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Les documents Takieddine: le financier secret qui met en danger le clan Sarkozy

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eklipse

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Le nouveau procureur n'a toujours pas été nommé par le gouvernement, quel heureux hasard. L'affaire va tomber dans l'oubli.

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
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Contrairement à ce qu'il martèle de studios radio en plateaux télé depuis plusieurs semaines, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, n'a pas entretenu que des relations «amicales» avec l'homme d'affaires Ziad Takieddine, mis en examen pour «abus de biens sociaux et recel» dans l'affaire des ventes d'armes françaises au Pakistan et à l'Arabie saoudite.

Selon plusieurs documents obtenus par Mediapart, aujourd'hui entre les mains de la police, Ziad Takieddine a assuré en octobre 2003 l'organisation et le financement d'un voyage de trois jours au Liban de M. Copé, à l'époque secrétaire d'Etat en charge des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement français, et de sa femme, qui comportait de nombreux rendez-vous officiels.

© (Mediapart)

«Je n'ai jamais eu de relations à caractère professionnel avec Ziad Takieddine», a pourtant déclaré le patron du parti majoritaire, le 5 octobre encore, à l'antenne de France Info.

Or, selon un document rédigé par Ziad Takieddine, Jean-François Copé a rencontré, entre le 24 et le 26 octobre 2003, par l'entremise de son encombrant ami marchand d'armes, pas moins de quatre ministres libanais, six députés, un membre du Conseil constitutionnel, et même le premier ministre de l'époque, Rafic Hariri.

C'est d'ailleurs ce dernier qui a, selon M. Takieddine, débloqué le versement des commissions pour la vente des frégates à l'Arabie saoudite, en 1997. M. Hariri aurait effectué lui-même des paiements à hauteur de 130 millions de dollars en direction des sociétés off-shore de M. Takieddine.

Le programme de la «visite de Monsieur le Ministre Jean-François Copé à Beyrouth» – c'est l'intitulé du document (ci-dessous) – a été préparé de bout en bout par Ziad Takieddine, qui n'a évidemment jamais fait partie du moindre organigramme officiel du gouvernement français.

Programme-Copé

Plusieurs photos, en possession de Mediapart, viennent par ailleurs attester de la réalité de ces rencontres. On y voit M. Copé à table avec des ministres libanais, posant en compagnie d'un banquier d'affaires ou se rendant à l'ambassade de France au Liban à bord d'une berline hérissée de petits drapeaux tricolores... Ziad Takieddine, qui a fait fortune à partir des années 1993-95 grâce aux commissions occultes qu'il a touchées dans plusieurs ventes de matériel militaire français, est omniprésent.

L'embarras du camp Copé

Parmi les invités de marque du séjour organisé par M. Takieddine, il y a Farès Bouez (alors ministre de l'environnement), Michel Samaha (ministre de la communication), Marwan Hamadé (ministre de l'économie), Michel Moussa (ministre chargé des relations avec le Parlement), le député Michel Pharaon ou encore le célèbre couturier Elie Saab, qui a introduit Ziad Takieddine auprès du clan Kadhafi...

Ci-dessous, la liste des invités:

Liste-invités

«Je ne vois pas où est le problème», répond à Mediapart Guillaume Bazaille, porte-parole de l'actuel chef de l'UMP. «Nous maintenons que M. Copé n'a jamais eu de relations professionnelles avec M. Takieddine, même si son voyage de 2003 au Liban comportait une partie officielle», tente-t-il de se justifier aujourd'hui, embarrassé.

Egalement invité aux agapes organisées par Ziad Takieddine, l'ancien ambassadeur de France au Liban, Philippe Lecourtier, dit aujourd'hui ne pas se «souvenir de rencontres» avec le marchand d'armes. «Il ne faisait pas partie de mes interlocuteurs», explique le diplomate, en dépit de photographies (ci-dessous) qui attestent du contraire.

De gauche à droite: Farès Bouez, ancien ministre, Ziad Takieddine, l'ambassadeur Lecourtier et Jean-François Copé.© (Mediapart)

Mais le séjour libanais de Jean-François Copé n'avait pas qu'une dimension officielle. Celui qui est chargé de mettre le parti présidentiel «en ordre de bataille» pour l'élection de 2012 a aussi profité d'une visite des ruines de Baalbek, d'un déjeuner au château Kefraya, dans la vallée de la Bekaa, ou d'une visite dans le village natal de Ziad Takieddine, à Baakline, dans le Chouf.

La note de ce séjour de la famille Copé au Liban, comme d'autres à Venise, à Londres ou au cap d'Antibes, a été réglée par Ziad Takieddine.

Le marchand d'armes s'est montré généreux avec ses amis. Et c'est probablement ce qui lui donne aujourd'hui une capacité d'intimidation hors pair. Ainsi, la comptabilité de l'homme d'affaires, aujourd'hui soupçonné par la justice d'avoir détourné de l'argent des ventes d'armes pour le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, fait apparaître en avril 2004 un «avoir» au bénéfice de la famille Copé d'un montant de 19.050 euros. Ci-dessous, le document révélé par Mediapart en septembre.

Propriétaire d'un patrimoine de près de 100 millions d'euros dans le monde, dont 40 millions sont localisés en France (villas, appartements, yachts...), Ziad Takieddine n'a pas versé le moindre centime d'impôt ces dernières années. Entre 2004 et 2007, le ministre du budget français s'appelait... Jean-François Copé. Ce dernier affirme n'avoir jamais été au courant de la situation fiscale de son «ami». (ben voyons!)

Sarkozy+Takieddine.jpg

http://www.mediapart...?page_article=2

Modifié par eklipse
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Membre, Posté(e)
ame02 Membre 2 083 messages
Baby Forumeur‚
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Contrairement à ce qu'il martèle de studios radio en plateaux télé depuis plusieurs semaines, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, n'a pas entretenu que des relations «amicales» avec l'homme d'affaires Ziad Takieddine, mis en examen pour «abus de biens sociaux et recel» dans l'affaire des ventes d'armes françaises au Pakistan et à l'Arabie saoudite.

Selon plusieurs documents obtenus par Mediapart, aujourd'hui entre les mains de la police, Ziad Takieddine a assuré en octobre 2003 l'organisation et le financement d'un voyage de trois jours au Liban de M. Copé, à l'époque secrétaire d'Etat en charge des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement français, et de sa femme, qui comportait de nombreux rendez-vous officiels.

© (Mediapart)

«Je n'ai jamais eu de relations à caractère professionnel avec Ziad Takieddine», a pourtant déclaré le patron du parti majoritaire, le 5 octobre encore, à l'antenne de France Info.

Or, selon un document rédigé par Ziad Takieddine, Jean-François Copé a rencontré, entre le 24 et le 26 octobre 2003, par l'entremise de son encombrant ami marchand d'armes, pas moins de quatre ministres libanais, six députés, un membre du Conseil constitutionnel, et même le premier ministre de l'époque, Rafic Hariri.

C'est d'ailleurs ce dernier qui a, selon M. Takieddine, débloqué le versement des commissions pour la vente des frégates à l'Arabie saoudite, en 1997. M. Hariri aurait effectué lui-même des paiements à hauteur de 130 millions de dollars en direction des sociétés off-shore de M. Takieddine.

Le programme de la «visite de Monsieur le Ministre Jean-François Copé à Beyrouth» – c'est l'intitulé du document (ci-dessous) – a été préparé de bout en bout par Ziad Takieddine, qui n'a évidemment jamais fait partie du moindre organigramme officiel du gouvernement français.

Programme-Copé

Plusieurs photos, en possession de Mediapart, viennent par ailleurs attester de la réalité de ces rencontres. On y voit M. Copé à table avec des ministres libanais, posant en compagnie d'un banquier d'affaires ou se rendant à l'ambassade de France au Liban à bord d'une berline hérissée de petits drapeaux tricolores... Ziad Takieddine, qui a fait fortune à partir des années 1993-95 grâce aux commissions occultes qu'il a touchées dans plusieurs ventes de matériel militaire français, est omniprésent.

L'embarras du camp Copé

Parmi les invités de marque du séjour organisé par M. Takieddine, il y a Farès Bouez (alors ministre de l'environnement), Michel Samaha (ministre de la communication), Marwan Hamadé (ministre de l'économie), Michel Moussa (ministre chargé des relations avec le Parlement), le député Michel Pharaon ou encore le célèbre couturier Elie Saab, qui a introduit Ziad Takieddine auprès du clan Kadhafi...

Ci-dessous, la liste des invités:

Liste-invités

«Je ne vois pas où est le problème», répond à Mediapart Guillaume Bazaille, porte-parole de l'actuel chef de l'UMP. «Nous maintenons que M. Copé n'a jamais eu de relations professionnelles avec M. Takieddine, même si son voyage de 2003 au Liban comportait une partie officielle», tente-t-il de se justifier aujourd'hui, embarrassé.

Egalement invité aux agapes organisées par Ziad Takieddine, l'ancien ambassadeur de France au Liban, Philippe Lecourtier, dit aujourd'hui ne pas se «souvenir de rencontres» avec le marchand d'armes. «Il ne faisait pas partie de mes interlocuteurs», explique le diplomate, en dépit de photographies (ci-dessous) qui attestent du contraire.

De gauche à droite: Farès Bouez, ancien ministre, Ziad Takieddine, l'ambassadeur Lecourtier et Jean-François Copé.© (Mediapart)

Mais le séjour libanais de Jean-François Copé n'avait pas qu'une dimension officielle. Celui qui est chargé de mettre le parti présidentiel «en ordre de bataille» pour l'élection de 2012 a aussi profité d'une visite des ruines de Baalbek, d'un déjeuner au château Kefraya, dans la vallée de la Bekaa, ou d'une visite dans le village natal de Ziad Takieddine, à Baakline, dans le Chouf.

La note de ce séjour de la famille Copé au Liban, comme d'autres à Venise, à Londres ou au cap d'Antibes, a été réglée par Ziad Takieddine.

Le marchand d'armes s'est montré généreux avec ses amis. Et c'est probablement ce qui lui donne aujourd'hui une capacité d'intimidation hors pair. Ainsi, la comptabilité de l'homme d'affaires, aujourd'hui soupçonné par la justice d'avoir détourné de l'argent des ventes d'armes pour le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, fait apparaître en avril 2004 un «avoir» au bénéfice de la famille Copé d'un montant de 19.050 euros. Ci-dessous, le document révélé par Mediapart en septembre.

Mais le séjour libanais de Jean-François Copé n'avait pas qu'une dimension officielle. Celui qui est chargé de mettre le parti présidentiel «en ordre de bataille» pour l'élection de 2012 a aussi profité d'une visite des ruines de Baalbek, d'un déjeuner au château Kefraya, dans la vallée de la Bekaa, ou d'une visite dans le village natal de Ziad Takieddine, à Baakline, dans le Chouf.

La note de ce séjour de la famille Copé au Liban, comme d'autres à Venise, à Londres ou au cap d'Antibes, a été réglée par Ziad Takieddine.

Le marchand d'armes s'est montré généreux avec ses amis. Et c'est probablement ce qui lui donne aujourd'hui une capacité d'intimidation hors pair. Ainsi, la comptabilité de l'homme d'affaires, aujourd'hui soupçonné par la justice d'avoir détourné de l'argent des ventes d'armes pour le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, fait apparaître en avril 2004 un «avoir» au bénéfice de la famille Copé d'un montant de 19.050 euros. Ci-dessous, le document révélé par Mediapart en septembre.

Propriétaire d'un patrimoine de près de 100 millions d'euros dans le monde, dont 40 millions sont localisés en France (villas, appartements, yachts...), Ziad Takieddine n'a pas versé le moindre centime d'impôt ces dernières années. Entre 2004 et 2007, le ministre du budget français s'appelait... Jean-François Copé. Ce dernier affirme n'avoir jamais été au courant de la situation fiscale de son «ami».

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tiens l amnésie gagne aussi copébiggrin.gif

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  • 2 semaines après...
Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
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Karachi : le douzième mort et les disquettes

Le Point.fr- Publié le 26/10/2011 à 12:12 - Modifié le 26/10/2011 à 12:33

EXCLUSIF. Les juges recherchent des écoutes clandestines effectuées en 1995 sur des proches d'Édouard Balladur.

sipa-423287-jpg_281749.JPGLe juge Renaud Van Ruymbeke© Witt/ Sipa

Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, saisis du volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi, ont confié à la police des investigations sur les circonstances ayant entouré la mort d'un militant associatif de Garges-lès-Gonesse, Akim Rouichi, en 1995. Selon des témoignages récemment recueillis par la Division nationale des investigations financières (DNIF), celui-ci aurait été chargé de missions d'espionnage et de surveillance sur des personnalités liées à la campagne présidentielle d'Édouard Balladur qui l'auraient notamment conduit à intercepter des conversations téléphoniques. Le jeune homme avait été découvert pendu quelques mois après l'élection, sans qu'aucune trace de ses enregistrements soit retrouvée auprès de lui.

Les enquêteurs disposent d'une preuve que ces écoutes illicites ont bien existé. Il s'agit d'une note interne à l'état-major de campagne d'Édouard Balladur datée du 5 avril 1995 et adressée au directeur de campagne, Nicolas Bazire, qui rapporte la démarche effectuée par Akim Rouichi lorsque celui-ci s'était rendu au siège du candidat dans l'espoir de "vendre" ses enregistrements. Selon l'auteur de la note - intégralement publiée dans le numéro du Point à paraître jeudi 27 octobre -, l'homme disait avoir été recruté par des réseaux au service de Jacques Chirac et avoir surpris des conversations impliquant notamment François Léotard, Renaud Donnedieu de Vabres, ainsi que certains hauts fonctionnaires et industriels de l'armement.

"Aucun souvenir"

Interrogé par la police en qualité de témoin le 13 octobre dernier, le rédacteur du document, Jean-Charles Brisard, a confirmé la scène et relaté sa rencontre avec Akim Rouichi. Il a précisé que ce dernier lui avait fait écouter des extraits des écoutes téléphoniques qu'il avait réalisées, et qui portaient sur des contrats de ventes d'armes, dont le fameux contrat Agosta - l'accord prévoyant la fourniture de sous-marins au Pakistan en 1994 - qui est aujourd'hui au coeur de l'enquête des juges. Sollicité par Le Point, Nicolas Bazire a répondu - via son avocat Me Jean-Yves Liénard - qu'il n'avait "aucun souvenir" de cet épisode.

L'un des frères d'Akim Rouichi confirme avoir, lui aussi, entendu plusieurs conversations interceptées, dont l'une entre Charles Pasqua et François Léotard - alors tous deux ministres du gouvernement Balladur - relative à une livraison de missiles. "Il était question de commissions", croit-il se souvenir. Lui aussi a récemment été interrogé par la DNIF.

Enquêtes parallèles

La note adressée à Nicolas Bazire désigne par ailleurs les commanditaires pour lesquels Akim Rouichi disait avoir effectué ses missions clandestines : deux hauts policiers à la réputation sulfureuse, le contrôleur général Jacques Delebois et le commissaire Patrick Rougelet. Ces deux hommes avaient déjà été soupçonnés, en 1996, de mener des enquêtes parallèles en usant des moyens de leurs services respectifs. Ancien de la DST, Delebois a été impliqué dans l'affaire des micros du Canard enchaîné, en 1973, puis dans celle du "vrai-faux passeport" de l'affaire Carrefour du développement, un scandale politico-financier qui avait marqué le premier septennat de François Mitterrand. Rougelet, lui, appartenait aux RG ; il a été révoqué en 1998. Le Point n'a pas réussi à entrer en relation avec le premier. Le second nous a affirmé n'avoir "jamais rencontré M. Rouichi" ni "traité d'informateurs sans rendre compte" à sa hiérarchie.

La famille d'Akim Rouichi a toujours contesté la thèse du suicide, retenue par la justice après sa mort. En 1998, une plainte contre X pour "assassinat" s'était soldée par un non-lieu, les expertises médicales ayant infirmé l'hypothèse d'une intervention extérieure. L'existence des enregistrements avait été évoquée durant l'enquête, mais cette piste n'a jamais été suivie. Ni l'ordinateur ni les disquettes informatiques qui contenaient les mystérieuses écoutes n'ont jamais été retrouvés.

Par Hervé Gattegno

http://www.lepoint.fr/societe/karachi-le-douzieme-mort-et-les-disquettes-26-10-2011-1389260_23.php

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
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Les deux juges en charge du volet financier de l'affaire Karachi traquent un fantôme : Akim Rouichi, mort il y a seize ans. Cet ancien militant associatif avait été chargé d'opérer des écoutes clandestines sur des membres de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur pour le compte des réseaux chiraquiens, en 1995. Avait-il fait des découvertes compromettantes sur Nicolas Sarkozy ? Son frère, qui a décidé de briser plus de quinze ans de silence, le laisse entendre aujourd'hui à Mediapart.

Ancien responsable de l'UMP à Garges-lès-Gonesse, François Rouichi assure qu'il avait surpris, en 1995, une conversation de son frère avec l'un de ses "officiers traitants" des Renseignements généraux (RG) durant laquelle il évoquait «l'autre de Neuilly», avant de citer son nom – Nicolas Sarkozy –, comme étant impliqué dans les troubles dessous financiers des ventes d'armes du gouvernement Balladur. Et il rapporte que son frère avait alors fait état de l'existence d'une société au Luxembourg, surnommée «la tirelire», qui aurait été liée à M. Sarkozy.


Auteur d'écoutes téléphoniques clandestines compromettantes pour plusieurs personnalités du camp Balladur – écoutes que les enquêteurs recherchent activement depuis plusieurs jours –, Akim Rouichi a été retrouvé pendu en août 1995 au domicile de l'une de ses sœurs, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis).

A rebours des conclusions de la police et de la justice, sa famille n'a jamais cru que le jeune homme s'était donné la mort. Elle continue aujourd'hui de penser qu'il a été "suicidé", peut-être à cause des missions secrètes dont il a été chargé en pleine guerre homérique entre deux clans de la droite, les chiraquiens et les balladuriens.


D'après les éléments recueillis par les policiers, Akim Rouichi aurait été "traité" par deux anciens agents des services de renseignements français, l'un aux RG, l'autre à la DST, qui travaillaient en sous-main pour le clan Chirac. Pour mener à bien sa mission clandestine, il s'était vu confier tout l'attirail du parfait espion : scanner fréquentiel, numéros des téléphones portables visés, codes de déchiffrement pour les appareils cryptés et les agendas des "cibles".

Le jeune homme serait ainsi parvenu à surprendre pendant plusieurs mois les conversations de François Léotard, alors ministre de la défense du gouvernement Balladur, de son conseiller spécial Renaud Donnedieu de Vabres, de Charles Pasqua, ministre de l'intérieur, de l'ancien patron de Thomson, Alain Gomez, et de Jacques Douffiagues, ancien président d'un office d'armement, la Sofresa, récemment décédé.


Des écoutes clandestines sur des ministres

Ces personnalités sont au cœur des investigations des juges Van Ruymbeke et Le Loire. Depuis bientôt un an, les deux magistrats enquêtent sur l'existence, au sein du gouvernement Balladur, d'un système de détournement d'argent lié à deux marchés d'armement – l'un avec le Pakistan, l'autre avec l'Arabie saoudite – mis en place fin 1994 dans le but de financer de manière occulte la campagne présidentielle de l'ancien premier ministre. Voire, pour certains, de s'enrichir personnellement.


Plusieurs personnes sont aujourd'hui mises en examen dans ce dossier qui remonte jusqu'à l'Elysée, parmi lesquelles le marchand d'armes Ziad Takieddine, l'un des principaux intermédiaires sur les ventes d'armes incriminées, et deux intimes de Nicolas Sarkozy, à l'époque ministre du budget du gouvernement : son ancien collaborateur à Bercy, Thierry Gaubert, et l'ancien directeur de cabinet de M. Balladur, Nicolas Bazire, qui fut témoin de mariage du président de la République avec Carla Bruni, en 2008.
Au moins deux témoins directs ont affirmé ces derniers jours sur procès-verbal aux policiers de la Dnif avoir entendu le fruit de ces écoutes illégales d'Akim Rouichi. Il s'agit de François Rouichi, le frère de l'espion improvisé, et Jean-Charles Brisard, ancien responsable de la cellule "Jeunes" de la campagne d'Edouard Balladur.

...


Ce n'est pas le cas de François Rouichi, frère et confident d'Akim, que Mediapart a rencontré à deux reprises les 27 et 28 octobre. «Je me souviens très bien d'une discussion entre Pasqua et Léotard. L'un demandait à l'autre si le contrat était signé et s'il allait toucher sa commission. L'autre lui a dit que oui. Puis le premier a dit qu'il ne fallait surtout pas qu'un troisième soit au courant, comme s'ils se faisaient de l'argent sur le dos de quelqu'un», avance aujourd'hui le quadragénaire, ancien directeur d'un centre social.


...


L'apparition d'une société luxembourgeoise dans les propos de M. Rouichi est pour le moins troublante. Selon un rapport de la police luxembourgeoise de janvier 2010, Nicolas Sarkozy, ministre du budget, et Nicolas Bazire, alors à Matignon, auraient en effet supervisé et validé la création au Luxembourg d'une société-écran, baptisée Heine, par laquelle ont justement transité les commissions occultes du réseau Takieddine sur le contrat des sous-marins pakistanais.
Or, Ziad Takieddine est soupçonné d'avoir redistribué une partie de cet argent noir pour des financements politiques.


...


Pour le frère d'Akim Rouichi, il faut reprendre l'enquête du début. «Mon frère était menacé. Il est allé trop loin dans son "enquête". Ses sources lui avaient demandé d'arrêter. Il ne l'a pas fait. Il soupçonnait l'une d'entre elles de jouer un double jeu. Il avait tellement peur qu'il était allé se planquer chez l'une de nos sœurs, là où on l'a retrouvé pendu», raconte-t-il.

Puis il ajoute : «La République a les pieds dans le sang.»





http://www.mediapart.fr/journal/france/281011/karachi-un-fantome-aux-portes-de-lelysee-0
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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
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Décidément...cette fin de quinquennat sent l'affairisme...que le prochain montre l'exemple...espérons...

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
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sent aussi la MORT. "on" tue parfois ceux qui en savent trop !

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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

Oui mais j'aurais tendance à croire que cela est une ignoble règle qui s'applique dans ce genre d'affaire : une justice indépendante chère Eklipse est la seule solution...

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Affaire Karachi : Ziad Takieddine reconnaît son rôle d'intermédiaire avec le Pakistan

LEMONDE.FR avec AFP | 30.10.11 | 20h44

1580841_3_f051_l-homme-d-affaires-ziad-takieddine-est.jpgL'homme d'affaires Ziad Takieddine est auditionné mercredi 5 octobre par le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke. Ici le 14 septembre à Paris. THOMAS SAMSON / AFP

L'intermédiaire en armement Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi, a pour la première fois reconnu devant les juges avoir perçu une commission en marge de contrats signés avec le Pakistan, selon le Journal de dimanche (JDD). L'homme d'affaires a été interrogé à plusieurs reprises par les juges d'instruction chargés du volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi perpétré le 8 mai 2002 (quinze morts, dont onze salariés français de la Direction des Constructions Navales).

Les magistrats Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire cherchent à savoir si des commissions, versées en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan (sous-marins Agosta) et l'Arabie saoudite (frégates Sawari II), ont donné lieu à des rétrocommissions qui auraient financé illégalement la campagne présidentielle de l'ex-premier ministre Edouard Balladur en 1995.

Mis en examen le 14 septembre pour "complicité et recel d'abus de biens sociaux", Ziad Takieddine avait déjà reconnu avoir travaillé à la conclusion du contrat Sawari II. Lors de sa dernière audition, le 19 octobre, il a admis, pour la première fois, avoir perçu 30 millions de francs dans le cadre de commissions en marge de contrats conclus avec le Pakistan, selon le JDD.

Dans une audition précédente, le 5 octobre, l'homme d'affaires revient sur les conditions de la signature du contrat Sawari II avec l'Arabie saoudite en réitérant ses accusations contre Jacques Chirac et de Dominique de Villepin qui seraient selon lui intervenus dans deux contrats d'armement avec l'Arabie saoudite, dont Sawari II. Ces derniers ont déjà démenti, par la voix de leurs avocats.

Deux sociétés, Rabor et Estar, devaient toucher des commissions lors de ce contrat. Elles ont été bloquées par Jacques Chirac lors de son élection en 1995, selon le JDD. "En remplacement des sociétés Rabor et Estar dont les contrats ont été détruits, il y a eu trois destinataires", selon des extraits de procès verbal d'audition de Ziad Takieddine cités par le JDD. "Une partie a bénéficié à une société qui représente M. Chirac. Une autre partie a bénéficié à une société qui représente M. Villepin. La troisième société est celle de M. Djouhri qui chapeaute les trois sociétés".

A nouveau interrogé le 12 octobre, Ziad Takieddine affirme disposer de preuves et met en cause "un homme d'affaires d'origine yéménite" et "un groupe à Genève géré par Wahid N" en lien, selon lui, avec Alexandre Djouhri. Ce dernier, 52 ans, est au cœur du livre de Pierre Péan La République des mallettes qui le décrit "en pivot d'un tourbillon de ventes d'armement, de commissions, d'intercessions" dans plusieurs affaires d'Etat. Les avocats de Ziad Takkieddine n'avaient pas pu être joints dimanche en fin de journée.

http://www.lemonde.f...96231_3224.html

hum c'est au tour de Villepin et Chirac d'en prendre pour leur grade ... quel monde candide ...que celui de la politique, en plus ils arment les Tyrans, ben quoi le business n'a pas d'odeur ...et après quand ces derniers font des massacres, certains occidentaux crient au scandale, ben quoi vendre des armes aux Dictateurs, c'est juste à titre décoratif ou dissuasif, m'enfin pourquoi s'en servent t'ils pour tuer, assassiner ?? (et par la même occasion pour remplir les caisses de l'Etat et surtout les poches de quelques uns, le tout exonéré d'impôt! ! plus le financement occulte de partis politiques)

Imaginez si le citoyen lambda usait du même stratagème à son échelle ... c'est direct la case prison!

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Membre, 38ans Posté(e)
Rhadamanthe Membre 668 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

On voit bien que c'est la fin de la primaire socialiste. C'est Copé qui va être content qu'on reparle à nouveau d'eux. J'avais posté ce commentaire sur Rue89 pendant que la majorité hurlait au débat d'idée pris en otage :

C'est marrant, j'essaye de me rappeler de l'époque bénie d'avant la primaire socialiste ou on parlait encore de l'UMP. Dans l'écho de ces temps immémoriaux raisonnent des noms étranges : « valises, Hélène de Yougoslavie, affaires, Karachi, Bourgi, Hortefeux, écoutes téléphoniques, Balladur, nouvelles révélations, etc ». J'ai l'impression que la primaire socialiste les a plutôt arrangé, nos chers amis de l'UMP, mais soit, rendons leur ce qu'ils veulent, le conseil constitutionnel étudie demain la question du secret défense sur les dossiers bien enfouis de l'affaire Karachi, avec un peu de bol on aura le droit de découvrir ces documents et monsieur Copé pourra enfin parler (c'est clair qu'on a tous l'impression de ne pas l'avoir entendu pendant deux semaines, ce mec).

http://www.rue89.com/2011/10/18/apres-lorgie-socialiste-sur-les-ecrans-le-csa-ordonne-la-diete-225686

La clique sarkosiste

en bonne place dans la saga:

LES POURRIS QUI NOUS GOUVERNENT....

politicards tous pourris?.........non..........il y a toujours des exceptions.....on cherche....on finira par en trouver un.....

Y en a eu un mais il est mort (Philippe Seguin). Passer dans la machine RPR sans se voir éclaboussé c'était très fort.

Modifié par Rhadamanthe
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Membre, Sur le départ , 49ans Posté(e)
Liutprande Membre 4 829 messages
49ans‚ Sur le départ ,
Posté(e)

Oui enfin Chirac pourrit jusque la moelle n'est pas franchement une nouvelle...plutot une confirmation.

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Membre+, Fervent utopiste, 38ans Posté(e)
mdr Membre+ 5 594 messages
38ans‚ Fervent utopiste,
Posté(e)

Chirac est pas plus pourri qu'un autre, au contraire, on bat des records à l'heure actuelle.

*kiffe Chirac*

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
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L'ex-Mme Takieddine, de la jet-set au bourbier Karachi

Un léger accent anglais. Son ton est calme et posé, ses silences, parfois lourds. Pour la première fois, l'ex-épouse du sulfureux intermédiaire Ziad Takieddine s'exprime.

Nicola Johnson est celle par qui le volet financier de l'affaire Karachi s'est incarné pour le grand public. En chair et en os grâce à ces photos de proches de Nicolas Sarkozy posant en tenue de bain avec son marchand d'armes d'ex-mari. Et par les révélations faites aux enquêteurs.

Dans le regard de Nicola Johnson – le cliché des « yeux de félin » est ici inévitable – la peur affleure, par éclipses.


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http://www.rue89.com/2011/11/08/lex-mme-takieddine-de-la-jet-set-au-bourbier-karachi-226340
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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
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Les juges enquêtent sur les liens entre Copé et Takieddine (Le JDD)

Pierre Haski

---

Si à 50 ans t'as pas de Rolex... disait Jacques Séguéla. Pour Jean-François Copé, la Rolex, c'est peut-être le début des emmerdements : la sienne lui a en effet été offerte par Ziad Takieddine, l'homme d'affaires en eaux troubles franco-libanais.

Selon Le Journal du dimanche, les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire enquêtent sur les relations entre le secrétaire général de l'UMP et ancien ministre du Budget, et Ziad Takieddine dont le nom est lié à l'affaire de Karachi et ses financements occultes.

Le JDD précise notamment que les enquêteurs « disposent d'un témoignage selon lequel Ziad Takieddine aurait versé des fonds en espèces à l'ancien ministre pour des travaux dans son appartement de la rue Raynouard, dans le XVIe à Paris ». Un témoin qui s'est présenté en octobre à la Division nationale des investigations financières et qui a souhaité « ne pas apparaître sur le procès-verbal ».

Les juges, poursuit le journal, « s'interrogent aussi sur un compte au Crédit suisse de Genève, ouvert en juillet 2005 par la sœur du maire de Meaux et qui aurait été susceptible de lui servir de “compte de passage” ».

Copé : « C'est n'importe quoi ! »

Jean-François Copé, dont une belle photo de vacances au Liban en compagnie de Ziad Takieddine est publiée par Le JDD, dément ces accusations dans le même journal :

« Tout cela est monstrueux et totalement faux. C'est n'importe quoi ! Il n'a jamais été question d'argent entre Ziad Takieddine et moi, et je ne suis pas au courant d'un éventuel compte suisse de ma sœur. »

Dans son enquête, Le JDD évoque toutefois plusieurs séjours de vacances des Copé avec les Takieddine, payés par ce dernier.

Et l'homme d'affaires franco-libanais reconnaît lui-même avoir offert à son « seul ami » Jean-François Copé, la même Rolex que lui...

Pour sa part, Mediapart poursuivait vendredi la publication des albums de photos de vacances de Ziad Takieddine, avec une nouvelle tête : Pierre-Mathieu Duhamel, 55 ans, ancien directeur général des Douanes, et futur directeur du Budget, festoyant sur un bateau immatriculé au Luxembourg, puis « prenant gentiment la pose à côté du marchand d'armes millionnaire, spécialiste des commissions et de l'évasion fiscale ».

Mediapart précise :

« Tout à la fois haut fonctionnaire (il a enchaîné les postes importants), homme politique de droite et “pantouflard” dans le privé, fête, en juillet 2002, sa toute récente Légion d'honneur sur le bateau de Ziad Takieddine, La Diva. Il est en compagnie de Thierry Gaubert, l'ami et l'ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy. »

« J'ai été imprudent »

Ancien patron des douanes et secrétaire général de Tracfin, le service anti-blanchiment du ministère des Finances (1996-1999), il sera promu cinq mois plus tard à la puissante direction du budget au ministère de l'Economie et des Finances. L'homme est aujourd'hui président du comité stratégique du géant de l'audit KPMG, indique Mediapart.

Plus accablante, cette précision :

« L'imprudence s'est pourtant prolongée de 2002 à 2006, quand M. Duhamel, devenu directeur du budget, a accepté d'autres invitations de M. Takieddine, qui dissimulait alors la totalité de ses propriétés au fisc. »

Interrogé par le site, M. Duhamel admet :

« J'ai été imprudent, je veux bien concéder ça. Léger aussi, peut-être, mais ces photos sur un bateau ne font pas de moi un intime de M. Takieddine. »

Ça commence à faire beaucoup d'« imprudence » et de « légèreté » dans cette affaire.

http://www.rue89.com...dine-jdd-226724

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L'ancien directeur général des douanes, et futur directeur du budget, festoyant sur un bateau immatriculé au Luxembourg, puis prenant gentiment la pose à côté du marchand d'armes millionnaire, spécialiste des commissions et de l'évasion fiscale : c'est la dernière surprise de l'affaire Takieddine.

Pierre-Mathieu Duhamel, 55 ans, tout à la fois haut fonctionnaire (il a enchaîné les postes importants), homme politique de droite et «pantouflard» dans le privé, fête, en juillet 2002, sa toute récente Légion d'honneur sur le bateau de Ziad Takieddine, La Diva. Il est en compagnie de Thierry Gaubert, l'ami et l'ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy.

Ancien patron des douanes et secrétaire général de Tracfin, le service anti-blanchiment du ministère des finances (1996-1999), il sera promu cinq mois plus tard à la puissante direction du budget au ministère de l'économie et des finances. L'homme est aujourd'hui président du comité stratégique du géant de l'audit KPMG (lire son CV sous l'onglet «Prolonger»).

« J'ai été imprudent, je veux bien concéder ça, a commenté M. Duhamel, interrogé par Mediapart. Léger aussi, peut-être, mais ces photos sur un bateau ne font pas de moi un intime de M. Takieddine.»

M. Duhamel, au centre

.

L'imprudence s'est pourtant prolongée de 2002 à 2006, quand M. Duhamel, devenu directeur du budget, a accepté d'autres invitations de M. Takieddine, qui dissimulait alors la totalité de ses propriétés au fisc.

Des propriétés fréquentées aussi par le ministre du budget d'alors, Jean-François Copé, et sa famille. Comme nous l'avons expliqué ici, le marchand d'armes, résident fiscal en France, a réussi l'exploit de ne payer aucun impôt durant dix ans, malgré des biens estimés par lui à 100 millions d'euros – acquis grâce à une partie de ses commissions dans la vente des frégates à l'Arabie saoudite et des sous-marins au Pakistan.

M. Duhamel

C'est l'amitié de Thierry Gaubert qui a conduit l'ancien patron des douanes sur La Diva et, dès juin 2002, au dîner organisé par M. Takieddine dans sa somptueuse résidence parisienne, avenue Georges-Mandel. Nous avons publié ici l'album photo de cette soirée, mais aussi ici les photos de Brice Hortefeux, Jean-François Copé et Thierry Gaubert en croisière sur le yatch du M. Takieddine.

Lors d'un entretien accordé à Mediapart, Pierre-Mathieu Duhamel a tenu à souligner que le directeur du budget n'a « aucune compétence fiscale » et « ne s'occupe pas des impôts des particuliers ».

suite

http://www.mediapart...es-et-du-budget

BATEAU.png

Et après ça vient nous donner des leçons !! ...:mef:

La père Takieddine qui a des millions et qui payait pas d'impôts, des élus de l'UMP, qui s'enrichissent personnellement sans payer d'impôts, avec de l'argent occulte de vente d'armes, et qui font ouvrir des comptes en Suisse par des proches, pour dissimuler leur magot!

C'est pas Sarko qui voulait stopper les Paradis fiscaux, lever le secret bancaire, quel bandes d'hypocrites!! et mafieux!!

Imaginez le petit citoyen lambda faire la moitié de ce qu'ils font, gros ennuis judiciaires à la clé, voire de la prison ferme!

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
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Remarquez des ennuis judiciaires, y'en a qui commencent à en avoir à l'UMP ...:sleep:

Heureusement qu'il existe encore des journalistes d'investigation couillus et des juges d'instructions intègres et non corrompus!

(je comprends mieux pourquoi Sarko voulait à une époque, supprimer les juges d'instructions, certains sont trop indépendants à son goût !)

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Membre, 34ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 34ans‚
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Ah ben c'est sur qu'il est plus facile d'exercer des pressions sur des procureurs hein.

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