenant de la légalisation totale ou partielle des drogues se basent sur ce postulat pour dire qu'en légalisant, on maintiendra la paix sociale.

En réalité, c'est juste complètement l'inverse : légaliser reviendra à couper court au trafic et donc à faire éclater la fragile paix sociale jusque là établie.

il y a une paix sociale dans les quartiers ? je ne comprends pas ... ou vous voulez en venir

@ Ame errante : tu penses vraiment qu'ils ne seront pas mis à la porte avec des loyers impayés ?

Comment veux tu que la police les vires sans créé d’émeutes ??

il y a une paix sociale dans les quartiers ? je ne comprends pas ... ou vous voulez en venir

tant qu'ils peuvent faire leurs trafic ils ne posent pas trop de problème, si les sous ne rentrent plus...

Salut.

Nan mais arrêtez de commenter ce pseudo-article de journaleux. Il sort d'où cette augmentation des impayés ? D'un flic ? Un de ces flics qui tabassent les gens menottés (ici) ou qui font des faux témoignages (ici) ? Et non confirmée par les bailleurs.

Et puis, c'est sûr Auchan La Défense ça n'a rien à voir avec Auchan Bagnolet en terme de clientèle...

++

Si on commence a comparer les nuisance des flics au nuisance criminels je sais déjà qui va gagner...

http://www.youtube.com/watch?v=-eUF6AqTWck

Salut.

Nan mais arrêtez de commenter ce pseudo-article de journaleux. Il sort d'où cette augmentation des impayés ? D'un flic ? Un de ces flics qui tabassent les gens menottés (ici) ou qui font des faux témoignages (ici) ? Et non confirmée par les bailleurs.

Et puis, c'est sûr Auchan La Défense ça n'a rien à voir avec Auchan Bagnolet en terme de clientèle...

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T'as l'air vachement plus crédible c'est indéniable... :smile2:

@ Ame errante : tu penses vraiment qu'ils ne seront pas mis à la porte avec des loyers impayés ?

Comment veux tu que la police les vires sans créé d’émeutes ??

il y a une paix sociale dans les quartiers ? je ne comprends pas ... ou vous voulez en venir

tant qu'ils peuvent faire leurs trafic ils ne posent pas trop de problème, si les sous ne rentrent plus...

ah bon ... tu diras plus ca le jour ou ta femme ton enfant ou autre sera la victime du fléau de négligence...

Vous voulez transformer la france en amerique avec ses quartiers pourris oubliés, ses citoyens détraqués et ses villas de bourge completement a coté de la plaque ? c'est la solution sarko-americaine ... rien de nouveau

un sujet pour rien

non seulement ce postulat est dramatique mais il est terrifiant : si le trafic sert à alimenter (au sens propre du terme) la vie ou la survie d'une catégorie de personnes, il est à craindre que nous allons devant une situation explosive si rien n'est fait pour contrebalancer la "perte de revenus"

donc, du travail en priorité, je le pense aussi, en passant ainsi par la revalorisation des personnes

ce n'est pas a cause de la société,ce souci

c'est en grande partie a cause des personnes qui le font marcher ce probléme

ces vendeurs de merde,ont que d'exercer,dans les pays qui tolérent ce genre de vente;maintenant,nous allons les plaindre

non,mais,je réve

bien sur que,la surveillance doit s'intensifier,nos enfants et nos petits enfants,ont droit a une certaine sérénité

car,il est bien possible qu'ils tombent dedant,et aprés c'est la galére a vie,et les vendeurs s'en contre foutent,eux c'est l'argent facile qui les intéresse

il faut que tout ca sorte de ce pays,et vite

ah bon ... tu diras plus ca le jour ou ta femme ton enfant ou autre sera la victime du fléau de négligence...

Vous voulez transformer la france en amerique avec ses quartiers pourris oubliés, ses citoyens détraqués et ses villas de bourge completement a coté de la plaque ? c'est la solution sarko-americaine ... rien de nouveau

un sujet pour rien

Je voit pas trop le rapport entre ce que j'ai dit et le "fléau de négligence"...La france a institué un statue quo dans les banlieues, quelque arrestation de temps en temps et on ferme les yeux sur le reste. il n'y a que deux alternatives aux problème des banlieues: on légalise et sa déplace le trafic entre d'autre mains(et on se retrouve avec das familles complètes sans revenu), ou alors on fait la guerre aux trafiquants en s'y mettant a fond (sa marche vachement bien au Mexique et au brésil...)