pfff c'est n'importe quoi!

je connais des gens qui ont pêter des câbles et je peux dire que ce n'est pas forcément des gens qui ont beaucoup de responsabilité qui se retrouvent comme ça!

Cette étude est nulle et restreinte : c'est un survol de la question du travail.

Mieux vaut lire un vrai livre sociologique sur le travail ou encore Condition de l'homme moderne d'Hannah Arendt.

C'est bien ce que dit l'article: "personne n'est à l'abri d'un burnout".

Pour en avoir approché à plusieurs reprises, c'est vrai que c'est flippant.

Des affaires qui se chevauchent, du stress qui augmente, les soucis qui s'accumulent ...

Les nuits ne sont plus réparatrices, on finit par rêver du boulot, on se réveille le matin avec l'impression de ne pas avoir dormi...

Anxiété, perte de l'appétit, tension qui augmente, sentiment de manquer de temps, de perdre le contrôle....

Impression que la machine s'emballe ...

Et au bout d'un moment, c'est physiquement que ça se joue ...

Pas simple à gérer ...

oui ils disent que "personne n'est à l'abri" mais insistent trop sur certains emplois qui seraient plus propice à ce genre de conséquences

Cet article décrit parfaitement le burnout et la dépression.

Il n'insiste pas sur certains métiers, il donne des exemples.

L'importance de l'entourage est primordial. Encore faut il que cet entourage comprenne et vous parle, ce qui n'est pas le cas de toutes les familles.

Quand on se retrouve en grave dépression sans personne à la maison parce qu'ils ne comprennent pas, ne pas s'étonner que le drame arrive.

Quand le burnout arrive, puis la dépression, si on se retrouve seul, le cerveau et le corps ne veulent plus rien savoir. Souvent un infarctus arrive à cause du stress et de la mauvaise hygiène de vie en plus de la dépression.

Et cela peut vraiment arriver à tout le monde, dans n'importe quel métier, à n'importe quel âge.

J'étais comme ces "bons aides soignants", accepter n'importe quel horaire 7 jours sur 7 pendant des années avec une petite semaine de 3 jours pour récupérer, changer de service et de salle sans broncher à la demande, ne penser qu'aux patients. Résultat, comme la plupart de mes collègues, infarctus, dépressions, hernies discales, dérèglements thyroïdiens, etc, en moins de 10 ans.

Un jour le cerveau, en plein boulot a refusé de fonctionner, ne reconnaissait plus personne, ne comprenait plus ce qu'on lui disait et je me suis retrouvé en urgence chez un psychiatre qui m'a mis directement sous Prozac et lexomyl et longue maladie pendant 1 an.

Plus l'infarctus pour surmenage, résultat, les gens stressés et trop impliqués dans le travail on les hait, on les fuit. Pour sa propre sécurité, et on a plus aucun scrupule de se mettre en arrêt de travail toutes les deux ou trois semaines pour se remettre de la folie travailleuse des autres.

Quand le travail vous use, il est impossible de s'en rendre compte si on a pas un entourage qui vous parle.

Encore plus difficile de l'accepter quand cela arrive.

Une souffrance intolérable permanente, à en vomir tous les jours, quand les médicaments sont arretés et que l'on retrouve un peu de lucidité sur les autres et sur son état de santé qui ne permet plus de rien faire comme les autres.

Quand malgré médicaments, vitamines, repos, poste aménagé, il faut bien accepter que c'est à vie que l'on fait à peine le quart de ce que les autres font sans fatiguer ou presque et qu'il faut deux jours pour s'en remettre.

En réalité le cerveau n'accepte pas cet état là.

Se forcer 24 sur 24 à se forcer à se décider à faire le moindre geste de la vie de tous les jours. Se forcer à accepter que le cerveau ne suit plus rien au travail et est totalement largué pour tout.

Qu'il ne vous reste plus que les vieux automatismes acquis par vos propres expériences dans votre vie professionnelle et vos passions personnelles.

Quand vous n'arrivez plus à mener le moindre projet sans comprendre pourquoi.

Quand vous en êtes réduit à attendre la retraite le plus tôt possible pour pouvoir dormir sans cauchemar et ne plus avoir envie de vomir tous les matins à cause du stress, des douleurs dans la poitrine.

Alors vraiment si vous faites un travail qui vous prend trop, qui vous prend sur votre temps de famille et de tranquillité, alors là oui c'est un des premiers signes d'alerte.

Ne surtout pas donner sa vie au boulot.

Même si certains ne peuvent pas comprendre, faites d'abord attention à votre santé.

Au boulot on vous remplacera immédiatement, vos tâches on les dispatchera en quelques jours à d'autres personnes. Alors le boulot, ne pas s'en faire pour ça.

Le travail tue.