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Declin de l'empire capitaliste et des sociétés consuméristes


BlackDezember

Messages recommandés

Membre, 47ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Bonjour à toutes et tous.

Si vous avez des yeux (et un cerveau) et que vous en profitez pour regarder le monde tel qu'il est, vous devez certainement avoir aussi un sacré mal de crâne.

On le sais bien le système actuel est voué à l'échec, tôt ou tard il s'effondrera comme tout les empires l'ayant précédé.

Ma question est la suivante :

Quel sera selon vous le prochain systeme social à se mettre en place et existe t il à l'heure actuelle une alternative au système?

M'est avis : .....

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Membre, 27ans Posté(e)
Head-shot. Membre 146 messages
Baby Forumeur‚ 27ans‚
Posté(e)

je pense plutôt que le capitalisme va aller encore plus loin et pousser les extrêmes , cela finira avec une minorité de très riche et une majorité de très pauvre.

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Membre, 47ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

je pense plutôt que le capitalisme va aller encore plus loin et pousser les extrêmes , cela finira avec une minorité de très riche et une majorité de très pauvre.

Bien sur que cela va arriver, mais quand les riches ne seront plus qu'une poignée, qui les protégeras des pauvres? ;)

Si on simplifie le capitalisme à l'extrême, au final y aura plus que un "superboss" pour tout le monde, une sorte de dictature en quelque sorte...

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Membre, 27ans Posté(e)
Head-shot. Membre 146 messages
Baby Forumeur‚ 27ans‚
Posté(e)

c'est le problème , au final on refera surement une révolution...

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Membre, 47ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

c'est le problème , au final on refera surement une révolution...

ET C'EST PAS MOI QUI L'AI DIT !!!

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Membre, 18ans Posté(e)
Gilgamesh Membre 77 messages
Baby Forumeur‚ 18ans‚
Posté(e)

Question pertinente et difficile, sur le coup y'a rien qui me vient...

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

La volupté de la destruction est une volupté créatrice :D

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Membre, 47ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

J'adore l'idée !

Du chaos surgit la rennaissance ...

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Invité Boomer901
Invités, Posté(e)
Invité Boomer901
Invité Boomer901 Invités 0 message
Posté(e)

Oui on dit ordo ab chao :)

Sinon à mon avis pas de révolution si ce n'est justement contre un système qui taxe mal, ou les inégalités persistes et ou l'on peut profiter de quelques failles.

Et le capitalisme s'effondrera tôt ou tard comme tout autre système à l'encontre des lois fondamentales naturelles. Une hiérarchie s'impose, au mieux elle est intelligente et juste au pire c'est juste un rapport de force primitif.

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Membre, 27ans Posté(e)
Head-shot. Membre 146 messages
Baby Forumeur‚ 27ans‚
Posté(e)

par contre si le capitalisme s'éffondre je ne vois pas trop par quoi le remplacer , mais j'imagine que sa sera donc plutot du socialisme.

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Membre, Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc, 55ans Posté(e)
alkoolik Membre 5 672 messages
55ans‚ Pas cavalier mais grand amateur de Cheval Blanc,
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Que ceux qui rêvent de voir s'effondrer l'actuel système qui pourtant les nourrit, leur permet de bien vivre et d'être libres proposent une alternative crédible sachant que le troc ou le communisme n'en font pas partie. :D

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Le paroxysme du capitalisme... c'est le communisme.

(du coup je ne sais pas si vous allez parvenir à suivre mon raisonnement)

par contre si le capitalisme s'éffondre je ne vois pas trop par quoi le remplacer , mais j'imagine que sa sera donc plutot du socialisme.

Se sera une putain de guerre bien dévastatrice ouais... à l'ancienne.

Ca marche comme ça depuis que le monde est monde.

Le socialisme c'est valable quand tout va bien, pas quand tout va mal.

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Membre, 47ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Heu je me permet de te citer à mon tour :

Le paroxysme du capitalisme... c'est le communisme

Je me suis renseigné, j'ai ouvert un dictionnaire même pour être sur... Mais pour moi il n'y a pas de doute....

Je dirais plutot que le paroxysme du capitalisme c'est la dictature des marchés financier ! Quand Danone aura racheté Nestlé qui aura racheter Areva qui aura racheter Total.. etc Et qu'au final il n'y aura plus qu'un super mega giga tera PDG, ben ce sera lui le dictateur du monde....

...

Mais ne vous inquiétez pas les gens, vous ne lui laisserez pas le temps de toute façon :D

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Le travail dans la sortie du capitalisme.

La question de la sortie du capitalisme n'a jamais été plus actuelle. Elle se pose en des termes et avec une urgence d'une radicale nouveauté. Par son développement même, le capitalisme a atteint une limite tant interne qu'externe qu'il est incapable de dépasser et qui en fait un système qui survit par des subterfuges à la crise de ses catégories fondamentales : le travail, la valeur, le capital.

La crise du système se manifeste au niveau macro-économique aussi bien qu'au niveau micro-économique. Elle s'explique principalement par un bouleversement technoscientifique qui introduit une rupture dans le développement du capitalisme et ruine, par ses répercussions la base de son pouvoir et sa capacité de se reproduire. J'essaierai d'analyser cette crise d'abord sous l'angle macro-économique [1], ensuite dans ses effets sur le fonctionnement et la gestion des entreprises [2].

1. L'informatisation et la robotisation ont permis de produire des quantités croissantes de marchandises avec des quantités décroissantes de travail. Le coût du travail par unité de produit ne cesse de diminuer et le prix des produits tend à baisser. Or plus la quantité de travail pour une production donnée diminue, plus le valeur produite par travailleur - sa productivité - doit augmenter pour que la masse de profit réalisable ne diminue pas. On a donc cet apparent paradoxe que plus la productivité augmente, plus il faut qu'elle augmente encore pour éviter que le volume de profit ne diminue. La course à la productivité tend ainsi à s'accélérer, les effectifs employés à être réduits, la pression sur les personnels à se durcir, le niveau et la masse des salaires à diminuer. Le système évolue vers une limite interne où la production et l'investissement dans la production cessent d'être assez rentables.

Les chiffres attestent que cette limite est atteinte. L'accumulation productive du capital productif ne cesse de régresser. Aux États-Unis, les 500 firmes de l'indice Standard & Poor's disposent de 631 milliards de réserves liquides ; la moitié des bénéfices des entreprises américaines provient d'opérations sur les marchés financiers. En France, l'investissement productif des entreprises du CAC 40 n'augmente pas même quand leurs bénéfices explosent.

La production n'étant plus capable de valoriser l'ensemble des capitaux accumulés, une partie croissante de ceux-ci conserve la forme de capital financier. Une industrie financière se constitue qui ne cesse d'affiner l'art de faire de l'argent en n'achetant et ne vendant rien d'autre que diverses formes d'argent. L'argent lui-même est la seule marchandise que l'industrie financière produit par des opérations de plus en plus hasardeuses et de moins en moins maîtrisables sur les marchés financiers. La masse de capital que l'industrie financière draine et gère dépasse de loin la masse de capital que valorise l'économie réelle (le total des actifs financiers représente 160 000 milliards de dollars, soit trois à quatre fois le PIB mondial). La « valeur » de ce capital est purement fictive : elle repose en grande partie sur l'endettement et le « good will », c'est-à-dire sur des anticipations : la Bourse capitalise la croissance future, les profits futurs des entreprises, la hausse future des prix de l'immobilier, les gains que pourront dégager les restructurations, fusions, concentrations, etc. Les cours de Bourse se gonflent de capitaux et de leurs plus-values futurs et les ménages se trouvent incités par les banques à acheter (entre autres) des actions et des certificats d'investissement immobilier, à accélérer ainsi la hausse des cours, à emprunter à leur banque des sommes croissantes à mesure qu'augmente leur capital fictif boursier.

La capitalisation des anticipations de profit et de croissance entretien l'endettement croissant, alimente l'économie en liquidités dues au recyclage bancaire de plus-value fictives, et permet aux États-Unis une « croissance économique » qui, fondée sur l'endettement intérieur et extérieur, est de loin le moteur principal de la croissance mondiale (y compris de la croissance chinoise). L'économie réelle devient un appendice des bulles spéculatives entretenues par l'industrie financière. Jusqu'au moment, inévitable, où les bulles éclatent, entraînent les banques dans des faillites en chaîne, menaçant le système mondial de crédit d'effondrement, l'économie réelle d'une dépression sévère et prolongée (la dépression japonaise dure depuis bientôt quinze ans) .

On a beau accuser le spéculation, les paradis fiscaux, l'opacité et le manque de contrôle de l'industrie financière (en particulier des hedge funds), la menace de dépression, voire d'effondrement qui pèse sur l'économie mondiale n'est pas due au manque de contrôle ; elle est due à l'incapacité du capitalisme de se reproduire. Il ne se perpétue et ne fonctionne que sur des bases fictives de plus en plus précaires. Prétendre redistribuer par voie d'imposition les plus-values fictives des bulles précipiterait cela même que l'industrie financière cherche à éviter : la dévalorisation de masses gigantesque d'actifs financiers et la faillite du système bancaire.

La « restructuration écologique » ne peut qu'aggraver la crise du système. Il est impossible d'éviter une catastrophe climatique sans rompre radicalement avec les méthodes et la logique économique qui y mènent depuis 150 ans. Si on prolonge la tendance actuelle, le PIB mondial sera multiplié par un facteur 3 ou 4 d'ici à l'an 2050. Or selon le rapport du Conseil sur le climat de l'ONU, les émissions de CO2 devront diminuer de 85% jusqu'à cette date pour limiter le réchauffement climatique à 2°C au maximum. Au-delà de 2°, les conséquences seront irréversibles et non maîtrisables.

La décroissance est donc un impératif de survie. Mais elle suppose une autre économie, un autre style de vie, une autre civilisation, d'autres rapports sociaux. En leur absence, l'effondrement ne pourrait être évité qu'à force de restrictions, rationnements, allocations autoritaires de ressources caractéristiques d'une économie de guerre. La sortie du capitalisme aura donc lieu d'une façon ou d'une autre, civilisée ou barbare. La question porte seulement sur la forme que cette sortie prendra et sur la cadence à laquelle elle va s'opérer.

La forme barbare nous est déjà familière. Elle prévaut dans plusieurs régions d'Afrique, dominées par des chefs de guerre, par le pillage des ruines de la modernité, les massacres et trafics d'êtres humains, sur fond de famine. Les trois Mad Max étaient des récits d'anticipation.

Une forme civilisée de la sortie du capitalisme, en revanche, n'est que très rarement envisagée. L'évocation de la catastrophe climatique qui menace conduit généralement à envisager un nécessaire « changement de mentalité », mais la nature de ce changement, ses conditions de possibilité, les obstacles à écarter semblent défier l'imagination. Envisager une autre économie, d'autres rapports sociaux, d'autres modes et moyens de production et modes de vie passe pour « irréaliste », comme si la société de la marchandise, du salariat et de l'argent était indépassable. En réalité une foule d'indices convergents suggèrent que ce dépassement est déjà amorcé et que les chances d'une sortie civilisée du capitalisme dépendent avant tout de notre capacité à distinguer les tendances et les pratiques qui en annoncent la possibilité.

2. Le capitalisme doit son expansion et sa domination au pouvoir qu'il a pris en l'espace d'un siècle sur la production et la consommation à la fois. En dépossédant d'abord les ouvriers de leurs moyens de travail et de leurs produits, il s'est assuré progressivement le monopole des moyens de production et la possibilité de subsumer le travail. En spécialisant, divisant et mécanisant le travail dans de grandes installations, il a fait des travailleurs les appendices des mégamachines du capital. Toute appropriation des moyens de production par les producteurs en devenait impossible. En éliminant le pouvoir de ceux-ci sur la nature et la destination des produits, il a assuré au capital le quasi-monopole de l'offre, donc le pouvoir de privilégier dans tous les domaines les productions et les consommations les plus rentables, ainsi que le pouvoir de façonner les goûts et désirs des consommateurs, la manière dont ils allaient satisfaire leurs besoins. C'est ce pouvoir que la révolution informationnelle commence de fissurer.

André Gorz.

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Membre, 47ans Posté(e)
BlackDezember Membre 367 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Merci Monsieur Gorz !

Abordable et compréhensible, simplement.

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Le paroxysme du capitalisme... c'est le communisme.

(du coup je ne sais pas si vous allez parvenir à suivre mon raisonnement)

Je pense que je comprends ce que tu veux dire:

comme dans le capitalisme, une minorité s'accapare les richesses et le pouvoir( au moyen d'une dictature).

Sauf que dans le communisme, les ouvriers ne sont presque pas payés et les profits sont donc plus grands.

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Membre, 45ans Posté(e)
galadria47 Membre 2 053 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

Le travaille ne doit pas être un moyen de subsistance mais un moyen de faire évoluer la société,les ressources tel que l'eau et la nourriture doivent selon moi cessez d’être payant car c'est primordiale dans la survie ..

Le travaille doit être fait par plaisir et par envie d'évoluer ,aujourd'hui,le travaille est une recherche systématique à l'enrichissement personnelle et donc,ceci cause d'énorme déficience sociale ,si vous deviez travailler non pas pour survivre mais par plaisir ,il n'y aurais plus de famine ou de mort de soif .

Je pense que la technologie à pour but de rendre service à l'homme,ainsi donc,le traitement de l'eau par exemple,serais gérer à 99% par les machines et les 1% par des volontaires ,pareillement pour tout le reste ..

Le capitalisme est le résultat d'une recherche qui a guère changer depuis des siècles: la recherche du profit individuel ..

Je pense que nous avons tout les outils pour un meilleurs système en prenant le bon de chaque idéologie,à la base,le communisme ou le socialisme ne sont pas mauvais .

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)

Je ne crois pas à la révolution, mais je suis persuadé que le changement est déjà en route.

Il est guidé par : les contraintes écologiques, l'épuisement des ressources naturelles, le besoin de changement , la nécessité de retrouvé du lien social et la recherche de sens à nos vies.

Je ne pense pas que le capitalisme actuel puisse répondre à ces nécessités

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Le paroxysme du capitalisme... c'est le communisme.

(du coup je ne sais pas si vous allez parvenir à suivre mon raisonnement)

Je pense que je comprends ce que tu veux dire:

comme dans le capitalisme, une minorité s'accapare les richesses et le pouvoir( au moyen d'une dictature).

Sauf que dans le communisme, les ouvriers ne sont presque pas payés et les profits sont donc plus grands.

Je parle de paroxysme, c'est à dire du moment le plus "haut".

Au sommet du système, quand une entreprise aura racheté toutes les autres, on obtient le communisme.

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Membre, 71ans Posté(e)
adriennedu56 Membre 647 messages
Baby Forumeur‚ 71ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Ce système capitaliste est voué à l'échec. Lorsque les riches seront si riches que totalement déconnectés de la réalité, se produira une révolution énormissime (1789 puissance 10) qui remettra les pendules à l'heure, menée par les classes moyennes.

Les très riches seront ruinés par un krash mondial, les monnaies n'auront plus que la valeur du papier et l'économie mondiale sera à genoux. :dev:

Alors, s'instaurera un système pseudo-égalitaire dominé par la chine et l'inde, qui s'inspirera d'un communo-boudhisme, où la spiritualité deviendra la valeur refuge et des gourous dirigeront les foules....:gurp:

Allez? je déconne !!! :D

le capitalisme a de beaux jours devant lui et si les requins disparaissent des océans, ils pulluleront sur terre... C'est sociétal ! l'homme est un prédateur et un individualiste forcené ! je plains les générations futures... :snif:

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