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Je relis, mais cette fois en anglais, cette oeuvre incontournable : 

Dès le deuxième chapitre, on apprend que les animaux ont procédé à la fameuse Révolution, chassant les exploitants humains, les fermiers, et prenant contrôl de la ferme. 

Si quelques uns(e) d'entre vous peuvent m'éclairer sur cette satire, et sur la pensée de George Orwell, je me demandais si ce second chapitre, cette Révolution des animaux envers leur fermier exploiteur, et même tout le roman, était une critique de la Révolution, en tant que telle, toute Révolution, avec un R majuscule, ou si Orwell faisait une critique d'une Révolution particulière, je pensais à la Révolution russe. 

Car dans la nouvelle société instaurée par les animaux, j'ai cru déceler des idées communistes. Les animaux disent par exemple qu'ils seront tous égaux, et qu'en gros ils ne doivent pas s'enrichir sur le dos des autres, si je me souviens bien. 

Voilà, j'aurais voulu les lumières de @Gouderien en la matière, qui connait l'Histoire, surtout de savoir si Orwell, dans ce second chapitre, faisait allusion à la Révolution russe ?

Il y a 11 heures, Crève a dit :

Je relis, mais cette fois en anglais, cette oeuvre incontournable : 

Dès le deuxième chapitre, on apprend que les animaux ont procédé à la fameuse Révolution, chassant les exploitants humains, les fermiers, et prenant contrôl de la ferme. 

Si quelques uns(e) d'entre vous peuvent m'éclairer sur cette satire, et sur la pensée de George Orwell, je me demandais si ce second chapitre, cette Révolution des animaux envers leur fermier exploiteur, et même tout le roman, était une critique de la Révolution, en tant que telle, toute Révolution, avec un R majuscule, ou si Orwell faisait une critique d'une Révolution particulière, je pensais à la Révolution russe. 

Car dans la nouvelle société instaurée par les animaux, j'ai cru déceler des idées communistes. Les animaux disent par exemple qu'ils seront tous égaux, et qu'en gros ils ne doivent pas s'enrichir sur le dos des autres, si je me souviens bien. 

 

Voilà, j'aurais voulu les lumières de @Gouderien en la matière, qui connait l'Histoire, surtout de savoir si Orwell, dans ce second chapitre, faisait allusion à la Révolution russe ?

Tout à fait. Mais j'avoue à ma grande honte que je n'ai pas lu ce livre.

Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Tout à fait. Mais j'avoue à ma grande honte que je n'ai pas lu ce livre.

C'est dommage. Je vous le recommande vivement, je le considère comme un classique. Il fait moins de cent pages. La démonstration de cette satire sociale et politique est admirablement maîtrisée. On retrouve la même prose que dans 1984, l'agencement des idées, des chapitres est maîtrisé aussi. J'aurais voulu avoir votre compte-rendu, ce que nous dit cette histoire, ce qu'elle nous apprend sur les mécanismes de toute révolution. Est-ce que c'est bien vu ? Comme vous avez des connaissances en Histoire, ça aurait été intéressant de mettre en lumière, en résonnance cette histoire, les éléments qui la composent, avec l'Histoire des révolutions.

il y a 5 minutes, Crève a dit :

C'est dommage. Je vous le recommande vivement, je le considère comme un classique. Il fait moins de cent pages. La démonstration de cette satire sociale et politique est admirablement maîtrisée. On retrouve la même prose que dans 1984, l'agencement des idées, des chapitres est maîtrisé aussi. J'aurais voulu avoir votre compte-rendu, ce que nous dit cette histoire, ce qu'elle nous apprend sur les mécanismes de toute révolution. Est-ce que c'est bien vu ? Comme vous avez des connaissances en Histoire, ça aurait été intéressant de mettre en lumière, en résonnance cette histoire, les éléments qui la composent, avec l'Histoire des révolutions.

Vous prêchez un converti. A rajouter à la (longue) liste de mes lectures futures.

J'en suis au chapitre VIII et plus je relis Animal Farm, plus je me dis que tout 1984 était déjà contenu dans cet apologue moderne.

Ravage en B.D., un vrai régal.

Un classique de la S.F. : Les Dépossédés

Je faisais du rangement l'autre soir et je tombe sur un vieux bouquin, un truc que j'avais eu un mal fou à me procurer à l'époque. En plus, on me l'avait prêté et je ne l'ai jamais rendu (pas bien). C'était il y a longtemps, je me documentais sur la psychiatrie, ses dérives et ses conséquences. Et dans mon carton, je trouve :

Qui se souvient de Serge Ferraton ? Il est mort en prison, en février de cette année. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1978 pour le meurtre de son épouse et d'un enfant de 12 ans, en août et septembre 1974. 

Tout le monde sera stupéfait au moment du procès par le parcours de cet homme qui a connu les aspects les plus inhumains de l'asile psychiatrique, alors que son cas ne semblait pas le justifier. 

Il est mort cette année (il avait 75 ans), après 62 ans d'enfermement, IMP enfant, asile psychiatrique, le reste en prison.

Le livre est autobiographique. Il l'a écrit juste avant la cour d'assises. Il risque la peine de mort. Et il va marcher complètement à contre-courant de l'idéologie psychiatrique qui serait prête à l'enfermer définitivement, et il sauverait sa tête. Mais non, Ferraton choisira de plaider la responsabilité (et il va même devoir se battre pour ça, tout le monde le veut "fou"), mais pas seulement la sienne : celle aussi des personnes (police, famille, psychiatres, employeurs, institutions...) qui, méthodiquement, lui ont collé l'étiquette "d'exclus", de "fou", qui lui ont inculqué ce statut et toutes ses limites.

Cette affaire avait fait un peu de bruit à l'époque apparemment, on "découvrait" l'inhumanité des asiles, des instituts psy pour enfants, la facilité avec laquelle les familles maltraitantes pouvaient se débarrasser de leur progéniture, etc.. Tabou. Et en prime, on n'allait pas écouter le témoignage d'un meurtrier dont il était aisé de dire "qu'il se cherchait des excuses"... Après Ferraton, médication massive, contention, enfermement, électrochocs à l'ancienne, lobotomies et autres mauvais traitements ont perduré. Même si ce n'est pas comparable, quelques établissements aux pratiques inhumaines ont fermé il y a encore peu, dans les dix dernières années..

Pour ceux qui voudraient se renseigner, cette vidéo n'est pas trop mal foutue : 

Bonjour, un livre sur la nature.

L'énigme de la chambre 622  de Joel Dicker  , je commence juste  , j'avais adoré  " la vérité sur l'affaire Harry Québert "

J'ai eu du mal. J'ai lu tous ses livres, celui que je place au dessus des autres c'est "le livre des Baltimore". Cette énigme de chambre 622 m'a semblée un prétexte à digression permanente, il aurait mieux valu qu'il parle de Fallois et point barre. J'ai été déçue, au point quand même de me demander si je retenterais un Dicker, alors que j'ai toujours acheté ses sorties sans attendre.

Cet auteur ne m'attire pas du tout. Je l'ai vu en interview tenir le propos suivant : en écrivant, il ne connaît pas la fin de son roman, il ne sait lui-même pas où il va. Quand on écrit une histoire policière et qu'on sait même pas en l'écrivant quelles sont les clefs, c'est de l'irrespect pour le lecteur. A t-on déjà construit une cathédrale en mettant les poutres au hasard ? 

J'ai commencé à lire:

La fabrique des lendemains. Rich Larson.

Recueil récent de nouvelles de science-fiction. Jeune auteur (né en 1992).

J'avance pas. Manque de concentration, et week-end série aussi.

Il y a 1 heure, January a dit :

J'avance pas. Manque de concentration, et week-end série aussi.

Idem. Trop de taf aussi. Sont devenus cinglés chez nous.

La suite de Paradis de Mikael Resnick

Purgatoire

La vie devant soi.

Le 07/09/2021 à 19:30, peudetemps a dit :

Le troisième tome de Vernon Subutex, je me demande si je ne l'ai pas déjà lu... 

J'ai pas accroché (le 1er) : trop de personnages.

Le dernier bouquin de Jo Nesbo, je le commence

"Leur domaine"

https://www.babelio.com/livres/Nesb-Leur-domaine/1320820