Viol conjugal : la première campagne (choc) pour enfin lever le tabou

Elhya tu dis ça parce que la majorité des pratiques auxquelles tu as probablement assisté ne t'ont pas choqué(e), mais...... le BDSM est réglementé mais tout est réglementé de toute façon, et personne n'a le mode d'emploi :gurp:

confondre le BDSM "un peu forcé" et le viol c'est juste lamentable et ça indique bien à quel point le viol conjugal est sous estimé.

Bah après il y a toujours des abrutis pour aller dans l'excès et être médiatisé, si il faut se poser des questions sur ces cas, il faut aussi garder à l'esprit que ce sont des cas relativement minoritaire et les traiter comme tel. Si on veut réfléchir au la place du BDSM comme pratique sexuelle, il faut chercher comment il est le plus souvent pratiqué.

le BDSM n'a rien à voir là dedans, globalement on parle de violences conjugales et plus spécifiquement du viol.

Après on entre dans le débat "Est ce que l'on peut brimer sa libido ?". Parce que franchement quand tu as envie quotidiennement et que ton/ta partenaire (que tu adore, avec qui tu as un projet de vie... enfin qui serait absolument parfait(e) si il/elle avait envie plus souvent !) ne veut qu'une fois par semaine c'est pas facile.

La solution de couple ouvert fonctionne pas mal chez moi actuellement.

Oui, c'est un vrai débat.

Si on un problème physiologique ou un blocage psychologique empêchant de satisfaire les besoins sexuels de son partenaire et qu'on se retrouve avec seul choix, soit de se forcer à faire l'amour sans plaisir (sensation de viol) soit de laisser son partenaire batifoler ailleurs, super la relation de couple ! Il est où l'amour là-dedans ?

Pourquoi se met-on toujours à la place du pauvre partenaire qui n'est pas satisfait sexuellement par l'autre et jamais à la place de celui qui ne peut pas le faire ? Pourquoi est-ce toujours au même à "sadapter" ?

confondre le BDSM "un peu forcé" et le viol c'est juste lamentable et ça indique bien à quel point le viol conjugal est sous estimé.

Je ne comprend pas non plus le rapport avec le sujet ?

parce que l'adultère est considéré comme une faute et interdit dans le mariage (voir ma première réponse) et qu'on ne peut pas non plus imposer l'abstinence à quelqu'un. C'est un cul de sac.

Un couple ouvert n'est pas vraiment possible dans le cadre du mariage, vu que les époux se doivent mutuellement fidélité.

Dans le cas du mariage civil ou religieux ?

Et quelle définition de la fidélité prendre ? (celle proposée par wikipedia a un énorme "Ref necessaire") Pour moi, si le partenaire est au courant et accepte ce n'est pas de l'infidélité.

le BDSM n'a rien à voir là dedans, globalement on parle de violences conjugales et plus spécifiquement du viol.

Tout à fait d'accord.

(mon post répond à chat_ooo qui semble croire que c'est lié)

Après les violences conjugales, c'est certain que l'on ne peut pas rester sans rien faire. La meilleure chose à faire me semble de répéter qu'il ne faut pas hésiter à en parler quand on est une victime (homme comme femme) après on a déjà des lois et des institutions pour punir les conjoint(e)s violent(e)s, en sommes transmettre le message jusqu'à ce que ça entre.

des fois c'est bien de lire les réponses des autres...

c'est une bonne chose d'en parler parce qu'effectivement y'en a sûrement qui trouvent ça normal de violer sa femme.

par contre y'a un truc qui me chagrine...

- Evidemment je suis "contre" le viol conjugal mais je précise au cas où mes propos soient mal interprétés -

Si on refuse les rapports sexuels à son mari, je pense qu'il serait injuste de lui demander de ne pas aller voir ailleurs, on ne peut pas imposer l'abstinence à quelqu'un. Or l'article 212 précise bien que les époux se doivent fidélité. ("Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance")...

On tourne en rond.

Un couple ouvert n'est pas vraiment possible dans le cadre du mariage, vu que les époux se doivent mutuellement fidélité.

Dans le cas du mariage civil ou religieux ?

Civil, le mariage religieux n'a aucune valeur juridique en France.

Oui, c'est un vrai débat.

Si on un problème physiologique ou un blocage psychologique empêchant de satisfaire les besoins sexuels de son partenaire et qu'on se retrouve avec seul choix, soit de se forcer à faire l'amour sans plaisir (sensation de viol) soit de laisser son partenaire batifoler ailleurs, super la relation de couple ! Il est où l'amour là-dedans ?

Pourquoi se met-on toujours à la place du pauvre partenaire qui n'est pas satisfait sexuellement par l'autre et jamais à la place de celui qui ne peut pas le faire ? Pourquoi est-ce toujours au même à "sadapter" ?

Déjà, lors de la mise en place d'un couple ouvert, c'est bien aux deux de s'adapter. Celui qui va "voir ailleurs" préfère peut être son partenaire a tous les autres.

Ensuite, la question est de savoir si l'on peut diminuer sa libido sans sensation d'insatisfaction.

Ensuite, la question est de savoir si l'on peut diminuer sa libido sans sensation d'insatisfaction.

Mais l'insatisfaction n'est pas mortelle...

On dirait qu'à notre époque on veut instaurer un droit à la sexualité à tout prix. On peut pourtant survivre sans sexualité. La souffrance que cela occasionne est-elle équivalente à une maladie grave ou un handicap ?

Mais l'insatisfaction n'est pas mortelle...

On dirait qu'à notre époque on veut instaurer un droit à la sexualité à tout prix. On peut pourtant survivre sans sexualité. La souffrance que cela occasionne est-elle équivalente à une maladie grave ou un handicap ?

Maintenant que tu en parle... c'est pas faux. Je dois encaisser les effets secondaires de l'hypersexualisation de la société.

Ensuite, la question est de savoir si l'on peut diminuer sa libido sans sensation d'insatisfaction.

Mais l'insatisfaction n'est pas mortelle...

On dirait qu'à notre époque on veut instaurer un droit à la sexualité à tout prix. On peut pourtant survivre sans sexualité.

On peut survivre aussi sans ajouter des sauces à ses plats, sans faire de sport, sans lire, sans vêtements de plus de 5 euros, et sans forum. Après il faut choisir entre vivre pour vivre ou vivre pour survivre. Ceux qui choisissent de vivre pour vivre et qui souhaitent avoir une sexualité épanouie, tentent de l'avoir, logique.

Et si on ne peut pas avoir de sexualité épanouie avec le partenaire que l'on aime, alors évidemment on ne va pas lui demander de se forcer, et encore moins le forcer. On va soit se masturber, et si c'est insuffisant, aller voir ailleurs (avec son accord dans le cas d'un couple fermé bien sûr). Et si le partenaire refuse et souhaite que sa "moitié" s'abstienne, alors ce n'est pas vraiment ce que j'appellerais de "l'amour".

La sexualité est un plaisir immense, une des jouissance les plus grandes qui existent pour un humain, et on ne peut pas dire qu'il est facile de s'en priver, surtout de s'en priver pour quelqu'un d'autre. Que certains n'aiment et ne souhaitent pas faire l'amour, soit, c'est un choix que tout le monde se doit de respecter. Mais que sous ce prétexte il faille en priver quelqu'un d'autre, je suis totalement contre. Priver quelqu'un d'un tel plaisir sous le nom de l'amour, alors cela confirme bien qu'il y a plusieurs définitions de l'amour.

La souffrance que cela occasionne est-elle équivalente à une maladie grave ou un handicap ?

Que cela soit le cas ou non, est-ce que ça change quelque chose ?

Les notions de plaisir, de jouissance, de délectation, ... sont des paramètres ô combien fondamentales pour l'épanouissement d'une personne. La sexualité étant un des plaisirs les plus jouissifs pour pas mal de personne, s'en priver serait déjà absurde, mais s'en priver parce que quelqu'un d'autre le souhaite, c'est encore plus absurde, et j'irais même jusqu'à dire que c'est criminel.

Ceci dit, et pour en revenir au sujet initial, ça ne change en rien le fait que le viol, conjugal ou non, est un crime et doit être puni et soigné ^^

Je viens de poster un topic sur le sujet http://www.forumfr.com/sujet425716-que-faire-si-on-a-une-libido-plus-forte-que-son-sa-partenaire.html?view,getnewpost,fromsearch,1

Mais que sous ce prétexte il faille en priver quelqu'un d'autre, je suis totalement contre. Priver quelqu'un d'un tel plaisir sous le nom de l'amour, alors cela confirme bien qu'il y a plusieurs définitions de l'amour.

Je comprends très bien ton point de vue et je l'accepte, mais cette phrase ci-dessus me gêne, pardon.

Il y a là l'idée de priver quelqu'un de sexe volontairement, et en plus en se servant de l'amour comme justificatif. Je ne pense pas que ce soit cela. Ce n'est pas quelque chose de réellement volontaire, c'est juste qu'il est très difficile de se forcer et que cela renforce les blocages, tandis qu'il est un tantinet plus supportable de ne pas faire l'amour quand on en a envie.

En fait dans chaque position, il y a un certain égoïsme. Ce n'est pas une situation où l'on peut trouver aisément un compromis acceptable (voire pas du tout, d'ailleurs). Il n'est pas plus juste de se forcer pour quelqu'un que de se priver pour quelqu'un, ni juste de priver quelqu'un non plus.