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Le formidable bilan d'Hugo Chavez !


Teva

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Membre, 39ans Posté(e)
Teva Membre 428 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

José STEINSLEGER 12 ans après le début de la Révolution Bolivarienne, donnons quelques chiffres qui nous renseignent sur l'angoissante orientation que celle-ci a prise. Précision importante : les données qui suivent ne sont pas révélations de Wikileaks.

économie et finances publiques

1. Le pays a rompu avec le Fonds Monétaire International.

2. Les réserves en devises internationales ont augmenté.

3. La dette publique a diminué ; elle est passée de 47,5 à 25 points (2003-2006).

4. Suppression de la taxe de « débit bancaire » sur toutes les transactions financières effectuées par les banques.

5. Création de trois grandes banques : Banque du Trésor, Banque du Développement, Banque du Sud.

Pétrole

6. L'industrie pétrolière a repris sa croissance. Redynamisation de l'OPEP comme organisation qui défend les prix du pétrole et création de PETROSUR

7. Libération de la Compagnie Publique, Petróleos de Venezuela, (PDVSA), de la Bourse des Valeurs (SEC) (Securities and Exchange Commission) des états-Unis après paiement de la dette correspondante (26 milliards de dollars).

8. Augmentation des réserves pétrolières estimées avec la récupération de la ceinture pétrolifère de l'Orénoquef

Agriculture et production

9. Récupération de terres pour l'agriculture et remise de terres à des familles paysannes.

10. Diversification de la production agricole. Création d'usines, comme par exemple celles qui fabriquent des tracteurs, des bicyclettes, des automobiles, du ciment¿ en coopération avec l'Iran.

Santé.

11. Création d'un nouveau Service National de Santé (Misión Barrio Adentro) (Mission Banlieue Profonde )

12. Ouverture d'Hôpitaux pourvus de couveuses et d'équipements de pointe.

13. Construction du Centre de Cardiologie Infantile.

14. Des milliers de personnes ont retrouvé la vue (Mision Milagro)

15. Baisse de la mortalité infantile de 27 %.

16. Augmentation de l'espérance de vie à 73,18 ans.

17. Construction de la première Clinique Populaire Indigène à Apure et réseau de 10 dispensaires pour les populations indigènes.

Femmes

18. Création de INAMUJER, l'Institut National de la Femme.

19. Création du programme Simoncito (prise en charge médicale des futures mères avant l'accouchement).

20. Allongement de la période d'allaitement maternel, ce qui oblige les employeurs à accorder plus de semaines de congé de maternité aux femmes salariées et mères.

21. Aides à 200.000 mères qui connaissent des difficultés économiques (mission Madres del Barrio) (Mères des banlieues).

éducation

22. L'Université Bolivarienne est présente dans la totalité des états du Venezuela (plus de 800 techniciens supérieurs diplômés) et création d'une Université du Sport à Cojedes

23. Accès aux études du second cycle du baccalauréat pour des milliers de jeunes. Plus de 200.000 bacheliers diplômés (Mision Ribas).

24. Alphabétisation de plus de 1.500.000 personnes, ce qui a conduit l'UNESCO à déclarer le pays libéré de l'analphabétisme.

25. Modernisation de plus de 100.000 centres d'éducation.

26. Création de 58.236 nouvelles écoles primaires.

27. Création de 255 collèges techniques où étudient 203.000 élèves. Le but fixé est de parvenir à 500 collèges techniques pour 500.000 élèves.

28. édition de plus de 50 millions de livres distribués gratuitement pour élever le niveau culturel du pays.

29. Dotation aux bibliothèques publiques du pays.

30. Création de plus de 6.000 écoles bolivariennes et de 75.000 bibliothèques de salle de cours.

31. Paiement de tous les arriérés de salaire dûs aux instituteurs et hausse substantielle des traitements.

32. Suppression des frais d'inscription pour intégrer les collèges publics.

Pauvreté, travail et habitat

33. Baisse du taux de grande pauvreté de 80 à 30 pour cent (1998 - 2007)

34. Prise en charge de centaines d'enfants des rues et de SDF (Mision Negra Hipólita).

35. Réseau de Maisons d'Alimentation pour personnes en grande difficulté.

36. Déclaration « d'inamovibilité du travailleur »f pour empêcher les suppressions de postes de travail par les employeurs.

37. Programmes de construction d'immeubles neufs destinés au logement sur des terrains à bâtir non occupés ou en remplacement de logements précaires.

38. Prestations comprises, le salaire mensuel minimum du travailleur vénézuélien s'élève à 638 dollars (8.000 pesos mexicains).

Services

39. Augmentation du nombre des foyers raccordés au réseau électrique et d'eau potable.

40. Création des Districts Sociaux de PDVSA pour aider des centaines de communautés à travers tout le pays.

41. Plan national de distribution de gaz (gaz direct pour toutes les communautés).

Communication

42. Création de TELESUR et de la Agencia Bolivariana de Noticias (ABN). (Agence Bolivarienne d'Information)

43. Vote de la loi de « responsabilité sociale » pour la Radio et la Télévision.

44. Mise en orbite du satellite Simón Bolívar pour le développement de la télé-médecine, du télé-enseignement et pour l'indépendance nationale en matière d'information.

Environnement

45. Augmentation de 6.700 spécimens de la population des flamants des Caraïbes, espèce menacée de disparition.

46. Plantation de 20 millions d'arbres depuis 2006 (Mision Árbol).

Sécurité

47. Augmentation du nombre des affiliés à la Sécurité sociale et des pensions de retraite.

48. Paiement de toutes les dettes dues par l'Etat aux professeurs, médecins et retraités.

49. Retraite versée aux instituteurs des écoles catholiques Fe y Alegía (Foi et Allegresse) qui n'avaient pas reçu, durant 50 ans, ni retraite ni indemnités.

50. Construction de centres pénitentiaires pour résoudre le problème des prisons insalubres.

Forces armées

51. Fin de la dépendance des Forces Armées Nationales vis-à-vis de l'influence de la Escuela de las Américas

52. Expulsion des techniciens yankees qui espionnaient dans les casernes et diversification du marché pour se fournir en armements.

Intégration

53. Adhésion au Mercosur.

54. Création de la Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América (ALBA) comme alternative à l'accord de Libre Echange de la Américas (ALCA)

Politique

55. élévation du sentiment de fierté nationale ressenti par les citoyens vénézuéliens.

56. Rétablissement de la souveraineté nationale.

57. Célébration de l'histoire des luttes populaires et nationales.

58. Démocratie réelle.

José Steinsleger est écrivain et journaliste. Membre fondateur de la Fédération Latinoaméricaine des Journalistes (FELAP, 1976), de l'Agence Latinoaméricaine de Services Spéciaux d'Information (ALASEI-UNESCO, 1984) et du mouvement ¿EN Défense de l'Humanité¿ (Mexico, 2003). Depuis 1996, il tient une chronique régulière dans le journal mexicain La Jornada. Auteur et co auteur de nombreux livres sur la situation politique en Amérique Latine.

Source : http://www.jornada.unam.mx/2010/12/...

Notes :

é PETROSUR : Petrosur es un organisme politique et commercial promu par la République Bolivarienne du Venezuela pour établir des mécanismes de coopération et d'intégration sur la base de la complémentarité et en faisant un usage juste et démocratique des ressources énergétiques pour le développement socio-économique de ses peuples.

é Ceinture pétrolifère de l'Orénoque, (La Faja del Orinoco), est une vaste zone du Venezuela, riche en pétrole, située sur la rive gauche du fleuve Orénoque, d'une superficie totale de 55.314 km². On considère que cette zone représente la plus grande accumulation de pétrole extra-lourd du monde.

é Mision Milagro : En 2004, les gouvernements de Cuba et du Venezuela ont entamé une campagne commune, la Misión Milagro (Mission Miracle) pour soigner gratuitement, dans toute l'Amérique latine, des personnes souffrant de maladies des yeux. En tout, 49 centres ophtalmologiques ont été créés. Jusqu'à la fin de l'année 2007, plus d'un million de patients, venant également d'Afrique et d'Asie, ont pu être traités. Cuba et le Venezuela y participent de différentes manières : le Venezuela livre du pétrole bon marché à Cuba et Cuba envoie, en échange, des médecins bien formés et du personnel médical dans d'autres pays.

source : Horizons et débats http://www.globalhand.org/en/organi...

é INAMUJER (Institut National de la Femme, par son sigle en espagnol) : agence publique du gouvernement du Venezuela chargée de définir, évaluer et piloter la politique en direction des femmes.

é L'Etat de Cojedes est un des 23 Etats du Venezuela. Sa capitale est San Carlos. Sa superficie est de 14.800 km² et sa population comptait, en 2007, 300.300 habitants environ..

é « Les travailleurs couverts par le prolongement de « l'inamovibilité de l'emploi » ne pourront pas être renvoyés, rétrogradés ni mutés sans une juste raison dûment certifiée, au préalable, par l'Inspection du Travail¿ Le respect de cette loi donne droit au salarié à exiger sa rémbauche et le paiement des salaires dûs correspondants »¿ Article 2 - Journal Officiel de la République Bolivarienne du Venezuela. Décret N° 3.546 du 28 de Mars 2005.

é ESCUELA DE LAS AMéRICAS L'Institut de l'Hémisphère Occidental pour la Sécurité et la Coopération (Western Hemisphere Institute for Security Cooperation, en anglais) (abrégé en WHINSE), anciennement nommé école des Amériques (Escuela de las Américas, en espagnol), est un centre d'enseignement militaire, créé en 1946, géré par le Département de la Défense des USA et situé, depuis 1984, à Fort Benning, près de Columbus, en Géorgie, après avoir longtemps été situé à Fort Gulick, au Panama. Il est célèbre pour avoir enseigné aux militaires latino-américains les doctrines de contre-insurrection et inculqué une idéologie anti-communiste. Y ont été formés grand nombre des militaires qui, par la suite, ont participé ou organisé des coups d'état et instauré des dictatures dans leur pays respectifs.

é MERCOSUR (en espagnol) ¿ désigne la communauté économique des pays de l'Amérique du Sud, qui signifie littéralement Marché Commun du Sud (Mercado Común del Sur (en espagnol). Le siège du Mercosur est à Montevideo. Le Mercosur est né le 26 mars 1991, avec la signature du traité d'Asunción par le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay. C'est le troisième marché intégré au monde après l'Union Européenne et l'ALéNA (NAFTA en anglais). Il se veut un outil de coopération beaucoup plus poussé que l'ALéNA (Accord de libre-échange nord-américain, simple zone de libre échange sans tarif extérieur commun et sans volonté de rapprochement politique ou juridique). Ses buts sont la libre circulation des biens, des services et des facteurs de production, la création d'un tarif extérieur commun, le rapprochement des politiques économiques et l'harmonisation des législations entre les membres.

é ALBAL'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique - Traité de commerce des Peuples (ALBA - TCP) (« Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América - Tratado de Comercio de los Pueblos » (en espagnol) est une organisation politique, sociale et économique pour promouvoir la coopération dans ces domaines entre les pays socialistes de l'Amérique latine et des Caraïbes. D'abord évoquée par Hugo Chávez¿ lors d'un sommet, en décembre 2001, des chefs d'état de la Communauté des Caraïbes, l'ALBA a été officiellement lancée en avril 2005, par la signature d'un « traité commercial des peuples » entre Cuba et le Venezuela. La Bolivie, le Nicaragua, la Dominique et le Honduras se sont depuis associés à l'initiative, qui visait d'abord à promouvoir une alternative à la ZLEA (Zone de libre-échange des Amériques) promue par Washington. Saint Vincent et les Grenadines en est devenu membre le 17 avril 2009. Enfin, en juin 2009, le nombre de membres passe à neuf, suite à l'adhésion d'Antigua-et-Barbuda et de l'équateur. Depuis janvier 2010, le Honduras ne fait plus partie de l'ALBA après que le congrès en a réclamé sa sortie. Celui-ci redoute la supposée ingérence du Vénézuéla - qui soutient le président déchu Zelaya - dans ses affaires internes. (Wikipedia)

é ALCA La Zone de libre-échange des Amériques (ALCA en espagnol) est une communauté économique qui pourrait succéder à l'ALENA. Ce projet est fortement poussé par le gouvernement des états-Unis. Il prévoit la suppression des droits de douanes sur plusieurs types de produits, notamment des produits manufacturés et agroalimentaires. Il engloberait 34 pays, soit toute l'Amérique excepté Cuba, la France (DOM TOM), le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Ce projet est vivement critiqué, essentiellement en Amérique du Sud, par des associations, des syndicats et des partis politiques car il aurait, selon eux, des conséquences sociales très négatives. Ce projet est notamment critiqué par l'important MERCOSUR qui regroupe le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine, le Paraguay et, depuis 2006, le Venezuela. Le projet a également essuyé de nouveaux revers avec l'arrivée au pouvoir du MAS d'Evo Morales en Bolivie, la formation de l'ALBA (Alternative Bolivarienne pour les Amériques), l'élection de la socialiste Michelle Bachelet au Chili et de Nestor Kirchner en Argentine, ou encore la victoire en 2004 du Front large en Uruguay. (Selon Wikipédia)

URL de cet article 12650 - Legrandsoir.info

http://sos-crise.over-blog.com/article-le-...z-66278304.html

:cray:

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Membre, Con de Sysiphe, 49ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
49ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

C'est possible d'avoir autre chose qu'un lien ?

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Membre, 39ans Posté(e)
Teva Membre 428 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

Tu veux un livre ?

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Invité Toto75019
Invités, Posté(e)
Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
Posté(e)

Je propose comme sujet: la diabolisation d'Hugo Chavez et du socialisme bolivarien.

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Membre, 39ans Posté(e)
Teva Membre 428 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

Va y, déballe ???

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Invité Toto75019
Invités, Posté(e)
Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
Posté(e)

:cray:

je suis pas très inspiré, mais pour faire simple, tu demandes au citoyen lambda français ou américain ce qu'il pense du Vénézuela, il va répondre système totalitaire et dictatorial

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Membre, Posté(e)
Eoghann Membre 232 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

je suis pas très inspiré, mais pour faire simple, tu demandes au citoyen lambda français ou américain ce qu'il pense du Vénézuela, il va répondre système totalitaire et dictatorial

Merci la télé de Nico.

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  • 1 an après...
Nouveau, Posté(e)
tonio000001 Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pourquoi dire que le bilan de Chavez est "angoissant" ? Le contraire est prouvé dans le texte.

Je soutiens Chavez, mais par souci d'objectivité et par là de crédibilité je changerais "yankee" en "américains" et supprimerais l'intro.

Mais merci beaucoup pour ces renseignements !

J'ai écrit cet :spam: sur lui, je vous le recommande !

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Membre, Désintégrateur de trolls, Posté(e)
poussiere666 Membre 2 941 messages
Désintégrateur de trolls,
Posté(e)

Intéressant !

Tout comme l'argentine ou l'islande qui pourrait nous donner des leçons économiques, je constate 2 choses

1 . on est rapidement catalogué comme ennemi lorsqu'un pays s'affranchi des usa et normes économiques

2. on sort rapidement de la crise lorsqu'on y arrive

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Tu prends les chiffres donnés par le gouvernement argentin et tu trouveras que les argentins se sont bel et bien redressés.

Tu prends les chiffres de The Economist et tu découvres qu'ils vont une fois de plus droit dans le mûr.

C'est un peu pareil pour le Vénezuéla.

Je n'ai confiance ni dans un gouvernement sud-américain populiste, ni dans The Economist.

Drame de l'analyste économique européen, qui ne peut pas juger sur place des réalités, faute de les connaitre...

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 512 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

:cray:

je suis pas très inspiré, mais pour faire simple, tu demandes au citoyen lambda français ou américain ce qu'il pense du Vénézuela, il va répondre système totalitaire et dictatorial

Mais non ..... Hugo Chavez a été une véritable bouffée d'oxygène pour son peuple, particulièrement les classes sociales les plus défavorisées. Que viva Chavez !

:bo:

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Membre, 38ans Posté(e)
getalife Membre 1 417 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Le pétrole représente 1/3 du PIB du Vénézuela et 50% des recettes de l'état. Son prix a été quintuplé au cours du mandat de Chavez ... C'est uniquement grâce à cette manne financière que Chavez a pu financer ses programmes sociaux et ainsi améliorer les indicateurs de développement au Vénézuéla. Il n'y a aucun mérite à distribuer des richesses qui tombent presque du ciel. Même dirigé par un autre gouvernement, les indicateurs de développement auraient progressé au Vénézuela compte tenu de cette augmentation miraculeuse des revenus tirés du pétrole. Et ils auraient probablement progressé davantage étant donné le bilan calamiteux de Chavez :

- Depuis que la PDVSA (société publique d'exploitation du pétrole au Vénézuela) est passée sous le contrôle des chavistes, elle est pitoyablement gérée (elle n'investi plus) et sa production chute d'année en année.

- Malgré la manne pétrolière, les finances publiques du Vénézuela sont presque toujours en déficit car l'état dépense (gaspille) trop d'argent.

- Il se finance également en abusant de la planche à billet ce qui fait que l'inflation dans ce pays oscille entre 15 et 70% par an, en conséquence de quoi le peso bolivien s'est déprécié de 300% en 10 ans.

- la corruption a augmenté sous Chavez ce qui n'a rien d'étonnant compte tenu de l'augmentation de la taille de l'état et la multiplication des programmes sociaux. Beaucoup de fonctionnaires s'en sont mis plein les poches au passage (le Vénézuela est classé 162ème sur 180 pays en termes de corruption par Transparency International)

- la criminalité a augmenté : Caracas est devenue l'une des villes les plus dangereuse du monde avec un taux d'homicide qui est passé de 63 pour 100 000 habitants en 1998 à 200 en 2007.

- enfin Chavez a constamment violé les libertés individuelles : expropriations, violation de la liberté d'expression (ingérence dans plusieurs chaines de télé, suppression de stations de radio ...), répression de manifestations pacifiques, élimination d'opposants politiques, etc.

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Membre, Posté(e)
dihyia Membre 9 023 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

ah enfin quelqu'un qui apporte la clarté sur Chavez. j'ai essayé de dire la même chose il y a quelque temps mais je me suis fait envoyé dans les cordes.

le Vénézuela je connais parce que j'ai de la famille là-bas et ils me disent la même chose que toi.

mais il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, je les ai laissé à leurs délires honorifiques sur Chavez.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

J'ai regardé divers images et reportages sur le Vénézuéla de Chavez. Les choses qui m'ont alors dérangé :

-Insécurité ultra-violente. (Le descendant de Louis XIV vit en partie à Caracas et il a confié devoir se déplacer en voiture blindée...)

-Délabrement d'une partie des services publics. Les hôpitaux....

-Toujours de la pauvreté en masse...

-Une dérive du pouvoir chavien : un pouvoir présidentiel très fort (ceci dit en France, ok.....) couplé à une pratique du pouvoir expéditive, on parle aussi de présence de "milices bolivariennes".

-Nationalisations massives, expropriations d'agriculteurs...

-Amitié avec l'Iran et Cuba....

Ceci dit, il faut relativiser en signalant que le pluralisme politique demeure et que les médias ne sont pas tous aux mains du pouvoir.

Et Chavez, s'il a une dent contre les Etats-Unis et Israël, n'est pas spécialement fâché contre la France.

Il faut reconnaître que ses "misiones" ont permis de tirer les plus démunis de l'extrême misère et qu'il a tout de même su délivrer une partie de la population d'un mal économique accru. Des constructions de logements aussi.....

Ils ont la rente pétrolière qui fonctionne...

Disons que ce n'est pas la pire extrême-gauche qui ait existé sur Terre....

Mais cette politique ira sans doute dans le mur, comme Kirchner et Morales.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 52ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
52ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

En 2003, le gouvernement bolivarien a pu reprendre le contrôle de l’entreprise d’Etat Petróleos de Venezuela S.A. (PDVSA), alors entre les mains de l’oligarchie, ainsi que des ressources énergétiques du pays en nationalisant les hydrocarbures. Désormais, PDVSA est propriétaire à hauteur d’au moins 60% des nouvelles entreprises mixtes. Par ailleurs, en mai 2007, le gouvernement vénézuélien a procédé à la nationalisation de la Bande pétrolifère de l’Orénoque, économiquement très lucrative et qui contient les plus importantes réserves mondiales (3). Auparavant, les transnationales pétrolières extrayaient le baril de pétrole pour un coût de production de 4 dollars et le revendaient à l’Etat vénézuelien au prix de 25 dollars pour sa commercialisation, empochant au passage une substantielle plus-value. Ce nouveau système a permis à l’Etat d’économiser 3 milliards de dollars pour la production de 500 000 barils par jour issus des concessions pétrolières de l’Orénoque. Ces nationalisations permettent désormais au pays de disposer de plus de 400 000 barils de pétrole de plus par jour (4).

Le gouvernement vénézuelien a également décidé d’augmenter l’impôt sur les bénéfices de 34% à 50%, après avoir constaté que plusieurs firmes internationales avaient recours à l’évasion fiscale. Un nouvel impôt sur l’extraction de brut de 33,3% a été créé et génère des revenus supplémentaires à la nation d’un montant d’un milliard de dollars, ainsi qu’une taxe sur l’exportation de brut de 0,1% (5).

Le gouvernement a lancé un processus de nationalisation de certaines entreprises électriques et de télécommunications qui se trouvent dans une situation de monopole. Les entreprises privées Compañía Anónima Nacional Teléfonos de Venezuela S.A. (CANTV) et Electricidad de Caracas, détenues en grande partie par des capitaux étasuniens, sont passées sous contrôle de l’Etat (6).

Au niveau agricole, Chávez a récupéré près de 2 millions d’hectares, soit 28,74% des terres productives, aux latifundiaires sur les 6,5 millions d’hectares qui doivent être nationalisés. L’objectif est de développer le domaine de l’agriculture et d’atteindre une certaine souveraineté alimentaire. 49% des terres récupérées ont été redistribuées aux paysans, 40% sont destinées à des projets stratégiques et 11% ont été remises à des coopératives (7).

Ces réformes ont eu un effet bénéfique sur l’économie vénézuelienne, qui présente 19 trimestres consécutifs de croissance à une moyenne de 11, 2% (8).

Une véritable révolution sociale

Les nationalisations des divers secteurs de l’économie, ajoutées à la hausse du prix du pétrole, ont généré d’importants revenus à l’Etat, qui a entrepris une véritable révolution sociale. La politique du gouvernement a eu des résultats spectaculaires grâce à la multiplication des programmes en faveur des déshérités.

Grâce à la création du Fonden, un fonds spécial destiné à financer les programmes sociaux, le taux de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté est passé de 20,3% à 9,5% en dix ans. Au niveau de chômage, le taux est passé de 16,6% en 1998 à 7,1% en 2008. L’indice d’inégalité entre riches et pauvres a diminué de 13,7% entre 1998 et 2007. Le nombre de bénéficiaires de pensions de retraite a augmenté de 218,4%. Les dépenses sociales sont passées de 47,9% du budget de l’Etat en 1998 à 59,5% en 2007 (9).

L’universalisation de l’accès à l’éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézueliens ont appris à lire grâce à la campagne d’alphabétisation, nommée Mission Robinson I. En décembre 2005, l’UNESCO a décrété que l’illettrisme avait été éradiqué au Venezuela. La Mission Robinson II a été lancée afin d’amener l’ensemble de la population à atteindre le niveau du collège. A cela s’ajoutent les Missions Ribas et Sucre qui ont permis à plusieurs dizaines de milliers de jeunes adultes d’entreprendre des études universitaires. En 2007, le Venezuela comptait près de 12,7 millions d’enfants scolarisés sur une population de 26 millions d’habitants. Le nombre d’inscrits n’a cessé d’augmenter depuis l’arrivée de Chávez au pouvoir. En 2001, il était de 6,9 millions ; en 2002, il a atteint le chiffre de 9,5 millions pour se stabiliser à 11,3 millions en 2004. En 2005, il y avait 11,8 millions de scolarisés et 12,1 millions en 2006 (10).

Au niveau de la santé, le Système national public de santé a été créé afin de garantir l’accès gratuit aux soins à tous les Vénézueliens. La Mission Barrio Adentro I a permis de réaliser 300 millions de consultations dans les 4 469 centres médicaux créés depuis 1998. Près de 17 millions de personnes ont ainsi pu être soignées. En 1998, moins de 3 millions de personnes avaient un accès régulier aux soins. Plus de 104 000 vies ont ainsi pu être sauvées. Le taux de mortalité infantile a été réduit à moins de 10 pour mille. Par ailleurs, grâce à l’Opération Miracle lancée par Cuba, qui consiste à opérer gratuitement les Latino-américains pauvres atteints de maladies oculaires, 176 000 Vénézueliens pauvres ont ainsi pu retrouver la vue (11).

Pour éliminer les problèmes de malnutrition, le gouvernement a lancé la Mission Alimentation avec la création de magasins alimentaires dénommés Mercal dont les articles sont subventionnés par l’Etat à hauteur de 30%. Près de 14 000 points de vente ont été installés à travers le pays. La moitié de la population, soit plus de 13 millions de personnes, effectue ses achats dans ces magasins. Par ailleurs, plus de 4 millions d’enfants reçoivent une alimentation gratuite à travers le Programme d’alimentation scolaire. En 1998, ils n’étaient que 250 000 à bénéficier de ce programme. Selon la CEPAL, le Venezuela dispose désormais du troisième taux de malnutrition infantile le plus bas d’Amérique latine derrière Cuba et le Chili (12).

En 1998, 80% des habitants des villes avaient accès à l’eau potable. En 2007, le chiffre a atteint 92% grâce aux énormes investissements réalisés dans ce secteur. Au niveau rural, des efforts ont également été accomplis passant de 55% en 1998 à 71% en 2007. Plus de 6,5 millions de personnes en ont bénéficié. Le Venezuela a ainsi atteint les objectifs du millénaire fixés par l’ONU pour 2015 dans ce domaine dès 2001 (13).

Le salaire minimum mensuel est passé de 118 dollars en 1998 à 154 dollars en 2003, et 192 dollars en 2005. Il est désormais de 286 dollars, le plus élevé du continent latino-américain. A titre de comparaison, sous la IV République, le salaire de base, dans le meilleur des cas, stagnait et parfois même diminuait. En 1996, alors que l’inflation du pays avait atteint un taux vertigineux de 100%, le salaire minimum était de 36 dollars seulement, alors qu’en 1994, il était de 101 dollars et en 1992 de 132 dollars (14).

De plus, les adultes d’un certain âge n’ayant jamais travaillé disposent d’un revenu de protection équivalent à 60% du salaire minimum. Les femmes seules ainsi que les personnes handicapées reçoivent une allocation équivalente à 80% du salaire minimum. Les mères au foyer âgées de 61 ans recevront désormais une pension complète avec une priorité donnée aux plus pauvres. Par ailleurs, le temps de travail passera à 6 heures par jour et 36 heures hebdomadaires à partir de 2010, sans diminution de salaire (15).

Au niveau du logement, les autorités ont entrepris une politique de grands travaux avec la construction massive de nouveaux habitats destinés aux couches populaires et ont initié une politique de micro-crédits. Grâce à cette révolution sociale, le Venezuela fait désormais partie de la liste des 70 pays disposant d’un indice de développement humain élevé (16).

Une solidarité internationale Hugo Chávez, qui s’est retiré de la Banque mondiale et du FMI en remboursant par anticipation ses dettes, a étendu son aide aux autres nations américaines en mettant en place l’Alternative bolivarienne pour les Amériques et en créant la Banque du Sud, destinés a promouvoir une intégration économique régionale. Actuellement, le Venezuela offre un soutien financier direct au continent plus important que celui fourni par les Etats-Unis. Pour l’année 2007, Chávez a alloué pas moins de 8,8 milliards de dollars en dons, financements et aide énergétique contre seulement 3 milliards pour l’administration Bush. Même les citoyens étasuniens, délaissés par leur propre gouvernement, bénéficient également de la politique altruiste du Venezuela en recevant du combustible subventionné

http://daviolo.unblog.fr/2009/02/24/bilan-economique-dun-vilain-dictateurdixit-les-medias-francais/

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Il faut aussi préciser qu'en Amérique Latine il n'y a pas que le clivage libéralisme/socialisme qui compte.... il y a aussi le clivage entre certaines pratiques du pouvoirs plus autoritaires et d'autres plus démocratiques.

Chavez est parfois comparé à Péron, un militaire qui a dirigé l'Argentine en menant une politique socialiste dans les années 40-50 si je ne me trompe pas de dates...

Les dirigeants latinos les plus violents resteront sans doute Castro, Pinochet, Videla pour citer les plus dangereux.

Mais il y a aussi eu des dirigeants respectueux de la démocratie : Lula et Bachelet pour la gauche et Uribe et Piñera pour la droite.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 52ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
52ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Je suis partiellement d'accord sauf en ce qui concerne Castro.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
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Si on est objectif on traite les tyrans de gauche et de droite de la même façon, je suis désolé !! :sleep:

(Faut pas déconner non plus...)

Zapatero, gauche modérée espagnole, avait comparé Castro à Franco, et je trouve cela pertinent.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 52ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
52ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Je suis ok pour ton analyse mais plus mitigé sur le bilan de Castro c'est tout.

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