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Les carnets d'ordure de Kaba.

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Invité Karbomine

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Invité Kaba Tsigat
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Il faut se coucher tard, pour sentir sur son corps les mains des revenants tapis dans l'ombre. Comme dans une chambre rose, tout se mélange et se confond, la peau divague et frémit d'un tissu pour peu qu'il feigne le mouvement. Confusion des plus folles, le souffle de la nuit a la chaleur du sien, quand il me glace il m'alanguit, quand il me frôle il me cajole.

Épuisée, je m'endors entre des mains sensibles, quand elles se posent sur mon corps, je bénis le mélange, quand l'ange noir m'endort par d'hypnotiques réconforts, j'aime la chair et son absence, j'aime le trait et son support.

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qui voit tard voit loin.....

moi au petit matin, goût de papier mâché lors de ma vingtième et ultime leçon de conduite réglementaire, ce qui ne signifie pas que j'ai le permis ni même que je doive ne pas attendre au moins le mois de novembre pour cela...... simplement que je devrai débourser de l'argent à l'auto-école pour des leçons au delà du forfait donc.......goût de papier mâché, cette matinée je dis...... enfin bon ah et je parle même pas du fait que j'ai travaillé une semaine au mois d'août, avec les courbatures inhérentes.... enfin bon je ne vais pas suranner davantage ton sujet (l'adjectif surrané existe : http://fr.wiktionary.org/wiki/suranner ; je vois pas pourquoi mon correcteur orthographique intégré me le souligne en rouge, étrange.....)

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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Suranné signifie démodé, inusité...

Vendanges ?

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Invité morphee_
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non pas ça.....

trop loin de chez moi et j'aimerais pas loger chez l'employeur ^^

non moi c'était autre chose, en fait en tout on va dire que j'ai bossé dans un entrepôt à trier des caillasses et des mottes de terre quoi ; pas trop pénible dans l'absolu, c'est seulement que j'avais pas bossé depuis longtemps, enfin ça a duré une semaine donc bon pas de quoi faire une jaunisse.....

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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Des mois d'efforts, pour rien. Partis en fumée.

Pourquoi me museler ?

Suite infinie de messages, de mails, de traces... Des mots, des mots, de la colère, il m'a rebaptisée de tous les noms qui lui venaient. La folie s'acharne comme la vérité - a-t-elle vraiment le sentiment d'être sincère ?

Il me brise comme un œuf et moi, quelle pauvre conne, je me replie. J'ai l'impression de n'avoir jamais su faire que ça. Je m'enferme, abandonnant tous les projets qui étaient bien lancés, je ne suis plus bonne à rien.

Je ne sais pas ce que c'était mais c'était en moi. Je me sentais bien, avant. Je lui ai donné ça et il me l'a retourné méchamment et puis ça s'est envolé. Il m'a pris ça et je n'ai plus rien. Je devrais me relever, m'oublier dans l'action, faire et faire encore, en vain même.

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La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
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La Folie s'acharnerait plutôt à vous dire, comme à la vérité, que vous seriez plus forte que tout cela... lorsque le roseau plie, c'est pour mieux se relever, lorsqu'il se replie c'est pour mieux se concentrer sur lui-même.

Prenez ceci :give_rose:... c'est La Folie qui vous l'offre sans acharnement.

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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L'attention me touche... Pour ne rien vous cacher, je coule. On appelle ça une rechute, je crois. Cette période de l'année est particulièrement stressante pour moi alors le fait d'avoir en permanence quelqu'un d'hostile sur le dos, ça n'arrange rien. Il n'arrête pas, j'ai beau faire tout ce que je peux, il trouve toujours un moyen de parvenir jusque moi.

______________________________________

J'ai pensé à vous récemment, en fabriquant de ces choses cubiques et naturelles dont vous aviez touché quelques mots un jour. Ça déborde mais il y a aussi de grosses plaques qui se sont formées à la surface. J'aurais dû les retirer parce qu'en coulant, elles ont couvert les jolies formes qui poussaient de manière oblongue. Il reste encore beaucoup d'eau, j'ai dû en faire trop.

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La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
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L'attention me touche... Pour ne rien vous cacher, je coule. On appelle ça une rechute, je crois. Cette période de l'année est particulièrement stressante pour moi alors le fait d'avoir en permanence quelqu'un d'hostile sur le dos, ça n'arrange rien. Il n'arrête pas, j'ai beau faire tout ce que je peux, il trouve toujours un moyen de parvenir jusque moi.

Certaines personnes sont telles qu'elles sont inoubliables... peut-être faites-vous parti de celles-ci.

Sans doute ne serait-ce que le revers de votre médaille. wink1.gif

J'ai pensé à vous récemment, en fabriquant de ces choses cubiques et naturelles dont vous aviez touché quelques mots un jour. Ça déborde mais il y a aussi de grosses plaques qui se sont formées à la surface. J'aurais dû les retirer parce qu'en coulant, elles ont couvert les jolies formes qui poussaient de manière oblongue. Il reste encore beaucoup d'eau, j'ai dû en faire trop.

Vous piquez ma curiosité... j'aimerais bien contempler le produit final lorsqu'il sera satisfaisant à vos yeux. blush.gif

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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Oui, mais ne vous méprenez pas ; je ne fais que cette partie parce que j'ai entendu des choses intrigantes. Il va falloir que je recommence en évitant certaines des erreurs que j'ai commises donc disons que la seconde version vous sera montrée... Mais vous vous intéressez à la partie ou au tout ? Parce que le tout, je ne me lance pas là-dedans.

Sinon, je crois que j'ai trouvé une solution au moins provisoire. Tout le monde est plus serein, en tout cas pour ce soir. Ça soulage.

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La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
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Oui, mais ne vous méprenez pas ; je ne fais que cette partie parce que j'ai entendu des choses intrigantes. Il va falloir que je recommence en évitant certaines des erreurs que j'ai commises donc disons que la seconde version vous sera montrée... Mais vous vous intéressez à la partie ou au tout ? Parce que le tout, je ne me lance pas là-dedans.

Il n'y a aucune méprise possible lorsqu'on ne prête aucune intention quelle qu'elle soit.

Pour la partie ou le tout, chacun a ses propres préoccupations, j'ai mes réponses qui ne seront certainement pas les vôtres le cas échéant.

Disons qu'on n'a nul besoin de se lancer du tout dans ce dont on fait déjà partie.

J'aurai grand plaisir à contempler votre oeuvre... j'aiguise ma patience. wink1.gif

Sinon, je crois que j'ai trouvé une solution au moins provisoire. Tout le monde est plus serein, en tout cas pour ce soir. Ça soulage.

Je vous souhaites (n'étant plus génie je peux me le permettre) que le calme se prolonge et que la tempête ne soit plus que chose du passé... Prenez toujours ceci en attendant. give_rose.gif

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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Vous me lancez des fleurs dans une décharge... C'est audacieux.

Merci.

________________________________________________________________________

Bons ou mauvais, s'ils sont sérieux, je n'en veux pas.

Madame,

C'est un hasard miraculeux qui m'a plongé dans votre prose. Quel éclat que celui de vos pensées, quelle finesse que celle de votre esprit....

Ils commencent ainsi. Toujours. Ils viennent en flattant, en louvoyant ils vous entourent de compliments comme on met en paquet quelque présent puis vous enlacent avec des boniments comme des tentacules. Ils offrent des caresses, flattent l'ego. Nous nous sommes trouvés, c'est Toi que j'attendais. C'est là que ça se corse. La moindre faille et ils s'engouffrent, chaînes en main - le collier a tôt fait de se changer en laisse.

C'est toi, c'est toi qui as dit ça ? Tu l'as pensé ? Tu as osé le devenir ? Et le voilà trahi, nous voilà pécheresse, prête à loger au dernier cercle de l'Enfer. Petit oiseau qui chantas sous ma fenêtre, j'aimai ton chant ; tu seras mien jusqu'à ta mort. Solide idole de tous mes jours de solitude, un mauvais homme pourrait-il posséder un oiseau si joli ? Condescendant miroir... si tu te révoltais, je te baptiserais «Serpent».

La haine perfide s'est épanouie dans un cœur sombre. Elle a vêtu ses habits de lumière et peu à peu saura se mettre à nu pour répandre son fiel ; c'est que l'obscurité incite à l'indécence. Mais pour l'instant, tu es là, tu es mienne ; luciole de mes nuits. Pour l'instant seul éclat, je n'aime plus que toi. Il n'aime rien celui qui a enduit son monde de suie, il a trop faim. D'ailleurs, il mange ; et ma lumière, il l'accapare. Il me recouvre et la lumière se meurt. Pourquoi ne brilles-tu ? Tu as créé la Nuit, tu m'as volé mes joies. Sorcières aux yeux trop noirs pour être bienveillante, tu m'as volé ! Viens ici que je tue l’insidieuse traîtresse.

Et le petit oiseau avait des ailes alors il s'est enfui au Ciel.

Qui compte sur les autres pour trouver la lumière n'a qu'à la chercher lui-même en lui-même. A force de manger, on finit par tuer. Ainsi vivent les admirateurs... et tout ceux qui, pour vivre, n'ont que des sentiments.

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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Je retourne à l'Université comme au bagne... Non que ce soit éprouvant mais le spectacle de ces gens sérieux m'exaspère en m'endormant. Comment font-ils ? On dirait bien qu'ils y croient, de tout leur être, à leur importance... Ils y mettent tant d'énergie ! Tant de livres lus, de méthodes assimilées, exécutées avec un naturel tel qu'on croirait qu'ils jouissent en trois parties !

Nous autres, les jeunots, nous devons "trouver un sujet de recherche". En somme, venez avec un petit ballon plein d'inspiration, on va vous apprendre à chercher. Chercher quoi ? On s'en fout, tant que tu cherches.

Ce n'est pas la vie que je veux mener, j'en suis sûre à présent. Je ferai ce qu'il faut, sans déconner et dès que l'occasion se présente, je me casse en Inde et j'apprends le sanskrit. Je m'en irai au pays de Tagore pour apprendre. Même si Bollywood, j'ai bon espoir de trouver dans ce pays des savants plus intéressants que ces raffinés qui passent leurs journées à s'interroger sur des problèmes artificiels, à trouver des réponses qui n'intéressent qu'eux...

Deux, trois ans de purgatoire et je récupère des élèves... En faisant bien, trois ans plus tard, je peux partir. Il y a les DOM TOM, aussi. Ça peut aider. Juste m'en aller, dégager de cet univers fumeux, imbu de son savoir, creux, non-fumeur.

Qui s'intéresse à la représentation des jardins dans telle oeuvre du XVIIIème ?

...

Autant dormir.

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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Il y a des fois ou la seule chose qui peut nous sauver, c'est un fou rire.

La connerie aura été plus forte, ce soir. Quelques verres et hop, monter dans le tram, dans le mauvais sens. Chez moi, c'est l'autre direction, et alors ? Un coup de fil et me voilà sur le chemin de ce qui aura furtivement été «chez nous». Rien n'a changé ; le chat n'est pas là, c'est bien dommage parce que c'est le plus beau chat du monde et que j'aurais bien aimé lui faire quelques papouilles. Son maître a trop bu, le bonsaï fait la gueule mais il y a toujours du Cacolac au frigo pour moi et de toute manière il est là. Nous parlons, c'est con parce que je préfèrerais qu'on se taise jusqu'à ce que le silence devienne insupportable, qu'on se frappe ou qu'on s'embrasse ; dans les deux cas je sentirais ces mains qui m'avaient tant manqué lors de notre première et plus longue rupture. Ces mains pleines d'électricité, ces mains qui m'ont fait frissonner. Je me souviens d'une table de salle à manger, cet hiver, à Lyon... ─ oh oui.

Les banalités sont malgré tout délicieuses, parce qu'un silence pesant s'est couché en-dessous, juste en-dessous de chaque mot. De mon côté, ce silence signifierait <Baise-moi, là, maintenant, tout de suite ─ sur la table ou bien par terre de préférence.> ─ du sien, ça dit plutôt <J'aimerais bien mais j'ai un orgueil, bordel et je sais qu'un autre t'a baisée, salope.> Et, de fait, un autre m'a baisée entre temps ─ et beaucoup mieux que lui. C'est encore ça qui me retient : la certitude qu'en cas de coït, non seulement je m'attirerais des tas d'emmerdes mais surtout, surtout, surtout, je serais déçue, repartirais éreintée d'avoir dû faire tout le boulot et très frustrée par une éjaculation précoce qu'il aurait fallu consoler par mille mensonges éhontés. N'empêche que j'ai les pupilles dilatées et que je bave un peu devant lui quand même. Je bave de tendresse et je l'envie d'avoir un monde si aveugle, si centré, si sûr. A ma place, il réclamerait s'il en avait envie ─ comme il l'a fait. Le pur régime du ça. Puisque les remords assurent l'image de soi, tout est permis...

Deux heures passent. Rien ne s'est passé de sexuel, on est resté sur ces banalités faussement joyeuses alors que le bonsaï devrait être taillé et que, de toute évidence, il meurt de soif. Quand je pense qu'il a plus de deux fois l'âge qu'a eu son propriétaire le jour où je lui ai offert, ça m'ulcère de le voir dans un tel état de négligence. En même temps, le proprio non plus n'est pas très entretenu ; sa barbe commence à lui donner des allures de fondateur du fan club de Robinson Crusoé. Je m'en vais. Il me raccompagne.

Devant le portail entrouvert, encore une fois, je bave. Je bave et je me fais mielleuse, comme je sais si bien le faire. Tout doucement, je le prends dans mes bras ; il évite ma bouche sans comprendre que je n'essaie pas de l'embrasser sur les lèvres. Le cou me suffit. Il me dit qu'il n'est pas disponible pour un couple, qu'il n'a de toute manière pas le temps d'avoir une copine. Je ne veux pas qu'on se remette ensemble. Il fait une drôle de tête. Je lui demande de me dire ce à quoi il pense. Il me dit qu'il n'a pas le temps, qu'il le fera pendant les vacances de la Toussaint ! Il me demande encore une fois pourquoi je suis venue. Je lui réponds qu'il me manquait. Il me dit que moi aussi, je lui manque. Que nos conversations lui manquent, ces échanges intellectuels et spirituels.

Spirituels ? La réponse est sortie toute seule : «Mais nous n'avons jamais parlé de spiritualité !» et puis le rire m'a échappé. Il change de sujet et je m'en vais.

Maintenant que je suis chez moi, toute seule, je dois le dire : je me bidonne encore. Ce doit être difficile, en fait, d'être lui. Un micro pénis, une incapacité totale à émettre des pensées dès lors que celles-ci n'ont pas été préparées quelques heures au moins à l'avance, une dévotion totale à ses anciens maîtres, et tous ces gens qui le disent brillant quand il ne peut que s'apercevoir de ses limites... Un ego surdimensionné ─ oui, l'hôpital peut aussi se foutre de la charité... Et tout ça baignant dans le marasme d'une absence de sens totale.

Au fond, nous ne sommes jamais que des bêtes...





___________________________
Et ELLE a fucking tout compris.

http://www.youtube.com/user/JennaMarbles#p/a/u/0/ghA5oOPE-xg

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Membre, 47ans Posté(e)
wapo Membre 300 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
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Maintenant que je suis chez moi, toute seule, je dois le dire : je me bidonne encore. Ce doit être difficile, en fait, d'être lui. Un micro pénis, une incapacité totale à émettre des pensées dès lors que celles-ci n'ont pas été préparées quelques heures au moins à l'avance, une dévotion totale à ses anciens maîtres, et tous ces gens qui le disent brillant quand il ne peut que s'apercevoir de ses limites... Un ego surdimensionné ─ oui, l'hôpital peut aussi se foutre de la charité... Et tout ça baignant dans le marasme d'une absence de sens totale.

Au fond, nous ne sommes jamais que des bêtes...

ça donne envie d'être ton mec...

En tous cas, tu sais comment rendre un type sympathique.

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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ça donne envie d'être ton mec...

En tous cas, tu sais comment rendre un type sympathique.

J'ai juste essayé de retranscrire les choses telles qu'elles se sont manifestées ; sans censurer, sans enjoliver, sans mettre ça à mon profit en me donnant le «beau rôle», justement. Je déteste avoir le beau rôle, tout remettre sur le dos d'autrui et m'en tirer blanche comme neige.

Après, ce topic porte son nom et il n'est pas un lieu de beauté ; ça n'a que la prétention d'être un espace de sincérité. Or je pense tout ça.

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Membre, 47ans Posté(e)
wapo Membre 300 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
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Aucuns problèmes Kaba.

Tiens, Allez : sauras-tu voir tes "propres limites" dans cette chanson

Amicalement,

Wapo. (et non pas... wink1.gif)

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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Maintenant que des années sont passées, je peux me retourner sur chacun de mes mots et je me souviens de ton visage, de ta voix, de ton odeur que mille fois j'ai cru sentir quand tu étais bien loin, que tu ne pensais pas à moi, sans doute, cette odeur qui tout en surgissant effaçait de mon visage toute expression comme un chiffon les mots d'un tableau pour en révéler la blancheur. Je t'avais promis de t'aimer toujours quand tu ne demandais rien de semblable, surtout pas cela, quand tu ne réclamais au fond que du silence. Je t'aime encore et cet amour qui n'avait plus d'espoir, plus d'ego, qui se fondait dans l'ombre près de toi sans rien vouloir de plus, je le porte toujours. J'ai aimé à m'en brûler les doigts, bien d'autres hommes, des femmes aussi, j'en ai aimé de toutes sortes de toutes les manières mais jamais je n'ai connu de nouveau le bonheur d'être à proximité, de te regarder vivre, penser, te débattre, construire, abattre tout, recommencer.

Rien ne te résistait mais tu ne voulais de rien. Tu continuais de chercher, de creuser. Ta curiosité, ton insatiable exigence d'un quelque chose d'autre, de plus, tout cela m'étonnait tant... Je n'avais jamais rien vu qui te ressemble, et pour tout dire, je ne t'ai jamais vu en d'autres depuis.

Tu es parti, moi je suis revenue. J'attends la neige de décembre qui te ramènera pour quelques heures auprès de ma carcasse. Comme toujours, j'aurai envie de t'embrasser. Tu planteras le bout de ton index gauche dans mon épaule en disant "non." et en ayant une mimique autiste. Une voiture, un car, un train t'emportera et je ferai des pas lourdaux vers un endroit quelconque ou je pourrai pleurer, en m'étonnant de te pleurer encore.

Je t'aime encore... Et je l'écris dans un carnet d'ordure que tu ne liras pas, alors que tout ici ne parle que de toi. Jusqu'à ce titre, en hommage à ce que tu avais entrepris un été. Des pages, des pages entières noircies, j'aurais tellement voulu les lire toutes. Tu n'avais pas le temps, ce jour-là ; tu m'en montrais quelques extraits pour m'annoncer ton départ. Ta rupture.

Alors, qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que je pourrais dire aux autres, ils ne connaissent ni le mot torpide, ni la nourriture infâme du bouffoire, encore moins ces silences pleins face aux grands arbres merveilleux du parc ou bien les notes que tu jouais pour moi au piano dans une toute petite salle au plafond gigantesque. C'est tellement creux, sans toi, je crois que je ne m'en remettrai jamais. L'axe ambulant...

Je suis restée dans ton ombre bien après ton départ et je t'attends toujours au fond d'un rêve dont tu t'es éveillé et si j'écris, c'est pour causer avec ce que tu m'as laissé de toi - sans pour autant te déranger.

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
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Rêvé cette nuit ;

Une rallonge électrique blanche, très longue. Elle est emmêlée et fait des nœuds comme des boucles. C'est une tête de gorgone.

--> Combinaison de deux cours récents. On a parlé de gorgones et de tête coupée chez Nerval, précisément dans le cadre de l'analyse psychocritique. On a aussi parlé de lourdes tresses chez Baudelaire.

Pourvu qu'on ne parle pas de Lautréamont dans ce cours...

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Invité Kaba Tsigat
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Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
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Ce lacet qui s'enroule autour du rien voudrait bien nous faire croire qu'il y a quelque chose... Toutes ces voix, comme des circonvolutions autour du silence profond... La beauté d'un instant soulève tous les voiles, anéantit les labyrinthes... Ici, dans cette vaste plaine, ici, au crépuscule, couchons-nous sans espoir et attendons que le silence en nous souffle sur nos limites comme l'amour sur nos erreurs.

http://www.zshare.net/audio/9465150386498c5b/

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