La musique classique,c'est pas si mal.....

Le 05/04/2017 à 19:45, querida13 a dit :

Ouverture de Ruy Blas de Felix Mendelssohn

il y a 50 minutes, mrjsnt a dit :

la musique que je préfère

Vous aviez aussi posté la symphonie n° 53 du même compositeur, Hovhaness, à la p. 29. Vous semblez affectionner son œuvre.

Dukas: l'apprenti sorcier.

oui 'jaime bien .

!!!

Il y a 23 heures, mrjsnt a dit :

Oui j'aime bien.

Merci de nous (ou de me) faire découvrir Hovhaness, j'ai bien aimé cette symphonie n° 47 ! (Je n'ai pas encore eu le temps d'écouter les n°s 20 et 4.)

Amusante coïncidence (?), la partie chantée m'évoquait un opus chanté de Sibelius (j'ai oublié le titre, mais je peux le retrouver) : je découvre ensuite (sur Wikipédia) que Hovhaness était un ami du compositeur finlandais.

Voici à quoi je pensais : Luonnotar, nom de la Vierge de l'air dans le premier chant du Kalevala.

L'œuvre de Sibelius raconte plus exactement la création du monde, d'après l'épopée nationale.

L'interprétation de Karita Mattila, soprano finlandaise, est sublime. (Elle dure moins de dix minutes ; le reste, c'est des applaudissements bien mérités !)

Bonsoir ici ...

B-A-C-H Beyond All Clarinet History, Bach comme on ne l’a jamais entendu (plusieurs des ses pièces sont un tantinet détournées^^.. avec beaucoup de surprise, d'audace, talent et d'une immense finesse musicale !!!!).  Le clarinettiste virtuose Martin Frost est ironiquement placé au centre, car en fait Bach n’a jamais composé pour cet instrument^^  

Par contre c’est dommage dans cette vidéo il n’y a que des extraits ...

En final de ce concert .... un magic moment suspendu dans un monde frissonnant de beauté,... Martin Fröst, Svante Henryson et Roland Pöntinen interprètent  avec une simplicité merveilleuse le célèbre choral ''O Jésus que ma joie demeure''... ***** et là présentement Bach doit danser avec les anges ^^.... 

Carl Nielsen fut mon premier grand amour musical. Bien que la renommée d'un Grieg ou d'un Sibelius ait toujours été supérieure, l'œuvre du Danois n'a rien à envier à celle du Finlandais ni à celle du Norvégien.

Voici Helios (durée : 12:20), qui reproduit de manière sonore le voyage du soleil à travers le ciel, depuis son lever jusqu'au coucher.

Le 26/01/2015 à 19:47, querida13 a dit :

Peu de monde connaît Ottorino Respighi, pourtant il a un style très élégant : j'aime La Petite Boutique, Les Pins, Les Fontaines de Rome, et j'ai découvert son concerto pour piano n° 1.

Sa composition la plus connue est Les Oiseaux. En voici une version que j'apprécie beaucoup :

Le 21/08/2017 à 14:07, Scénon a dit :

Voici à quoi je pensais : Luonnotar, nom de la Vierge de l'air dans le premier chant du Kalevala.

L'œuvre de Sibelius raconte plus exactement la création du monde, d'après l'épopée nationale.

L'interprétation de Karita Mattila, soprano finlandaise, est sublime. (Elle dure moins de dix minutes ; le reste, c'est des applaudissements bien mérités !)

 

 

C'est stupéfiant ! On est (presque ?) au-delà de l'humain...

Le 22/08/2017 à 00:06, Cajou a dit :

Bonsoir ici ...

B-A-C-H Beyond All Clarinet History, Bach comme on ne l’a jamais entendu (plusieurs des ses pièces sont un tantinet détournées^^.. avec beaucoup de surprise, d'audace, talent et d'une immense finesse musicale !!!!).  Le clarinettiste virtuose Martin Frost est ironiquement placé au centre, car en fait Bach n’a jamais composé pour cet instrument^^  

Par contre c’est dommage dans cette vidéo il n’y a que des extraits ...

 

 

 

 

En final de ce concert .... un magic moment suspendu dans un monde frissonnant de beauté,... Martin Fröst, Svante Henryson et Roland Pöntinen interprètent  avec une simplicité merveilleuse le célèbre choral ''O Jésus que ma joie demeure''... ***** et là présentement Bach doit danser avec les anges ^^.... 

 

 

 

 

 

 

J'aime bien ! Vraiment bien ! Du Bach décousu ! Du Bach "comptant pour rien"! Il suffit de trois notes par-ci par-là... Il supporte tout ! (A part dans le premier, vers la fin le passage genre folklore de l'Europe centrale que je trouve insupportable ! c'était peut-être pour faire plaisir au public ?)

J'avais peur dans le second qu'ils remettent ça, mais non ! Ouf ! Trois instruments seulement et ça reste... "riche" ?!... En sonorités. Fourni, disons.

Dans Jésus Bleibet Meine Freude c'est toujours surprenant de voir la beauté de la phrase (du début, le thème) où pourtant toutes les notes sont égales -en durée- et qui est d'autant plus belle que les notes sont égales ! Y'a pas de gna, gna gna-a-a-a-a, là !  Il faut aller la chercher dedans, la musique, l'émotion, la respiration. Ce génie de la mélodie pure... Il n'y a que la hauteur des notes qui compte. Et ça suffit.

Le 03/04/2017 à 14:35, frunobulax a dit :

Je me fais globalement chier à écouter des trucs écrits clairement pour petite élite “bourgeoise” et reproduits à la note près des siècles plus tard.

Les musiques contemporaines (jazz, rock, métal, etc.) ont l'énorme avantage, de mon point de vue, par rapport au classique, d'être des musiques vivantes, évolutives et constamment ré-inventées (et ré-interprétées).

Le 03/04/2017 à 15:22, frunobulax a dit :

Ça n'a musicalement et techniquement rien à envier aux compositeurs “classiques”. Si ça n'est que ça se prend 100 fois moins “au sérieux” que les compositeurs classiques  et que c'est énormément plus socialement revendicatif que les compositeurs  classiques “sponsorisés” par la bourgeoisie de l'époque.

Vous avouez plus tard avoir été “un poil excessif” – mais en quoi ? cela n’est pas clair. Je me permets donc d’ajouter quelques réflexions à la réponse déjà faite par un autre internaute.

La musique dite classique est tout sauf “des trucs écrits clairement pour petite élite bourgeoise”. C’étaient souvent des membres de la noblesse, bien plus que de la bourgeoisie, qui faisaient appel aux compositeurs, ou qui plus généralement, se contentaient d’être leurs mécènes, ce en quoi je ne vois rien de répréhensible, bien au contraire.

La musique, quant à elle, même si au moment de sa création elle profitait sans doute d’abord à ces mécènes et à tous ceux qu’ils réunissaient autour d’eux, était et est bien plus universelle, et même le plus “vil des vilains” peut en être touché s’il a ou s’il se donne l’occasion de l’écouter.

Il faut distinguer entre musique classique déjà composée et musique classique considérée comme genre. Comme genre, elle est aussi vivante que n’importe quel autre, puisque des compositeurs de valeur, contemporains, continuent à en créer – j’en connais personnellement. Comme musique déjà composée, elle est également aussi vivante que toute autre musique, puisque continuellement réinventée ou réinterprétée, qu’elle soit ou non reproduite “à la note près”.

Vous semblez reprocher aux compositeurs de musique classique de “se prendre au sérieux”. Il me semble, à moi, qu’énormément de compositeurs de musique non-classique (pop, rock, rap, etc.) se prennent extrêmement au sérieux, au point qu’on ne peut s’empêcher de sourire en les voyant ou en les entendant à l’œuvre…

Cela dit, j’ai peur que votre critique (“se prendre au sérieux”) vise autre chose qu’un détail finalement secondaire (après tout, peu importe que Beethoven ou Johnny Hallyday se prenaient ou se prennent au sérieux ou non, ce qui compte étant avant tout la valeur réelle de leur œuvre). On pourrait tout aussi dédaigneusement rejeter un Rembrandt ou un Monet en leur reprochant “de se prendre au sérieux” pour prôner d’autant mieux l’art d’un Uderzo ou d’un Gotlib ; ou condamner la poésie d’un Ronsard ou d’un Hugo, pour leur préférer les merveilles d’un Michel Sardou ou d’un Claude François qui, eux, ne se seraient pas pris au sérieux...

Ce sont toujours les “bourgeois”, au sens dépréciatif habituel, qui condamnent toute manifestation de ce qui est beau, puissant, émouvant, déconcertant, rageur, joyeux, rayonnant, désespérant, amoureux, douloureux, pieux, violent, grand, imposant, provoquant, en un mot : toute manifestation de ce qui est vrai et profond ; et qui la condamnent au nom de la médiocrité de masse.

Le présent topic, que j’ai écouté d’un bout à l’autre, présente, malgré ses déjà 31 pages, seulement des échantillons de tout ce que la musique dite classique peut encore offrir comme pures merveilles.