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Doit-on rétablir la peine de mort en France ?

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Membre, membre fêlé certifié irrécupérable, 55ans Posté(e)
louloute131907 Membre 3 068 messages
55ans‚ membre fêlé certifié irrécupérable,
Posté(e)
"Par extension, on désigne par « humanisme » toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain. Une vaste catégorie de philosophie portant sur l'éthique affirme la dignité et la valeur de tous les individus, fondée sur la capacité de déterminer le bien et le mal par le recours à des qualités humaines universelles, en particulier la rationalité." (Wikipédia)

La peine de mort n'est pas compatible avec le courant humaniste.

Quelle dignité et quelle valeur accordez-vous au condamné ? Faut-il reproduire ce qu'il a fait ? Nier sa dignité et sa valeur ?

L'humanisme fait appel au raisonnement et comme le montre très bien certains sur ce forum, en plus de choquer émotionnellement, la peine de mort est inutile pour la société.

Dignité ??? Valeur ???

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
ok mais c'est dur de penser comme cela pour la famille d'une victime.

C'est un choix cornélien en effet, la sagesse ou la folie...

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
Quant aux partisans de la peine de mort, leur problème réside dans le fait qu'ils aient besoin d'assouvir leur désir de tuer en toute impunité !

Nous sommes d'accord

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Membre, 31ans Posté(e)
ENOE Membre 836 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)
justement es ce que cette "évolution" est elle juste et humaniste ?

Bien sûr !

Sauf si tu veux revenir au Moyen-Age, comme loloute131907 !

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)
ce en quoi tu te gourres complètement!

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Membre, 39ans Posté(e)
Kusana Membre 1 126 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
Quant aux partisans de la peine de mort, leur problème réside dans le fait qu'ils aient besoin d'assouvir leur désir de tuer en toute impunité!

Ou de pouvoir se dire que les personnes qui les ont fait souffrir ou fait souffrir leurs proches ne pourra pas revenir pour continuer ce qu'ils ont fait. Ce n'est pas parce que tu es pour la peine de mort que ça fait de toi un tueur.

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Membre, membre fêlé certifié irrécupérable, 55ans Posté(e)
louloute131907 Membre 3 068 messages
55ans‚ membre fêlé certifié irrécupérable,
Posté(e)
Bien sûr !

Sauf si tu veux revenir au Moyen-Age, comme loloute131907 !

Non ! Louloute voudrait juste revenir dans le ventre de sa maman, elle en a assez lu pour aujourd'hui sur le sujet... :yahoo:

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Invité AxelLeBriac
Invités, Posté(e)
Invité AxelLeBriac
Invité AxelLeBriac Invités 0 message
Posté(e)

Quant aux partisans de la peine de mort, leur problème réside dans le fait qu'ils aient besoin d'assouvir leur désir de tuer en toute impunité !

A LIRE ABSOLUMENT :

Exécutions *

Par Céline Bretel

Depuis l'Antiquité, les hommes ont inventé bien des stratagèmes pour faire mourir, macabres recettes de la souffrance et de la cruauté. Relevant durant longtemps de la vengeance privée, la peine capitale se range peu à peu sous l'autorité d'une procédure pénale officielle avec l'instauration d'un pouvoir central.

Cette évolution n'a pourtant que tardivement contribué à humaniser les modes d'exécution. Employant tour à tour le feu, l'eau, la privation d'air, le tir à distance ou les techniques de pointe, les hommes n'ont jamais, semble-t-il, été à cours d'imagination pour éliminer les « indésirables » de la société, passant ainsi maîtres dans l'art de la mutilation. Voici un bref historique de l'ingéniosité que les hommes ont su mettre à imaginer des méthodes d'exécution pour provoquer le plus de souffrances possible. émes sensibles s'abstenir¿

Au commencement

Au commencement étaient les bêtes. Boeufs ou chevaux, crocodiles ou éléphants, chiens ou dromadaires, requins ou murènes, fauves de toutes sortes et même insectes ou oiseaux de proie : de l'Antiquité au XIXe siècle, un véritable bestiaire était utilisé pour mettre à mort. Qu'ils soient dévorés, écartelés, traînés sur le sol, écrabouillés, livrés aux fauves dans les arènes de Rome ou crucifiés à la merci des charognards, attachés à la queue d'un cheval sauvage ou livrés aux insectes dévoreurs, jetés dans des bassins de murènes ou de piranhas, les condamnés avaient bien peu de chance de survivre aux assauts d'animaux rendus furieux.

Cependant, pour ne point se lasser, les hommes eurent bien vite recours à d'autres modes d'exécutions, plus ou moins originaux, mais sanglants de préférence. Parmi les grands classiques, l'égorgement, art consistant à sectionner la carotide et la trachée-artère, dans lequel excellaient les Romains, mais qui tomba peu à peu en désuétude avant d'être réutilisé récemment par les Khmers rouges au Cambodge.

L'éventrement

L'éventrement, simple à Rome et en Grèce, d'une mise en oeuvre longue et complexe en Orient, fut utilisé également lors des guerres de religion en Europe à l'encontre des catholiques. Il trouve son origine au Japon ¿ où d'ailleurs il se perpétue ¿ sous le nom de hara-kiri et connut différentes versions :enroulement des intestins sur un treuil, dépeçage progressif¿

La précipitation

La précipitation, employée par toutes les civilisations sur tous les continents, connut des variantes quant au point de chute : rochers, crocodiles, pieux, brasiers, selon les inspirations du moment. Ce mode d'exécution était encore pratiqué au début des années 1990 en Iran et en Irak.

La faim

Le supplice de la faim, qui peut paraître manquer d'inventivité, donnait pourtant également lieu à une certaine diversité de mise en oeuvre ; on invente des masques de toutes sortes ¿ souvent désignés comme « masques de la faim » ¿ pour empêcher l'alimentation du condamné. De même, naît au XVIe siècle la « poire d'angoisse » qui emplit la bouche du condamné. Parfois, ce supplice est associé à d'autres tortures, telle celle consistant à gaver le condamné avant de lui boucher l'anus. Le supplice de la faim accompagnait souvent la condamnation à l'encagement, apparue dès l'Antiquité afin d'exposer le coupable à la vindicte populaire en le plaçant au centre de la cité. Il permettait d'éviter une sanglante exécution qui aurait pu heurter les âmes trop délicates. En plus de souffrir les affres de la faim et de la soif, les hommes destinés à l'emmurement périssaient d'asphyxie. Condamnation à l'oubli, l'emmurement fut très pratiqué par l'Inquisition mais, comme il ne nécessitait pas la prononciation de la peine capitale, il ne frappait pas uniquement les hérétiques : il constituait un moyen très commode pour se débarrasser discrètement des indésirables.

La croix

Née à Rome, la crucifixion s'effectuait parfois la tête en bas. Le condamné, attaché par des cordes ou par des clous, mourait non pas de faim, de soif ou d'hémorragie mais d'asphyxie car la cage thoracique ne pouvait évacuer l'air des poumons à la suite de la violente contraction des muscles. Si les chrétiens payèrent le plus lourd tribut à cet instrument de supplice, certains juifs furent également crucifiés par les nazis en URSS lors de la seconde guerre mondiale.

L'enfouissement

L'enfouissement, largement répandu à travers les siècles et les continents, frappait aussi bien les vierges ayant manqué au v¿u de chasteté que les papes, les traîtres, les homosexuels, les juifs ou les femmes dans la France du Moyen ége. Cette peine étant plus décente que la pendaison, elle fut ainsi réservée aux femmes jusqu'aux guerres de religion. On n'oublia pas, au XXe siècle, de perpétuer cette condamnation, aussi bien durant la seconde guerre mondiale en Europe que lors du génocide des Khmers rouges. L'enfouissement est encore utilisé dans certains pays de droit islamique.

Le pal

Il est difficile et inutile d'établir une sorte de classement morbide des traitements qui furent les plus cruels. Pourtant, certains d'entre eux, provoquant des agonies qui pouvaient durer plusieurs jours, apparaissent particulièrement barbares. Parmi eux, l'empalement. Le pal, qu'il soit dur ou arrondi au bout (non pas pour être moins cruel, mais au contraire pour prolonger le temps de l'agonie, en épargnant, dans un premier temps, les organes vitaux), en bois ou en métal, voire dans certains cas rougi au feu, était généralement introduit par l'anus et pouvait ressortir, en fonction de la sentence et de l'habileté du bourreau, par les aisselles, la poitrine, le ventre ou la bouche. Même si ce type d'exécution fut surtout pratiqué en Orient et en Asie, il a été aussi mis en oeuvre en Afrique, en Amérique centrale et en Europe.

L'écorchage

Autre supplice, l'écorchage consistait à ôter la peau du condamné à l'aide de couteaux et autres instruments tranchants ou par brûlure dans l'Inde ancienne. Il pouvait également être pratiqué partiellement sur la peau du crâne et du visage. Il était très usité en Chaldée, en Babylonie et en Perse.

Le dépeçage

Son cousin, le dépeçage, c'est-à-dire le découpage ou l'arrachage par petits morceaux des muscles et des chairs, provoquait une mort extrêmement lente et douloureuse. Ce supplice était particulièrement présent chez les peuples d'Asie et d'Orient. Les Perses et les Lombards le faisaient débuter par une éviscération. Ce type d'exécution était encore pratiqué en Chine dans la première moitié du XXe siècle.

Le déchiquetage

Une dernière variante résidait dans le déchiquetage, pratiqué dans l'Antiquité au moyen du supplice de la roue. Le supplicié se trouvait écrasé et déchiré par des pointes de fer lorsque la roue touchait le sol. Utilisant divers procédés, Turcs, Orientaux, Asiatiques et Romains eurent recours assidûment au déchiquetage.

Le découpage

Le découpage consiste quant à lui à sectionner les membres à la hache, au couteau, au sabre ou à la scie. Les Perses en firent une spécialité. De telles exécutions furent pratiquées en Europe, au Moyen ége. Le sciage exista dès l'Antiquité. Au choix, l'on coupait au milieu du corps ou dans le sens longitudinal, par le haut ou par le bas. Certains membres de la Gestapo pendant la seconde guerre mondiale firent renaître ce type de supplice.

Mais c'est surtout un découpage partiel qui fut appliqué, au nom d'une symbolique établie : l'amputation des doigts ou du poing pour punir le parricide; sous le Code napoléonien, celle des orteils pour les proxénètes, de la langue pour les blasphémateurs et du sexe pour les violeurs et les coupables d'amours interdites. De nos jours, l'amputation d'un membre peut être infligée aux voleurs dans les états appliquant la loi coranique.

La masse

L'écrasement réside dans les contraintes physiques que l'on impose au condamné pour broyer ses os et ses organes vitaux. Qu'il soit effectué à l'aide d'une masse, par broyage et déchiquetage, ou par pressage gradué, l'écrasement était pratiqué par de nombreuses civilisations ¿ chez les Grecs, les Romains, les égyptiens, les Hébreux, les Africains¿¿ et fut couramment utilisé comme méthode de torture pour extorquer des aveux.

Le feu

Considéré comme un agent purificateur, le feu fut la méthode de prédilection pour faire mourir les auteurs de crimes sexuels, de sorcellerie, d'hérésie, de crimes de bestialité ou d'empoisonnement: tous ces crimes qui osent contrarier la foi. Si le bûcher est la méthode la plus connue, le condamné pouvait aussi bien être enfermé dans un grand panier d'osier ou monté sur un chariot de bois tracté par des bêtes affolées. Cette pratique de brûler vif les hérétiques trouve son origine dans la vindicte populaire qui s'en chargeait spontanément lorsque l'occasion se présentait, inspirant alors les législateurs qui en officialisèrent la pratique. Le bûcher lui-même faisait l'objet de variantes, aussi bien dans la disposition des fagots entourant le condamné que dans la puissance du feu, qui pouvait être minime de façon à faire durer le supplice. Dans tous les cas, la mort pouvait être longue à venir, jusqu'à l'asphyxie du condamné.

Petits frères du bûcher, le rôtissage et la grillade consistaient à faire brûler une personne « à petit feu ». Les guerres de religion donnèrent l'occasion de les pratiquer régulièrement. Là encore, l'imagination des hommes fut fructueuse. La « friture » plongeait le condamné dans un liquide bouillant (huile, poix, résine ou eau). D'autres étaient jetés vivants dans un four. Ce fut le cas de certaines femmes avec leurs nouveau-nés tombés aux mains des nazis. La mort était douloureusement longue à venir.

Flèches et poisons

Armes plus anciennes et familières, l'arc et l'arbalète furent largement utilisés, mais rendus obsolètes par l'arrivée des armes à feu. Cependant, les flèches pouvaient aussi bien être introduites à la main dans le corps du condamné, de préférence en grand nombre. L'empoisonnement est mentionné dès l'Antiquité. Le plus célèbre reste l'exécution de Socrate. Il fut réactualisé par l'usage de la chambre à gaz et de l'injection létale.

Le mat

Spécialité européenne, l'estrapade consistait, après avoir attaché le condamné à un mât, à le laisser tomber afin que la corde qui le maintenait lui disloque les bras dans le choc de la chute. Pour corser les choses, l'on attachait parfois aux jambes du condamné des poids dont la masse variait en fonction du degré de culpabilité. Bien que son but premier fut de servir d'exemple, l'estrapade fut souvent utilisée pour donner la mort.

Le fouet

Souvent considéré comme accessoire, le fouet fut aussi un instrument de supplice qui donnait la mort en arrachant les chairs. Cette sentence figure toujours dans les procédures pénales des pays pratiquant le code islamique. Ainsi, au moins quatre-vingt quatre personnes ont été flagellées en Iran en 2002. De même, la bastonnade existe toujours : récemment utilisée par les Khmers rouges, le gourdin est également en usage à Singapour, où vingt-quatre coups sont requis en moyenne.

La roue

Le supplice de la roue consistait à avoir les membres puis la poitrine rompus, le corps attaché à une roue. Elle exigeait une grande adresse de la part des bourreaux. Malgré son caractère pour le moins barbare, l'on n'hésitait pas à le faire subir à des adolescents. Au Moyen ége, il était couramment pratiqué en Europe; la Prusse ne la supprima qu'en 1851.

L'écartèlement

Autre supplice donnant lieu à des scènes de torture insoutenables, l'écartèlement imposait d'avoir les quatre membres arrachés en même temps. Répandu dès l'Antiquité, surtout en Europe, dans la France du Moyen ége ce supplice était souvent réservé aux parricides et régicides, aux traîtres et autres déserteurs. Le public était généralement dense pour apprécier le spectacle.

La strangulation

La strangulation était usitée de nombreux peuples d'Asie et d'Orient, mais aussi des peuples musulmans, notamment les Turcs. Si cette peine apparaissait, à bien des égards, plus « douce » que d'autres, l'inventivité de certains permit de la transformer en une longue et douloureuse asphyxie. Ainsi, les Chinois plaçaient la tête du condamné dans le trou d'une planche suspendue en hauteur, de sorte que la nuque supporte tout le poids du corps alourdi par des pierres accrochées aux chevilles. D'une manière générale, la strangulation était bien pratique pour qui voulait préserver une certaine discrétion et fut donc souvent utilisée de façon extrajudiciaire.

La garrotte, utilisée seulement au Portugal et en Espagne à partir du XIVe siècle, puis exportée dans les colonies, permettait de pratiquer la strangulation de manière « mécanique » en utilisant un collier qui, réuni à une vis, enserrait le cou du condamné attaché à un poteau. Ce système n'atteignit cependant jamais le degré d'efficacité qu'avaient espéré ses inventeurs.

La pierre

La lapidation, exécution à coups de pierre, est très anciennement attestée. Les Hébreux en firent une véritable institution et les pays se fondant sur la loi islamique la pratiquent encore : elle frappe notamment les femmes accusées d'adultère. La participation du public à la mise à mort entretient son caractère originel de vengeance collective.

L'eau

Comme le feu, l'eau symbolise la purification et fut largement utilisée par les civilisations primitives. La noyade fut pratiquée durant l'Antiquité et le Moyen ége, appliquée aux femmes infidèles ainsi qu'aux parricides, aux traîtres et aux lâches au combat. Mais ce type d'exécution pouvait être adapté aux particularités locales, certains noyant dans les marais, d'autres enfermant le condamné dans un sac de cuir avec un animal (chat, singe, coq ou serpent, selon la symbolique établie) ou le lestant de pierres ou de chaînes. Certains enfin employaient de l'eau glacée afin de faire périr de froid.

La corde

Simple et économique de moyens, la pendaison fut, avec la décapitation et le bûcher, le mode d'exécution le plus pratiqué dans l'histoire et reste en vigueur aujourd'hui dans plusieurs dizaines de pays. De même que la potence peut connaître des adaptations locales, la mise en oeuvre de l'exécution peut s'effectuer de différentes manières : en retirant le support sur lequel prenait appui le condamné, en le soulevant directement du sol ou en utilisant une trappe intégrée dans l'échafaud.

La pendaison était autrefois réservée au petit peuple car lui était associé un caractère infamant, l'outrage suprême consistant dans la pendaison la tête en bas. L'on pouvait également pendre par les aisselles, beaucoup d'enfants en firent l'expérience. L'on attendait généralement la putréfaction du cadavre pour le détacher de sa potence, à tel point que le spectacle devint banal, chaque ville d'Europe et des terres coloniales exhibant son gibet, qui servait en Angleterre de poteau indicateur! On pouvait condamner à la pendaison pour le vol d'un légume ou la pêche d'une carpe.

Ce mode d'exécution fut tellement usité qu'il parvint, grâce aux Anglais, à son ultime degré de perfection scientifique avec le « long drop », qui provoque la rupture des vertèbres cervicales de par la violence de la chute. Cette méthode est aujourd'hui la plus répandue, mais les ratés demeurent fréquents.

Hache, épée et guillotine

La décapitation, autrefois pratiquée à l'aide d'une hache ou d'une épée, pouvait être réalisée lentement de façon à faire souffrir ou, tout simplement, ne pas réussir du premier coup. Les exécutions ratées, dans lesquelles le bourreau devait s'y reprendre à plusieurs fois, n'étaient pas si rares. Ainsi, ce type d'exécution requérait non seulement de la dextérité de la part de l'exécuteur, mais également la bonne volonté du condamné qui, à genoux, la tête posée sur un billot ou debout, devait se tenir immobile. L'Arabie Saoudite continue à décapiter au sabre.

Ancêtres de la guillotine, les tranche-têtes apparaissent en Perse et se généralisent en Europe durant la période médiévale. Destinés à éviter les maladresses du bourreau, leur fonctionnement demeurait cependant imparfait. L'invention de la guillotine devait remédier à ces imperfections, puisque le condamné était maintenu allongé et ¿ normalement ¿ immobile. Depuis sa création en 1792, le succès de la « fille des lumières » ne se démentit pas en France puisqu'on y totalisa entre 45 000 et 49 000 décapitations de 1792 à 1977. Symbole d'équité (tout le monde est exécuté de la même façon !), d'humanisme (c'est si peu douloureux!) et de progrès (c'est une mort tellement propre !), la guillotine devait mettre fin à la cruauté des autres types d'exécution en donnant la mort de manière infaillible et rapide et accéléra le déclin de la profession de bourreau, transmise de père en fils. Exception française, la guillotine suscita un engouement indescriptible auprès du public et les exécutions faisaient fureur. Cependant, ce mode d'exécution ne fut pas, lui non plus, exempt de ratés dus à une défaillance de la machine ou à un mouvement malheureux du condamné¿ Par ailleurs, des études affirment que la tête d'un guillotiné ne cesse pas immédiatement de vivre lors de la décapitation.

Le fusil

é l'origine réservée aux soldats, la fusillade est aujourd'hui inscrite dans les codes pénaux de quatre-vingt-six pays. Réalisée par un peloton d'exécution qui vise le coeur, elle requiert l'immobilité du condamné qui n'est pas toujours attaché. Son efficacité est douteuse, comme en témoigne la systématisation du coup de grâce après la fusillade. Pourtant elle est entrée dans les moeurs ; peu exigeante, se prêtant à un spectacle public, la fusillade est aujourd'hui couramment pratiquée en Chine et en Iran notamment.

La chambre à gaz

La chambre à gaz, fruit d'une association des sciences médicales et des technologies, se prétend un type d'exécution propre. Le gaz de cyanure est répandu dans une cabine d'acier dans laquelle sont enfermés les condamnés, qui doivent participer pleinement à leur exécution en respirant profondément les vapeurs toxiques, sous peine de retarder leur perte de conscience et d'augmenter du même coup leurs souffrances. Depuis l'usage qui fut fait des gaz mortels pour orchestrer les génocides des juifs et des tziganes durant la seconde guerre mondiale, cinq états américains maintiennent la chambre à gaz.

La chaise électrique

Très récente également au regard de l'histoire, la chaise électrique, spécialité américaine. Fruit de la concurrence entre courant alternatif et courant continu, « Old Sparky », la vieille étincelle, naquit en 1890 et connut de nombreux ratés avant sa mise au point, ratés qui n'ont finalement jamais cessé. Aujourd'hui encore, son utilisation suscite des controverses : plusieurs décharges successives sont parfois nécessaires avant que le condamné ne perde conscience et l'on ne s'étonne plus des odeurs de chair brûlée au moment de l'exécution. Alors, quel est le nombre de volts idéal pour faire mourir un homme? L'on ne sait toujours pas exactement, mais cela n'empêche nullement quatorze états américains de conserver la chaise électrique. é titre anecdotique, le coût total par condamné a été évalué à 3,17 millions de dollars pour une telle exécution, soit six fois le coût de quarante années d'emprisonnement. Qui soutient que la peine capitale permet de réaliser des économies par rapport aux dépenses d'entretien d'une personne emprisonnée ?

L'injection létale

Dernière-née des méthodes d'exécution, rejeton de la science médicale, l'injection létale, apparue en 1977, consiste à injecter par voie intraveineuse une solution de trois produits qui, associés, provoquent successivement la perte de connaissance, l'interruption des mouvements pulmonaires et l'arrêt cardiaque. Méthode d'exécution présentée comme à la fois simple, propre et économique, l'injection létale fut rapidement adoptée par trente-sept états américains. Pourtant cette nouvelle invention engendra de violentes polémiques : comment la médecine pouvait-elle s'associer directement à un processus d'exécution ? Et comment peut-on être sûr que le condamné ne souffre pas ? L'injection létale, en apparaissant aux yeux des juges et du public moins cruelle que d'autres types de mise à mort, a entraîné un regain du nombre d'exécutions aux états-Unis. D'une manière générale, ce nouveau mode d'exécution contribue à retarder l'évolution vers l'abolition en autorisant l'opinion publique à se voiler la face en ce qui concerne l'inhumanité de la peine de mort. La seringue serait-elle l'emblème de la peine de mort aux états-Unis ? L'exécution létale illustre cette dimension froide, aseptisée de la peine de mort dans le système judiciaire américain et réussit ce tour de force de faire apparaître la peine capitale comme une sanction prétendument acceptable. On en perd le sens de l'humour.

* Monestier, Martin, Peines de mort. Histoires et techniques des exécutions capitales des origines à nos jours, Le Cherche Midi éditeur, 1994.

Voilà, les partisans de la barbarie d'antan sont les mêmes qu'aujourd'hui !

Ils vivent encore à l'époque du Moyen-ége ! :yahoo:

Ou de pouvoir se dire que les personnes qui les ont fait souffrir ou fait souffrir leurs proches ne pourra pas revenir pour continuer ce qu'ils ont fait.

Ce n'est pas parce que tu es pour la peine de mort que ça fait de toi un tueur.

Bien sûr que si ! A partir du moment où voulez tuer quelqu'un qu'importe votre motivation !

D'autant que adhérér à la peine de mort n'a strictement rien à voir avec la légitime défense !

Modifié par AxelLeBriac
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Invité SAVANNA
Invités, Posté(e)
Invité SAVANNA
Invité SAVANNA Invités 0 message
Posté(e)
Ou de pouvoir se dire que les personnes qui les ont fait souffrir ou fait souffrir leurs proches ne pourra pas revenir pour continuer ce qu'ils ont fait. Ce n'est pas parce que tu es pour la peine de mort que ça fait de toi un tueur.

Si , par procuration :yahoo:

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)
Exécutions *

Par Céline Bretel

ce n'est que sont avis , elle n'a pas inventé l'eau chaude

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)
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effectivement, ça s'accorde bien avec l'image que tu donnes de toi!

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Invité AxelLeBriac
Invités, Posté(e)
Invité AxelLeBriac
Invité AxelLeBriac Invités 0 message
Posté(e)
ce n'est que sont avis , elle n'a pas inventé l'eau chaude

Vous n'avez rien lu alors ! :yahoo:

Qu'elle mauvaise foi !

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Membre, Posté(e)
Baphomet Membre 9 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Une humanisation rampante a dans un premier temps égaré l'esprit collectif vers une compassion déplacée envers les pires défauts de l'être humains. On a commencé à parler de guérison, de thérapie, le tout au nom d'une nature humaine jugée forcément bonne.

Cette compassion va pourtant à l'encontre même de la nature. Cette dernière ne pense ni en bien ni en mal. L'être humain comporte des tares, irréversibles, et c'est comme ça !

La nature humaine est plus que ça : c'est une dose d'émotion qu'il s'agit absolument d'évacuer, pour la sureté du groupe. Or, cette compassion envers les pires tares dont personnes ne pourra rien empêche les vraies victimes d'arriver à la place idéale pour un tant soi peu de soulagement : pouvoir passer une nuit tranquille, sans penser que l'agresseur est dans le coin, prêt à surgir !

On s'en fout du coût, on s'en fout de l'humanité. Même un avocat n'est même pas apte à s'occuper des pédophiles et des violeurs ; cette défense ne devrait pas exister pour eux, en toute logique. Le plus important, c'est qu'on en revient de plus en plus à la peine de mort parce que, chez les Français, la coupe est pleine et commence à déborder.

Donc, OUI ! Il faut rétablir la peine capitale, soit par décapitation, soit par fusillade, des violeurs et pédophiles notoires, dont rien ni personne ne pourra JAMAIS rien. Ce sont des tiques, des sangsues !

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Membre, 39ans Posté(e)
Kusana Membre 1 126 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)
Si , par procuration :yahoo:

Bon bes alors tout citoyen de ce pays est un tueur potentiel vu qu'en payant telle ou telle cotisation, tel impôt il permet indirectement l'achat d'équipement militaire pour le pays et j'en passe. Je trouve que ça serait trop simpliste comme raisonnement, je trouve que la justice en France ne vaut rien car on peut tuer, violer et on est presque sur de ressortir au bout de peu de temps à quelques rares exceptions, je ne dis pas que la peine de mort changerait la donne non plus mais bon je m'éloigne du sujet, désolé! Pour moi une personne étant pour la peine de mort n'est pas un tueur, il ne demande pas la mort d'une personne, il ne participe en rien à l'exécution de la personne.

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Membre, 31ans Posté(e)
ENOE Membre 836 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)
pour certain oui aucune dignité et aucune valeur humaine

Attention, tu prends la position de Dieu ici !

Et si tu n'es pas croyant, je dirais qu'effectivement, vous devriez ouvrir un club de "Ceux qui veulent retourner au Moyen-Age", comme ça vous feriez des jeux de rôles, etc...

:yahoo:

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Invité AxelLeBriac
Invités, Posté(e)
Invité AxelLeBriac
Invité AxelLeBriac Invités 0 message
Posté(e)
ce n'est que sont avis , elle n'a pas inventé l'eau chaude
Vous n'avez rien lu alors ! :yahoo:

Qu'elle mauvaise foi !

* Monestier, Martin, Peines de mort.

Histoires et techniques des exécutions capitales des origines à nos jours

Le Cherche Midi éditeur, 1994.

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
ce n'est que sont avis , elle n'a pas inventé l'eau chaude

Venant de toi ça va quand même porter à rire... :yahoo:

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Invité SAVANNA
Invités, Posté(e)
Invité SAVANNA
Invité SAVANNA Invités 0 message
Posté(e)
Bon bes alors tout citoyen de ce pays est un tueur potentiel vu qu'en payant telle ou telle cotisation, tel impôt il permet indirectement l'achat d'équipement militaire pour le pays et j'en passe. Je trouve que ça serait trop simpliste comme raisonnement, je trouve que la justice en France ne vaut rien car on peut tuer, violer et on est presque sur de ressortir au bout de peu de temps à quelques rares exceptions, je ne dis pas que la peine de mort changerait la donne non plus mais bon je m'éloigne du sujet, désolé! Pour moi une personne étant pour la peine de mort n'est pas un tueur, il ne demande pas la mort d'une personne, il ne participe en rien à l'exécution de la personne.

C'est bien ce que je disais : par procuration .

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Invité AxelLeBriac
Invités, Posté(e)
Invité AxelLeBriac
Invité AxelLeBriac Invités 0 message
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Pour moi une personne étant pour la peine de mort n'est pas un tueur, il ne demande pas la mort d'une personne, il ne participe en rien à l'exécution de la personne.

:yahoo: Hallucinant ! Quand je dis que les partisans de la peine de mort tentent de se dédouaner ! :o°

Bel exemple que celui-ci ! :rtfm:

Donc, OUI ! Il faut rétablir la peine capitale, soit par décapitation, soit par fusillade, des violeurs et pédophiles notoires, dont rien ni personne ne pourra JAMAIS rien. Ce sont des tiques, des sangsues !

BAPHOMET, vous ce n'est pas le Moyen-ége qu'il vous faut, c'est le régime d'Hitler !

On devrait inventer la machine à remonter le temps et bannir tous les partisans de la régression et les parachuter dans le passé ! :o°

Modifié par AxelLeBriac
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