Anti-sexisme a sens unique : le masculinisme.

Je tiens ici à dénoncer les mouvements masculinistes :blush: qui dénoncent la discrimination sexiste envers les hommes sans dénoncer le sexisme envers les femmes.

Voir l'article : Le mouvement masculiniste au Québec. L'antiféminisme démasqué

Les masculinistes sont-ils sexistes ?

correction : on devrait parler de femellisme et de mâlisme.... :blush:

à quand le mouvement des asexués ?

les masculinisme sont peut etre sexiste, mais dans la pratique bien moins que le féminisme qui est extrement present

ce masculinisme rétablit juste l'équilibre par rapport aux féministes sexistes...

c'a s'appelle l'égalité : tous sexiste ^^

c'a s'appelle l'égalité : tous sexiste ^^

Formidable. :blush:

C'est clair, je pense pas qu'il soit sérieux, du moins entièrement, mais si c'est le cas, on combat le sexisme par le sexisme inverse. C'est merveilleux. Dans le même genre, on combat le racisme anti-noirs/arabes par le racisme anti-blancs, comme ça tout le monde est heureux et tout va bien dans le meilleur des mondes. Et comme d'habitude, ce sont ceux qui se retrouvent entre deux feux qui trinquent.

mais nous ne sommes pas égaux...différents et par conséquent complémentaires...il y a des discriminations pour les femmes et aussi pour els hommes...plus nombreuses pour les femmes que pour les hommes au passage, mais peu importe leur nombre, le souci est qu'elles existent et doivent être combattues sans y mener concurrence ou jalousie :blush:

Un autre article sur ce sujet : Le mouvement Masculiniste au Québec -- L'antiféminisme démasqué

Que pensez-vous des arguments avancés ? :blush:

y'a de tout, du vrai et du faux...

ce sont ceux qui se retrouvent entre deux feux qui trinquent.

c'est à dire ? perso j'ai interprété "tous sexistes" comme une vérité générale, alors....

quand j'ai dis tous sexiste c'etait de l'humour, mais pas si loin de la vérité car chacun veut tout pour soi... les féministe en premier car elle réclament l'abolition des discrimination envers les femmes, mais refusent l'abolition des privilèges que les femmes ont

qu'ils sont exagérés

y'a de tout, du vrai et du faux...

C'est ce qu'on appelle une analyse détaillée. :blush:

Tu aurais pu tenir le même discours sans avoir lu ces arguments (Mais les as-tu vraiment lus ?).

oui j'ai lu, il y'a certaines choses avec lesquelles je suis d'accord, d'autres pas, et certaines choses me paraissent exagérées...

mais c'était intéressant à lire, notemment le passage sur les feminsite qui ont été attaquer des masculinistes...

c'est à dire ? perso j'ai interprété "tous sexistes" comme une vérité générale, alors....

Moi je suis pas sexiste. Je fais partie de ceux qui sont entre deux feux. Je sais qu'il y a des mecs comme moi qui sont sexistes, et de l'autre côté des femmes qui le sont aussi. Les deux extrêmes vont se monter en épingle et les velléités de chaque groupe vont rejaillir sur l'ensemble du groupe opposé, y compris ceux qui n'ont rien demandé à personne. Imaginons un misogyne qui emmerde une fille qui sera misandre. Celle ci va faire rejaillir le comportement du misogyne sur moi, parce que j'appartiens à ses yeux au même groupe que lui. Et de l'autre côté, le macho va reprendre la misandrie de la fille à son compte pour dire "vous voyez, elle est sexiste !". Et de l'autre côté on se défendra et je risquerai encore de prendre des balles perdues.

On a strictement le même mécanisme avec le racisme, puisque dans les deux cas on parle de ce qu'on a appelé en psychologie sociale : catégorisation sociale. La catégorisation sociale c'est diviser la société en groupes sociaux. Et cette division n'existe que dans la tête de ceux qui la font. Certains divisent en genre sexuels, pour d'autres c'est en âge, d'autres encore en origines sociales ou ethniques, etc. Certains s'efforcent même de ne pas le faire parce qu'ils savent qu'il s'agit d'un biais de perception, des barrières et des schémas d'interprétation dirigés qui n'existent que dans nos têtes.

[j'avais fait un autre paragraphe mais je le vire parce qu'on tombe dans le HS]

<h1 class="titre-article">Le mouvement masculiniste au Québec. L'antiféminisme démasqué</h1> Lu par Mélanie Landreville Collectif dir. par Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri, Le mouvement masculiniste au Québec. L'antiféminisme démasqué, Montréal, Les éditions du remue-ménage, 2008, 258 p. Ce recueil de textes pour le moins troublant aborde et dénonce sous différents angles le mouvement masculiniste, qui prend de plus en plus de place dans la société et les médias, en l'abordant dans ses dimensions historique, politique, sociologique et psychologique. Le masculinisme se présente comme un ensemble théorique visant à rétablir les droits des hommes dans une société où les femmes auraient pris le pouvoir. C'est aussi un discours souvent d'une violence déconcertante envers les féministes que les tenants de cette doctrine tiennent pour responsables de tous leurs maux. é cet égard, le livre montre bien la présence, dans le discours social, de la mysogynie ordinaire sous ses nouvelles formes, encore plus insidieuses que les anciennes. Nous sommes en présence d'un discours pseudo-intellectuel du mépris à l'égard des femmes ¿ prises individuellement et collectivement. Le discours des masculinistes est un charabia fallacieux, contradictoire et inquiétant. Malgré ce peu de rigueur, il s'en trouve pour adhérer à cette rhétorique haineuse.

Au fil des différentes contributions, on voit se dessiner la façon dont le discours des masculinistes se met en place et s'articule dans le tissu social avec une lucidité douloureuse, statistiques à l'appui. Il serait peut-être temps que les masculinistes regardent aussi du côté du patriarcat pour comprendre et articuler leur souffrance. En effet, dans un système patriarcal, la violence d'une hiérarchie basée sur la subordination d'une majorité devant une minorité de « tout-puissants » affecte aussi les hommes qui doivent tenter de sauver leur ego en dominant ce qu'ils peuvent. Quand cette domination semble menacée par des femmes qui réclament le respect avec véhémence et justesse, il est possible que certains hommes se sentent en danger. Toutefois, il serait important que ces derniers regardent dans la même direction que les femmes, c'est-à-dire vers le patriarcat, afin de travailler en collaboration pour mettre à mal ce système de violence institutionnalisée. Si nous ne saurions passer sous silence la blessure des hommes dans un monde patriarcal qui ne reconnaît pas beaucoup de souplesse dans l'expression des identités de genre, nous ne devrions jamais accepter les discours haineux et violents des masculinistes, qui s'appuient sur une vase douteuse d'arguments spécieux. L'ouvrage a le mérite de mettre ce fait incontournable bien en évidence.

Mélanie Landreville

Un article de Mme Landreville comme l' on peut le constater une source des plus partial:

<h2 align="justify">Mélanie Landreville

27 ans, massothérapeute, Montréal, repère spirituel: groupe Némésis

«Je me suis «tannée» de Dieu quand j'étais petite. J'en ai eu assez de cet être là-haut, puissant, punitif, aux yeux de qui les humains étaient tous des pécheurs. Surtout nous, les femmes. Je me suis mise à l'écoute d'autre chose. Je vis actuellement une forme de spiritualité liée à mon engagement politique: je fais partie du groupe Némésis (déesse de la juste colère). Nous nous définissons comme un «groupe d'affinité féministe radical non violent», assorti d'une composante spirituelle. </h2> Némésis est né durant le Sommet des Amériques de Québec en 2001. Nous nous sommes alors détachées du mouvement de revendication SalAMI, pour créer notre propre entité. Ma vision de la spiritualité coïncide maintenant avec celle d'une société idéale: le remplacement des structures de décision pyramidales traditionnelles par un «continuum» où tous les êtres humains seraient sur un pied d'égalité.

Nous avons remis à l'honneur les divinités antiques, qui correspondent à autant d'aspects du monde. Exclusivement des déesses: Déméter (déesse de la terre), Athéna (déesse de l'intelligence et de la guerre), etc. Il faut parfois fouiller pour retracer les déesses; les religions et les croyances patriarcales ont eu tendance à les reléguer dans l'ombre! L'exercice n'est pas gratuit: revaloriser le rôle de ces divinités nous donne du coup une grande légitimité comme femmes. Némésis me permet de m'accepter totalement et d'en être fière.

Par ailleurs, que mon engagement politique se double d'une dimension spirituelle, cela lui donne un poids, une profondeur. Appartenir à Némésis a une répercussion de taille dans ma vie et me procure de la joie. C'est un bon «bénéfice marginal», non? Et, entre nous, je ne déteste pas que cette spiritualité qui donne la primauté aux déesses en choque certains. Pourquoi serait-ce acceptable de croire en un Dieu suprême et non en une Déesse suprême? Il est temps d'y réfléchir».

http://www.gazettedesfemmes.com/recherche/...amp;affart=3205

Peut être que je dit une grosse bêtise mais en relisant ce texte je ne peux m' empêcher de croire que Mélanie Landreville est en train de bâtir le prologue d'une secte,culte, religion appelez cela comme ca vous chante.

Le réalisateur du film "La domination masculine" a été menacé de mort par des masculinistes.

La bande annonce :

:blush: doublon !!

http://www.forumfr.com/sujet323204-l-anti-sexisme-a-sens-unique.html

Non, ce n'est pas un doublon.

Le sujet de ice-cream que tu indiques ne critique que le féminisme.

Ici, ce sujet vient parler du point de vue symétrique du féminisme.

C'est clair, je pense pas qu'il soit sérieux, du moins entièrement, mais si c'est le cas, on combat le sexisme par le sexisme inverse. C'est merveilleux. Dans le même genre, on combat le racisme anti-noirs/arabes par le racisme anti-blancs, comme ça tout le monde est heureux et tout va bien dans le meilleur des mondes. Et comme d'habitude, ce sont ceux qui se retrouvent entre deux feux qui trinquent.

Entre les deux c'est qui les trans ou les hermaphodites ?